- JohnMédiateur
http://www.rue89.com/2009/09/13/les-grands-ecoles-fabriquent-elles-des-tueurs
Les grandes écoles fabriquent-elles des tueurs ? Ces vénérables institutions -HEC, Polytechnique et autres Mines- ont-elles façonné les desperados en costars cravates qui sont responsables de la crise ?
C'est la thèse percutante du livre de Florence Noiville « J'ai fait HEC et je m'en excuse » (ed. Stock). Certes on ne s'attendait pas à ce que ces fleurons éducatifs produisent des militants altermondialistes ou des punks à chiens. Mais son constat est sévère.
Selon elle, la seule philosophie qui y règne est « greed is good » (« l'avidité est bonne ») ou ce qu'elle appelle MMPRDC (« Make more profit, the rest we don't care »). Ces écoles tant admirées, rêve de tout parent, formeraient ainsi des as du management et de la finance sans jamais essayer de leur inculquer un minimum de valeurs, de souci éthique.
« On n'y apprend pas à se remettre en cause, explique-t-elle. On en sort gonflé du sentiment de sa propre importance, omubilé par la seule réussite économique. ».
Des élites « déréglées »
L'originalité de son ouvrage ? Alors qu'on réfléchit en vain à limiter les bonus, Florence Noiville, elle, prend le problème à la base, « au moment où les esprits se forment », et explique qu'il est urgent de réformer l'éducation des puissants. Comment espérer réguler le système, comme s'y essaient à nouveau les gouvernements au G20 de Pittsburgh, si les grandes écoles à travers le monde produisent des élites « déréglées » ?
Le mathématicien Denis Guedj ne disait pas autre chose l'an passé quand il dénonçait dans Libération les « jeunes golden génies » de Dauphine qui, encouragés par leurs profs, ont totalement dévoyé les mathématiques en créant des produits financiers aussi rentables que toxiques. Commentaire de Florence Noiville :
« Ces écoles prennent les plus brillants des jeunes des prépas et en font des gens qui non seulement n'apportent rien au corps social mais quelquefois même lui nuisent ! Quel fantastique gachis de cerveaux ! »
Certes ces dernières années, les business schools ont vu fleurir des cours d'alter-management, de business social, de développement durable. Mais pour l'auteur, ces tentatives restent trop minoritaires, alibis sympathiques dédaignés par de nombreux étudiants.
« Beaucoup de ceux que j'ai rencontrés considèrent que l'éthique, c'est du pipeau. Songez qu'un an après la déroute financière, les cours de morale des affaires ne sont toujours pas obligatoires à HEC ! »
« Je n'enseignais qu'aux freaks du campus »
Même son de cloche du côté d'Elisabeth Laville, ancienne HEC et fondatrice de Utopies, un cabinet de conseil en développement durable :
« J'ai donné des cours à HEC en 2000 sur le sujet, mais j'ai arrêté au bout de quelques temps. J'étais déçue que toutes les matières un peu “responsables” ne soient qu'optionnelles. Résultat : je n'enseignais qu'aux “freaks” du campus, ceux qui n'étaient pas trop sûrs de ce qu'ils faisaient là... »
Elle déplore qu'aucun cours n'amène ces futurs managers à s'interroger sur le sens de la vie, sur leur épanouissement personnel. « On attend qu'ils pètent les plombs pour qu'ils se mettent à réfléchir à leur existence... »
« Des gens disciplinés, prompts à se soumettre à toute autorité »
Pourtant, tous ne sont pas aussi pessimistes. Damien Lorton, auteur, sous le nom de Teodor Limann, de « Classé X : petits secrets des classes prépas » (ed. La Découverte), témoigne :
« J'ai rencontré des intelligences très vives à Polytechnique, soucieuses comme tout le monde de morale et du sens de la vie. Le problème est plutôt que le bachotage effrené fabrique des gens disciplinés, prompts à se soumettre à toute autorité. »
On pense à ces traders comme Jérôme Kerviel qui, pris les doigts dans la confiote, se sont défaussés comme des gosses de leurs responsabilités. Récemment, dans « Le Nouvel Observateur », un « ingénieur financier » résumait l'état d'esprit un rien puéril de la profession :
« Pourquoi serions-nous les bouc émissaires de la crise ? Et les banquiers d'affaires ? Ils ont des bonus au moins aussi élevés... ».
