- RikkiMonarque
Tiens, j'ai aussi trouvé ça, qui est intéressant :
A cette adresse-là :
http://pascal.dupuy.chez-alice.fr/Lexique/septante.htm
Les témoins de la Septante.
Papyrus et parchemins.
le papyrus Rylands (R 957) de la John Library de Manchester. Daté de 150 avant notre ère (à peine 100 ans après son commencement), c'est le plus ancien témoin de la LXX. On peut y lire environ 20 versets de Deutéronome.
le papyrus Fouad (R 942), au Caire. Daté de 50 avant notre ère, il contient des fragments du Pentateuque.
le papyrus Chester Beatty VI (R 963) à Dublin. Datant du 2ième ou du début du 3ième siècle, il contient Nombres et Deutéronome avec des lacunes. Le papyrus Chester Beatty IV, datant de vers 350, présente quelques versets de la Genèse.
Manuscrits en onciale.
Le texte de la Septante est accessible de façon quasi complète dans les trois grands manuscrits onciaux des 4ième et 5ième siècles: l'Alexandrinus, le Sinaïticus et le Vaticanus.
Manuscrits en minuscule.
On dénombre environ 1600 manuscrits de la Septante en minuscule, tous copiés entre le 9ième et le 16ième siècle.
A cette adresse-là :
http://pascal.dupuy.chez-alice.fr/Lexique/septante.htm
- RikkiMonarque
... la suite
Fin IVe siècle, le christianisme devient religion d'Etat. Les autres cultes sont désormais interdits. les prêtres païens sont pourchassés, et Théodose donne l'autorisation légale de détruire les temples.
IVe siècle : traduction de la Bible par Saint Jérôme : la Vulgate (à partir de deux sources : la Septante et le texte hébreu). Saint Jérôme est très représenté dans l'imagerie, il symbolise la romanisation du christianisme.
Dès 325 et le concile de Nicée, le christianisme d'Orient (qui suit la lettre des Ecritures) et celui d'Occident (qui applique le dogme fixé au concile de Nicée) divergent.
L'évêque de Rome, lieu de martyre de Pierre et Paul, prend le pas progressivement sur ses pairs au sein de la collégialité.
Le Pape Damase (360-380) commande la Vulgate à Saint Jérôme et prend un rôle prépondérant.
Constantinople (Byzance) est la nouvelle capitale de l'Europe, elle a plus de pouvoir politique. La primauté de Rome s'appuie sur l'Evangile de Matthieu.
Les bases du christianisme sont :
- L'Incarnation (Dieu s'est fait homme)
- le Sacrifice (les hommes sont sauvés par le rachat des péchés).
L'acte essentiel du culte est le souvenir du sacrifice du Christ. Tout le monde peut être sauvé. Ce n'est plus le Livre, mais le Sacrifice qui est au centre de la religion. Les querelles christologiques (débat sur la nature du Christ) ont provoqué des querelles sanglantes et des débats très virulents.
Fin IVe siècle, le christianisme devient religion d'Etat. Les autres cultes sont désormais interdits. les prêtres païens sont pourchassés, et Théodose donne l'autorisation légale de détruire les temples.
IVe siècle : traduction de la Bible par Saint Jérôme : la Vulgate (à partir de deux sources : la Septante et le texte hébreu). Saint Jérôme est très représenté dans l'imagerie, il symbolise la romanisation du christianisme.
Dès 325 et le concile de Nicée, le christianisme d'Orient (qui suit la lettre des Ecritures) et celui d'Occident (qui applique le dogme fixé au concile de Nicée) divergent.
L'évêque de Rome, lieu de martyre de Pierre et Paul, prend le pas progressivement sur ses pairs au sein de la collégialité.
Le Pape Damase (360-380) commande la Vulgate à Saint Jérôme et prend un rôle prépondérant.
Constantinople (Byzance) est la nouvelle capitale de l'Europe, elle a plus de pouvoir politique. La primauté de Rome s'appuie sur l'Evangile de Matthieu.
Les bases du christianisme sont :
- L'Incarnation (Dieu s'est fait homme)
- le Sacrifice (les hommes sont sauvés par le rachat des péchés).
L'acte essentiel du culte est le souvenir du sacrifice du Christ. Tout le monde peut être sauvé. Ce n'est plus le Livre, mais le Sacrifice qui est au centre de la religion. Les querelles christologiques (débat sur la nature du Christ) ont provoqué des querelles sanglantes et des débats très virulents.
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- RikkiMonarque
III. L'Islam
L'Islam naît au VIIe siècle, dans une zone du Proche Orient où tout s'entrecroise : animisme, polythéisme, communautés juives et chrétiennes plus ou moins hérétiques. C'est un monde nomade, tribal. Quand une conversion à lieu, c'est la tribu qui se convertit.
