- DaphnéDemi-dieu
Palombella Rossa a écrit:Violet a écrit:Mais et si des milliers d'enseignants ne remplissaient plus les bulletins par exemple ? Pourraient-ils sanctionner tout le monde ? Et de quelle façon ?
Bien sûr ! Manquement aux obligations de service !
On l'a fait en 2003, lors du mouvement sur les retraites et la décentralisation.
On n'a pas rempli les bulletins, et on est resté muet lors des conseils de classe.
Bilan : les 30emes ont sauté pour service non fait. Certains collègues ont également perdu leur ISO.
Le premier grand mouvement de grève administrative a eu lieu lors du "redéploiement Beullac", première vague de suppression de postes, en 1979. J'étais alors jeune syndiquée au SNES... J'avais 26 ans (soupir...), et, croyais-je, toute ma vie devant moi. Nous ( = bande de gauchistes sudistes nommés contre leur gré en Vendée, donc fort peu disposés à se montrer tendres avec qui que ce fût) avons saboté tout ce qui était administrativement sabotable : en pure perte.
La seule solution, vous le savez bien, c'est la grève du bac, à condition de prendre le courage d'être impopulaire. Mais nos bras sont, en général, moins gros que ceux du S.O. de la CGT...
Certains ont tenté, en 2003 toujours, la rétention des notes -- càd faire passer le bac mais ne pas renvoyer les résultats. là encore, les 30emes ont valsé, et salement.
Donc, avant de faire la fine bouche sur les grèves de 24 h, il faudrait commencer par se demander s'il y a des actions alternatives.
Mais on s'en f.............. d'être impopulaire, on l'est déjà !
Le problème si on décide de faire la grève du bac, c'est qu'il sera donné sur dossier, et dé-fi-ni-ti-ve-ment !!
Ça coûte cher le bac, alors dans le chapitre économies
Ils n'attendent que ça, c'est d'ailleurs plus ou moins, plutôt plus d'ailleurs, dans les clous, surtout avec la réforme des rythmes scolaires.
Et ça on veut l'éviter à tout prix.
- sandGuide spirituel
Souvenir cuisant en effet.Daphné a écrit:Melody Nelson a écrit:Mamino a écrit:Igniatius a écrit:
En 2003, nous avons fait jusqu'à 7 semaines de grève ininterrompue (j'étais à Paris) : c'était très massif, avec au moins deux manifs par semaine, assez impressionnantes, sur Paname, et bcp en province.
Cette durée n'avait jamais été atteinte par les enseignants, même en 1968.
Nous n'avons rien obtenu, et j'ai perdu un mois (!!) de salaire, prélevé l'année suivante en 4 ou 6 mois, je ne me souviens plus.
JE déplore aussi l'inutilité de ces journées de grève et n'ai pas encore décidé de ma participation à celle du 15, mais il faut se rendre à l'évidence : les autorités n'écoutent absolument plus la rue.
Ah oui ! la manif du 25 mai 2003 où les parisiens sur leurs balcons nous écrivaient sur des pancartes le nombre de manifestants qu'on était, relayant les média ... 800 000, 1 million, plus ???
Et cette année-là, j'ai été en grève du 6 mai au 16 juin. Ces 42 jours m'ont été retirés intégralement l'année scolaire suivante, 3 jours par mois pendant 14 mois. Payée à 90% pendant 14 mois, quoi. L'arrêt Omont appliqué strictement.
Mais c'était pas grave, hein, vu ce qu'on avait obtenu ...
Cette manif, je l'ai faite aussi, je m'en souviens très bien ! J'étais encore étudiante, mais j'y étais.
C'est beau de vous être battus ainsi. Et vraiment, vous n'aviez rien obtenu du tout ?
En 2003 la réforme des retraites est passée.
