- AuroreEsprit éclairé
Clarinette a écrit:Qu'est-ce qu'il y a, Aurore ?
Ce n'est qu'un début, ce n'est vraiment pas mon truc...
On va donc dire que la philo avant la terminale, ce n'est pas de la philo...
- doublecasquetteEnchanteur
Clarinette a écrit:Très bien, la leçon d'orthographe associée systématiquement à la grammaire ou la conjugaison.
En revanche, j'ai une progression grammaticale à l'inverse de celle-ci parce que je commence par les fonctions. Même au CE1, je préfère faire fonctionner d'abord les groupes dans la phrase et analyser plus finement ensuite.
Autre remarque, mais qui vaut davantage dans les classes supérieures : on retrouve des phrases simples du type : S + V + Cd'O, or, dans les textes qu'ils lisent, même au CE1, il y a quand même des CC. C'est pour ça que je déteste "la balle aux mots" et ses phrases figées.
Un autre point positif de cette méthode, évoquer dès le CE1 nature et fonction.
J'aime aussi la leçon sur la virgule. Au CE1, on ne parle souvent que des points.
Wow ! Ils parlent même de l'adverbe ! C'est costaud, quand même !
Mais tant qu'à faire, pourquoi ont-ils parlé de l'adverbe, et pas des CC ?
Donc, bilan globalement positif, mais pas à faire en ZEP, sa=ous peine de s'arracher les cheveux !
Pour la ZEP, demande à JuliePie, son école est en "plan de lutte contre l'illettrisme" et elle utilise ce manuel depuis plusieurs années déjà. Elle te dira...
Les phrases très simples (figées), c'est pour ne pas jeter les élèves d'emblée en haute mer sans bouée ni brassards. Ils ont sept ans et nous préférons, comme en lecture au CP, y aller progressivement afin que tout le monde suive, même les canards boiteux de ZEP et d'ailleurs.
Nous avons choisi de faire le complément d'objet avant le complément circonstanciel pour arriver à la proposition simple assez vite. Par ailleurs, nous préférons n'introduire les éléments que quand ils sont tous analysables et l'ajout des circonstanciels aurait nécessité l'introduction d'une nature de mot supplémentaire : la préposition. Ce que nous avons prévu suffit largement pour une première année de grammaire (deuxième année puisque nous démarrons au CP dans les classes SLECC).
L'étude des compléments circonstanciels, déjà engagée intuitivement au CE1, avec l'étude de l'adverbe, démarre au CE2 avec les CC de temps et de lieu, puis se poursuit au CM et en 6°/°.
Si tu veux consulter les programmes du GRIP (complets pour la maternelle ; en français et maths pour l'élémentaire et les classes de 6° et 5°), c'est là :
http://www.slecc.fr/GRIP_programmes.htm
- ClarinetteGrand Maître
On ne parle pas de Kant, bien sûr, mais si on prend la philosophie au pied de la lettre, au sens étymologique, on peut commencer à inciter les élèves de primaire à utiliser leur raison pour aborder des questions telles que "le bien et le mal", "la vie et la mort", la justice... Tu ne crois pas que ce serait également intéressant au collège ?
J'aime beaucoup les philo-fables de Piquemal, par exemple. Tu connais ? Si oui, qu'en penses-tu ? Et les histoires de Nassreddin Hodja ? Et "les poules pensives" ?
J'aime beaucoup les philo-fables de Piquemal, par exemple. Tu connais ? Si oui, qu'en penses-tu ? Et les histoires de Nassreddin Hodja ? Et "les poules pensives" ?
- ClarinetteGrand Maître
Merci, DC : tout ça m'a l'air bougrement intéressant et réfléchi. Je l'ai mis dans mes favoris pour étude approfondie ultérieure.
C'est ce que j'apprécie "ici" : on y croise des tas de gens investis dans leur boulot et qui en parlent de façon très intéressante, même si je ne suis pas d'accord avec tout. Ca me change de mon équipe de collègues tous plus âgés que moi, dont certains en "pré-retraite"... Quand je veux parler péda de façon un peu pointue, il n'y en a qu'un que cela intéresse. Enfin, il y en a au moins un...