Les sources sur la naissance de l'Islam sont très postérieures (hadith).
L'historicité du prophète est probable, mais il n'y a pas de détails. C'est "La Tradition dit que..."
La Révélation du Coran a lieu dans un milieu monothéiste où les textes bibliques, juifs et chrétiens, sont parfaitement connus. La seule femme citée dans l'ensemble du Coran est Marie (la mère de Jésus).
Jésus est un prophète (Issa), dans une lignée de prophètes qui s'arrête et culmine avec Mohamed :
Abraham - Noé - Moïse - Jésus - Mohamed
Le texte du Coran a été rédigé en au moins un siècle, puis canonisé par le pouvoir politique (les sultans). Tout ce qui était apocryphe ayant été brûlé, le Coran a été totalement uniformisé.
Pour les musulmans, le Coran est révélé dans son ensemble. Il est donc impossible à changer, impossible à traduire. C'est différent de la Bible, dont seuls quelques passages sont révélés.
La profession de foi s'appelle la shahada.
Lors de la cérémonie de conversion, il faut réciter la shahada.
Les cinq piliers de l'Islam ont été construits a posteriori. Seuls trois prières apparaissent dans le Coran et les premières mosquées n'ont pas de minaret.
Les piliers de l'islam sont :
- la shahada
- la zakat (aumône)
- le pélerinage de la Mecque
- le ramadan
- la prière
Ces cinq piliers sont les seuls points d'entente entre tous les musulmans. Le djihad n'est pas un pilier de l'islam. Le mot djihad a deux sens : effort sur soi, pour atteindre la parfaite existence, et guerre sainte.
Au VIIe siècle, la Méditerranée est presque entièrement chrétienne. L'histoire de l'Islam se confond avec celle des conquêtes.
La conquête n'a pas voulu dire islamisation générale : les Berbères ont longtemps résisté, les chrétiens coptes sont restés en Egypte.
L'Islam s'est étendu au-delà du monde arabe (Asie, Afrique noire, etc.)
Les schismes sont dus aux problèmes de succession du prophète, et aux différentes écoles juridiques.
A l'époque médiévale, apparaît progressivement un islam mystique : le soufisme. Il est construit autour de personnages plus ou moins saints de l'Islam, qui ont eu un rapport privilégié avec Dieu. Il organise des pèlerinages auprès des tombeaux de saints, des confréries autour du saint (ou marabout). C'est un monde de tribus, de clans et d'expériences mystiques.
La splendeur de la civilisation islamique rayonne au Moyen-Age à partir de Damas et Cordoue.
L'Islam naît au VIIe siècle, dans une zone du Proche Orient où tout s'entrecroise : animisme, polythéisme, communautés juives et chrétiennes plus ou moins hérétiques. C'est un monde nomade, tribal. Quand une conversion à lieu, c'est la tribu qui se convertit.
Les sources sur la naissance de l'Islam sont très postérieures (hadith).
L'historicité du prophète est probable, mais il n'y a pas de détails. C'est "La Tradition dit que..."
La Révélation du Coran a lieu dans un milieu monothéiste où les textes bibliques, juifs et chrétiens, sont parfaitement connus. La seule femme citée dans l'ensemble du Coran est Marie (la mère de Jésus).
Jésus est un prophète (Issa), dans une lignée de prophètes qui s'arrête et culmine avec Mohamed :
Abraham - Noé - Moïse - Jésus - Mohamed
Le texte du Coran a été rédigé en au moins un siècle, puis canonisé par le pouvoir politique (les sultans). Tout ce qui était apocryphe ayant été brûlé, le Coran a été totalement uniformisé.
Pour les musulmans, le Coran est révélé dans son ensemble. Il est donc impossible à changer, impossible à traduire. C'est différent de la Bible, dont seuls quelques passages sont révélés.
La profession de foi s'appelle la shahada.
Lors de la cérémonie de conversion, il faut réciter la shahada.
Les cinq piliers de l'Islam ont été construits a posteriori. Seuls trois prières apparaissent dans le Coran et les premières mosquées n'ont pas de minaret.
Les piliers de l'islam sont :
- la shahada
- la zakat (aumône)
- le pélerinage de la Mecque
- le ramadan
- la prière
Ces cinq piliers sont les seuls points d'entente entre tous les musulmans. Le djihad n'est pas un pilier de l'islam. Le mot djihad a deux sens : effort sur soi, pour atteindre la parfaite existence, et guerre sainte.
Au VIIe siècle, la Méditerranée est presque entièrement chrétienne. L'histoire de l'Islam se confond avec celle des conquêtes.
