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- tita89Niveau 5
je viens de me rendre compte que mes élèves de CM1 CM2 ont du mal à comprendre certaines phrases complexes
ainsi que l'ordre des actions dans un récit parce qu'ils ne maitrisent pas le sens et l'emploi des connecteurs ( néanmoins , dès que , mais , bien que , puisque ......)
l'an dernier j'étais en maternelle , souvent on travaillait avec des images séquentielles mais je prends conscience qu'à part les notions "après", ou "puis" ça n'allait pas très loin , je n'ai jamais pensé à leur faire mettre des images dans l'ordre des actions données par une phrase comme " Il mange une pomme puis boit un jus de fruit après avoir rangé sa chambre "
ainsi que l'ordre des actions dans un récit parce qu'ils ne maitrisent pas le sens et l'emploi des connecteurs ( néanmoins , dès que , mais , bien que , puisque ......)
l'an dernier j'étais en maternelle , souvent on travaillait avec des images séquentielles mais je prends conscience qu'à part les notions "après", ou "puis" ça n'allait pas très loin , je n'ai jamais pensé à leur faire mettre des images dans l'ordre des actions données par une phrase comme " Il mange une pomme puis boit un jus de fruit après avoir rangé sa chambre "
- CelebornEsprit sacré
Est-ce que tu emploies le mot "connecteurs" en primaire ? Parce qu'en collège, il n'apparaît qu'en 4e, et en tant qu'initiation à la grammaire de texte seulement.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- NLM76Grand Maître
Pour ma part, je ne me sers de ce mot que pour faire de l'électricité.
Cela dit, le sens des mots, cela s'apprend :
1. par l'usage
2. par l'analyse et la synthèse : lorsqu'on étudie les conjonctions de coordination, au cours élémentaire, on peut en étudier précisément le sens, et à partir d'exemples analysés, on peut composer des phrases avec ces conjonctions. De même avec les conjonctions de subordination, au cours moyen. Pour ce qui est des adverbes coordonnants (ainsi, néanmoins...), il me semble qu'il n'est pas mauvais d'attendre le collège pour en mener l'étude approfondie.
Cela dit, le sens des mots, cela s'apprend :
1. par l'usage
2. par l'analyse et la synthèse : lorsqu'on étudie les conjonctions de coordination, au cours élémentaire, on peut en étudier précisément le sens, et à partir d'exemples analysés, on peut composer des phrases avec ces conjonctions. De même avec les conjonctions de subordination, au cours moyen. Pour ce qui est des adverbes coordonnants (ainsi, néanmoins...), il me semble qu'il n'est pas mauvais d'attendre le collège pour en mener l'étude approfondie.
- tita89Niveau 5
oui , et il est employé dans le fichier d'ateliers de lecture"je lis je comprends "
d'ailleurs je voulais demander si l'utilisation de ce mot était courante au collège
d'ailleurs je voulais demander si l'utilisation de ce mot était courante au collège
- NLM76Grand Maître
pfff !tita89 a écrit:oui , et il est employé dans le fichier d'ateliers de lecture"je lis je comprends "
d'ailleurs je voulais demander si l'utilisation de ce mot était courante au collège
Bon courage : vous n'êtes pas aidés !
Cela dit, je pense vraiment que l'étude de ces mots doit être menée dans le cours de grammaire, et dans celui de lecture ; quand on lit un texte intéressant, ce n'est pas pour se faire suer avec l'étude de "néanmoins, par conséquent..." C'est d'un ennui mortel !
- tita89Niveau 5
oui, justement j'aimerais voir plus qu'une étincelle dans leur yeuxnlm76 a écrit:Pour ma part, je ne me sers de ce mot que pour faire de l'électricité..
- tita89Niveau 5
nlm76 a écrit:pfff !tita89 a écrit:oui , et il est employé dans le fichier d'ateliers de lecture"je lis je comprends "
d'ailleurs je voulais demander si l'utilisation de ce mot était courante au collège
Bon courage : vous n'êtes pas aidés !
Cela dit, je pense vraiment que l'étude de ces mots doit être menée dans le cours de grammaire, et dans celui de lecture ; quand on lit un texte intéressant, ce n'est pas pour se faire suer avec l'étude de "néanmoins, par conséquent..." C'est d'un ennui mortel !
tout à fait d'accord , il s'agit bien là d'améliorer leur performance de lecteur en s'interrogeant sur la langue donc de la grammaire ......
nous pratiquons aussi beaucoup la lecture plaisir
- doublecasquetteEnchanteur
Il me semble que c'est à partir de cette lecture plaisir, par le sens et de manière intuitive, que cette "étude" passera le mieux au cycle III.