Sinon, pour revenir au GRIP, la grammaire commence donc par les classes grammaticales et non par les fonctions. j'aimerais bien qu'on m'en explique la raison. Vu le sérieux du truc, il doit y en avoir une bonne.
C'est ce que j'apprécie "ici" : on y croise des tas de gens investis dans leur boulot et qui en parlent de façon très intéressante, même si je ne suis pas d'accord avec tout. Ca me change de mon équipe de collègues tous plus âgés que moi, dont certains en "pré-retraite"... Quand je veux parler péda de façon un peu pointue, il n'y en a qu'un que cela intéresse. Enfin, il y en a au moins un...
Sinon, pour revenir au GRIP, la grammaire commence donc par les classes grammaticales et non par les fonctions. j'aimerais bien qu'on m'en explique la raison. Vu le sérieux du truc, il doit y en avoir une bonne.
- survivorNiveau 6
Bien sûr. tout de suite, même. Tu peux aller voir là : entre/noir - bouts de nerfs. On y trouve beaucoup de textes que j'ai écrits au cours des derniers mois. Je te recommande les fibrilles (voir dans le sommaire) très représentatives de ce que j'écris depuis un ou deux ans. Entre/noir un "blog-notes" plus qu'autre chose, rien n'y est vraiment fini ou figé. Sinon, on peut me trouver ailleurs sur le net (notamment sur remue.net), ainsi que dans plusieurs revues (Friches, N4728, Décharge, Voix d'encre). Je serai aussi au sommaire du prochain numéro de Diérèse.Clarinette a écrit:Psttt, quand on sera encore plus copains, tu me feras lire une de tes productions ?
Et puis surtout, voici quelques poètes français ou étrangers, connus ou moins connus, ou pas connus du tout, morts ou vivants, qui comptent parmi ceux que je lis et relis en permanence sans jamais les épuiser. Il faut vraiment se pencher sur leurs écrits, pour l'exigence fondamentale qui les sous-tend. Même s'ils ne sont pas forcément tous très accessibles (soit difficiles à appréhender, soit difficiles à se procurer, soit les deux), ils n'en restent pas moins d'une rare profondeur et d'une portée que je qualifierai d'universelle. En vrac : Sylvia Plath, Thierry Metz, Alexandra Pizarnik, Guy Viarre, Antoine Emaz, Ludovic Degroote, Danielle Collobert, André Du Bouchet, José-Angel Valente, Jean-Louis Giovannoni, Jacques Dupin... Il n'y a parmi eux aucun tenant de ces avant-gardes que j’exècre, et qui ont détruit la poésie en tombant dans un contre-formalisme gratuit, et en la privant de tout sens, de tout sentiment, de toute la force que recèlent les mots quand on les assemble par pure nécessité. Les poètes que je lis sont finalement très "classiques" dans leur résolue modernité.
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Tout a été enlevé sauf la tête
pour l’entêtement.
La tête jetée d’arrière en avant
comme un nœud.
Guy Viarre, Sans un
- ClarinetteGrand Maître
Dis donc, tout cela est assez déconcertant pour mon esprit cartésien et académique... J'y reviendrai, et j'irai lire aussi les poètes que tu cites... par petits bouts...
- doublecasquetteEnchanteur
Clarinette a écrit:Merci, DC : tout ça m'a l'air bougrement intéressant et réfléchi. Je l'ai mis dans mes favoris pour étude approfondie ultérieure.
C'est ce que j'apprécie "ici" : on y croise des tas de gens investis dans leur boulot et qui en parlent de façon très intéressante, même si je ne suis pas d'accord avec tout. Ca me change de mon équipe de collègues tous plus âgés que moi, dont certains en "pré-retraite"... Quand je veux parler péda de façon un peu pointue, il n'y en a qu'un que cela intéresse. Enfin, il y en a au moins un...
Sinon, pour revenir au GRIP, la grammaire commence donc par les classes grammaticales et non par les fonctions. j'aimerais bien qu'on m'en explique la raison. Vu le sérieux du truc, il doit y en avoir une bonne.
Non, on alterne, nature, fonctions, nature, fonctions, etc. Au CE1, comme nous avons affaire à des petits, souvent l'étude de la nature prend plusieurs semaines, mais dès qu'une nature est "enfin" étudiée, on voit tout de suite au moins une des fonctions possibles et on affine ensuite.