La conquête n'a pas voulu dire islamisation générale : les Berbères ont longtemps résisté, les chrétiens coptes sont restés en Egypte.
L'Islam s'est étendu au-delà du monde arabe (Asie, Afrique noire, etc.)
Les schismes sont dus aux problèmes de succession du prophète, et aux différentes écoles juridiques.
A l'époque médiévale, apparaît progressivement un islam mystique : le soufisme. Il est construit autour de personnages plus ou moins saints de l'Islam, qui ont eu un rapport privilégié avec Dieu. Il organise des pèlerinages auprès des tombeaux de saints, des confréries autour du saint (ou marabout). C'est un monde de tribus, de clans et d'expériences mystiques.
La splendeur de la civilisation islamique rayonne au Moyen-Age à partir de Damas et Cordoue.
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- RikkiMonarque
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- VudiciFidèle du forum
C'est très intéressant... Et quel boulot! Merci...
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Front de Libération des Lichens Injustement Massacrés
- CondorcetOracle
Merci Rikki pour ces rappels intéressants et pardon pour mes chicanes !
- RikkiMonarque
condorcet a écrit:Merci Rikki pour ces rappels intéressants et pardon pour mes chicanes !
Ce ne sont pas des chicanes, c'est intéressant, et je n'avais pas relevé la contradiction. Si je poste ici, c'est justement pour qu'on discute !
Cet après-midi, je suis allée à la bibli, je n'ai pas trouvé le livre de P. Labriolle — il n'est disponible que dans une des bibliothèques de Paris, à Picpus, je ne vais pas souvent dans ce quartier-là. Mais c'est sur ma liste.
Du coup, comme mes parents sont passés à la maison, j'en ai parlé de tout ça, et mon père m'a dit qu'il avait un vieux Que Sais-Je sur les textes bibliques. Il va me le prêter. Je trouve que les deux enseignements fondamentaux de ces conférences sont :
1/ Il faut apprendre aux enfants à distinguer savoir et croyance
2/ Il faut (ré)inscrire le religieux dans l'histoire
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- PurpleBannerNiveau 7
Rikki a écrit:
1/ Il faut apprendre aux enfants à distinguer savoir et croyance
2/ Il faut (ré)inscrire le religieux dans l'histoire
CQFD
- CondorcetOracle
Rikki a écrit:condorcet a écrit:Merci Rikki pour ces rappels intéressants et pardon pour mes chicanes !
Ce ne sont pas des chicanes, c'est intéressant, et je n'avais pas relevé la contradiction. Si je poste ici, c'est justement pour qu'on discute !
Cet après-midi, je suis allée à la bibli, je n'ai pas trouvé le livre de P. Labriolle — il n'est disponible que dans une des bibliothèques de Paris, à Picpus, je ne vais pas souvent dans ce quartier-là. Mais c'est sur ma liste.
Du coup, comme mes parents sont passés à la maison, j'en ai parlé de tout ça, et mon père m'a dit qu'il avait un vieux Que Sais-Je sur les textes bibliques. Il va me le prêter. Je trouve que les deux enseignements fondamentaux de ces conférences sont :
1/ Il faut apprendre aux enfants à distinguer savoir et croyance
2/ Il faut (ré)inscrire le religieux dans l'histoire
Oui le fait religieux gagne à être connu. Quant à distinguer savoir et croyance, c'est délicat : car certains savoirs deviennent vite des dogmes !
- RikkiMonarque
Bien sûr.
Mais au lieu de faire des trucs compliqués type "main à la pâte", peut-être qu'on pourrait juste expliquer aux enfants quelle est la démarche scientifique de validation d'un savoir, en gros, et à quoi elle ne s'applique pas.
Ca se fait assez bien avec la préhistoire, qui les passionne : on leur dit par exemple qu'on date de telle époque l'apparition de telle ou telle chose, mais que si une découverte archéologique vient infirmer, on change le discours scientifique pour se rapprocher plus de la réalité, qu'on ne peut jamais cerner à 100 %.
On leur explique aussi que la physique, ça permet de prédire de manière certaine ce qui va se passer dans le monde des objets, avec des calculs.
Ca a l'air tout bête, mais les enfants grandissent dans un monde magique.
J'ai pensé à vous l'autre jour, quand Mistinguett à Tresses s'est exclamée, en voyant que j'avais mis "tb" sur son cahier (ce qui est rare, car si elle est surdouée, elle est aussi trop rapide et très brouillonne). Là, elle s'est exclamée :
- J'ai tb, merci, mon Dieu !
Puis, elle a réfléchir deux secondes, et a rectifité :
- Ou bien, merci mon cerveau !
Comme quoi, ce que je leur raconte, parfois, ça n'est pas tout à fait perdu pour tout le monde...