Ouh lala, la pauvre victime... A 400 000 euros de bonus par an, mon gaillard, il va falloir réfléchir plus fort pour essayer de gagner notre sympathie. Damien Lorton se dit peu convaincu par une réforme des grandes écoles. Il croit moins aux vertus de l'éducation qu'à celles de la régulation :
« Tant que l'on pourra gagner des sommes faramineuses, certains se laisseront tenter... Si l'on veut influer sur le cours des choses, il n'y a qu'une seule solution : limiter les bonus et les rémunérations. »
La nature humaine ne change pas : ce sont les lois qui changent
Daniel Cohen, auteur du récent et passionnant ouvrage « La Prospérité du vice » (ed. Albin Michel), va dans ce sens :
« Comme Spinoza, je pense que la nature humaine ne change pas : ce sont les lois qui changent. Les financiers d'aujourd'hui ne sont pas plus cupides que ceux d'il y a trente ans. C'est juste les règles qui se sont modifiées. Ou plutôt qui ont disparu. »
Pour transformer le monde, faut-il seulement de nouvelles règles ? Ou l'éducation a-t-elle un rôle à jouer ? Le livre de Florence Noiville a le mérite d'ouvrir le débat. Et nous amène à voir les choses sous un jour nouveau : l'éternelle « réforme de l'école » rabachée chaque année par nos gouvernants ? C'est peut-être d'abord chez HEC et consorts qu'elle devrait avoir lieu !
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- CarabasVénérable
En même temps, heureusement, non?Elle déplore qu'aucun cours n'amène ces futurs managers à s'interroger sur le sens de la vie, sur leur épanouissement personnel.
Vous aimeriez que des cours comme ça se développent en sciences humaines ou en sciences dures?
Pour le reste, ma foi...
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- pkHabitué du forum
Rue89 a écrit:Elle déplore qu'aucun cours n'amène ces futurs managers à s'interroger sur le sens de la vie, sur leur épanouissement personnel. « On attend qu'ils pètent les plombs pour qu'ils se mettent à réfléchir à leur existence... »« Des gens disciplinés, prompts à se soumettre à toute autorité »
Rue89 a écrit: « Comme Spinoza, je pense que la nature humaine ne change pas : ce sont les lois qui changent. Les financiers d'aujourd'hui ne sont pas plus cupides que ceux d'il y a trente ans. C'est juste les règles qui se sont modifiées. Ou plutôt qui ont disparu. »
Rue89 a écrit:« J'ai rencontré des intelligences très vives à Polytechnique, soucieuses comme tout le monde de morale et du sens de la vie. Le problème est plutôt que le bachotage effrené fabrique des gens disciplinés, prompts à se soumettre à toute autorité. »
L'analyse est factuelle, mais certaines conclusions sont biaisées. Ce n'est pas la forme pédagogique qui est en cause, mais les finalités visées.
- SchéhérazadeNiveau 10
D' accord avec Carabas: des cours de philosophie, je conçois, pas des cours de moraline et de "développement personnel".
De toute façon on n'a pas à demander aux financiers d'être des parangons de vertu. Le problème est institutionnel: il est que les lois leur donnent un pouvoir de nuisance qu'ils ne font que prendre.
De toute façon on n'a pas à demander aux financiers d'être des parangons de vertu. Le problème est institutionnel: il est que les lois leur donnent un pouvoir de nuisance qu'ils ne font que prendre.
- NasopiBon génie
Mon mari a fait polytechnique, ma belle-soeur a fait polytechnique, mon frère a fait polytechnique, mon oncle a fait polytechnique, mon grand-père a fait polytechnique, et par la force des choses j'ai plein de copains polytechniciens (j'ai aussi des tas de membres de ma famille ou de copains qui ont fait centrale, ou les mines, etc). Je retrouve en eux toutes les variétés possibles des caractères humains, et je ne constate pas particulièrement qu'ils ressemblent au portrait qu'en fait Florence Noiville.
Une grande école, c'est trois ans, dans une vie : il me semble vraiment naïf de penser que ces trois ans-là peuvent forger une personnalité !
Une grande école, c'est trois ans, dans une vie : il me semble vraiment naïf de penser que ces trois ans-là peuvent forger une personnalité !
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- CeladonDemi-dieu
oUAH Nasopi ! Quel environnement !
- liliepingouinÉrudit
Je ne suis pas du tout spécialiste des grands écoles donc je suis curieuse de vos avis, mais a priori, il me semble que polytechnique et HEC ce n'est pas tout à fait le même esprit non?