Avec la promesse de Nicolas Sarkoszy alors ministre de l'Intérieur qui en avait marre des manifs d'offrir des possibilités de seconde carrière pour les collègues plus âgés : on sait ce qu'il en est
- InvitéInvité
Opération "Télé-zéro" : on accueille les élèves, on ne leur fait plus cours jusqu'à ce qu'on soit entendu (on peut leur mettre la télé, histoire qu'ils se taisent), mais on leur fait ensuite, le même jour, dans toute la France, une interro qu'on note tous 0/20 avec l'appréciation "À Luc Châtel, qui mérite cette note pour son action dans l'EN."
Un peu comme les routiers qui bloquent les routes ; on bloquerait la transmission des savoirs aux apprenants sans perdre nos sous.
Un peu comme les routiers qui bloquent les routes ; on bloquerait la transmission des savoirs aux apprenants sans perdre nos sous.
- Thalia de GMédiateur
L'idée n'est pas idiote, mais on va te répondre que tu as un abattement forfaire de 10% sur ta déclaration de revenus pour tes frais professionnels. (ce qui ne m'empêche pas de râler comme un pou parce que je paye mon papier et l'encre de mon imprimante pour mes cours et les contrôles)micaschiste a écrit:et si tous les profs se présentaient à leur administration pour demander désormais de quoi écrire?...cela n'est pas écrit dans nos statuts que l'on doit acheter nous-même le matériel pour travailler.
2003 me restera à jamais en travers de la gorge. Un beau et ample mouvement et nous avons été trahis !
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- micaschisteMonarque
Thalia de G a écrit:L'idée n'est pas idiote, mais on va te répondre que tu as un abattement forfaire de 10% sur ta déclaration de revenus pour tes frais professionnels. (ce qui ne m'empêche pas de râler comme un pou parce que je paye mon papier et l'encre de mon imprimante pour mes cours et les contrôles)micaschiste a écrit:et si tous les profs se présentaient à leur administration pour demander désormais de quoi écrire?...cela n'est pas écrit dans nos statuts que l'on doit acheter nous-même le matériel pour travailler.
2003 me restera à jamais en travers de la gorge. Un beau et ample mouvement et nous avons été trahis !
Si je continue sur ton idée, Thalia, les salariés du privé arrivent avec leur trousse dans leur bureau ?
- Thalia de GMédiateur
Je sais bien, mais stricto sensu et au regard des règles fiscales, j'ai raison. Et je ne trouve pas normal de devoir payer sur mes propres deniers les œuvres que je veux étudier.micaschiste a écrit:Thalia de G a écrit:L'idée n'est pas idiote, mais on va te répondre que tu as un abattement forfaire de 10% sur ta déclaration de revenus pour tes frais professionnels. (ce qui ne m'empêche pas de râler comme un pou parce que je paye mon papier et l'encre de mon imprimante pour mes cours et les contrôles)micaschiste a écrit:et si tous les profs se présentaient à leur administration pour demander désormais de quoi écrire?...cela n'est pas écrit dans nos statuts que l'on doit acheter nous-même le matériel pour travailler.
2003 me restera à jamais en travers de la gorge. Un beau et ample mouvement et nous avons été trahis !
Si je continue sur ton idée, Thalia, les salariés du privé arrivent avec leur trousse dans leur bureau ?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- AlbatorHabitué du forum
Il faudrait poser des revendications à une fin d'année scolaire et refuser s'il n'y a aucune avancée le jour de la rentrée :
- les heures sup sauf la première
- d'être prof principal ; que l'administration fasse le travail.
Je suis sur que l'on pourrait trouver d'autres exemples
- les heures sup sauf la première
- d'être prof principal ; que l'administration fasse le travail.
Je suis sur que l'on pourrait trouver d'autres exemples
- MoonchildSage
Il y a quelques jours lorsque j'évoquais la possibilité d'instrumentaliser le vote Bayrou pour faire valoir nos revendications, on m'avait répondu que ce n'était pas le rôle d'un syndicat de donner des consignes de vote. Pourtant, là, quand la présidente du SNES évoque un "dialogue constructif" avec le PS, c'est un peu plus discret mais, dans le fond, implicitement ça y ressemble quand même un peu, non ?Aurore a écrit:Dans cette perspective, on ne manquera pas de relever l'empressement de Mme Groison à exercer un "dialogue constructif" dans le cadre du "pacte éducatif" de l'équipe Peillon/Hollande.
