- JohnMédiateur
A l’élève auquel l’Etat donne un enseignement, on demande de travailler et de respecter ses professeurs. A l’immigré accueilli en France, on demande de s’intégrer. A celui qui perçoit une allocation sociale, on demande de faire des efforts de réinsertion. Je suis pour la réaffirmation du principe selon lequel il ne peut pas y avoir de droits sans devoirs ; mais cela vaut aussi pour ceux qui sont au sommet de la société.
Un nouvel élan « Jules Ferry » pour l’école
Des trois mots qui forment la devise de la République, celui de fraternité est très peu utilisé. Nous l’avons remplacé par la solidarité. Nous lui avons fait perdre, c’est un peu dommage, ce supplément d’âme qui résulte du beau mot de « fraternel ». Au-delà de la sémantique, ce qui compte, c’est que la solidarité fait partie du cœur de notre pacte social et donc de notre identité.
Je suis hostile à l’assistanat, pas seulement parce que l’assistanat dévalorise le travail en permettant à ceux qui vivent de l’assistance d’avoir de meilleures conditions de vie que ceux qui travaillent. Je suis contre l’assistanat parce qu’il maintient dans la dépendance. C’est le contraire de la solidarité. Le but de toute politique sociale, c’est de permettre l’accès ou le retour à l’autonomie de ceux qui sont en difficulté, pas l’enfermement dans l’assistance.
Pendant des générations, l’école a été le pivot de cet idéal républicain. Elle apprenait à tous les enfants, quelle que soit leur condition sociale, à lire, écrire, compter, pour leur permettre d’être autonomes. A ceux qui en avaient les facultés, elle permettait d’accéder au secondaire, puis à l’université et aux grandes écoles. Elle donnait à tous les enfants une chance égale de s’élever socialement. C’était aussi une manière de renforcer notre pays, en augmentant le niveau des connaissances. Pas une richesse humaine ne devait être perdue.
Tout cela ne s’est pas fait par hasard. Il a fallu beaucoup de volontarisme, comme en témoignent les mots de Jules Ferry qui a inventé le modèle républicain de l’école : « Entre toutes les nécessités du temps présent, entre tous les problèmes, j’en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j’ai d’intelligence, tout ce que j’ai d’âme, de cœur, de puissance physique et morale, c’est le problème de l’éducation du peuple ».
Aujourd’hui, nous avons du mal à tenir la promesse de Jules Ferry. Il est injuste d’avoir sur l’école des jugements à l’emporte-pièce. Il y a des millions d’enfants qui suivent un parcours scolaire normal et efficace. Ce qui compte est d’identifier les raisons pour lesquelles, à certains moments, certains enfants décrochent, alors que ce n’était pas le cas autrefois.
Depuis 2007, nous avons consacré des milliards d’euros à l’université. Elle en avait besoin. Si j’avais la conviction que l’école a également besoin de moyens supplémentaires, je les lui procurerais, car aucun investissement n’est plus important à mes yeux pour l’avenir d’un pays que l’investissement dans l’éducation. Mais le problème de l’école en France ne relève ni des moyens, ni des effectifs. On peut recruter 60 000 enseignants supplémentaires, on n’aura pas résolu le problème. Entre 1990 et 2007, le nombre d’élèves a baissé de 600 000 et le nombre d’enseignants a augmenté de 85 000, mais les performances de l’école ne se sont pas améliorées et surtout le moral des enseignants est resté morose. Le problème est structurel : les enfants ont beaucoup changé, les familles sont plus hétérogènes, mais l’école n’a pas vraiment changé.
