passage de 18 à 22 heures mais 2 mois de salaire supplémentaire

Travailler n'est pas un gros mot

travailler mal, oui, surtout juste pour faire du fric: ce n'est pas ma conception du métier de prof.
Si on veut travailler plus, on peut toujours travailler à approfondir ce que l'on fait, le faire bien , le faire mieux: il y a toujours à faire. On est en principe attaché à la qualité de ce qu'on fait, pas à la quantité: on ne produit rien, si ce n'est de la connaissance.

Travailler n'est pas un gros mot, certes, mais quand je vois que je n'arrive pas à y passer moins de 50 heures par semaine + une partie de mes vacances (de plus en plus réduite avec l'expérience, mais quand même...), c'est moi qui ai envie de dire un gros mot ! :colere:

iphigénie a écrit:

Travailler n'est pas un gros mot

travailler mal, oui, surtout juste pour faire du fric: ce n'est pas ma conception du métier de prof.
Si on veut travailler plus, on peut toujours travailler à approfondir ce que l'on fait, le faire bien , le faire mieux: il y a toujours à faire. On est en principe attaché à la qualité de ce qu'on fait, pas à la quantité: on ne produit rien, si ce n'est de la connaissance.

tu es trop agressive pour moi; je sors de ce fil.

Pas possible pour moi non plus. Je ne PEUX pas. Cette année, je suis à 20h30 par semaine et j'ai la tête sous l'eau... J'ai d'ailleurs fait une demande de temps partiel pour l'année prochaine.

tibhoo a écrit:

iphigénie a écrit:

Travailler n'est pas un gros mot

travailler mal, oui, surtout juste pour faire du fric: ce n'est pas ma conception du métier de prof. Si on veut travailler plus, on peut toujours travailler à approfondir ce que l'on fait, le faire bien , le faire mieux: il y a toujours à faire. On est en principe attaché à la qualité de ce qu'on fait, pas à la quantité: on ne produit rien, si ce n'est de la connaissance.

tu es trop agressive pour moi; je sors de ce fil.

"Travailler n'est pas un gros mot" n'est pas un exemple de diplomatie.

iphigénie a écrit:

Travailler n'est pas un gros mot

travailler mal, oui, surtout juste pour faire du fric: ce n'est pas ma conception du métier de prof.
Si on veut travailler plus, on peut toujours travailler à approfondir ce que l'on fait, le faire bien , le faire mieux: il y a toujours à faire. On est en principe attaché à la qualité de ce qu'on fait, pas à la quantité: on ne produit rien, si ce n'est de la connaissance.

Exactement. J'aimerais vraiment avoir du temps pour réaliser certaines exercices, textes moi-même, ou pour les adapter à mes élèves, chercher de nouveaux moyens d'enseigner - la géo, par exemple (parce que ça coince depuis des années chez moi). Et il me manque.

tibhoo a écrit:

iphigénie a écrit:

Travailler n'est pas un gros mot

travailler mal, oui, surtout juste pour faire du fric: ce n'est pas ma conception du métier de prof.
Si on veut travailler plus, on peut toujours travailler à approfondir ce que l'on fait, le faire bien , le faire mieux: il y a toujours à faire. On est en principe attaché à la qualité de ce qu'on fait, pas à la quantité: on ne produit rien, si ce n'est de la connaissance.

tu es trop agressive pour moi; je sors de ce fil.

Je ne vois pas en quoi Iphigénie est agressive Et je suis tout à fait d'accord avec son propos.

Ces discours contribuent surtout à montrer à la société que les profs sont en fait des fainéants....cela participe encore une fois de la mauvaise image que nous avons auprès des autres catégories professionnelles... Et cela permet de ne plus faire respecter l'enseignant. Si les parents ne le respectent pas, il y a peu de chance pour que les enfants le fassent...

poutou a écrit:Ces discours contribuent surtout à montrer à la société que les profs sont en fait des fainéants....cela participe encore une fois de la mauvaise image que nous avons auprès des autres catégories professionnelles... Et cela permet de ne plus faire respecter l'enseignant. Si les parents ne le respectent pas, il y a peu de chance pour que les enfants le fassent...