Depuis quelques années, je trouve que nous ne faisons pas assez lire nos élèves à partir du CE1.
Quand tu penses par exemple que Ribambelle CE1, mais aussi Abracadalire, et d'autres sans doute ne proposent de lire que cinq tout petits romans dans l'année scolaire ! C'est vraiment très peu.
Et tout cela parce que chaque double page du roman donne lieu à des pages et des pages de "je m'entraîne à lire une carte d'identité", "je découvre les substituts nominaux", "je cherche les connecteurs temporels" et ainsi de suite.
Pour mes CE2 (excuse-moi, je n'ai pas de CM), j'ai choisi "Le Goût de Lire", comme manuel de lecture, parce que justement, il ne proposait que des textes, des textes et encore des textes.
Évidemment, il n'en propose pas assez. L'époque où, tous les jours, les élèves lisaient et décortiquaient avec l'aide de leur maître un texte par jour est semble-t-il totalement révolue et comme je me suis remise à le faire, nous en sommes déjà, là, à la mi-novembre à la fin du premier tiers du livre.
Pourtant, c'est bien là, dans la lecture quotidienne à voix haute d'un texte relativement exigeant que le maître découvrira tout de suite, ne serait-ce qu'en suivant l'intonation de celui qui est en train de lire, si le "cependant", le "néanmoins" ou le "pendant que" a été compris.
Si, de plus, il ne cède pas à la mode qui consiste à dire qu'on déflore le plaisir de la lecture si on interrompt régulièrement la lecture pour obliger le lecteur à expliquer ce qu'il vient de lire, pour en comprendre l'implicite et pour se livrer à des hypothèses sur la façon dont les personnages vont se tirer de leur mauvais pas ou à des réflexions sur le texte et son écriture (à leur petit niveau d'élèves d'élémentaire), on a très vite vu qui est l'enfant perdu au milieu du gué ne sachant plus démêler ce qui s'est passé avant de ce qui est en train de se passer et de ce qui pourrait bien advenir ensuite.
Voilà, je ne sais pas si je t'ai aidée mais je rêve d'une collection de manuels de lecture cycle III qui pourrait s'intituler "La Lecture par l'Usage" et qui proposerait pour chaque année du cycle quatre fois trente-six extraits d'œuvres classiques ou modernes (dont une grande partie "à suivre") afin que nous puissions en lire et décortiquer un par jour avec nos élèves.
Je pense que, dans ces conditions-là, nul ne serait besoin de "travailler sur le sens des connecteurs" de façon décloisonnée et "à vide".
Depuis quelques années, je trouve que nous ne faisons pas assez lire nos élèves à partir du CE1.
Quand tu penses par exemple que Ribambelle CE1, mais aussi Abracadalire, et d'autres sans doute ne proposent de lire que cinq tout petits romans dans l'année scolaire ! C'est vraiment très peu.
Et tout cela parce que chaque double page du roman donne lieu à des pages et des pages de "je m'entraîne à lire une carte d'identité", "je découvre les substituts nominaux", "je cherche les connecteurs temporels" et ainsi de suite.
Pour mes CE2 (excuse-moi, je n'ai pas de CM), j'ai choisi "Le Goût de Lire", comme manuel de lecture, parce que justement, il ne proposait que des textes, des textes et encore des textes.
Évidemment, il n'en propose pas assez. L'époque où, tous les jours, les élèves lisaient et décortiquaient avec l'aide de leur maître un texte par jour est semble-t-il totalement révolue et comme je me suis remise à le faire, nous en sommes déjà, là, à la mi-novembre à la fin du premier tiers du livre.
Pourtant, c'est bien là, dans la lecture quotidienne à voix haute d'un texte relativement exigeant que le maître découvrira tout de suite, ne serait-ce qu'en suivant l'intonation de celui qui est en train de lire, si le "cependant", le "néanmoins" ou le "pendant que" a été compris.
Si, de plus, il ne cède pas à la mode qui consiste à dire qu'on déflore le plaisir de la lecture si on interrompt régulièrement la lecture pour obliger le lecteur à expliquer ce qu'il vient de lire, pour en comprendre l'implicite et pour se livrer à des hypothèses sur la façon dont les personnages vont se tirer de leur mauvais pas ou à des réflexions sur le texte et son écriture (à leur petit niveau d'élèves d'élémentaire), on a très vite vu qui est l'enfant perdu au milieu du gué ne sachant plus démêler ce qui s'est passé avant de ce qui est en train de se passer et de ce qui pourrait bien advenir ensuite.