Regarde le sommaire de CE1 :
1) les mots, les syllabes, les lettres
2) Les noms de personnes, d'animaux
3) Les noms de choses
4) Les noms communs et les noms propres
5) Le genre des noms
6) Le verbe et son sujet (première allusion à la fonction d'un mot)
7) Le nombre des noms
8) L'article (1)
9) Larticle (2) : fonction de l'article, analyse (2° allusion à la fonction d'un mot)
10) Les pronoms il, elle, ils, elles remplacent le nom
11) Le nom sujet du verbe (et de 3 !)
12) Le pronom sujet du verbe (et de 4 !)
13) L'analyse du sujet (et de 5 !)
14) Accord du verbe avec le nom sujet
15) Le complément du verbe (et de 6 !)
16) Analyse du nom (et de 7 !)
17) L'adjectif qualificatif
18) Variation en genre de l'adj. qual.
19) Variation en nombre de l'adj. qual.
20) Analyse de l'adjectif qualificatif (et de 8!)
21) L'adverbe adjoint du verbe (approche intuitive de la fonction de l'adverbe, donc 9° occurence)
22) La forme négative
23) Un verbe, plusieurs sujets (et de 10 !)
24) Un sujet, plusieurs verbes (11)
25) La virgule
25) Analyse de l'article, du nom et de l'adjectif qualificatif (12)
et on arrive à 13 leçons traitant des fonctions si on ajoute l'analyse, vue en 17° semaine de conjugaison et réutilisée ensuite à chaque leçon ou presque jusqu'à la fin de l'année où une leçon de synthèse est proposée.
- AuroreEsprit éclairé
Clarinette a écrit:On ne parle pas de Kant, bien sûr, mais si on prend la philosophie au pied de la lettre, au sens étymologique, on peut commencer à inciter les élèves de primaire à utiliser leur raison pour aborder des questions telles que "le bien et le mal", "la vie et la mort", la justice... Tu ne crois pas que ce serait également intéressant au collège ?
Clarinette, il me semble que si l'on n'aborde la philo qu'à partir de la terminale, ce n'est pas un hasard. L'étude sérieuse de cette matière suppose à la fois une bonne culture et suffisamment de maturité de la part des élèves, faute de quoi on court le risque de verser dans l'endoctrinement, les bons sentiments et la moraline (cf. le navet cité plus haut).
Quant aux "philo-fables", celles de La Fontaine seraient-elles passées de mode ? Ou bien leur langue serait-elle à présent réputée "trop peu accessible" à la "génération facebook" ?
- survivorNiveau 6
Je ne connais pas le "navet" dont tu parles (c'est du Marc Levy ? vu le titre, on dirait... :diable: ) mais je suis parfaitement d'accord avec toi. J'ai moi-même été victime de ce que tu décris. Enfin, victime, non, plutôt instigateur, en fait. C'est pour ça que j'ai cessé de faire des débats "philosophiques" en classe.Aurore a écrit:Clarinette a écrit:On ne parle pas de Kant, bien sûr, mais si on prend la philosophie au pied de la lettre, au sens étymologique, on peut commencer à inciter les élèves de primaire à utiliser leur raison pour aborder des questions telles que "le bien et le mal", "la vie et la mort", la justice... Tu ne crois pas que ce serait également intéressant au collège ?
Clarinette, il me semble que si l'on n'aborde la philo qu'à partir de la terminale, ce n'est pas un hasard. L'étude sérieuse de cette matière suppose à la fois une bonne culture et suffisamment de maturité de la part des élèves, faute de quoi on court le risque de verser dans l'endoctrinement, les bons sentiments et la moraline (cf. le navet cité plus haut).
Quant aux "philo-fables", celles de La Fontaine seraient-elles passées de mode ? Ou bien leur langue serait-elle à présent réputée "trop peu accessible" à la "génération facebook" ?
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Tout a été enlevé sauf la tête
pour l’entêtement.
La tête jetée d’arrière en avant
comme un nœud.