Je suis d'accord... mais dans quel but encourager ce manque de considération ?

Quel intérêt à rendre la transmission de plus en plus difficile, en ne soutenant pas ses acteurs ?

Pareillement, ne pas m'en rajouter, à moins que je puisse faire mon cours et rien que mon cours. Si on nous donne un bureau que ce soient des horaires fixes sans dépassement et là je vais me reposer !

Les profs japonais sont plus de 35h dans l'établissement, reviennent même le samedi des fois... Mais ils n'ont pas à gérer le même genre d'élèves non plus...

yoaken a écrit:Les profs japonais sont plus de 35h dans l'établissement, reviennent même le samedi des fois... Mais ils n'ont pas à gérer le même genre d'élèves non plus...

J'imagine oui !

Quel intérêt à rendre la transmission de plus en plus difficile, en ne soutenant pas ces acteurs ?

Parce que je n'ai pas l'impression que la "transmission" soit dans les préoccupations de l'équipe qui nous dirige, ni la connaissance.
Ce n'est d'ailleurs pas non plus celle de la plupart de nos élèves ni des parents: ils n'attendent effectivement pas de l'école qu'elle instruise mais qu'elle fasse accéder à de bonnes places.Comment? ben pardi! en donnant des diplômes (donnant étant le mot juste). Et même certains pensent sans doute qu'elle ne sert à rien et que c'est un truc obligatoire qui em... tout le monde... Qui sert à la rigueur à permettre aux parents de travailler....D'ailleurs quand on fait grève on entend de plus en plus non pas" ils vont perdre des heures!" mais:"et comment je vais aller travailler, moi?"


D'ailleurs chez nous, quand il y a grève, les élèves qui ne viennent pas en cours (même si leurs profs ne sont pas grévistes, car peu font grève....) ont pour excuse: "nombre de cours insuffisant" voire "cours insuffisants"...... :| eux aussi c'est la quantité pas la qualité des heures qui les motive.....

Pryneia a écrit:

Je ne vois pas en quoi Iphigénie est agressive Et je suis tout à fait d'accord avec son propos.

+1

tibhoo a écrit:

iphigénie a écrit:

Travailler n'est pas un gros mot

travailler mal, oui, surtout juste pour faire du fric: ce n'est pas ma conception du métier de prof.
Si on veut travailler plus, on peut toujours travailler à approfondir ce que l'on fait, le faire bien , le faire mieux: il y a toujours à faire. On est en principe attaché à la qualité de ce qu'on fait, pas à la quantité: on ne produit rien, si ce n'est de la connaissance.

tu es trop agressive pour moi; je sors de ce fil.

Extrait du Tibhooctionnaire - Edition 2012 : agressivité : n.f. : qualité d'une intervention contraire à son propre avis... :lol:

yoaken a écrit:Les profs japonais sont plus de 35h dans l'établissement, reviennent même le samedi des fois... Mais ils n'ont pas à gérer le même genre d'élèves non plus...

Oui et alors ?

Clarinette a écrit:

tibhoo a écrit:

iphigénie a écrit:

Travailler n'est pas un gros mot

travailler mal, oui, surtout juste pour faire du fric: ce n'est pas ma conception du métier de prof.
Si on veut travailler plus, on peut toujours travailler à approfondir ce que l'on fait, le faire bien , le faire mieux: il y a toujours à faire. On est en principe attaché à la qualité de ce qu'on fait, pas à la quantité: on ne produit rien, si ce n'est de la connaissance.

tu es trop agressive pour moi; je sors de ce fil.

Extrait du Tibhooctionnaire - Edition 2012 : agressivité : n.f. : qualité d'une intervention contraire à son propre avis... :lol:

:lol!:

frimoussette77 a écrit:

yoaken a écrit:Les profs japonais sont plus de 35h dans l'établissement, reviennent même le samedi des fois... Mais ils n'ont pas à gérer le même genre d'élèves non plus...