Voilà, je ne sais pas si je t'ai aidée mais je rêve d'une collection de manuels de lecture cycle III qui pourrait s'intituler "La Lecture par l'Usage" et qui proposerait pour chaque année du cycle quatre fois trente-six extraits d'œuvres classiques ou modernes (dont une grande partie "à suivre") afin que nous puissions en lire et décortiquer un par jour avec nos élèves.
Je pense que, dans ces conditions-là, nul ne serait besoin de "travailler sur le sens des connecteurs" de façon décloisonnée et "à vide".
- tita89Niveau 5
merci DC ,
je trouve aussi qu'on ne prends plus beaucoup le temps de lire , lecture offerte dit on aujourd'hui ? , des textes à nos élèves ,
j'aime lire et j'aime quand ils sentent que j'y prends du plaisir .....même si parfois ils rigolent quand je mets le ton ou change de voix ......et ils progressent.... chaque jour la liste de lecteurs "volontaires" s'agrandit .
je trouve aussi qu'on ne prends plus beaucoup le temps de lire , lecture offerte dit on aujourd'hui ? , des textes à nos élèves ,
j'aime lire et j'aime quand ils sentent que j'y prends du plaisir .....même si parfois ils rigolent quand je mets le ton ou change de voix ......et ils progressent.... chaque jour la liste de lecteurs "volontaires" s'agrandit .
- doublecasquetteEnchanteur
tita89 a écrit:merci DC ,
je trouve aussi qu'on ne prends plus beaucoup le temps de lire , lecture offerte dit on aujourd'hui ? , des textes à nos élèves ,
j'aime lire et j'aime quand ils sentent que j'y prends du plaisir .....même si parfois ils rigolent quand je mets le ton ou change de voix ......et ils progressent.... chaque jour la liste de lecteurs "volontaires" s'agrandit .
Là, je parlais de lectures faites par les élèves. Ceci dit, tu as raison, en plus de cette lecture quotidienne à voix haute d'un texte qu'ils découvrent au fil de la lecture, ou qu'ils ont découvert la veille au soir à la maison pour le préparer, un moment de lecture offerte rend l'habitude de chercher systématiquement à comprendre ce qu'on lit ou ce qui nous est lu encore plus "normale".
Quand, à l'école, on aura enfin arrêté de découper en tranches de saucisson chaque activité intellectuelle, on aura fait un grand pas en avant (et pas vers le précipice ).
- CelebornEsprit sacré
tita89 a écrit:oui , et il est employé dans le fichier d'ateliers de lecture"je lis je comprends "
d'ailleurs je voulais demander si l'utilisation de ce mot était courante au collège
Ça dépend des collègues, mais jamais normalement avant la 4e. Personnellement, je préfère qu'ils arrivent avec une connaissance des conjonctions et des adverbes, car ça me sert beaucoup dans la grammaire. Les connecteurs, ça n'arrive qu'à la fin (en juillet/août, chez moi ), quand on a tout construit.
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- Thalia de GMédiateur
En 3e, mes élèves ne connaissent pas le terme, ou si peu. Pourtant je fais toute confiance en mes collègues qui les ont eus l'année précédente. Je me contente de rappeler la définition, de manière à ce qu'ils ne soient pas perdus si jamais ils rencontrent le mot au brevet des collèges.
@ Celeborn : juillet/ août, diantre ! Quel dévouement !
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- minnieExpert
EN tant que prof de collège, je n'utilise jamais ce mot, mais je vais peut-être l'aborder avec mes 3e cette année. La notion, oui évidemment.
Et mon fils qui est en PS ette année, les manipule beaucoup avec sa maîtresse. Pour l'ordre des activités de la journée (d'abord, puis, ensuite), mais aussi la cause, tous les matins en faisant l'appel "Kévin est absent parce qu'il est malade" "Brandon est absent parce que la voiture de sa maman ne démarre pas"
Il utilise aussi "puisque" " pourtant"
Et mon fils qui est en PS ette année, les manipule beaucoup avec sa maîtresse. Pour l'ordre des activités de la journée (d'abord, puis, ensuite), mais aussi la cause, tous les matins en faisant l'appel "Kévin est absent parce qu'il est malade" "Brandon est absent parce que la voiture de sa maman ne démarre pas"
Il utilise aussi "puisque" " pourtant"
- zinaNiveau 10
Je les ai fait aujourd'hui mais en logique, le ou inclusif a posé beaucoup de problèmes.