"Les annonces qu'il a faites sur le recrutement donnent un signe qu'il se place en rupture avec ce qui se fait aujourd'hui" (dépêche Reuters).
Les profs se feront-ils avoir une énième fois ?
Alors de deux choses l'une soit notre syndicat majoritaire est en définitive favorable à la modification de notre statut sans l'avouer clairement, soit il est tellement marqué politiquement qu'en dernier recours l'orientation politique l'emporte sur la défense de nos intérêts professionnels.
- AuroreEsprit éclairé
Ou bien les deux, mon capitaine !Moonchild a écrit:Il y a quelques jours lorsque j'évoquais la possibilité d'instrumentaliser le vote Bayrou pour faire valoir nos revendications, on m'avait répondu que ce n'était pas le rôle d'un syndicat de donner des consignes de vote. Pourtant, là, quand la présidente du SNES évoque un "dialogue constructif" avec le PS, c'est un peu plus discret mais, dans le fond, implicitement ça y ressemble quand même un peu, non ?Aurore a écrit:Dans cette perspective, on ne manquera pas de relever l'empressement de Mme Groison à exercer un "dialogue constructif" dans le cadre du "pacte éducatif" de l'équipe Peillon/Hollande.
"Les annonces qu'il a faites sur le recrutement donnent un signe qu'il se place en rupture avec ce qui se fait aujourd'hui" (dépêche Reuters).
Les profs se feront-ils avoir une énième fois ?
Alors de deux choses l'une soit notre syndicat majoritaire est en définitive favorable à la modification de notre statut sans l'avouer clairement, soit il est tellement marqué politiquement qu'en dernier recours l'orientation politique l'emporte sur la défense de nos intérêts professionnels.
- Karine B.Guide spirituel
Moonchild a écrit:Il y a quelques jours lorsque j'évoquais la possibilité d'instrumentaliser le vote Bayrou pour faire valoir nos revendications, on m'avait répondu que ce n'était pas le rôle d'un syndicat de donner des consignes de vote. Pourtant, là, quand la présidente du SNES évoque un "dialogue constructif" avec le PS, c'est un peu plus discret mais, dans le fond, implicitement ça y ressemble quand même un peu, non ?Aurore a écrit:Dans cette perspective, on ne manquera pas de relever l'empressement de Mme Groison à exercer un "dialogue constructif" dans le cadre du "pacte éducatif" de l'équipe Peillon/Hollande.
"Les annonces qu'il a faites sur le recrutement donnent un signe qu'il se place en rupture avec ce qui se fait aujourd'hui" (dépêche Reuters).
Les profs se feront-ils avoir une énième fois ?
Alors de deux choses l'une soit notre syndicat majoritaire est en définitive favorable à la modification de notre statut sans l'avouer clairement, soit il est tellement marqué politiquement qu'en dernier recours l'orientation politique l'emporte sur la défense de nos intérêts professionnels.
il n'y a pas de président au SNES, et Bernadette Groison n'est pas syndiquée au SNES
Si tu connaissais un peu l'histoire syndicale, tu saurais quels sont les rapports du SNES et de sa tendance UA avec le PS
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Karine B.Guide spirituel
Lornet a écrit:Opération "Télé-zéro" : on accueille les élèves, on ne leur fait plus cours jusqu'à ce qu'on soit entendu (on peut leur mettre la télé, histoire qu'ils se taisent), mais on leur fait ensuite, le même jour, dans toute la France, une interro qu'on note tous 0/20 avec l'appréciation "À Luc Châtel, qui mérite cette note pour son action dans l'EN."