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- Marie LaetitiaBon génie
Tiens, encore des gens qui ne savent pas ce qu'est une grande école... (toute école post-bac prenant les élèves après une prépa et pas seulement "HEC, Polytechnique et autres Mines"... )
Donc déjà une grande partie de l'article tombe toute seule...
Donc déjà une grande partie de l'article tombe toute seule...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- neomathÉrudit
Tout à fait d'accord.liliepingouin a écrit:Je ne suis pas du tout spécialiste des grands écoles donc je suis curieuse de vos avis, mais a priori, il me semble que polytechnique et HEC ce n'est pas tout à fait le même esprit non?
Mon expérience personnelle, qui ne fait pas une statistique, vérifie le dicton qui dit que : "il y a autant d'imbécile qui sortent de Polytechnique que du métro".
Par contre les individus issus des écoles de commerce que j'ai pu croiser étaient presque tous des connards prétentieux et incultes.
- CondorcetOracle
neomath a écrit:Tout à fait d'accord.liliepingouin a écrit:Je ne suis pas du tout spécialiste des grands écoles donc je suis curieuse de vos avis, mais a priori, il me semble que polytechnique et HEC ce n'est pas tout à fait le même esprit non?
Mon expérience personnelle, qui ne fait pas une statistique, vérifie le dicton qui dit que : "il y a autant d'imbécile qui sortent de Polytechnique que du métro".
Par contre les individus issus des écoles de commerce que j'ai pu croiser étaient presque tous des connards prétentieux et incultes.
Et que faites-vous de ceux qui font Polytechnique et HEC ?
- CondorcetOracle
Nasopi a écrit:Mon mari a fait polytechnique, ma belle-soeur a fait polytechnique, mon frère a fait polytechnique, mon oncle a fait polytechnique, mon grand-père a fait polytechnique, et par la force des choses j'ai plein de copains polytechniciens (j'ai aussi des tas de membres de ma famille ou de copains qui ont fait centrale, ou les mines, etc). Je retrouve en eux toutes les variétés possibles des caractères humains, et je ne constate pas particulièrement qu'ils ressemblent au portrait qu'en fait Florence Noiville.
Une grande école, c'est trois ans, dans une vie : il me semble vraiment naïf de penser que ces trois ans-là peuvent forger une personnalité !
+ 1.
- doublecasquetteEnchanteur
Même réflexion. y'en a marre de cet amalgame prépa= HEC, Polytechnique Normale Sup'Marie Laetitia a écrit:Tiens, encore des gens qui ne savent pas ce qu'est une grande école... (toute école post-bac prenant les élèves après une prépa et pas seulement "HEC, Polytechnique et autres Mines"... )
Donc déjà une grande partie de l'article tombe toute seule...
Si on parlait du vrai rôle du tandem prépa-grandes écoles, du plus gros de ses troupes, au lieu de toujours parler de ces écoles-là, il serait plus facile de démontrer à quel point les études que nous avons faites sont économiquement rentables. Médecine sept ans minimum contre véto 5 ans, y'a pas photo. Pour les ingénieurs et ingénieurs agro, c'est la même chose. Ça économise deux à trois ans d'études par étudiant et les gars sont opérationnels dès la sortie.
Même pour Polytechnique, on assimile toute la promo aux cinq X-Mines "fabriqués" par an alors que l'école diplôme près de 500 ingénieurs par an, français et étrangers.
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Eh ben faut faire preuve d'un peu de discernement dans tes fréquentations ! Je dis ça sur le ton de la plaisanterie, mais je trouve ce préjugé assez préoccupant...neomath a écrit:
Par contre les individus issus des écoles de commerce que j'ai pu croiser étaient presque tous des connards prétentieux et incultes.
Certes, je prêche pour ma paroisse, dans la mesure où l'une de mes filles, après prépa littéraire et licence, a intégré en AST ( "admis sans travailler") une très bonne école de commerce, et qu'elle n'est ni conne, ni prétentieuse, ni inculte ( namého, c'est ma fille !). Plus sérieusement, les amis/amies qu'elle a rencontrés dans cet établissement et qui sont venus passer des ouikènes à la maison étaient aussi des jeunes gens bien élevés, cultivés, sympas, ouverts, et tout et tout...
Bref, pourquoi ces idées toutes faites ? C'est comme si je disais que les mecs sortis d'écoles d'ingés sont tous des blaireaux... Et j'en ai connu qui... :Oups:
- IgniatiusGuide spirituel
Je suis plutôt d'accord avec le constat effectué par l'auteur du livre, notamment concernant HEC.