Guy Viarre, Sans un
- ClarinetteGrand Maître
Aurore a écrit:Clarinette, il me semble que si l'on n'aborde la philo qu'à partir de la terminale, ce n'est pas un hasard. L'étude sérieuse de cette matière suppose à la fois une bonne culture et suffisamment de maturité de la part des élèves, faute de quoi on court le risque de verser dans l'endoctrinement, les bons sentiments et la moraline (cf. le navet cité plus haut).
Quant aux "philo-fables", celles de La Fontaine seraient-elles passées de mode ? Ou bien leur langue serait-elle à présent réputée "trop peu accessible" à la "génération facebook" ?
N'appelons pas ça de la philo, si tu préfères, mais de la réflexion sur de grands thèmes universels. Pour cela, toutes les fables, anciennes ou modernes, sont les bienvenues ; loin de moi l'idée de les opposer, puisque je commence invariablement l'année par "Le laboureur et ses enfants", afin que les élèves comprennent dès le premier jour, si ça leur avait échappé avant, "que le travail est un trésor".
Quant au fait que la philo ne soit abordée qu'en terminale, ma foi, ce ne serait pas la première erreur d'appéciation des ficeleurs de programmes, non ?
Au fait, de quel navet parles-tu ?
A part ça, tu es prof de philo, je suppose. Si oui, tu connais Alain Guyard ?
- ClarinetteGrand Maître
Le genre de textes sur lesquels on peut discuter avec des CM :
Parabole des cailloux et de l'instruction.
Un homme marchait dans le désert. Une voix lui dit : Ramasse quelques cailloux, mets-les dans ta poche. Demain, tu seras à la fois content et triste. L'homme obéit : le lendemain, il retira de sa poche des diamants, des rubis, des émeraudes, et il fut à la fois content et triste.
Content d'avoir pris une poignée de cailloux, et triste de na pas en avoir ramassé davantage.
Ainsi en va-t-il de l'instruction.
Il y a aussi :
Imaginez que chaque matin, une banque vous ouvre un compte de 86 400 € .
Que feriez-vous ?
Simplement, il y a deux règles que vous devez respecter.
La première règle :
Tout ce que n’avez pas dépensé dans la journée vous est enlevé le soir.
Vous ne pouvez pas tricher, ne pouvez pas virer cet argent sur un autre compte.
Vous ne pouvez que le dépenser.
Mais chaque matin au réveil, la banque vous rouvre un nouveau compte, avec à nouveau 86 400 € pour la journée.
La deuxième règle :
La banque peut interrompre ce « jeu » sans préavis. A n’importe quel moment, elle peut vous dire que c’est fini, qu’elle ferme le compte et qu’il n’y en aura pas d’autre.
A mon avis, vous dépenseriez chaque euro à vous faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens que vous aimez.
Vous feriez en sorte d’utiliser chaque euro pour apporter du bonheur dans votre vie et dans celle de ceux qui vous entourent.
Cette banque magique, nous l’avons tous, c’est le temps !
Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86 400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir, il n’y a pas de report.
Ce qui n’a pas été vécu dans la journée est perdu. Hier vient de passer.
Chaque matin, cette magie recommence.
Nous jouons avec cette règle incontournable : la banque peut fermer notre compte à n’importe quel moment, sans aucun préavis.
A tout moment, la vie peut s’arrêter.
Alors que faites vous de vos 86 400 secondes quotidiennes ?
La vie est courte, même pour ceux qui passent leur temps à la trouver longue.
Peu importe le capital de temps qui nous reste, consommons chaque parcelle de notre vie du mieux possible.
« La seule chose que l’on puisse décider est de quoi faire du temps qui nous est imparti.
Voilà, il me semble qu'il y a moyen de faire émerger des choses importantes chez les élèves sans tomber dans l'endoctrinement, non ?
Parabole des cailloux et de l'instruction.
Un homme marchait dans le désert. Une voix lui dit : Ramasse quelques cailloux, mets-les dans ta poche. Demain, tu seras à la fois content et triste. L'homme obéit : le lendemain, il retira de sa poche des diamants, des rubis, des émeraudes, et il fut à la fois content et triste.
Content d'avoir pris une poignée de cailloux, et triste de na pas en avoir ramassé davantage.
Ainsi en va-t-il de l'instruction.
Il y a aussi :
Imaginez que chaque matin, une banque vous ouvre un compte de 86 400 € .
Que feriez-vous ?