Mais au lieu de faire des trucs compliqués type "main à la pâte", peut-être qu'on pourrait juste expliquer aux enfants quelle est la démarche scientifique de validation d'un savoir, en gros, et à quoi elle ne s'applique pas.
Ca se fait assez bien avec la préhistoire, qui les passionne : on leur dit par exemple qu'on date de telle époque l'apparition de telle ou telle chose, mais que si une découverte archéologique vient infirmer, on change le discours scientifique pour se rapprocher plus de la réalité, qu'on ne peut jamais cerner à 100 %.
On leur explique aussi que la physique, ça permet de prédire de manière certaine ce qui va se passer dans le monde des objets, avec des calculs.
Ca a l'air tout bête, mais les enfants grandissent dans un monde magique.
J'ai pensé à vous l'autre jour, quand Mistinguett à Tresses s'est exclamée, en voyant que j'avais mis "tb" sur son cahier (ce qui est rare, car si elle est surdouée, elle est aussi trop rapide et très brouillonne). Là, elle s'est exclamée :
- J'ai tb, merci, mon Dieu !
Puis, elle a réfléchir deux secondes, et a rectifité :
- Ou bien, merci mon cerveau !
Comme quoi, ce que je leur raconte, parfois, ça n'est pas tout à fait perdu pour tout le monde...
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- GrypheMédiateur
Je n'osais pas hier ayant peur d'être hors-sujet, mais il y a effectivement un vieux Que sais-je qui est excellent sur le Nouveau Testament (Oscar CULLMANN, 1ère édition 1966, 5è édition 1988).Rikki a écrit:mon père m'a dit qu'il avait un vieux Que Sais-Je sur les textes bibliques.
Le tout début sur l'histoire du texte du NT est excellent et d'une grande clarté (manuscrits, traductions, histoire du texte imprimé...).
:lecteur:
- RikkiMonarque
Oui, c'est bien de celui-là qu'il parle, Gryphe !
Copié-collé de son mél de tout à l'heure :
Copié-collé de son mél de tout à l'heure :
si tu t'intéresses à l'origine des textes du Nouveau Testament, j'ai le Que Sais-je qui appartenait à Maman écrit par Oscar Cullmann que je trouve bien fait et qui donne une bonne vue du foisonnement de texte très variés dont a émergé la Bible standard. Je peux te le prêter.
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- SapotilleEmpereur
Rikki a écrit:
J'ai pensé à vous l'autre jour, quand Mistinguett à Tresses s'est exclamée, en voyant que j'avais mis "tb" sur son cahier (ce qui est rare, car si elle est surdouée, elle est aussi trop rapide et très brouillonne). Là, elle s'est exclamée :
- J'ai tb, merci, mon Dieu !
Puis, elle a réfléchir deux secondes, et a rectifité :
- Ou bien, merci mon cerveau !
Comme quoi, ce que je leur raconte, parfois, ça n'est pas tout à fait perdu pour tout le monde...
- NasopiBon génie
Oooooh, je sens que je vais me le procurer, ce Que sais-je ! :lecteur:
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- *Kati*Habitué du forum
Je suis allée chercher dans mes docs des détails sur les dates car tu m'as intriguée... :lecteur:Rikki a écrit:Plusieurs possibilités :
- j'ai mal pris mes notes
- la Bible des Septante a été rédigée fin IIIe-début IVe et on n'a retrouvé que des manuscrits de début IVe
- la dame s'est trompée.
- Il y a plusieurs choses : les Septante, et leurs premières traductions, et les manuscrits reconnus par le christianisme, qui en sont un sous-ensemble
J'ai aussi été regarder sur le site des éditions du Cerf, qui publient la Septante, qu'ils appellent LXX, ça fait plus joli. Ils semblent opter pour la quatrième option : textes dès début IIIe siècle, mais "Ancien Testament" à peu près un siècle plus tard.
Ca tiendrait la route ?
Alors voici ce que j'ai trouvé dans "Pour lire l'Ancien Testament" d'Etienne Charpentier (Cerf):
"On appelle Septante (ou Soixante-dix d'où le sigle LXX) la première traduction grecque de l'AT. Ce nom lui vient d'une légende racontée par la Lettre d'Aristée, un écrit grec de la fin du IIe siècle avant JC."
[les 70 scribes dont tu as parlé, Rikki...]"En réalité, elle fut faite entre 250 et 150 par des auteurs différents.
La communauté juive d'Alexandrie parlait grec et ne comprenait pas l'hébreu."
Dans cet ouvrage, il est aussi rappelé un point intéressant:
l'hébreu et l'araméen, les 2 langues qui ont servi à écrire l'AT à l'origine, ne s'écrivent qu'avec des consonnes et c'était au lecteur d'ajouter les voyelles selon le sens qu'il comprenait. C'est pourquoi les savants juifs "massorètes" [que tu as cités] ont ajouté des voyelles sous formes de petits points, à partir du VIIe siècle...