Environ 100 000 enfants sortent chaque année de l’école primaire sans maîtriser réellement les savoirs fondamentaux que sont la lecture, l’écriture et le calcul. Ce que l’école de Jules Ferry faisait dans tous les villages de France, nous ne savons plus le faire. Ce sont eux qui forment l’essentiel de la cohorte de ceux qui ensuite redoublent, sortent du système scolaire sans qualification et sans diplôme, auront d’immenses difficultés à trouver un emploi, vivront des aides sociales ou basculent dans la délinquance. Ce qui n’est pas acceptable, c’est que ces enfants, nous les connaissons pour la plupart dès la fin de la maternelle. Leur difficulté à se concentrer, leur hyperactivité, leurs lacunes de vocabulaire essentiel pour apprendre à lire, leurs problèmes de santé ou de vue, le fait que l’on ne voit jamais leurs parents, tous ces signes permettent aux instituteurs de prédire que ces enfants vont avoir de grandes difficultés.
Avec 2 000 euros par enfant, on pourrait pourtant résoudre la plupart de leurs problèmes et transformer l’avenir de ces enfants : dès que l’enseignant, en dernière année de maternelle ou au CP, aurait donné le signal, le chef d’établissement enclencherait avec le maire, la communauté éducative, les nombreuses associations compétentes, un suivi particulier de l’enfant en lien avec sa famille. Ce suivi comprendrait si besoin l’aide spécifique de professionnels, du secteur de la santé notamment. Cet investissement, nous le retrouverons plus tard au centuple. L’acquisition des savoirs fondamentaux par tous les élèves sans exception a été la grande œuvre de Jules Ferry : il faut que nous retrouvions la même ambition.
Les filières de l’enseignement professionnel doivent donner accès à l’emploi.
Les jeunes qui sortent diplômés de l’enseignement supérieur trouvent en général un emploi dans les mois qui suivent la fin de leurs études, même si le délai peut varier selon les aléas de la conjoncture. C’est moins souvent le cas pour les jeunes qui sortent de l’enseignement professionnel. Or, sans travail, pas d’émancipation, pas de logement, pas de possibilité de fonder une famille. L’idéal républicain exige que toutes les filières de l’enseignement permettent aux jeunes de démarrer dans l’existence. Les filières professionnelles seront attractives lorsqu’elles donneront accès à l’emploi.
Pour cela, il faut que la formation en alternance soit systématique en dernière année de baccalauréat professionnel et de CAP. Prenons exemple sur notre filière hôtelière, qui n’a jamais abandonné le principe de la formation en alternance : ses diplômés sont demandés dans le monde entier. L’alternance a deux avantages : elle donne aux élèves un premier réseau de contacts dans le monde professionnel, ce qui est très utile pour la suite ; elle leur donne également une première expérience, ce qui permet de compenser le caractère élevé du coût du travail des jeunes pour l’entreprise rapporté à leur inexpérience.
Les entreprises auront pour leur part l’obligation d’accueillir plus de jeunes en alternance, y compris le secteur tertiaire comme les banques et les assurances, et nos trois fonctions publiques devront également s’ouvrir à l’alternance.
La fonction publique exerce des centaines de métiers à l’apprentissage desquels elle peut contribuer. Elle a aussi des valeurs à transmettre.
La société doit manifester plus de considération pour les enseignants.
Je suis très frappé par un phénomène : si vous demandez à des enfants combien d’entre eux voudraient faire le métier du professeur, il n’y en a quasiment plus un seul qui lève le doigt. Comment peut-on espérer redonner confiance aux enseignants, et aux élèves le goût de l’effort, du travail, des études, si on laisse à ce point se dévaloriser la fonction enseignante dans notre société ?
Dans le contexte de nos finances publiques, nous ne pouvons à la fois recruter plus de professeurs et augmenter leur rémunération. J’assume donc très clai-rement mon choix : il faut proposer à ceux qui le souhaitent d’être présents plus longtemps dans les établissements, d’y avoir un bureau, et les rémunérer davantage. Ces heures de présence supplémentaires leur permettraient d’entreprendre plus de projets en commun avec les autres enseignants, de rencontrer plus facilement et plus souvent les parents, et surtout de suivre indi-vi-duel-lement les élèves.