Le pb réside pour moi dans ce que sont devenues les plus prestigieuses de nos écoles d'ingé (X, Mines, Centrale...) : le master le plus suivi à Palaiseau est celui des maths appliqués à la finance, assuré par Nicole El-Karahoui, qui forme en effet des traders brillants ou des spécialistes de la gestion des risques en assurance (un ancien élève à moi, que j'ai poussé à aller en prépa, qui a fait Centrale... j'étais déçu).
Or, la destination de ces étudiants devraient être l'ingénierie scientifique, mais il n'y a plus d'industrie en France (et elle ne paie plus).
En effet, je pense comme l'auteur que nos élites nuisent au corps social dans son ensemble, ce qui est un comble.
L'absence de régulation est certes importante, mais je crois qu'un autre facteur central est le fait que l'immense majorité des étudiants de prépa (et par suite des plus grandes écoles) est aujourd'hui issue de couches sociales favorisées (ou très favorisées) : leur conscience de la réalité de la société est fortement biaisée et ils sont tout à fait prêts à perpétuer le système.
Quand presque 30% d'entre eux étaient issus de couches populaires, cela n'empêchait pas l'envie d'amasser de l'argent, mais permettait de maintenir l'envie d'objectifs communs à l'ensemble de la communauté, plutôt que l'individualisme à tout crin.
Enfin, si les grandes écoles ne se résument pas aux quelques-unes citées ici, il est quand même clair que c'est de celles-là qu'émanent la plupart des cadres dirigeants d'une génération, l'ENS étant totalement à part.
Le pb réside pour moi dans ce que sont devenues les plus prestigieuses de nos écoles d'ingé (X, Mines, Centrale...) : le master le plus suivi à Palaiseau est celui des maths appliqués à la finance, assuré par Nicole El-Karahoui, qui forme en effet des traders brillants ou des spécialistes de la gestion des risques en assurance (un ancien élève à moi, que j'ai poussé à aller en prépa, qui a fait Centrale... j'étais déçu).
Or, la destination de ces étudiants devraient être l'ingénierie scientifique, mais il n'y a plus d'industrie en France (et elle ne paie plus).
En effet, je pense comme l'auteur que nos élites nuisent au corps social dans son ensemble, ce qui est un comble.
L'absence de régulation est certes importante, mais je crois qu'un autre facteur central est le fait que l'immense majorité des étudiants de prépa (et par suite des plus grandes écoles) est aujourd'hui issue de couches sociales favorisées (ou très favorisées) : leur conscience de la réalité de la société est fortement biaisée et ils sont tout à fait prêts à perpétuer le système.
Quand presque 30% d'entre eux étaient issus de couches populaires, cela n'empêchait pas l'envie d'amasser de l'argent, mais permettait de maintenir l'envie d'objectifs communs à l'ensemble de la communauté, plutôt que l'individualisme à tout crin.
Enfin, si les grandes écoles ne se résument pas aux quelques-unes citées ici, il est quand même clair que c'est de celles-là qu'émanent la plupart des cadres dirigeants d'une génération, l'ENS étant totalement à part.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- jehanneNiveau 8
Ici, on peut assister au débat entre Florence Noiville et un dirigeant d'HEC (Denis Kessler), un tueur, effectivement!
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/10/17/01016-20091017ARTFIG00138--faut-il-avoir-honte-de-sortir-d-hec-.php
Mais comme liliepingouin, je pense qu'il s'agit vraiment d'HEC, et que le discours n'est pas forcément applicable aux autres GE.
Contrairement à Nasopi, je pense que ces trois ans dans une vie sont absolument déterminants, tant ils poussent à acquérir "l'esprit de l'école" (et pensons au poids des associations d'anciens, ensuite, pour la carrière)
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/10/17/01016-20091017ARTFIG00138--faut-il-avoir-honte-de-sortir-d-hec-.php
Mais comme liliepingouin, je pense qu'il s'agit vraiment d'HEC, et que le discours n'est pas forcément applicable aux autres GE.
Contrairement à Nasopi, je pense que ces trois ans dans une vie sont absolument déterminants, tant ils poussent à acquérir "l'esprit de l'école" (et pensons au poids des associations d'anciens, ensuite, pour la carrière)
- jehanneNiveau 8
Par ailleurs, je crois que Florence Noiville est la femme de Martin Hirsch.
- Français, maths... qui a testé les dictionnaires des éditions rue des écoles ?
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