Qu'est-ce qu'on s'instruit ici!!!
_________________
Qui sème des fleurs,
récolte la tendresse...
- RikkiMonarque
Merci, Kati.
Effectivement, l'hébreu, l'araméen, l'arabe sont des langues sémitiques, où seules les consonnes sont écrites. En hébreu et arabe moderne, les textes vocalisés sont destinés aux enfants...
Un détail : le texte de la Torah n'est jamais vocalisé. (après, je ne suis pas allée voir dans les écoles si les enseignants ajoutaient les voyelles au tableau pour apprendre aux enfants, hein).
Effectivement, l'hébreu, l'araméen, l'arabe sont des langues sémitiques, où seules les consonnes sont écrites. En hébreu et arabe moderne, les textes vocalisés sont destinés aux enfants...
Un détail : le texte de la Torah n'est jamais vocalisé. (après, je ne suis pas allée voir dans les écoles si les enseignants ajoutaient les voyelles au tableau pour apprendre aux enfants, hein).
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- RikkiMonarque
Aujourd'hui, j'ai trouvé le temps d'aller à la seule bibliothèque de Paris qui avait "La riposte païenne", et j'ai donc pu emprunter le livre de Pierre Labriolle.
J'en ai lu un chapitre, il est vraiment très intéressant, et écrit d'une plume très agréable, si ce n'est que comme tous les érudits qui pratiquent un "entre soi" implicite, il juge totalement inutile de traduire les citations grecques ou latines, n'osant sans doute même pas imaginer qu'un jour des gens n'ayant aucune formation de lettres classiques pourraient s'intéresser à sa prose...
J'en ai lu un chapitre, il est vraiment très intéressant, et écrit d'une plume très agréable, si ce n'est que comme tous les érudits qui pratiquent un "entre soi" implicite, il juge totalement inutile de traduire les citations grecques ou latines, n'osant sans doute même pas imaginer qu'un jour des gens n'ayant aucune formation de lettres classiques pourraient s'intéresser à sa prose...
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- NasopiBon génie
C'est bizarre, dans le livre que j'ai, quasiment toutes les citations sont traduites. Quelle édition as-tu, Rikki ?
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- RikkiMonarque
Les Editions du Cerf, 2005.
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- DhaiphiGrand sage
J'ai déjà remarqué ce genre d'attitude sur ce forum. :lol:Rikki a écrit: si ce n'est que comme tous les érudits qui pratiquent un "entre soi" implicite, il juge totalement inutile de traduire les citations grecques ou latines, n'osant sans doute même pas imaginer qu'un jour des gens n'ayant aucune formation de lettres classiques pourraient s'intéresser à sa prose...
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- Marine QueninNiveau 1
Je vous avais présenté ENQUÊTE lors de nos échanges. Je souhaitais vous faire part des dernières avancées de l'association. Notre projet de développement d'outils de découverte de la laïcité et des faits religieux pour les enfants prend en effet forme.
Nous avons finalisé notre prototype de jeu pour les enseignants de primaire. Nous l'expérimentons actuellement dans 8 écoles, que nous avons voulu diverses pour nous assurer de la pertinence de l'outil : publique/privée, urbaine/rurale, laïque/confessionnelle. Nous travaillons encore à l'identification d'une 9e école, publique, pour compléter notre panel. L'objectif est d'enrichir l'outil cet été avec le retour des enseignants pour pouvoir ensuite le diffuser largement à partir de l'automne prochain.
Merci d'avance !
Nous avons finalisé notre prototype de jeu pour les enseignants de primaire. Nous l'expérimentons actuellement dans 8 écoles, que nous avons voulu diverses pour nous assurer de la pertinence de l'outil : publique/privée, urbaine/rurale, laïque/confessionnelle. Nous travaillons encore à l'identification d'une 9e école, publique, pour compléter notre panel. L'objectif est d'enrichir l'outil cet été avec le retour des enseignants pour pouvoir ensuite le diffuser largement à partir de l'automne prochain.
Merci d'avance !
- PurpleBannerNiveau 7
Je suis allée voir le site, j'ai vu la video de la genèse racontée en plan fixe par une voix d'adulte (guidant des voix d'enfants) sur des coloriage d'enfants: je ne vois pas en quoi cela est supposé renforcer autre chose que la connivence entre les 3 religions monothéistes.
Je n'ai rien lu sur le site qui puisse me convaincre que le but de votre dispositif est de renforcer la laïcité, je suis plutôt convaincue du contraire... Faire "jouer" des enfants de primaire ou de maternelle à l'école, à un jeu de l'oie sur les croyances religieuses c'est de l'entrisme religieux pas de la laïcité.