La société doit manifester plus de considération pour ses enseignants. C’est pour cette raison que leur autorité doit être confortée. C’est pour cette raison également que les violences commises à l’encontre des professeurs, quelles qu’elles soient, doivent être très sévèrement sanctionnées.
Un nouvel élan « Jules Ferry » pour l’école
Des trois mots qui forment la devise de la République, celui de fraternité est très peu utilisé. Nous l’avons remplacé par la solidarité. Nous lui avons fait perdre, c’est un peu dommage, ce supplément d’âme qui résulte du beau mot de « fraternel ». Au-delà de la sémantique, ce qui compte, c’est que la solidarité fait partie du cœur de notre pacte social et donc de notre identité.
Je suis hostile à l’assistanat, pas seulement parce que l’assistanat dévalorise le travail en permettant à ceux qui vivent de l’assistance d’avoir de meilleures conditions de vie que ceux qui travaillent. Je suis contre l’assistanat parce qu’il maintient dans la dépendance. C’est le contraire de la solidarité. Le but de toute politique sociale, c’est de permettre l’accès ou le retour à l’autonomie de ceux qui sont en difficulté, pas l’enfermement dans l’assistance.
Pendant des générations, l’école a été le pivot de cet idéal républicain. Elle apprenait à tous les enfants, quelle que soit leur condition sociale, à lire, écrire, compter, pour leur permettre d’être autonomes. A ceux qui en avaient les facultés, elle permettait d’accéder au secondaire, puis à l’université et aux grandes écoles. Elle donnait à tous les enfants une chance égale de s’élever socialement. C’était aussi une manière de renforcer notre pays, en augmentant le niveau des connaissances. Pas une richesse humaine ne devait être perdue.
Tout cela ne s’est pas fait par hasard. Il a fallu beaucoup de volontarisme, comme en témoignent les mots de Jules Ferry qui a inventé le modèle républicain de l’école : « Entre toutes les nécessités du temps présent, entre tous les problèmes, j’en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j’ai d’intelligence, tout ce que j’ai d’âme, de cœur, de puissance physique et morale, c’est le problème de l’éducation du peuple ».
Aujourd’hui, nous avons du mal à tenir la promesse de Jules Ferry. Il est injuste d’avoir sur l’école des jugements à l’emporte-pièce. Il y a des millions d’enfants qui suivent un parcours scolaire normal et efficace. Ce qui compte est d’identifier les raisons pour lesquelles, à certains moments, certains enfants décrochent, alors que ce n’était pas le cas autrefois.
Depuis 2007, nous avons consacré des milliards d’euros à l’université. Elle en avait besoin. Si j’avais la conviction que l’école a également besoin de moyens supplémentaires, je les lui procurerais, car aucun investissement n’est plus important à mes yeux pour l’avenir d’un pays que l’investissement dans l’éducation. Mais le problème de l’école en France ne relève ni des moyens, ni des effectifs. On peut recruter 60 000 enseignants supplémentaires, on n’aura pas résolu le problème. Entre 1990 et 2007, le nombre d’élèves a baissé de 600 000 et le nombre d’enseignants a augmenté de 85 000, mais les performances de l’école ne se sont pas améliorées et surtout le moral des enseignants est resté morose. Le problème est structurel : les enfants ont beaucoup changé, les familles sont plus hétérogènes, mais l’école n’a pas vraiment changé.
Environ 100 000 enfants sortent chaque année de l’école primaire sans maîtriser réellement les savoirs fondamentaux que sont la lecture, l’écriture et le calcul. Ce que l’école de Jules Ferry faisait dans tous les villages de France, nous ne savons plus le faire. Ce sont eux qui forment l’essentiel de la cohorte de ceux qui ensuite redoublent, sortent du système scolaire sans qualification et sans diplôme, auront d’immenses difficultés à trouver un emploi, vivront des aides sociales ou basculent dans la délinquance. Ce qui n’est pas acceptable, c’est que ces enfants, nous les connaissons pour la plupart dès la fin de la maternelle. Leur difficulté à se concentrer, leur hyperactivité, leurs lacunes de vocabulaire essentiel pour apprendre à lire, leurs problèmes de santé ou de vue, le fait que l’on ne voit jamais leurs parents, tous ces signes permettent aux instituteurs de prédire que ces enfants vont avoir de grandes difficultés.
