- CarabasVénérable
Tiens, une colle (pas de niveau collège).
La souffrance est un calvaire et comme telle, je la redoute.
1) êtes-vous d'accord avec l'accord de "telle"?
2) comment analysez-vous "telle"?
La souffrance est un calvaire et comme telle, je la redoute.
1) êtes-vous d'accord avec l'accord de "telle"?
2) comment analysez-vous "telle"?
- NLM76Grand Maître
Ok pour le COI d'un passif. C'était une remarque pifométrique. Aux orties.
En revanche, je tiens sur l'attribution plutôt que l'objet.
En revanche, je tiens sur l'attribution plutôt que l'objet.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- V.MarchaisEmpereur
Voui, alors COI, COS, complément d'attribution, je n'ai pas de religion sur le sujet. Appelez ça comme vous voudrez. L'essentiel, c'est qu'on soit d'accord sur l'analyse. Remarquez, pour les élèves, ce serait commode que nous soyons d'accord aussi sur la manière de nommer les choses. Alors faute de mieux, je m'en tiens alors à la nomenclature officielle, avec tous ses défauts.
- GlaukopisNiveau 1
Il me semble évident que l'accord doit se faire avec calvaire, au masculin par conséquent.
Le sens de la phrase est en effet que c'est en tant que clavaire que la souffrance est redoutée.
Autre exemple : L'amour peut devenir une souffrance, et comme telle je le redoute.
A quoi rimerait de comparer une chose à elle-même pour expliquer pourquoi on la redoute ?
Le sens de la phrase est en effet que c'est en tant que clavaire que la souffrance est redoutée.
Autre exemple : L'amour peut devenir une souffrance, et comme telle je le redoute.
A quoi rimerait de comparer une chose à elle-même pour expliquer pourquoi on la redoute ?
- NLM76Grand Maître
@Véronique
Oui, oui, tu as raison; mais il ne me semble pas que le problème était destiné aux élèves actuels.
Pour qui on fait avec ce qui est dans les programmes.
Cela dit, pour moi, avec les latinistes, pas de COI à la place du CAttr., quelles que soient les lubies technocratiques. Sinon on ne comprend rien au latin.
Même chose, je suppose, pour l'allemand.
Sémantiquement, et c'est le point essentiel, le destinataire/attributaire d'une action n'est pas son objet, même si les deux notions ont évidemment des points de contact. Désigner comme objet (fût-il indirect) ce qui n'est pas l'objet de l'action me paraît être un choix qui complique la tâche des élèves, en leur faisant croire que COI, COD sont des étiquettes formalistes sans point d'appui sémantique.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- V.MarchaisEmpereur
Pour l'analyse de tel à strictement parler, on peut ici hésiter entre pronom et adjectif indéfini (cette dernière analyse supposerait une structure elliptique).
comme tel(le) forme une locution relativement figée qui fonctionne comme un adjectif, ici mis en apposition à la, apposition apportant (comme souvent les appositions) une nuance de cause. (Pour l'accord, on est dans une tournure tordue où un terme masculin est repris par un terme apposé à un féminin, les deux accords sont donc tolérés, comme dans des construction entraînant des changements de personne : Je suis un oiseau qui fais/fait son nid de rien.)
Si l'on voulait entrer dans le détail de la fonction de tel, il faudrait rétablir les termes d'une proposition fortement elliptique, comme [le sont ] souvent les comparatives.
comme telle =
comme elle est telle qu'elle est
en tant qu'[elle est] telle
dans la mesure où elle est telle.
Dans tous les cas, attribut du sujet non exprimé de la proposition elliptique.
comme tel(le) forme une locution relativement figée qui fonctionne comme un adjectif, ici mis en apposition à la, apposition apportant (comme souvent les appositions) une nuance de cause. (Pour l'accord, on est dans une tournure tordue où un terme masculin est repris par un terme apposé à un féminin, les deux accords sont donc tolérés, comme dans des construction entraînant des changements de personne : Je suis un oiseau qui fais/fait son nid de rien.)
Si l'on voulait entrer dans le détail de la fonction de tel, il faudrait rétablir les termes d'une proposition fortement elliptique, comme [le sont ] souvent les comparatives.
comme telle =
comme elle est telle qu'elle est
en tant qu'[elle est] telle
dans la mesure où elle est telle.
Dans tous les cas, attribut du sujet non exprimé de la proposition elliptique.
- CarabasVénérable
Tiens, je n'ai pas répondu?
Merci, désolée.
J'ai une autre colle.
Le jury est composé de plusieurs membres. De plusieurs membres = complément d'agent.
Mais le jury se compose de plusieurs membres? COI?
