- johelNiveau 9
Est-ce le contexte électoral qui veut cela ?
Nous sommes un couple d'enseignants, moi PE et monsieur PLP et nous subissons de plus en plus des provocations sur notre métier et notre statut de fonctionnaires privilégies....En résumé, les lieux communs que l'on attend souvent : pas assez d'heures, trop de vacances, sécurité insupportable de l'emploi...
Personnellement je le vis très mal (quand je vois le temps que j'y passe !!! et l'investissement nécessaire...et ce que je gagne....) mais j'intériorise ; par contre, mon conjoint ne le supporte plus et le dit verbalement mais son argumentation est parfois maladroite tellement il est exaspéré !
J'essaie juste de mon côté d'expliquer pourquoi le statut de fonctionnaire a été créé (en gros, l'obtention d'un concours,la sécurité de l'emploi sont au fondement du service de l'intérêt général et de la continuité des services publics pour garantir l'impartialité et la neutralité sur tout le territoire...) mais c'est très difficile...
Nous sommes un couple d'enseignants, moi PE et monsieur PLP et nous subissons de plus en plus des provocations sur notre métier et notre statut de fonctionnaires privilégies....En résumé, les lieux communs que l'on attend souvent : pas assez d'heures, trop de vacances, sécurité insupportable de l'emploi...
Personnellement je le vis très mal (quand je vois le temps que j'y passe !!! et l'investissement nécessaire...et ce que je gagne....) mais j'intériorise ; par contre, mon conjoint ne le supporte plus et le dit verbalement mais son argumentation est parfois maladroite tellement il est exaspéré !
J'essaie juste de mon côté d'expliquer pourquoi le statut de fonctionnaire a été créé (en gros, l'obtention d'un concours,la sécurité de l'emploi sont au fondement du service de l'intérêt général et de la continuité des services publics pour garantir l'impartialité et la neutralité sur tout le territoire...) mais c'est très difficile...
- SteredDoyen
L'argument est simple pour moi : ce métier de rêve est ouvert à tous, sur simple concours trop facile à obtenir Puisque notre métier est tellement idyllique, qu'ils y viennent On manque de profs, justement.
Qui vous dit cela, sinon ? Parce qu'on gagne parfois à ne pas fréquenter les c***...
Qui vous dit cela, sinon ? Parce qu'on gagne parfois à ne pas fréquenter les c***...
- thrasybuleDevin
Franchement, étant donné qu'on nage dans l'irrationnel le plus absolu avec ce type de personnes, que tout le monde a des comptes à régler avec l'école, que les vieux réflexes poujadistes s'affichent de manière décomplexée grâce à un certain SSSSSSSSSSSSSSSS-et pas que- je crois qu'il est inutile d'argumenter
Dans ce cas, j'ai tendance soit à fuir, s'il est possible, soit d'en rajouter des tonnes sur mon statut de privilégié, précisant que je note les copies au pifomètre, que je refais les mêmes cours que depuis ma première année, puisque les programmes ne changent pas...Ca exaspère mais au moins l'ironie les met face à leurs conn....
Sinon le classique: "l'éducation nationale vous tend les bras"
Dans ce cas, j'ai tendance soit à fuir, s'il est possible, soit d'en rajouter des tonnes sur mon statut de privilégié, précisant que je note les copies au pifomètre, que je refais les mêmes cours que depuis ma première année, puisque les programmes ne changent pas...Ca exaspère mais au moins l'ironie les met face à leurs conn....
Sinon le classique: "l'éducation nationale vous tend les bras"
- Emma3529Érudit
Moi non plus je ne supporte plus ce genre de remarques surtout quand elles viennent de la famille ou des proches.
Soit j'y réponds par l'ironie, soit je cloue le bec de tout le monde en disant que si c'est un métier si formidable qu'ils n'ont passé le concours et prendre ma place !
Je n'essaye même plus d'argumenter car finalement on se perd en conjonctures plus que dans un débat politique. Et au final on n'aura même pas réussi à se faire entendre.
C'est terrible car j'ai parfois entendu des propos haineux qui m'ont "bouffée" au sens propre. Et dire que l'on instruit leurs enfants...
Soit j'y réponds par l'ironie, soit je cloue le bec de tout le monde en disant que si c'est un métier si formidable qu'ils n'ont passé le concours et prendre ma place !
Je n'essaye même plus d'argumenter car finalement on se perd en conjonctures plus que dans un débat politique. Et au final on n'aura même pas réussi à se faire entendre.
C'est terrible car j'ai parfois entendu des propos haineux qui m'ont "bouffée" au sens propre. Et dire que l'on instruit leurs enfants...
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Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- DaphnéDemi-dieu
Plus aucune argumentation pour ma part !