Je n'ai rien lu sur le site qui puisse me convaincre que le but de votre dispositif est de renforcer la laïcité, je suis plutôt convaincue du contraire... Faire "jouer" des enfants de primaire ou de maternelle à l'école, à un jeu de l'oie sur les croyances religieuses c'est de l'entrisme religieux pas de la laïcité.
- Marine QueninNiveau 1
Bonsoir,
vous avez vu là un exemple de ce que nous faisons.
Pour répondre à votre question : notre postulat de départ est le suivant, nous estimons que :
- la laïcité est souvent mal comprise, quand elle n'est pas présentée du tout. Il s'agit donc pour nous de présenter ses principes, sa particularité (notre approche française est très spécifique) et son application concrète pour les enfants (je peux croire ce que je veux tant que je respecte les lois, personne ne peut me forcer à croire ou ne pas croire, l'école publique -comme les services publiques- se doivent d'être neutre...) mais aussi de montrer que l'exclusion des religions de l'espace publique n'est pas la laïcité.
- la coexistence apaisée entre les différentes options convictionnelles (croyantes ou non) passe par une meilleure compréhension des pratiques et symboliques. Mettre du sens sur ce qui, a priori, parait "insensé" permet de ne pas en avoir peur et de mieux l'accepter (sans pour autant y adhérer). C'est en ca que nous leur présentons les pratiques les plus visibles sur le territoire (et donc en effet les 3 monothéismes), et les croyances associées (et donc notamment les grands mythes et figures).
Enfin, le jeu de l'oie que nous mentionnons sur notre site est un outil que nous construisons avec les enfants, dans le cadre de nos ateliers qui se déroulent sur toute l'année scolaire. C'est eux qui en construisent les questions à partir des différents thèmes abordés dans les séances.
vous avez vu là un exemple de ce que nous faisons.
Pour répondre à votre question : notre postulat de départ est le suivant, nous estimons que :
- la laïcité est souvent mal comprise, quand elle n'est pas présentée du tout. Il s'agit donc pour nous de présenter ses principes, sa particularité (notre approche française est très spécifique) et son application concrète pour les enfants (je peux croire ce que je veux tant que je respecte les lois, personne ne peut me forcer à croire ou ne pas croire, l'école publique -comme les services publiques- se doivent d'être neutre...) mais aussi de montrer que l'exclusion des religions de l'espace publique n'est pas la laïcité.
- la coexistence apaisée entre les différentes options convictionnelles (croyantes ou non) passe par une meilleure compréhension des pratiques et symboliques. Mettre du sens sur ce qui, a priori, parait "insensé" permet de ne pas en avoir peur et de mieux l'accepter (sans pour autant y adhérer). C'est en ca que nous leur présentons les pratiques les plus visibles sur le territoire (et donc en effet les 3 monothéismes), et les croyances associées (et donc notamment les grands mythes et figures).
Enfin, le jeu de l'oie que nous mentionnons sur notre site est un outil que nous construisons avec les enfants, dans le cadre de nos ateliers qui se déroulent sur toute l'année scolaire. C'est eux qui en construisent les questions à partir des différents thèmes abordés dans les séances.
- PurpleBannerNiveau 7
Marine Quenin a écrit:Bonsoir,
- la laïcité est souvent mal comprise, quand elle n'est pas présentée du tout. Il s'agit donc pour nous de présenter ses principes, sa particularité (notre approche française est très spécifique) et son application concrète pour les enfants (je peux croire ce que je veux tant que je respecte les lois, personne ne peut me forcer à croire ou ne pas croire, l'école publique -comme les services publiques- se doivent d'être neutre...) mais aussi de montrer que l'exclusion des religions de l'espace publique n'est pas la laïcité.
"Laïcité: Principe de séparation de la société civile et de la société religieuse, l'Etat n'exerçant aucun pouvoir religieux et les Eglises aucun pouvoir politique." Nouveau Petit Robert, 1993
"Laïque: Qui est indépendant de toute confession religieuse."Nouveau Petit Robert, 1993
Et par extension, j'aime le croire: Ecole Laïque, école qui est indépendante de toute confession religieuse. Pas dépendante de toutes les confessions religieuses, ni ouverte à toutes les confessions religieuses. Plutôt ouverte à aucune et fermée à toutes (sauf en cours d'histoire, donc).