Merci, désolée.
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Mais le jury se compose de plusieurs membres? COI?
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- CatsouneExpert
Je dirais COI car le verbe n'est pas à la voix passive.......
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Les compliments, c'est comme le mascara, il en faut plusieurs couches.....
- OudemiaBon génie
se compose: ici verbe pronominal de sens passif, admet-il ou non un C d'Agent?
- CelebornEsprit sacré
Même si certaines formes pronominales peuvent avoir une valeur passive (« les feuilles mortes se ramassent à la pelleuh »), elles ne peuvent a priori être complétées par un C. d'agent, car, comme le dit Catsoune, c'est pas la voix passive (c'est la voix active, ou la voix pronominale si on en fait une voix). D'ailleurs, on ne dirait pas que les feuillent mortes se ramassent par le jardinier.
Ici, à mon sens, on discuterait entre un COI (on se compose DE quelque chose) et un CC à définir. Par simplicité, je choisirais COI.
Maintenant, la vrai question est de savoir si « de plusieurs membres » est bien un C. d'agent dans la phrase « Le jury est composé de plusieurs membres ». Et là, on retombe dans le débat sans fin de voix passive VS attribut du sujet avec le verbe être. Le jury est composé de plusieurs membres et prêt à rendre son jugement. Le jury est composé de plusieurs membres et sévère. Oui mais « Plusieurs membres composent le jury ». Il me semble en fait que les membres n'agissent pas pour COMPOSER dans son sens fort le jury, i.e. le fabriquer. Là, on est plutôt dans le résultat d'un processus (légal).
D'ailleurs, « le jury est composé de plusieurs membres » ≠ « le jury est composé PAR plusieurs membres » (ce qui veut dire qu'il y a plusieurs personnes qui font l'action de sélectionner ce jury, et là ce serait la voix passive).
Tordu, isn't it ?
Ici, à mon sens, on discuterait entre un COI (on se compose DE quelque chose) et un CC à définir. Par simplicité, je choisirais COI.
Maintenant, la vrai question est de savoir si « de plusieurs membres » est bien un C. d'agent dans la phrase « Le jury est composé de plusieurs membres ». Et là, on retombe dans le débat sans fin de voix passive VS attribut du sujet avec le verbe être. Le jury est composé de plusieurs membres et prêt à rendre son jugement. Le jury est composé de plusieurs membres et sévère. Oui mais « Plusieurs membres composent le jury ». Il me semble en fait que les membres n'agissent pas pour COMPOSER dans son sens fort le jury, i.e. le fabriquer. Là, on est plutôt dans le résultat d'un processus (légal).
D'ailleurs, « le jury est composé de plusieurs membres » ≠ « le jury est composé PAR plusieurs membres » (ce qui veut dire qu'il y a plusieurs personnes qui font l'action de sélectionner ce jury, et là ce serait la voix passive).
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- CarabasVénérable
Yes it is.
Catsoune, ça me fait bizarre de voir nos avatars superposés.
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- CarabasVénérable
Tiens, une nouvelle colle.
"Je ne saurais douter que vous répondiez correctement à la question"
J'analyse la proposition comme le COD du verbe douter, mais dans le corrigé, on me dit "COI du verbe savoir".
Qu'en pensez-vous?
"Je ne saurais douter que vous répondiez correctement à la question"
J'analyse la proposition comme le COD du verbe douter, mais dans le corrigé, on me dit "COI du verbe savoir".
Qu'en pensez-vous?
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- OudemiaBon génie
Celeborn a écrit:Même si certaines formes pronominales peuvent avoir une valeur passive (« les feuilles mortes se ramassent à la pelleuh »), elles ne peuvent a priori être complétées par un C. d'agent, car, comme le dit Catsoune, c'est pas la voix passive (c'est la voix active, ou la voix pronominale si on en fait une voix). D'ailleurs, on ne dirait pas que les feuillent mortes se ramassent par le jardinier.
Ici, à mon sens, on discuterait entre un COI (on se compose DE quelque chose) et un CC à définir. Par simplicité, je choisirais COI.
Maintenant, la vrai question est de savoir si « de plusieurs membres » est bien un C. d'agent dans la phrase « Le jury est composé de plusieurs membres ». Et là, on retombe dans le débat sans fin de voix passive VS attribut du sujet avec le verbe être. Le jury est composé de plusieurs membres et prêt à rendre son jugement. Le jury est composé de plusieurs membres et sévère. Oui mais « Plusieurs membres composent le jury ». Il me semble en fait que les membres n'agissent pas pour COMPOSER dans son sens fort le jury, i.e. le fabriquer. Là, on est plutôt dans le résultat d'un processus (légal).