Une seule réponse : mais qu'est-ce que vous attendez donc pour passer les concours ? ? C'est vrai ça, 4 mois de vacances par an et 18 h de travail, vous attendez quoi ? On manque de candidats et il n'y a plus aucune limite d'âge :lol:
Une seule réponse : mais qu'est-ce que vous attendez donc pour passer les concours ? ? C'est vrai ça, 4 mois de vacances par an et 18 h de travail, vous attendez quoi ? On manque de candidats et il n'y a plus aucune limite d'âge :lol:
- Spoiler:
- Ça c'est surtout si c'est quelqu'un qui commence à prendre de la bouteille :diable:
- JPhMMDemi-dieu
Il est plus facile de paraître digne des emplois qu'on n'a pas que de ceux que l'on exerce.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ClarinetteGrand Maître
+ 1Stered a écrit:L'argument est simple pour moi : ce métier de rêve est ouvert à tous, sur simple concours trop facile à obtenir Puisque notre métier est tellement idyllique, qu'ils y viennent On manque de profs, justement.
- Emma3529Érudit
thrasybule a écrit:Franchement, étant donné qu'on nage dans l'irrationnel le plus absolu avec ce type de personnes, que tout le monde a des comptes à régler avec l'école, que les vieux réflexes poujadistes s'affichent de manière décomplexée grâce à un certain SSSSSSSSSSSSSSSS-et pas que- je crois qu'il est inutile d'argumenter
Dans ce cas, j'ai tendance soit à fuir, s'il est possible, soit d'en rajouter des tonnes sur mon statut de privilégié, précisant que je note les copies au pifomètre, que je refais les mêmes cours que depuis ma première année, puisque les programmes ne changent pas...Ca exaspère mais au moins l'ironie les met face à leurs conn....
Sinon le classique: "l'éducation nationale vous tend les bras"
+1 ! On a tous un passé d'élèves et je remarque que les propos les plus acerbes vienent de ceux qui ont eu des gros problèmes avec l'école et/ou avec des profs. Ils déchargent leur rancune sur nous. Notre métier renvoie à l'émotionnel de chacun et c'est pour cela qu'il est difficile de se faire entendre.
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Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- DaphnéDemi-dieu
Quant aux rémarques désagréables en famille, je ne réponds même pas.
Mais je n'invite pas, c'est tout
Et surtout ne jamais montrer que ça énerve, c'est fait pour ça :lol:
Mais je n'invite pas, c'est tout
Et surtout ne jamais montrer que ça énerve, c'est fait pour ça :lol:
- toubyExpert
MOi je ne leur parle pas : "je ne parle pas aux c***, ça les instruit" ! :lol:
Ou j'abonde dans leur sens, c'est très drôle...
Ou j'abonde dans leur sens, c'est très drôle...
- JPhMMDemi-dieu
Je les trouve tristes ces gens-là.
Du coup, je devrais essayer de dire, d'un air désolé, la main sur l'épaule, le regard ému par la complicité nécessaire à la confession psychanalytique prochaine : "Tu veux qu'on en parle... ?"
Du coup, je devrais essayer de dire, d'un air désolé, la main sur l'épaule, le regard ému par la complicité nécessaire à la confession psychanalytique prochaine : "Tu veux qu'on en parle... ?"
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ysabelDevin
thrasybule a écrit:Franchement, étant donné qu'on nage dans l'irrationnel le plus absolu avec ce type de personnes, que tout le monde a des comptes à régler avec l'école, que les vieux réflexes poujadistes s'affichent de manière décomplexée grâce à un certain SSSSSSSSSSSSSSSS-et pas que- je crois qu'il est inutile d'argumenter
Dans ce cas, j'ai tendance soit à fuir, s'il est possible, soit d'en rajouter des tonnes sur mon statut de privilégié, précisant que je note les copies au pifomètre, que je refais les mêmes cours que depuis ma première année, puisque les programmes ne changent pas...Ca exaspère mais au moins l'ironie les met face à leurs conn....
Sinon le classique: "l'éducation nationale vous tend les bras"
tout à fait... j'en rajoute tellement que l'autre en face reste comme un con et change de sujet...
ne jamais essayer de convaincre un imbécile.
et ça me laisse froide... ce type de gens est vraiment rare en fait.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- johelNiveau 9
L'argument du concours ça ne marche pas vraiment
- CelebornEsprit sacré
J'ai écrit un article dans lequel on doit pouvoir piocher des choses : lien
On peut compléter par celui-ci (lien) et par celui-là (lien).
On peut compléter par celui-ci (lien) et par celui-là (lien).
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- BientôtlesudFidèle du forum
Moi je réponds :
- que l'inscription au concours est ouverte à tous! (enfin presque...).