Un peu comme les routiers qui bloquent les routes ; on bloquerait la transmission des savoirs aux apprenants sans perdre nos sous.
on s'expose à 1/30 et à un blâme
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- Karine B.Guide spirituel
Moonchild a écrit:Il y a quelques jours lorsque j'évoquais la possibilité d'instrumentaliser le vote Bayrou pour faire valoir nos revendications, on m'avait répondu que ce n'était pas le rôle d'un syndicat de donner des consignes de vote. Pourtant, là, quand la présidente du SNES évoque un "dialogue constructif" avec le PS, c'est un peu plus discret mais, dans le fond, implicitement ça y ressemble quand même un peu, non ?Aurore a écrit:Dans cette perspective, on ne manquera pas de relever l'empressement de Mme Groison à exercer un "dialogue constructif" dans le cadre du "pacte éducatif" de l'équipe Peillon/Hollande.
"Les annonces qu'il a faites sur le recrutement donnent un signe qu'il se place en rupture avec ce qui se fait aujourd'hui" (dépêche Reuters).
Les profs se feront-ils avoir une énième fois ?
Un des rôles d'un syndicat est de mobiliser pour faire pression sur les programmes des présidentiables. En 2007, sous la pression, un certain N.Sarkozy a pris l'engagement de faire retirer le décret de Robien s'il était élu. Tu en aurais déduit à l'époque que la FSU roulait pour l'UMP ?
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- AuroreEsprit éclairé
Effectivement, Karine a raison sur ce point : BG vient du SNUIPP et non pas du SNES, et c'est la secrétaire générale de la FSU qui regroupe les deux syndicats du primaire et du secondaire.Karine B. a écrit:Moonchild a écrit:Il y a quelques jours lorsque j'évoquais la possibilité d'instrumentaliser le vote Bayrou pour faire valoir nos revendications, on m'avait répondu que ce n'était pas le rôle d'un syndicat de donner des consignes de vote. Pourtant, là, quand la présidente du SNES évoque un "dialogue constructif" avec le PS, c'est un peu plus discret mais, dans le fond, implicitement ça y ressemble quand même un peu, non ?Aurore a écrit:Dans cette perspective, on ne manquera pas de relever l'empressement de Mme Groison à exercer un "dialogue constructif" dans le cadre du "pacte éducatif" de l'équipe Peillon/Hollande.
"Les annonces qu'il a faites sur le recrutement donnent un signe qu'il se place en rupture avec ce qui se fait aujourd'hui" (dépêche Reuters).
Les profs se feront-ils avoir une énième fois ?
Alors de deux choses l'une soit notre syndicat majoritaire est en définitive favorable à la modification de notre statut sans l'avouer clairement, soit il est tellement marqué politiquement qu'en dernier recours l'orientation politique l'emporte sur la défense de nos intérêts professionnels.
il n'y a pas de président au SNES, et Bernadette Groison n'est pas syndiquée au SNES
Si tu connaissais un peu l'histoire syndicale, tu saurais quels sont les rapports du SNES et de sa tendance UA avec le PS
Mais cela signifie aussi et accessoirement la montée de l'influence du SNUIPP (très pédago !) au sein de la FSU, et par conséquent l'obligation pour le SNES de souscrire aux âneries pédagoles (type Appel de Bobigny...) produites par les "camarades".
- AuroreEsprit éclairé
Karine B. a écrit:Moonchild a écrit:Il y a quelques jours lorsque j'évoquais la possibilité d'instrumentaliser le vote Bayrou pour faire valoir nos revendications, on m'avait répondu que ce n'était pas le rôle d'un syndicat de donner des consignes de vote. Pourtant, là, quand la présidente du SNES évoque un "dialogue constructif" avec le PS, c'est un peu plus discret mais, dans le fond, implicitement ça y ressemble quand même un peu, non ?Aurore a écrit:Dans cette perspective, on ne manquera pas de relever l'empressement de Mme Groison à exercer un "dialogue constructif" dans le cadre du "pacte éducatif" de l'équipe Peillon/Hollande.
"Les annonces qu'il a faites sur le recrutement donnent un signe qu'il se place en rupture avec ce qui se fait aujourd'hui" (dépêche Reuters).
Les profs se feront-ils avoir une énième fois ?