D'ailleurs, « le jury est composé de plusieurs membres » ≠ « le jury est composé PAR plusieurs membres » (ce qui veut dire qu'il y a plusieurs personnes qui font l'action de sélectionner ce jury, et là ce serait la voix passive).
Tordu, isn't it ?
Pas tordu, bien vu !
- CarabasVénérable
Personne ne joue?Carabas a écrit:Tiens, une nouvelle colle.
"Je ne saurais douter que vous répondiez correctement à la question"
J'analyse la proposition comme le COD du verbe douter, mais dans le corrigé, on me dit "COI du verbe savoir".
Qu'en pensez-vous?
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- OudemiaBon génie
Carabas a écrit:Personne ne joue?Carabas a écrit:Tiens, une nouvelle colle.
"Je ne saurais douter que vous répondiez correctement à la question"
J'analyse la proposition comme le COD du verbe douter, mais dans le corrigé, on me dit "COI du verbe savoir".
Qu'en pensez-vous?
Je me demande comment on y arrive...
Sans démonstration convaincante, pour moi la fonction est COD de douter
- CarabasVénérable
Tu me rassures. Pour moi, la forme ici avec savoir est une périphrase verbale. Il est donc idiot de comprendre. Donc pour moi, la conjonctive dépend du verbe douter et non de savoir.
Donc je ne vais pas tenir compte de ce corrigé inepte, sauf si on me prouve que j'ai tort.
Donc je ne vais pas tenir compte de ce corrigé inepte, sauf si on me prouve que j'ai tort.
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- retraitéeDoyen
En outre, on doute DE quelque chose. Cette conjonctive est-elle COD ?
- CarabasVénérable
Euh, oui, effectivement.
Elle est COI. Mais bien de douter, pas de savoir. Non?
Elle est COI. Mais bien de douter, pas de savoir. Non?
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- OudemiaBon génie
C'est un autre problème, la double construction (?).retraitée a écrit:En outre, on doute DE quelque chose. Cette conjonctive est-elle COD ?
Je doute de l'exactitude de ce corrigé - Je doute que ce corrigé soit exact
- V.MarchaisEmpereur
Carabas, le corrigé a raison.
On dit douter de qqch (et le modalisateur utilisé en verbe recteur n'y change rien : la subordonnée complète le verbe douter).
Il arrive très souvent que la conjonction que "écrase" la préposition et la rende "invisible", un peu comme il advient avec les articles contractés qui absorbent de même la préposition, vraisemblablement pour des raisons euphoniques.
Mais si tu remplaces la subordonnée par "ce fait", tu vois nettement la préposition : Je ne saurais douter de ce fait.
Mais reprenons ton exemple :
Je ne saurais douter que vous répondiez correctement à la question
Transforme la subordonnée en pronom.
Tu n'obtiens pas le pronom objet direct "le", c'est impossible.
(Alors que tu peux remplacer : Je me rappelle parfaitement qu'il a quitté la table à trois reprises par : Je me le rappelle parfaitement.)
Ici, tu ne peux pas remplacer Je ne saurais douter que vous répondiez correctement à la question par *Je ne saurais le douter. Parce que, même si la préposition n'est plus visible, "que vous répondiez etc" reste un COI. Tu es obligée d'employer le pronom COI : Je ne saurais en douter.
On dit douter de qqch (et le modalisateur utilisé en verbe recteur n'y change rien : la subordonnée complète le verbe douter).
Il arrive très souvent que la conjonction que "écrase" la préposition et la rende "invisible", un peu comme il advient avec les articles contractés qui absorbent de même la préposition, vraisemblablement pour des raisons euphoniques.
Mais si tu remplaces la subordonnée par "ce fait", tu vois nettement la préposition : Je ne saurais douter de ce fait.
Mais reprenons ton exemple :
Je ne saurais douter que vous répondiez correctement à la question
Transforme la subordonnée en pronom.
Tu n'obtiens pas le pronom objet direct "le", c'est impossible.
(Alors que tu peux remplacer : Je me rappelle parfaitement qu'il a quitté la table à trois reprises par : Je me le rappelle parfaitement.)
Ici, tu ne peux pas remplacer Je ne saurais douter que vous répondiez correctement à la question par *Je ne saurais le douter. Parce que, même si la préposition n'est plus visible, "que vous répondiez etc" reste un COI. Tu es obligée d'employer le pronom COI : Je ne saurais en douter.
- V.MarchaisEmpereur
Oudemia, un verbe ne change pas de construction parce que le COI est une conjonctive au lieu d'être un verbe ou un GN.
Je me souviens de ses paroles / d'écouter attentivement / qu'il a beaucoup parlé : autant de COI.