Avec 2 000 euros par enfant, on pourrait pourtant résoudre la plupart de leurs problèmes et transformer l’avenir de ces enfants : dès que l’enseignant, en dernière année de maternelle ou au CP, aurait donné le signal, le chef d’établissement enclencherait avec le maire, la communauté éducative, les nombreuses associations compétentes, un suivi particulier de l’enfant en lien avec sa famille. Ce suivi comprendrait si besoin l’aide spécifique de professionnels, du secteur de la santé notamment. Cet investissement, nous le retrouverons plus tard au centuple. L’acquisition des savoirs fondamentaux par tous les élèves sans exception a été la grande œuvre de Jules Ferry : il faut que nous retrouvions la même ambition.
Les filières de l’enseignement professionnel doivent donner accès à l’emploi.
Les jeunes qui sortent diplômés de l’enseignement supérieur trouvent en général un emploi dans les mois qui suivent la fin de leurs études, même si le délai peut varier selon les aléas de la conjoncture. C’est moins souvent le cas pour les jeunes qui sortent de l’enseignement professionnel. Or, sans travail, pas d’émancipation, pas de logement, pas de possibilité de fonder une famille. L’idéal républicain exige que toutes les filières de l’enseignement permettent aux jeunes de démarrer dans l’existence. Les filières professionnelles seront attractives lorsqu’elles donneront accès à l’emploi.
Pour cela, il faut que la formation en alternance soit systématique en dernière année de baccalauréat professionnel et de CAP. Prenons exemple sur notre filière hôtelière, qui n’a jamais abandonné le principe de la formation en alternance : ses diplômés sont demandés dans le monde entier. L’alternance a deux avantages : elle donne aux élèves un premier réseau de contacts dans le monde professionnel, ce qui est très utile pour la suite ; elle leur donne également une première expérience, ce qui permet de compenser le caractère élevé du coût du travail des jeunes pour l’entreprise rapporté à leur inexpérience.
Les entreprises auront pour leur part l’obligation d’accueillir plus de jeunes en alternance, y compris le secteur tertiaire comme les banques et les assurances, et nos trois fonctions publiques devront également s’ouvrir à l’alternance.
La fonction publique exerce des centaines de métiers à l’apprentissage desquels elle peut contribuer. Elle a aussi des valeurs à transmettre.
La société doit manifester plus de considération pour les enseignants.
Je suis très frappé par un phénomène : si vous demandez à des enfants combien d’entre eux voudraient faire le métier du professeur, il n’y en a quasiment plus un seul qui lève le doigt. Comment peut-on espérer redonner confiance aux enseignants, et aux élèves le goût de l’effort, du travail, des études, si on laisse à ce point se dévaloriser la fonction enseignante dans notre société ?
Dans le contexte de nos finances publiques, nous ne pouvons à la fois recruter plus de professeurs et augmenter leur rémunération. J’assume donc très clai-rement mon choix : il faut proposer à ceux qui le souhaitent d’être présents plus longtemps dans les établissements, d’y avoir un bureau, et les rémunérer davantage. Ces heures de présence supplémentaires leur permettraient d’entreprendre plus de projets en commun avec les autres enseignants, de rencontrer plus facilement et plus souvent les parents, et surtout de suivre indi-vi-duel-lement les élèves.