Oui et alors ?

Juste pour vous dire que vous avez encore de la marge... Mais vous vous en approchez petit à petit, allez, encore un effort ! :lol!:

off-merci de votre soutien: je n'ai pas compris non plus où était l'agressivité, mais je n'avais pas le dictionnaire de Clarinette off fin

Cripure a écrit:

Jane a écrit:

Aurore a écrit:

Jane a écrit:
S'il veut qu'on bosse 22h/semaine, je suis d'accord à une condition: on garde notre service de cours à 18h et on nous occupe 1h par jour à des tâches annexes: réception des parents, réunions diverses et variées, remplissage du cahier de texte,et ce avec des indemnités en contrepartie.
Comment, on le fait déjà ? ah mince... ben réclamons quand même des indemnités ! :colere: :censure:

Pour ma part, avant de faire modifier les textes, je commencerais par me poser quelques questions sur les raisons de la multiplication de ces "tâches annexes", et surtout sur leur utilité réelle...

Réunions, ok, on demande l'intérêt (parce qu'on a beau chercher... )
Cahier de texte et réception des parents, c'est obligatoire, non ?

Actuellement, on est d'ailleurs obligés de les recevoir, sans précision, donc souvent tard le soir. Si on a des heures de bureau, si ça se trouve, on en sera enfin débarrassés.

Arrête de me faire rêver !

Oh, tant que j'y suis : les profs de maternelle travaillent de 8h du mat à 7/8h du soir (en fait, c'est souvent 7h du mat pour accueillir les premiers élèves, mais bon) , 5 jours par semaine (la classe n'est que jusqu'à 14h mais il y a la garderie à surveiller après pour les élèves dont les 2 parents travaillent, et puis les réunions, les japonais adôôôrent les réunions qui n'en finissent pas... ) et SANS pause à midi (les enseignants surveillent les élèves pendant le repas aussi, pas vraiment le temps de manger non plus, une ou deux boules de riz mangées debout vite fait.). Vous avez encore de la marge, je vous dis.

Pourquoi ne demande-t-on pas aux Japonais de nous remplacer ?

Parce qu'ils se feraient bouffer tout crus par les élèves, voyons... Certains japonais qui viennent à Paris subissent un véritable choc psychologique en voyant la saleté de cette ville et en cotoyant sa population. Alors faire cours à des élèves français... Pour y survivre, faut avoir un esprit de FIGHTER !!:lol!:

yoaken a écrit:Oh, tant que j'y suis : les profs de maternelle travaillent de 8h du mat à 7/8h du soir (en fait, c'est souvent 7h du mat pour accueillir les premiers élèves, mais bon) , 5 jours par semaine (la classe n'est que jusqu'à 14h mais il y a la garderie à surveiller après pour les élèves dont les 2 parents travaillent, et puis les réunions, les japonais adôôôrent les réunions qui n'en finissent pas... ) et SANS pause à midi (les enseignants surveillent les élèves pendant le repas aussi, pas vraiment le temps de manger non plus, une ou deux boules de riz mangées debout vite fait.). Vous avez encore de la marge, je vous dis.

C'est clair qu'on a de la marge... (Mais les arguments d'alignement sur le pire ne me convainquent pas - "Vous plaignez pas, hein, y'a pire ailleurs. - Oui, c'est sûr.)

D'un autre côté, j'ai connu (et je ne suis pas vieille), des écoles (publiques) où la cantine était surveillée par les instits, ainsi que l'aide aux devoirs du soir ("études") - heures rémunérées par la Municipalité.

Et puis après une journée de 12 heures, je ne pense pas qu'il soit possible de s'adonner à des corrections, prép', ou à l'exploration d'outils pédagogiques.

C'était ironique le ''vous avez encore de la marge'', Mufab, tu sais.