- que l'on échange les boulots pendant un mois, et après on discute.
- en dernier ressort, je montre les rapports d'incident non traités par l'administration que mes collègues ont écrit...Puis les chiffres des taux de suicide dans l'EN...Puis ma feuille de paye assortie de mon diplôme universitaire. je termine par un : alors toujours jaloux?
- Et l'ultime (malhonnête mais j'ai un plaisir sadique à la sortir). Il me tarde d'avoir tes enfants en classe (avec un sourire faux cul!!!) à moins que tu ne veuilles perdre une grosse partie de ton pouvoir d'achat en les mettant dans le privé...
- que l'inscription au concours est ouverte à tous! (enfin presque...).
- que l'on échange les boulots pendant un mois, et après on discute.
- en dernier ressort, je montre les rapports d'incident non traités par l'administration que mes collègues ont écrit...Puis les chiffres des taux de suicide dans l'EN...Puis ma feuille de paye assortie de mon diplôme universitaire. je termine par un : alors toujours jaloux?
- Et l'ultime (malhonnête mais j'ai un plaisir sadique à la sortir). Il me tarde d'avoir tes enfants en classe (avec un sourire faux cul!!!) à moins que tu ne veuilles perdre une grosse partie de ton pouvoir d'achat en les mettant dans le privé...
- eliamEsprit éclairé
Quand j'ai débuté les réflexions des gens me blessaient et j'argumentais. Maintenant, je ne dis plus rien car c'est parfaitement inefficace. Les gens ne se rendent pas du tout compte de la réalité de notre travail (qu'ils croient connaître, puisqu'ils ont été élèves) et plus on argumente, plus ils pensent :
- que nous racontons des salades,
- que nous ne connaissons rien aux autres professions et qu'on se plaint alors que nous sommes privilégiés.
Donc, je refuse de discuter avec les imbéciles. Quand les gens se rendent compte que je refuse le débat, ils me laissent tranquille. C'est la meilleure parade que j'ai trouvée.
Cela dit, j'ai de la chance, dans ma famille personne n'a cette opinion des enseignants.
- que nous racontons des salades,
- que nous ne connaissons rien aux autres professions et qu'on se plaint alors que nous sommes privilégiés.
Donc, je refuse de discuter avec les imbéciles. Quand les gens se rendent compte que je refuse le débat, ils me laissent tranquille. C'est la meilleure parade que j'ai trouvée.
Cela dit, j'ai de la chance, dans ma famille personne n'a cette opinion des enseignants.
- JPhMMDemi-dieu
D'ailleurs c'est promis, j'arrête bientôt. Je vais me reconvertir rentier (par la location d'un parc d'appartements à des familles modestes). Voilà un métier digne.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- MarieLNeoprof expérimenté
L'argumentation, pendant longtemps. L'ironie, parfois. Le concours ouvert à tous quand c'est possible (souvent les provocateurs répondent qu'ils ne tiennent pas à être fonctionnaires, eux, et c'est reparti pour les accusations gratuites).
Mais là, j'avoue ne plus avoir la force. Je m'énerve ou je fuis la discussion parce que les attaques se multiplient et parce qu'elles viennent même de membres de la famille que je croyais au fait de ce qu'est la profession depuis le temps. Eh bien non, entre les affirmations répétées et le relais des medias, le discours général emporte tout bon sens.
Mais là, j'avoue ne plus avoir la force. Je m'énerve ou je fuis la discussion parce que les attaques se multiplient et parce qu'elles viennent même de membres de la famille que je croyais au fait de ce qu'est la profession depuis le temps. Eh bien non, entre les affirmations répétées et le relais des medias, le discours général emporte tout bon sens.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- thrasybuleDevin
Je rebondis sur un aspect connexe: je remarque depuis quelque temps, parmi mes collègues, parmi des amis enseignants, une sorte de syndrôme très étrange que je n'arrive guère à expliquer: une forme d'intériorisation des critiques, griefs et invectives adressées aux profs, qui se manifeste par une forme de culpabilité permanente et une sorte de schizophrénie. Je m'explique: d'un côté, ils constatent les pesanteurs et les difficultés accrus du métier, clament que ça devient très dur, ne s'en sortent pas et de l'autre tiennent ce langage préfabriquée, un peu comme la voix de son maître: y'a pire ailleurs, on va pas se plaindre, de toute façon on peut rien faire, etc... C'est un peu le syndrôme du laquais, c'est insupportable.
Il n'y a que moi qui l'ai remarqué?
Il n'y a que moi qui l'ai remarqué?
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Pfff... Perso je m'en tamponne complètement !
Exemple
Eux : rhha, t'es encore en vacances ?