Simplement, il y a deux règles que vous devez respecter.
La première règle :
Tout ce que n’avez pas dépensé dans la journée vous est enlevé le soir.
Vous ne pouvez pas tricher, ne pouvez pas virer cet argent sur un autre compte.
Vous ne pouvez que le dépenser.
Mais chaque matin au réveil, la banque vous rouvre un nouveau compte, avec à nouveau 86 400 € pour la journée.
La deuxième règle :
La banque peut interrompre ce « jeu » sans préavis. A n’importe quel moment, elle peut vous dire que c’est fini, qu’elle ferme le compte et qu’il n’y en aura pas d’autre.
A mon avis, vous dépenseriez chaque euro à vous faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens que vous aimez.
Vous feriez en sorte d’utiliser chaque euro pour apporter du bonheur dans votre vie et dans celle de ceux qui vous entourent.
Cette banque magique, nous l’avons tous, c’est le temps !
Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86 400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir, il n’y a pas de report.
Ce qui n’a pas été vécu dans la journée est perdu. Hier vient de passer.
Chaque matin, cette magie recommence.
Nous jouons avec cette règle incontournable : la banque peut fermer notre compte à n’importe quel moment, sans aucun préavis.
A tout moment, la vie peut s’arrêter.
Alors que faites vous de vos 86 400 secondes quotidiennes ?
La vie est courte, même pour ceux qui passent leur temps à la trouver longue.
Peu importe le capital de temps qui nous reste, consommons chaque parcelle de notre vie du mieux possible.
« La seule chose que l’on puisse décider est de quoi faire du temps qui nous est imparti.
Voilà, il me semble qu'il y a moyen de faire émerger des choses importantes chez les élèves sans tomber dans l'endoctrinement, non ?
- User5899Demi-dieu
Oh non, j'en suis là aussi en seconde "Il est devenu" : verbe "être" pour 3 élèves sur 4.arcenciel a écrit:J'ai un CE1 et j'aborde tout juste les pronoms personnels - je suis la progression du GRIP- et d'ici Noël on aura vu le présent des V du 1er gpe + être et avoir. J'ai passé du temps sur le Présent, Passé, Futur, la notion de verbe et l'infinitif. Je ne sais si je suis très en retard ...
- User5899Demi-dieu
N O N !!! :colere: :colere: :colere:Clarinette a écrit:C'est pô ça ?
- HannibalHabitué du forum
Cripure a écrit:N O N !!! :colere: :colere: :colere:Clarinette a écrit:C'est pô ça ?
Enfin, Clarinette !
C'était le verbe deviendre, évidemment. Comment ne le reconnûtes-vous pas ?
- ClarinetteGrand Maître
Ah, ben voilà ! Enfin quelqu'un qui s'y connaît en conjugation !
- survivorNiveau 6
Endoctrinement non, mais on est tout à fait dans la moraline et les bons sentiments dont parle Aurore.Clarinette a écrit:Il y a aussi :
Imaginez que chaque matin, une banque vous ouvre un compte de 86 400 € .
Que feriez-vous ?
Simplement, il y a deux règles que vous devez respecter.
La première règle :
Tout ce que n’avez pas dépensé dans la journée vous est enlevé le soir.
Vous ne pouvez pas tricher, ne pouvez pas virer cet argent sur un autre compte.
Vous ne pouvez que le dépenser.
Mais chaque matin au réveil, la banque vous rouvre un nouveau compte, avec à nouveau 86 400 € pour la journée.
La deuxième règle :
La banque peut interrompre ce « jeu » sans préavis. A n’importe quel moment, elle peut vous dire que c’est fini, qu’elle ferme le compte et qu’il n’y en aura pas d’autre.
A mon avis, vous dépenseriez chaque euro à vous faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens que vous aimez.
Vous feriez en sorte d’utiliser chaque euro pour apporter du bonheur dans votre vie et dans celle de ceux qui vous entourent.
Cette banque magique, nous l’avons tous, c’est le temps !
Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86 400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir, il n’y a pas de report.
Ce qui n’a pas été vécu dans la journée est perdu. Hier vient de passer.
Chaque matin, cette magie recommence.
Nous jouons avec cette règle incontournable : la banque peut fermer notre compte à n’importe quel moment, sans aucun préavis.