- lapetitemuExpert
Celeborn a écrit:Personnellement, je préfère qu'ils arrivent avec une connaissance des conjonctions et des adverbes, car ça me sert beaucoup dans la grammaire. Les connecteurs, ça n'arrive qu'à la fin (en juillet/août, chez moi ), quand on a tout construit.
Heu... je suis peut-être bête, mais je ne comprends pas : pour moi, un connecteur, c'est une conjonction, ou un adverbe, ou une préposition... Je parle de connecteur pour tout outil grammatical qui sert à relier des éléments, des propositions ou des phrases entre elles, et, ensuite, je détaille les classes grammaticales possibles.
Je suis à côté de la plaque, ou bien ?
- doctor whoDoyen
J'avais des 6è qui me parlaient de connecteur à chaque adverbe ou conjonction, sans être capables d'analyser un adjectif ou un verbe. J'ai des 1ères qui pensent que le fin du fin de la réflexion, c'est de mettre des connecteurs à chaque phrase.
Donc, les connecteurs, je m'en passerais volontiers, dès le primaire.
(La tête des élèves quand je leur dis que j'interdis de commencer un paragraphe avec un connecteur... "Mais c'est ce qu'on nous disais de faire, l'année dernière ! _ Eh bien arrêtez !")
Donc, les connecteurs, je m'en passerais volontiers, dès le primaire.
(La tête des élèves quand je leur dis que j'interdis de commencer un paragraphe avec un connecteur... "Mais c'est ce qu'on nous disais de faire, l'année dernière ! _ Eh bien arrêtez !")
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- CelebornEsprit sacré
lapetitemu a écrit:
Heu... je suis peut-être bête, mais je ne comprends pas : pour moi, un connecteur, c'est une conjonction, ou un adverbe, ou une préposition... Je parle de connecteur pour tout outil grammatical qui sert à relier des éléments, des propositions ou des phrases entre elles, et, ensuite, je détaille les classes grammaticales possibles.
Je suis à côté de la plaque, ou bien ?
C'est juste que la notion de connecteur est grammaticalement superfétatoire. Après, les élèves te disent "c'est un connecteur", ce qui ne t'aide vraiment pas à savoir s'il y a un rapport de coordination ou de subordination, par exemple, ou encore si le truc qui est derrière a une fonction par rapport à ce qui est avant ou pas. Bref, ça embrouille les élèves et ça n'a pas grand intérêt (mettre sur le même plan une préposition et une conjonction, c'est très gênant, à mon sens), donc pour moi, poubelle.
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- Thalia de GMédiateur
Je suis d'accord, Celeborn. L'ennui c'est que je l'ai trouvé une fois dans des questions de brevet. J'ai pensé : "Zut de crotte de bique, pourvu que mes élèves devinent de quoi il s'agit".
C'est pourquoi je prononce le mot au moins une fois dans l'année, en 3e, au cazou.
C'est pourquoi je prononce le mot au moins une fois dans l'année, en 3e, au cazou.
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- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Celeborn a écrit: C'est juste que la notion de connecteur est grammaticalement superfétatoire. Après, les élèves te disent "c'est un connecteur", ce qui ne t'aide vraiment pas à savoir s'il y a un rapport de coordination ou de subordination, par exemple, ou encore si le truc qui est derrière a une fonction par rapport à ce qui est avant ou pas. Bref, ça embrouille les élèves et ça n'a pas grand intérêt (mettre sur le même plan une préposition et une conjonction, c'est très gênant, à mon sens), donc pour moi, poubelle.
Très juste.
Il serait plus clair pour tout le monde d'expliquer les adverbes, les locutions adverbiales, les conjonctions de coordination, et les conjonctions de subordination ( y compris les cas que les élèves vont trouver bizarres, genre "car" VS "parce que").
La semaine dernière, dans un (bon par ailleurs) commentaire composé, une Khâgneuse confond "locution adverbiale" et "locution conjonctive"... et, après enquête, il y a effectivement du "connecteur" là-dessous. Donc, comme dit Celeborn, à la trappe !
Il serait plus clair pour tout le monde d'expliquer les adverbes, les locutions adverbiales, les conjonctions de coordination, et les conjonctions de subordination ( y compris les cas que les élèves vont trouver bizarres, genre "car" VS "parce que").