Un des rôles d'un syndicat est de mobiliser pour faire pression sur les programmes des présidentiables. En 2007, sous la pression, un certain N.Sarkozy a pris l'engagement de faire retirer le décret de Robien s'il était élu. Tu en aurais déduit à l'époque que la FSU roulait pour l'UMP ?
J'imagine bien Mme Groison et les pédagos du SNUIPP "faire pression" sur le PS de Bruno Julliard avec lequel ils sont pourtant en parfait accord sur toute la ligne (pour preuve, la participation à un récent colloque dont j'ai oublié le nom et dont il a été question sur le forum, avec devinez qui ? Le SGEN, l'UNSA, Éducation et Devenir et tutti quanti...)
Faire pression pour quoi faire ? Pour nous pondre pour la énième fois le travail en équipe, la réforme des rythmes scolaires et l'"enseigner autrement" ?
Non, il ne s'agit pas là de pression, mais de compromission !
- MoonchildSage
Bon, je me suis un peu embrouillé dans l'organigramme syndical, certes ; mais il n'en reste pas moins que sur les vingt dernières années, le SNES ne s'est pas opposé avec une grande virulence aux évolutions pédagoles de notre métier et que, exception faite de "l'incident" Allègre, il a été assez complaisant avec la politique éducative du PS qui a pourtant largement contribué à mettre en place les principes que la droite libérale utilise maintenant pour en finir avec l'école républicaine.Karine B. a écrit:Moonchild a écrit:Il y a quelques jours lorsque j'évoquais la possibilité d'instrumentaliser le vote Bayrou pour faire valoir nos revendications, on m'avait répondu que ce n'était pas le rôle d'un syndicat de donner des consignes de vote. Pourtant, là, quand la présidente du SNES évoque un "dialogue constructif" avec le PS, c'est un peu plus discret mais, dans le fond, implicitement ça y ressemble quand même un peu, non ?Aurore a écrit:Dans cette perspective, on ne manquera pas de relever l'empressement de Mme Groison à exercer un "dialogue constructif" dans le cadre du "pacte éducatif" de l'équipe Peillon/Hollande.
"Les annonces qu'il a faites sur le recrutement donnent un signe qu'il se place en rupture avec ce qui se fait aujourd'hui" (dépêche Reuters).
Les profs se feront-ils avoir une énième fois ?
Alors de deux choses l'une soit notre syndicat majoritaire est en définitive favorable à la modification de notre statut sans l'avouer clairement, soit il est tellement marqué politiquement qu'en dernier recours l'orientation politique l'emporte sur la défense de nos intérêts professionnels.
il n'y a pas de président au SNES, et Bernadette Groison n'est pas syndiquée au SNES
Si tu connaissais un peu l'histoire syndicale, tu saurais quels sont les rapports du SNES et de sa tendance UA avec le PS
- Jim ThompsonExpert
le problème il vient pas du snes.....
il vient de la politique du gouvernement en face qui depuis 10 ans casse tout.....et qui s'en bat les steacks de ce que dit le snes parce que malheureusement on n' a pas encore réussi à s emobiliser à 80% d eprofs sur 1 journée pour montrer notre désaveu de cette politique
Chatel l'a dit en septeebre, 70% ok avec lui car non grévistes........
il vient de la politique du gouvernement en face qui depuis 10 ans casse tout.....et qui s'en bat les steacks de ce que dit le snes parce que malheureusement on n' a pas encore réussi à s emobiliser à 80% d eprofs sur 1 journée pour montrer notre désaveu de cette politique
Chatel l'a dit en septeebre, 70% ok avec lui car non grévistes........
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CAPA/CAPN: SNES CTA/CTM: FSU
- MoonchildSage
Ca aussi c'est un problème, mais crois-tu que la casse a commencé il y a seulement 10 ans ? Le collège unique jamais assez unique, le triomphe de la pédagogie iufmesque, l'élève au centre du système, Claude Allègre au centre du ministère... Tout ça c'était bien avant Sarko ; lui, il a juste accéléré le mouvement de démolition en bon petit agité qu'il est.Jim Thompson a écrit:le problème il vient pas du snes.....
il vient de la politique du gouvernement en face qui depuis 10 ans casse tout.....
