Dans la catégorie "nos collègues nous agacent"

Vendredi, j'ai eu un clash avec une élève dans une classe avec laquelle j'ai des rapports, disons tendus, depuis plusieurs semaines.
Elle est insolente, je la vire.
Quelques élèves de la classe la défendent, ne comprennent pas pourquoi je la vire.
Je m'énerve très fort et comme je suis enceinte, et franchement pas en forme depuis quelques temps, ça me met au bord du malaise.
Je leur ordonne de faire les exos sans broncher, d'ouvrir la fenêtre et je tente de me calmer.
On fait cours normalement la dernière demi heure.
Là-dessus la gamine exclue revient chercher ses affaires, me nargue, la pression remonte.... et j'ai juste le temps d'atteindre la salle des profs pour m'effondrer en larmes, ce qui LE signe que mon corps envoie quand je ne vais pas bien.

La CPE et la chef interviennent, me renvoient chez moi, entre temps, la CPE a fait convoquer la gamine pour qu'elle s'excuse. Ce qu'elle fait mais ce qui me chiffonne, c'est qu'elle me dit : "Mme L. nous a dit qu'on vous avait fait pleurer." Je suis fâchée de ça, pas étonnée car ce n'est pas la première fois qu'elle balance aux élèves des infos/rumeurs persos sur les collègues qui circulent en salle des profs.

Le week-end se passe, j'essaie de ne plus y penser et ce matin, je passe au collège pour distribuer des photocopies, déposer mon AM et la prof en question, Mme L. me tend un rapport "tiens, ça va t'intéresser" dans lequel elle note qu'elle n'a pas pu faire cours avec la 3e en question, qu'ils étaient déchainés, qu'ils lui avaient dit qu'ils m'avaient fait pleurer et qu'ils voulait faire pareil avec elle, etc. etc.

Je suis estomaquée de la manière dont elle retourne les évènements à sa sauce.

Franchement, ça me gonfle les proportions que prennent cette histoire. Vous feriez quoi à ma place?

Je m'occuperais de ma grossesse et je ne m'énerverais pas pour cette andouille.
Autre version : je lui saute à la gorge et je vide mon sac.

Elle, je m'en tape.... c'est vis à vis des élèves que ça me soucie.
Ils savent que j'ai craqué. J'ai du mal à encaisser.

minnie a écrit:Elle, je m'en tape.... c'est vis à vis des élèves que ça me soucie.
Ils savent que j'ai craqué. J'ai du mal à encaisser.

Oui mais la faute à qui??? Ta collègue ne sait pas monter intelligent du totu
Fais à la lettre ce que Cripure te conseille :
->occupe toi de ta grosse
->saute à la gorge de ta collegue et gentillmement dis lui de quel droit elle se permet de dire des choses qui sortent de la salle des profs

Lenou3132 a écrit:

minnie a écrit:Elle, je m'en tape.... c'est vis à vis des élèves que ça me soucie.
Ils savent que j'ai craqué. J'ai du mal à encaisser.

Oui mais la faute à qui??? Ta collègue ne sait pas monter intelligent du totu

Moi je laisserais couler...

Je crois que j'éclaircirais la chose avec la collègue. Il est possible que les gamins aient tenue l'info d'une autre source.
Et si c'est cette L. qui a lâché le morceau, tu lui dis ce que tu en penses. Et d'ailleurs, tu lui dis ce que tu en penses de toute façon. Tu lui dis que le collègue est soit très léger (euphémisme) soit malveillant.

Pour les élèves, à la première allusion même infime, tu leur demandes s'ils croient toujours tout ce qu'on leur dit, et tu laisses passer. Un retour à l'envoyeur en quelque sorte.

je rédige mon message, j'ai eu un soucis pour le poster...

Ce qui se dit, ce qui se fait dans la salle des profs est notre affaire. Nous parlons de ce qu'on veut entre nous. Cest notre lieuà nous (les éleves ont la cour). Quand tu dis aux élèves ce qui s'est dit dans la salle des profs pour moi tu la joue solo. Soit on fait bloc, on se comporte comme une vraie équiê soit on se la joue perso. Elle aurait du dire qu'ils se sont comportés comme des petits c********dans le cours de minnie. Là elle se fait passer pour "moi vous ne me ferez jamais craquer"

Jy vais peut etre fort. Pseudo a raison, commence par demander des précisions à la collegue

Pseudo a écrit:Et si c'est cette L. qui a lâché le morceau, tu lui dis ce que tu en penses. Et d'ailleurs, tu lui dis ce que tu en penses de toute façon. Tu lui dis que le collègue est soit très léger (euphémisme) soit malveillant.

Oui je suis daccord

Pour les élèves, à la première allusion même infime, tu leur demandes s'ils croient toujours tout ce qu'on leur dit, et tu laisses passer. Un retour à l'envoyeur en quelque sorte.

là je ne sais pas. Certains risquent dy faire allusion, dautres suremenliert l'oublier

Soit tu laisses courir, soit tu t'informes. En ajoutant foi aux dires d'une élève (et pas une petite fille modèle), tu adoptes le comportement qui nous agace si souvent chez certains parents : tu n'entends qu'une version de l'affaire (je constate que tu continues, quoiqu'elle t'affirme le contraire, à croire une gamine exclue plutôt qu'une collègue).
Donc, si tu veux râler, vérifie qui a dit quoi.

"Ah bon? Qui vous a dit ça? Première nouvelle!"
Tout ça d'un air innocent.

Nita a écrit:Soit tu laisses courir, soit tu t'informes. En ajoutant foi aux dires d'une élève (et pas une petite fille modèle), tu adoptes le comportement qui nous agace si souvent chez certains parents : tu n'entends qu'une version de l'affaire (je constate que tu continues, quoiqu'elle t'affirme le contraire, à croire une gamine exclue plutôt qu'une collègue).
Donc, si tu veux râler, vérifie qui a dit quoi.

Wouaou le jugement rapide!
Mais que faire d'une collègue qui se comporte comme une gamine? Balance aux élèves nos problèmes persos entendus en salle des profs? Je ne vois pas comment en 10 mn, la gamine aurait pu être au courant. Ca s'est passé dans le cours juste après et j'étais bien en salle des profs, loin de tout regard quand j'ai craqué.

Anyway, la problème ne se pose plus, puisque la gamine a été convoquée, descendue plus bas que terre pour son comportement (et ses conséquences) et le contenu du rapport de ma collègue dont elle a été rendue responsable.
Je laisse le bénéfice du doute à cette collègue parce que je n'ai pas envie du tout d'envenimer la situation.