Marine Quenin a écrit:
- la coexistence apaisée entre les différentes options convictionnelles (croyantes ou non) passe par une meilleure compréhension des pratiques et symboliques. Mettre du sens sur ce qui, a priori, parait "insensé" permet de ne pas en avoir peur et de mieux l'accepter (sans pour autant y adhérer). C'est en ca que nous leur présentons les pratiques les plus visibles sur le territoire (et donc en effet les 3 monothéismes), et les croyances associées (et donc notamment les grands mythes et figures).
Peut-être, mais à la maison alors. Pas à l'école publique, et laïque donc.
Marine Quenin a écrit: Enfin, le jeu de l'oie que nous mentionnons sur notre site est un outil que nous construisons avec les enfants, dans le cadre de nos ateliers qui se déroulent sur toute l'année scolaire. C'est eux qui en construisent les questions à partir des différents thèmes abordés dans les séances.
Oui?
Quels types de réponses validant le point pourraient donc être apportées, dans le cadre du jeu de l'oie, à des questions comme:
- Pourquoi Machin ne mange pas de porc? (comme en page d'accueil de votre site)
- Pourquoi Bidule reçoit des cadeaux du Père Noël le 24 décembre?
- Marine QueninNiveau 1
PurpleBanner a écrit:Marine Quenin a écrit:Bonsoir,
- la laïcité est souvent mal comprise, quand elle n'est pas présentée du tout. Il s'agit donc pour nous de présenter ses principes, sa particularité (notre approche française est très spécifique) et son application concrète pour les enfants (je peux croire ce que je veux tant que je respecte les lois, personne ne peut me forcer à croire ou ne pas croire, l'école publique -comme les services publiques- se doivent d'être neutre...) mais aussi de montrer que l'exclusion des religions de l'espace publique n'est pas la laïcité.
"Laïcité: Principe de séparation de la société civile et de la société religieuse, l'Etat n'exerçant aucun pouvoir religieux et les Eglises aucun pouvoir politique." Nouveau Petit Robert, 1993
"Laïque: Qui est indépendant de toute confession religieuse."Nouveau Petit Robert, 1993
Et par extension, j'aime le croire: Ecole Laïque, école qui est indépendante de toute confession religieuse. Pas dépendante de toutes les confessions religieuses, ni ouverte à toutes les confessions religieuses. Plutôt ouverte à aucune et fermée à toutes (sauf en cours d'histoire, donc).
Nous sommes bien d'accord : séparation des pouvoirs, indépendance des églises et de l'Etat, mais qui ne signifie pas négation ou absence des manifestations religieuses dans l'espace public. Si on revient sur la position d'A. Briand, rapporteur du projet de loi de 1905, on remarque qu'il était opposé à la disparition de ces manifestations (cf liberté de conscience ET liberté de culte), tant, bien évidemment, qu'elle respectait l'ordre public.
L'école est donc laïque, mais pas fermée au monde qui l'entoure. Elle a, si je ne me trompe, vocation aussi à aider les enfants à comprendre le monde dans lequel ils vivent. Et donc le fait religieux (ses manifestations) se retrouve à la fois en histoire, mais aussi en histoire des arts, en français (littérature, français, grands mythes) ou dans l'instruction morale et civique.
je suis bien d'accord avec vous, on ne parle pas là de croyances, mais de savoirs.Marine Quenin a écrit:
- la coexistence apaisée entre les différentes options convictionnelles (croyantes ou non) passe par une meilleure compréhension des pratiques et symboliques. Mettre du sens sur ce qui, a priori, parait "insensé" permet de ne pas en avoir peur et de mieux l'accepter (sans pour autant y adhérer). C'est en ca que nous leur présentons les pratiques les plus visibles sur le territoire (et donc en effet les 3 monothéismes), et les croyances associées (et donc notamment les grands mythes et figures).
Peut-être, mais à la maison alors. Pas à l'école publique, et laïque donc.
L'instruction morale et civique relève bien, me semble-t-il des programmes ? la connaissance du monde dans lequel nous évoluons aussi ? Il me semble que les croyances relève du cercle familial, pas les savoirs. Donner les clés pour comprendre son environnement et être en mesure de l'appréhender comme être comprenant, indépendant, capable de le déchiffrer me semble faire partie de la mission de l'école.Marine Quenin a écrit: Enfin, le jeu de l'oie que nous mentionnons sur notre site est un outil que nous construisons avec les enfants, dans le cadre de nos ateliers qui se déroulent sur toute l'année scolaire. C'est eux qui en construisent les questions à partir des différents thèmes abordés dans les séances.
Oui?
Quels types de réponses validant le point pourraient donc être apportées, dans le cadre du jeu de l'oie, à des questions comme:
- Pourquoi Machin ne mange pas de porc? (comme en page d'accueil de votre site)
- Pourquoi Bidule reçoit des cadeaux du Père Noël le 24 décembre?