La semaine dernière, dans un (bon par ailleurs) commentaire composé, une Khâgneuse confond "locution adverbiale" et "locution conjonctive"... et, après enquête, il y a effectivement du "connecteur" là-dessous. Donc, comme dit Celeborn, à la trappe !
- NLM76Grand Maître
A la trappe !
Et dites-le aux inspecteurs généraux, si vous pouvez, que cela passe à la trappe du brevet aussi.
En attendant, on est obligé de prendre une heure ou deux fin mai début juin , quand on leur a eu appris correctement les choses, pour leur expliquer les foutaises à la mode.
Et dites-le aux inspecteurs généraux, si vous pouvez, que cela passe à la trappe du brevet aussi.
En attendant, on est obligé de prendre une heure ou deux fin mai début juin , quand on leur a eu appris correctement les choses, pour leur expliquer les foutaises à la mode.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- doublecasquetteEnchanteur
nlm76 a écrit:A la trappe !
Et dites-le aux inspecteurs généraux, si vous pouvez, que cela passe à la trappe du brevet aussi.
En attendant, on est obligé de prendre une heure ou deux fin mai début juin , quand on leur a eu appris correctement les choses, pour leur expliquer les foutaises à la mode.
C'est amusant, c'est ce que je fais avant les évaluations nationales CE1 : je prends une heure pour leur expliquer deux, trois trucs que je ne fais jamais dans l'année et qui risquent de leur manquer. Ils écoutent poliment et on n'en reparle plus jamais après...
- SamadhiNiveau 7
Je vois les connecteurs uniquement quand je fais de la méthodologie d'écriture et sans prononcer le mot "connecteur". On fait une liste selon leur type de relation et ensuite on les classe selon leur classe grammaticale.
A part ça, je n'avais jamais entendu parlé de "connecteurs" avant la fac quand je donnais des cours de FLE !! Je ne m'en portais pas plus mal.
A part ça, je n'avais jamais entendu parlé de "connecteurs" avant la fac quand je donnais des cours de FLE !! Je ne m'en portais pas plus mal.
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"They were threatened by my intelligence and too stupid to know that's why they hated me" (S.C.)
- survivorNiveau 6
Moi, j'en ai beaucoup entendu parler à l'IUFM. Mais je suis incapable de me souvenir de quoi il s'agit, ni de ce qu'ils m'ont dit d'en faire avec les élèves. Jamais prononcé ce mot, en tout cas, avec mes CM1-CM2...Samadhi a écrit:Je vois les connecteurs uniquement quand je fais de la méthodologie d'écriture et sans prononcer le mot "connecteur". On fait une liste selon leur type de relation et ensuite on les classe selon leur classe grammaticale.
A part ça, je n'avais jamais entendu parlé de "connecteurs" avant la fac quand je donnais des cours de FLE !! Je ne m'en portais pas plus mal.
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Tout a été enlevé sauf la tête
pour l’entêtement.
La tête jetée d’arrière en avant
comme un nœud.
Guy Viarre, Sans un
- tita89Niveau 5
Pour ce qui est de ne pas prononcer le mot "connecteur" c'est trop tard !
Je leur ai dit qu'il s'agissait de "mots-outils" qui permettent d'établir des connexions, des relations entre des phrases ou des idées .
Plus tard , nous étudierons plus précisemment les différentes classes de ce grand groupe de mots .
J'espère ne pas avoir dit trop de bêtises ?
Je leur ai dit qu'il s'agissait de "mots-outils" qui permettent d'établir des connexions, des relations entre des phrases ou des idées .
Plus tard , nous étudierons plus précisemment les différentes classes de ce grand groupe de mots .
J'espère ne pas avoir dit trop de bêtises ?
- survivorNiveau 6
T'inquiètes pas, de toutes façons ils oublient vite... :aaq:tita89 a écrit:Pour ce qui est de ne pas prononcer le mot "connecteur" c'est trop tard !
Je leur ai dit qu'il s'agissait de "mots-outils" qui permettent d'établir des connexions, des relations entre des phrases ou des idées .
Plus tard , nous étudierons plus précisemment les différentes classes de ce grand groupe de mots .
J'espère ne pas avoir dit trop de bêtises ?
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Tout a été enlevé sauf la tête
pour l’entêtement.
La tête jetée d’arrière en avant
comme un nœud.
Guy Viarre, Sans un
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