Mais quand je vois le projet Hollande/Peillon, je me dis que les casseurs sont aussi à la tête du PS : il ne faut se faire aucune illusion les 60000 postes promis, restriction budgétaire oblige, on ne les verra pas tous, en revanche les contreparties annoncées elles vont se concrétiser. Ensuite, si le PS arrive au pouvoir, il n'y restera pas éternellement donc quand la droite reviendra cinq ans plus tard, les 10000 ou 20000 postes recréés sauteront à nouveau et d'autant plus facilement que la gauche aura déjà fait le travail de réforme du statut avec la bénédiction du SNES qui aura gentiment dialogué avec son parti de prédilection. Le problème ne vient peut-être pas du syndicat majoritaire, mais on ne peut pas dire non plus que celui-ci fasse preuve d'une grande clairvoyance dans ses alliances politiques.
- JohnMédiateur
Il a quand même fait tomber Allègre à l'époque.la bénédiction du SNES qui aura gentiment dialogué avec
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- MoonchildSage
Oui, mais c'était surtout une affaire de personne ; et la politique éducative de Claude Allègre lui a survécu, d'ailleurs c'était aussi celle de Jospin à la base.John a écrit:Il a quand même fait tomber Allègre à l'époque.la bénédiction du SNES qui aura gentiment dialogué avec
Je me suis toujours demandé si, avec ses déclarations tonitruantes et provocatrices, Allègre avait tout bêtement échappé au contrôle de ses camarades politiques ou s'il n'avait pas été placé là sciemment dans le but de faire diversion et de servir de fusible au moment de la mise en place de réformes que la gauche voulait faire sans les assumer pleinement. Les syndicats ont un peu protesté pour la forme, pour les amadouer on leur a offert la tête du vilain Claude et à l'arrivée les mesures pédagoles (aide individualisée, TPE) ainsi que la déconcentration du mouvement de mutation (le premier pas vers l'autonomie des établissements ?) sont passées comme une lettre à la poste (elle même déjà en bonne voie de privatisation à l'époque) ; tout le monde pouvait ainsi faire semblant de s'en être sorti la tête haute grâce au sacrifice du dégraisseur de mammouth.
- DaphnéDemi-dieu
Moonchild a écrit:Oui, mais c'était surtout une affaire de personne ; et la politique éducative de Claude Allègre lui a survécu, d'ailleurs c'était aussi celle de Jospin à la base.John a écrit:Il a quand même fait tomber Allègre à l'époque.la bénédiction du SNES qui aura gentiment dialogué avec
Je me suis toujours demandé si, avec ses déclarations tonitruantes et provocatrices, Allègre avait tout bêtement échappé au contrôle de ses camarades politiques ou s'il n'avait pas été placé là sciemment dans le but de faire diversion et de servir de fusible au moment de la mise en place de réformes que la gauche voulait faire sans les assumer pleinement. Les syndicats ont un peu protesté pour la forme, pour les amadouer on leur a offert la tête du vilain Claude et à l'arrivée les mesures pédagoles (aide individualisée, TPE) ainsi que la déconcentration du mouvement de mutation (le premier pas vers l'autonomie des établissements ?) sont passées comme une lettre à la poste (elle même déjà en bonne voie de privatisation à l'époque) ; tout le monde pouvait ainsi faire semblant de s'en être sorti la tête haute grâce au sacrifice du dégraisseur de mammouth.
Pour la déconcentration du mouvement, le jour de la grève contre nous étions ...deux dans mon établissement à la faire !
Sachant déjà que le SGEN et l'UNSA étaient à 100 % pour.