- parce que dans sa religion, des règles issus des textes et des traditions lui demandent de ne pas le faire, qui s'explique aussi bien par des commandements bibliques ou de la sunna, mais aussi des règles d’hygiène et un puissant facteur d’identité. Pour autant, certains croyants ne les respectent pas à la lettre.
- Noël est une fête chrétienne, qui célèbre la naissance pour les Chrétiens de Jésus, qu'ils considèrent comme le fils de Dieu. Dans les pays occidentaux, cette fête est aujourd'hui pour beaucoup païenne et se caractérise par des réunions familiales et des échanges de cadeaux. Dans d'autres religions, on célèbre d'autres fêtes qui sont l'occasion d'échange de cadeaux.
- PurpleBannerNiveau 7
Il y a eu un problème d'édition vraisemblablement puisque certains éléments de votre réponse apparaissent comme émanant de la mienne. C'est un détail.
Oui, l'école a vocation d'expliquer aux élèves le monde qui les entoure, de manière rationnelle.
La rationalité de l'interdit alimentaire ne se comprend que dans le cadre historique de l'Antiquité (pas possible de conserver la viande de porc sans qu'elle se gâte, à cette époque sous les climats des pays où sont nées les religions juive et musulmane, vous l'avez effleuré).
En ce qui concerne le 24 décembre, le rapport entre:
- la naissance de Jésus (supposée aujourd'hui au mois de mars pour des raisons rationnelles de saisons)
- la fête ancestrale et païenne du solstice d'hiver (rationnellement située autour du 24 décembre pour des raisons astronomiques)
- l'opportunité saisie par l'Eglise Chrétienne de fixer artificiellement la naissance de Jésus à cette date (pour des raisons de prosélytisme efficace),
- l'histoire de Saint Niklaus (évoquée plus haut dans la discussion)
- et l'apparition de Santa Klaus/Papa Noël déguisé en rouge ( descendant sur son traîneau tiré de ses cerfs aux bois auréolés de grelots scintillants... pour des raisons si rationnellement commerciales),
...le rapport donc entre tous ces éléments, me semble difficile, impossible même à présenter à des enfants de moins de 8 ans, de manière à ce qu'ils le comprennent, rationnellement.
Le cours d'histoire le permet.
Pas celui d'éducation civique et morale. Rien dans les programmes de ne concerne les religions jusqu'à la fin du CE1.
En CE1, c'est, justement, les "emblèmes et symboles de la République" que les élèves doivent avoir appris à reconnaître et respecter pas ceux des religions.
L'enseignement du fait religieux apparait bien donc au CE2, en cours d'Histoire seulement.
Penser pouvoir aborder des notions de faits religieux dans le cadre de l'éducation civique et morale me paraît hasardeux ou maladroit en classe de maternelle ou de Cycle 2, dangereux ou militant en Cycle 3.
Oui, l'école a vocation d'expliquer aux élèves le monde qui les entoure, de manière rationnelle.
La rationalité de l'interdit alimentaire ne se comprend que dans le cadre historique de l'Antiquité (pas possible de conserver la viande de porc sans qu'elle se gâte, à cette époque sous les climats des pays où sont nées les religions juive et musulmane, vous l'avez effleuré).
En ce qui concerne le 24 décembre, le rapport entre:
- la naissance de Jésus (supposée aujourd'hui au mois de mars pour des raisons rationnelles de saisons)
- la fête ancestrale et païenne du solstice d'hiver (rationnellement située autour du 24 décembre pour des raisons astronomiques)
- l'opportunité saisie par l'Eglise Chrétienne de fixer artificiellement la naissance de Jésus à cette date (pour des raisons de prosélytisme efficace),
- l'histoire de Saint Niklaus (évoquée plus haut dans la discussion)
- et l'apparition de Santa Klaus/Papa Noël déguisé en rouge ( descendant sur son traîneau tiré de ses cerfs aux bois auréolés de grelots scintillants... pour des raisons si rationnellement commerciales),
...le rapport donc entre tous ces éléments, me semble difficile, impossible même à présenter à des enfants de moins de 8 ans, de manière à ce qu'ils le comprennent, rationnellement.
Le cours d'histoire le permet.
Pas celui d'éducation civique et morale. Rien dans les programmes de ne concerne les religions jusqu'à la fin du CE1.
En CE1, c'est, justement, les "emblèmes et symboles de la République" que les élèves doivent avoir appris à reconnaître et respecter pas ceux des religions.
L'enseignement du fait religieux apparait bien donc au CE2, en cours d'Histoire seulement.
Penser pouvoir aborder des notions de faits religieux dans le cadre de l'éducation civique et morale me paraît hasardeux ou maladroit en classe de maternelle ou de Cycle 2, dangereux ou militant en Cycle 3.
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