La société doit manifester plus de considération pour ses enseignants. C’est pour cette raison que leur autorité doit être confortée. C’est pour cette raison également que les violences commises à l’encontre des professeurs, quelles qu’elles soient, doivent être très sévèrement sanctionnées.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
Il réinvente les RASED, là, non ? :shock: Mais il les limite à la maternelle ou au CPAvec 2 000 euros par enfant, on pourrait pourtant résoudre la plupart de leurs problèmes et transformer l’avenir de ces enfants : dès que l’enseignant, en dernière année de maternelle ou au CP, aurait donné le signal, le chef d’établissement enclencherait avec le maire, la communauté éducative, les nombreuses associations compétentes, un suivi particulier de l’enfant en lien avec sa famille. Ce suivi comprendrait si besoin l’aide spécifique de professionnels, du secteur de la santé notamment. Cet investissement, nous le retrouverons plus tard au centuple. L’acquisition des savoirs fondamentaux par tous les élèves sans exception a été la grande œuvre de Jules Ferry : il faut que nous retrouvions la même ambition.
La phrase me laisse perplexe.La fonction publique exerce des centaines de métiers à l’apprentissage desquels elle peut contribuer.
Les traits d'union sont dans le document original mis en ligne sur le site de l'UMP. Je ne vois pas ce qu'ils viennent faire làJ’assume donc très clai-rement mon choix : il faut proposer à ceux qui le souhaitent d’être présents plus longtemps dans les établissements, d’y avoir un bureau, et les rémunérer davantage. Ces heures de présence supplémentaires leur permettraient d’entreprendre plus de projets en commun avec les autres enseignants, de rencontrer plus facilement et plus souvent les parents, et surtout de suivre indi-vi-duel-lement les élèves.
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- Avril69Neoprof expérimenté
Comme il n'écrit aucun de ses discours, ça doit être un de ses communisants qui lui a mis les tirets pour qu'il n'oublie pas d'articuler... Vous avez remarqué à quel point il reste collé à son texte ?John a écrit:
La phrase me laisse perplexe.La fonction publique exerce des centaines de métiers à l’apprentissage desquels elle peut contribuer.
Les traits d'union sont dans le document original mis en ligne sur le site de l'UMP. Je ne vois pas ce qu'ils viennent faire làJ’assume donc très clai-rement mon choix : il faut proposer à ceux qui le souhaitent d’être présents plus longtemps dans les établissements, d’y avoir un bureau, et les rémunérer davantage. Ces heures de présence supplémentaires leur permettraient d’entreprendre plus de projets en commun avec les autres enseignants, de rencontrer plus facilement et plus souvent les parents, et surtout de suivre indi-vi-duel-lement les élèves.
- verdurinHabitué du forum
Ça fait 10 ans qu'il est au pouvoir. Depuis 5 ans il est président de la République. Et depuis 5 ans on a récolté plus d'insultes que dans les 20 années précédentes.John ctitant N.S. a écrit:
La société doit manifester plus de considération pour les enseignants.
Je suis très frappé par un phénomène : si vous demandez à des enfants combien d’entre eux voudraient faire le métier du professeur, il n’y en a quasiment plus un seul qui lève le doigt. Comment peut-on espérer redonner confiance aux enseignants, et aux élèves le goût de l’effort, du travail, des études, si on laisse à ce point se dévaloriser la fonction enseignante dans notre société ?
Notre gracieux seigneur s'étonne que plus personne veuille faire professeur...
[Modéré]
J'avais espéré que Darcos aurait une politique raisonnable.
Je crois encore que, si il avait agit selon ses convictions, la situation serait meilleure.
Mais notre seigneur n'était pas d'accord.
_________________
Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- verdurinHabitué du forum
Pour les tirets, il s'agit vraisemblablement d'une incompétence informatique :
tirets durs à la place de tirets conditionnels.
Quand on a que quelques millions d'euro à dépenser pour une campagne électorale, il faut faire des économies.
Par exemple on peut utiliser des stagiaires sous-payé et incompétents pour faire la saisie des textes. Ce qui permet d'économiser une centaine d'euro.
À chacun ses priorités.
Ps : il me semble que le mot «euro» ne prend pas la marque du pluriel, mais je ne suis pas certain.
tirets durs à la place de tirets conditionnels.
Quand on a que quelques millions d'euro à dépenser pour une campagne électorale, il faut faire des économies.