Il a besoin de vous / que vous vous occupiez de lui : idem.
J'ai peur des conséquences / que cela ne se retourne contre nous : idem.
Je me souviens de ses paroles / d'écouter attentivement / qu'il a beaucoup parlé : autant de COI.
Il a besoin de vous / que vous vous occupiez de lui : idem.
J'ai peur des conséquences / que cela ne se retourne contre nous : idem.
- OudemiaBon génie
Mea culpa, je crois bien l'avoir su en effet...
Mais que dire en collège? Un voile pudique, on n'évoque la chose que si un élève en parle?
Mais que dire en collège? Un voile pudique, on n'évoque la chose que si un élève en parle?
- CarabasVénérable
Je suis d'accord pour analyser la subordonnée comme un COI. Là, je suis allée vite et me suis trompée.V.Marchais a écrit:Carabas, le corrigé a raison.
On dit douter de qqch (et le modalisateur utilisé en verbe recteur n'y change rien : la subordonnée complète le verbe douter).
Il arrive très souvent que la conjonction que "écrase" la préposition et la rende "invisible", un peu comme il advient avec les articles contractés qui absorbent de même la préposition, vraisemblablement pour des raisons euphoniques.
Mais si tu remplaces la subordonnée par "ce fait", tu vois nettement la préposition : Je ne saurais douter de ce fait.
Mais reprenons ton exemple :
Je ne saurais douter que vous répondiez correctement à la question
Transforme la subordonnée en pronom.
Tu n'obtiens pas le pronom objet direct "le", c'est impossible.
(Alors que tu peux remplacer : Je me rappelle parfaitement qu'il a quitté la table à trois reprises par : Je me le rappelle parfaitement.)
Ici, tu ne peux pas remplacer Je ne saurais douter que vous répondiez correctement à la question par *Je ne saurais le douter. Parce que, même si la préposition n'est plus visible, "que vous répondiez etc" reste un COI. Tu es obligée d'employer le pronom COI : Je ne saurais en douter.
Mais ce qui me gêne dans le corrigé, c'est qu'ils disent "COI du verbe savoir".
Pour moi, c'est clairement une erreur, non?
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- CarabasVénérable
Ce n'est pas pour des collégiens, je te rassure.Oudemia a écrit:Mea culpa, je crois bien l'avoir su en effet...
Mais que dire en collège? Un voile pudique, on n'évoque la chose que si un élève en parle?
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- V.MarchaisEmpereur
Là, oui, c'est une erreur : c'est COI du verbe douter. Savoir est transitif direct, il ne peut pas avoir de COI.
Oudemia, il faut apprendre aux élèves à toujours raisonner à partir de l'infinitif du verbe : douter DE quelque chose. C'est le seul moyen d'éviter les nombreux écueils : la préposition écrasée par la conjonction quand le COI est une subordonnée, mais aussi, à l'inverse (et cas très fréquent), les nombreux infinitifs appuyés sur une préposition qui fait corps avec cet infinitif et ne fait pas partie de la construction du verbe :
commencer qqch : commencer à travailler (travailler : COD)
finir qqch : finir de travailler (travailler : COD)
réussir qqch : réussir à travailler (travailler : COD)
etc.
En 6e, voire en 5e, j'évite de mettre les élèves face à de tels exemples pour éviter de les embrouiller, mais dès la 4e, je n'hésite pas à le faire. Pour ne pas se tromper, c'est très simple : il suffit de partir de l'infinitif du verbe avec "qqch" comme CO.
Oudemia, il faut apprendre aux élèves à toujours raisonner à partir de l'infinitif du verbe : douter DE quelque chose. C'est le seul moyen d'éviter les nombreux écueils : la préposition écrasée par la conjonction quand le COI est une subordonnée, mais aussi, à l'inverse (et cas très fréquent), les nombreux infinitifs appuyés sur une préposition qui fait corps avec cet infinitif et ne fait pas partie de la construction du verbe :
commencer qqch : commencer à travailler (travailler : COD)
finir qqch : finir de travailler (travailler : COD)
réussir qqch : réussir à travailler (travailler : COD)
etc.
En 6e, voire en 5e, j'évite de mettre les élèves face à de tels exemples pour éviter de les embrouiller, mais dès la 4e, je n'hésite pas à le faire. Pour ne pas se tromper, c'est très simple : il suffit de partir de l'infinitif du verbe avec "qqch" comme CO.
- CarabasVénérable
Ah, bon, ouf, merci.V.Marchais a écrit:Là, oui, c'est une erreur : c'est COI du verbe douter. Savoir est transitif direct, il ne peut pas avoir de COI.
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