- AuroreEsprit éclairé
Moonchild a écrit:Oui, mais c'était surtout une affaire de personne ; et la politique éducative de Claude Allègre lui a survécu, d'ailleurs c'était aussi celle de Jospin à la base.John a écrit:Il a quand même fait tomber Allègre à l'époque.la bénédiction du SNES qui aura gentiment dialogué avec
Je me suis toujours demandé si, avec ses déclarations tonitruantes et provocatrices, Allègre avait tout bêtement échappé au contrôle de ses camarades politiques ou s'il n'avait pas été placé là sciemment dans le but de faire diversion et de servir de fusible au moment de la mise en place de réformes que la gauche voulait faire sans les assumer pleinement. Les syndicats ont un peu protesté pour la forme, pour les amadouer on leur a offert la tête du vilain Claude et à l'arrivée les mesures pédagoles (aide individualisée, TPE) ainsi que la déconcentration du mouvement de mutation (le premier pas vers l'autonomie des établissements ?) sont passées comme une lettre à la poste (elle même déjà en bonne voie de privatisation à l'époque) ; tout le monde pouvait ainsi faire semblant de s'en être sorti la tête haute grâce au sacrifice du dégraisseur de mammouth.
- AuroreEsprit éclairé
Les rapports de force au sein de la FSU ne sont plus ce qu'ils étaient il y a 10-15 ans. Et cette centrale est actuellement dirigée par une diplômée des sciences de l'éduc' et non plus par un normalien (!), donc elle est bien plus perméable à toutes les inepties venant du PS...John a écrit:Il a quand même fait tomber Allègre à l'époque.la bénédiction du SNES qui aura gentiment dialogué avec
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Les rapports de force au sein de la FSU ne sont plus ce qu'ils étaient il y a 10-15 ans. Et cette centrale est actuellement dirigée par une diplômée des sciences de l'éduc' et non plus par un normalien (!), donc elle est bien plus perméable à toutes les inepties venant du PS...
Voilà une partie du problème : après Gégé (Aschieri), certes mou du genou, mais normalien, agrégé de lettres class et pur produit de l'école républicaine (Abraxas et Anne R., qui ont été ses condisciples à Thiers, pourraient vous parler mieux que moi de sa blouse grise), c'est Bernadette la fameuse Groison, docteur en pédagonigologie, qui est à la tête de la FSU.
Cela dit, ce n'est pas seulement une question de personnes : il y a au sein du SNES tout un courant pro-pédago (cf. Denis Paget, le "Monsieur TPE" du SNES), et parmi les instits des gens parfaitement meirio-incompatibles, comme ceux qui, il y a quelques jours, ont sévèrement chahuté Pierre Frackowiak lors d'une réunion publique à Aix-en-Pce. Mais dans les deux cas il s'agit d'une minorité.
C'est une question d'alternance : statutairement, la FSU est dirigée par roulement par quelqu'un du SNUIPP puis par quelqu'un du SNES, un instit puis par un prof.
Or, les préoccupations, les intérêts et les sensibilités des instituteurs et des professeurs ne sont pas les mêmes.
Le problème à la FSU c'est le F comme Fédération, qui fait cohabiter les deux professions.
Bernadette G. et le SUIPP vont-ils trahir les professeurs ? Ce n'est pas impossible, vu la manière évasive dont elle répond quand il s'agit de nos statuts. J'espère que le SNES se montrera ferme là-dessus. Dans le cas inverse, il va de soi que je ne reprendrai plus ma carte à ce syndicat, dont je suis pourtant membre depuis 1972.
Voilà une partie du problème : après Gégé (Aschieri), certes mou du genou, mais normalien, agrégé de lettres class et pur produit de l'école républicaine (Abraxas et Anne R., qui ont été ses condisciples à Thiers, pourraient vous parler mieux que moi de sa blouse grise), c'est Bernadette la fameuse Groison, docteur en pédagonigologie, qui est à la tête de la FSU.
Cela dit, ce n'est pas seulement une question de personnes : il y a au sein du SNES tout un courant pro-pédago (cf. Denis Paget, le "Monsieur TPE" du SNES), et parmi les instits des gens parfaitement meirio-incompatibles, comme ceux qui, il y a quelques jours, ont sévèrement chahuté Pierre Frackowiak lors d'une réunion publique à Aix-en-Pce. Mais dans les deux cas il s'agit d'une minorité.