Par exemple on peut utiliser des stagiaires sous-payé et incompétents pour faire la saisie des textes. Ce qui permet d'économiser une centaine d'euro.
À chacun ses priorités.
Ps : il me semble que le mot «euro» ne prend pas la marque du pluriel, mais je ne suis pas certain.
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Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- AevinHabitué du forum
Salut John,
Merci pour la lettre, mais as-tu un lien ?
Merci pour la lettre, mais as-tu un lien ?
_________________
Automate - et fier de l'être [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
Terry Pratchett - I Shall Wear Midnight
... und wer Fehler findet, kann sie behalten!
- JohnMédiateur
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En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Mona Lisa KlaxonEsprit éclairé
Normal qu'il les réinvente, puisqu'ils les a quasiment supprimés ces dernières années... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] pfff... Tout ce qu'on lit sur l'école m'afflige chaque jour un peu plus... Je sens que je vais traîner des pieds pour me rendre à l'isoloir le 22, moi...John a écrit:Il réinvente les RASED, là, non ? :shock: Mais il les limite à la maternelle ou au CP [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Avec 2 000 euros par enfant, on pourrait pourtant résoudre la plupart de leurs problèmes et transformer l’avenir de ces enfants : dès que l’enseignant, en dernière année de maternelle ou au CP, aurait donné le signal, le chef d’établissement enclencherait avec le maire, la communauté éducative, les nombreuses associations compétentes, un suivi particulier de l’enfant en lien avec sa famille. Ce suivi comprendrait si besoin l’aide spécifique de professionnels, du secteur de la santé notamment. Cet investissement, nous le retrouverons plus tard au centuple. L’acquisition des savoirs fondamentaux par tous les élèves sans exception a été la grande œuvre de Jules Ferry : il faut que nous retrouvions la même ambition.
- AevinHabitué du forum
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"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
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- thalianeNiveau 6
Il ne réinvente pas les Rased : ils les privatisent et externalisent la remédiation auprès des professions paramédicales. Après détection / stigmatisation en maternelle (combien on parie que 9 mômes sur 100 concernés seront de familles pauvres ou immigrés ?).
:marteau:
:marteau:
- marimuriNiveau 7
"aucun investissement n’est plus important à mes yeux pour l’avenir d’un pays que l’investissement dans l’éducation. "
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Je considère cette lettre comme une véritable insulte ! :colere:
Certes les phrases qui sont employés ici n'en sont pas, contrairement à celles qui l'on rendu célèbre dans le monde entier, mais oser écrire ça, faut le faire!!!
Ce type n'a aucune dignité et ignore visiblement pas mal de termes communs du vocabulaire de l'honnête homme... :censure:
Certes les phrases qui sont employés ici n'en sont pas, contrairement à celles qui l'on rendu célèbre dans le monde entier, mais oser écrire ça, faut le faire!!!
Ce type n'a aucune dignité et ignore visiblement pas mal de termes communs du vocabulaire de l'honnête homme... :censure:
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- ClarinetteGrand Maître
Et pour cause...loup des steppes a écrit:Je considère cette lettre comme une véritable insulte ! :colere:
Certes les phrases qui sont employés ici n'en sont pas, contrairement à celles qui l'on rendu célèbre dans le monde entier, mais oser écrire ça, faut le faire!!!
Ce type n'a aucune dignité et ignore visiblement pas mal de termes communs du vocabulaire de l'honnête homme... :censure:
- marimuriNiveau 7
Cette lettre me désole.... quel ramassis de mensonges! Quelle hypocrisie.
Entre autre, si les élèves échouent, c'est uniquement à cause de leur milieu social et du maque d'implication des parents, mais l'école va très bien!
Bon, je vais me coucher...
Entre autre, si les élèves échouent, c'est uniquement à cause de leur milieu social et du maque d'implication des parents, mais l'école va très bien!
Bon, je vais me coucher...
- marimuriNiveau 7
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