Moi, avec un grand sourire : Ouais, c'est cool, hein ?
Exemple
Eux : rhha, t'es encore en vacances ?
Moi, avec un grand sourire : Ouais, c'est cool, hein ?
- DuplayExpert
thrasybule a écrit:Je rebondis sur un aspect connexe: je remarque depuis quelque temps, parmi mes collègues, parmi des amis enseignants, une sorte de syndrôme très étrange que je n'arrive guère à expliquer: une forme d'intériorisation des critiques, griefs et invectives adressées aux profs, qui se manifeste par une forme de culpabilité permanente et une sorte de schizophrénie. Je m'explique: d'un côté, ils constatent les pesanteurs et les difficultés accrus du métier, clament que ça devient très dur, ne s'en sortent pas et de l'autre tienne ce langage préfabriquée, un peu comme la voix de son maître: y'a pire ailleurs, on va pas se plaindre, de toute façon on peut rien faire, etc... C'est un peu le syndrôme du laquais, c'est insupportable.
Il n'y a que moi qui l'ai remarqué?
Le syndrôme de Stockholm ? :diable:
- MarieLNeoprof expérimenté
thrasybule a écrit:Je rebondis sur un aspect connexe: je remarque depuis quelque temps, parmi mes collègues, parmi des amis enseignants, une sorte de syndrôme très étrange que je n'arrive guère à expliquer: une forme d'intériorisation des critiques, griefs et invectives adressées aux profs, qui se manifeste par une forme de culpabilité permanente et une sorte de schizophrénie. Je m'explique: d'un côté, ils constatent les pesanteurs et les difficultés accrus du métier, clament que ça devient très dur, ne s'en sortent pas et de l'autre tienne ce langage préfabriquée, un peu comme la voix de son maître: y'a pire ailleurs, on va pas se plaindre, de toute façon on peut rien faire, etc... C'est un peu le syndrôme du laquais, c'est insupportable.
Il n'y a que moi qui l'ai remarqué?
Pareil, mais surtout chez les jeunes collègues je trouve.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- thrasybuleDevin
Oui c'est ce que je voulais dire, mais ça me paraissait un peu exagéré...lolMowgli a écrit:thrasybule a écrit:Je rebondis sur un aspect connexe: je remarque depuis quelque temps, parmi mes collègues, parmi des amis enseignants, une sorte de syndrôme très étrange que je n'arrive guère à expliquer: une forme d'intériorisation des critiques, griefs et invectives adressées aux profs, qui se manifeste par une forme de culpabilité permanente et une sorte de schizophrénie. Je m'explique: d'un côté, ils constatent les pesanteurs et les difficultés accrus du métier, clament que ça devient très dur, ne s'en sortent pas et de l'autre tienne ce langage préfabriquée, un peu comme la voix de son maître: y'a pire ailleurs, on va pas se plaindre, de toute façon on peut rien faire, etc... C'est un peu le syndrôme du laquais, c'est insupportable.
Il n'y a que moi qui l'ai remarqué?
Le syndrôme de Stockholm ? :diable:
- JPhMMDemi-dieu
J'aimerais m'en tamponner. J'essaie.
Mais toujours, quelque part me restent des frissons en entendant les mots de révolution et de culture...
Mais toujours, quelque part me restent des frissons en entendant les mots de révolution et de culture...
- Spoiler:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DuplayExpert
thrasybule a écrit:Oui c'est ce que je voulais dire, mais ça me paraissait un peu exagéré...lolMowgli a écrit:thrasybule a écrit:Je rebondis sur un aspect connexe: je remarque depuis quelque temps, parmi mes collègues, parmi des amis enseignants, une sorte de syndrôme très étrange que je n'arrive guère à expliquer: une forme d'intériorisation des critiques, griefs et invectives adressées aux profs, qui se manifeste par une forme de culpabilité permanente et une sorte de schizophrénie. Je m'explique: d'un côté, ils constatent les pesanteurs et les difficultés accrus du métier, clament que ça devient très dur, ne s'en sortent pas et de l'autre tienne ce langage préfabriquée, un peu comme la voix de son maître: y'a pire ailleurs, on va pas se plaindre, de toute façon on peut rien faire, etc... C'est un peu le syndrôme du laquais, c'est insupportable.
Il n'y a que moi qui l'ai remarqué?
Le syndrôme de Stockholm ? :diable:
et
- Quand saurons-nous quelle sera notre ZR???
- Ce que nous réserve Blanquer : la mort de notre métier !
- Ce que notre métier va devenir si nous ne réagissons pas rapidement et efficacement
- Nous et nos CDE ... Quand le CDE joue de notre ignorance des textes ...
- Quand notre propre organisation des cours ne nous satisfait plus
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