C'est une question d'alternance : statutairement, la FSU est dirigée par roulement par quelqu'un du SNUIPP puis par quelqu'un du SNES, un instit puis par un prof.
Or, les préoccupations, les intérêts et les sensibilités des instituteurs et des professeurs ne sont pas les mêmes.
Le problème à la FSU c'est le F comme Fédération, qui fait cohabiter les deux professions.
Bernadette G. et le SUIPP vont-ils trahir les professeurs ? Ce n'est pas impossible, vu la manière évasive dont elle répond quand il s'agit de nos statuts. J'espère que le SNES se montrera ferme là-dessus. Dans le cas inverse, il va de soi que je ne reprendrai plus ma carte à ce syndicat, dont je suis pourtant membre depuis 1972.
- Karine B.Guide spirituel
Moonchild a écrit:Oui, mais c'était surtout une affaire de personne ; et la politique éducative de Claude Allègre lui a survécu, d'ailleurs c'était aussi celle de Jospin à la base.John a écrit:Il a quand même fait tomber Allègre à l'époque.la bénédiction du SNES qui aura gentiment dialogué avec
Je me suis toujours demandé si, avec ses déclarations tonitruantes et provocatrices, Allègre avait tout bêtement échappé au contrôle de ses camarades politiques ou s'il n'avait pas été placé là sciemment dans le but de faire diversion et de servir de fusible au moment de la mise en place de réformes que la gauche voulait faire sans les assumer pleinement. Les syndicats ont un peu protesté pour la forme, pour les amadouer on leur a offert la tête du vilain Claude et à l'arrivée les mesures pédagoles (aide individualisée, TPE) ainsi que la déconcentration du mouvement de mutation (le premier pas vers l'autonomie des établissements ?) sont passées comme une lettre à la poste (elle même déjà en bonne voie de privatisation à l'époque) ; tout le monde pouvait ainsi faire semblant de s'en être sorti la tête haute grâce au sacrifice du dégraisseur de mammouth.
Je te laisse dégoiser, car j'ai autre chose de plus intéressant à faire (des cours et des copies), juste pour préciser que mon silence ne vaut pas accord et en plus, je suis en échec pédagogique (cf mon post sur les liens supposés du SNES avec le PS sachant que la création de la FSU en 1993 résulte justement du refus du SNES de ne rien dire quand le PS est au pouvoir, ce que souhaitait UID qui a formé le SE UNSA ensuite)
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Karine B.Guide spirituel
Palombella Rossa a écrit:
C'est une question d'alternance : statutairement, la FSU est dirigée par roulement par quelqu'un du SNUIPP puis par quelqu'un du SNES, un instit puis par un prof.
Non, ce n'est pas statutaire, mais il parait normal que le SNES ne prenne pas toutes les places, d'autant qu'un militant qui s'implique dans la FSU est beaucoup moins disponible pour le SNES (on a les mêmes soucis d'équilibre et de militants au niveau des académies). Pour te rassurer, ce qui est dans nos statuts est que le syndicat national décide de ce qui le concerne, la FSU intervenant sur les thèmes ... fédéraux (projet de société par exemple)
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Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- InvitéMAFidèle du forum
Juste un petit message pour dire que j'ai le sentiment que cette grève sera plus suivie que les autres.
Je trouve que cette journée d'action est particulièrement lisible, car elle a pour but de contrer une réforme précise (même si elle permet aussi de mettre d'autres problèmes en lumière). Il est plus facile et rapide de s'informer sur une réforme, de prendre position pour ou contre une réforme, et donc de faire grève ou pas! Enfin, c'est mon sentiment!
Je trouve que cette journée d'action est particulièrement lisible, car elle a pour but de contrer une réforme précise (même si elle permet aussi de mettre d'autres problèmes en lumière). Il est plus facile et rapide de s'informer sur une réforme, de prendre position pour ou contre une réforme, et donc de faire grève ou pas! Enfin, c'est mon sentiment!
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