A tout moment, la vie peut s’arrêter.
Alors que faites vous de vos 86 400 secondes quotidiennes ?
La vie est courte, même pour ceux qui passent leur temps à la trouver longue.
Peu importe le capital de temps qui nous reste, consommons chaque parcelle de notre vie du mieux possible.
"La seule chose que l’on puisse décider est de quoi faire du temps qui nous est imparti."
Voilà, il me semble qu'il y a moyen de faire émerger des choses importantes chez les élèves sans tomber dans l'endoctrinement, non ?
J'avais vu juste plus haut, et sans le vouloir, puisque la situation de départ que tu décris est bien tirée d'un roman de Marc Lévy ("Et si c'était vrai ?"), dont on se doute aisément que ce n'est pas vraiment mon auteur favori. C'est, plus qu'un auteur, un enfileur de perles et une distillerie à lui seul de phrases faciles, de sentimentalisme mièvre, et de poncifs les plus éculés. J'ai connu une collègue l'an dernier qui avait proposé ça (mot pour mot) à ses CM2 en rédaction. Pour tout dire, j'avais déjà trouvé ça nul et non avenu. L'origine de la situation me dérange. Le propos même, cette pseudo-parabole au rabais, me dérange. On ne compare pas les secondes de vie à des euros qu'on dépenserait à sa guise. Sauf chez Marc Lévy.
La portée infiniment étroite du propos, son simplisme, me dérangent aussi. Je ne vois pas en quoi ce genre de texte peut amener les élèves à réfléchir de manière constructive, ni sur quoi. Au final, ils avaient tous écrits qu'ils s’achèteraient des consoles de jeux, des écrans plats, des portables et des voitures de course. A la fin de la séance, ils avaient opté pour le sauvetage du tiers-monde. J'imagine que c'est ce que la collègue voulait leur faire écrire, je ne sais pas. Toujours est-il que le genre de "morale" qu'induit ce texte est pervers et présuppose une liberté dont personne ne jouit. A part dans les romans de Marc Lévy.
A part dans les romans de Marc Lévy, dans lesquels les hommes sont des hommes libres et affranchis des lois de la servitude sociale, on décide rarement de ce que l'on fait de tout le temps qui nous est imparti. Imparti par qui d'ailleurs ? Cela aussi me dérange. Comme s'il y a avait un banquier qui décidait en haut lieu de qui doit crever et quand. Il est vrai que chez Marc Lévy, la vie est "magique". Ceci explique sans doute cela.
Personnellement, et comme vous tous, je vais bosser, et je perds déjà comme ça en moyenne 30000 secondes par jour. Je passe aussi environ 23000 secondes par nuit à dormir. Il en va sensiblement de même pour les élèves. A moins qu'on ait vraiment envie de leur faire dire qu'ils aimeraient avant tout ne pas perdre une bonne partie de leurs précieuses 86400 secondes quotidiennes à l'école - ce que beaucoup d'entre eux pensent déjà -, je ne vois vraiment pas l'intérêt d'un tel texte, sinon de permettre l'alignement des pires platitudes sur la vie, la mort et notre pauvre condition humaine.
Non, vraiment, je ne vois pas l'intérêt de "philosopher", ni de réfléchir à partir des écrits de Marc Lévy. Même pour des gosses de dix ans. Je suis sûr que tu peux trouver mieux que ça, et plus intéressant pour tes élèves. L'actualité, la littérature (disons : la vraie littérature) ne manquent pas de prétextes ni de matière à une réflexion collective. Et qui sera moins gratuite et plus pertinente que celle que propose ton exemple.
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comme un nœud.
Guy Viarre, Sans un
- CelebornEsprit sacré
Si on pouvait arrêter de discuter sur la parabole des cailloux ou la banque du temps avec nos élèves de primaire et leur faire apprendre leur langue, plutôt, ça m'arrangerait. Parce que moi, mon programme de grammaire de 6e est presque le même que celui du livre du GRIP en CE1, à l'arrivée.
Quant à la poésie, s'il faut leur faire apprendre des poésies classiques, c'est justement parce qu'elles sont classiques, i.e. patrimoniales, i.e. importantes culturellement. J'avance mieux avec des élèves qui connaissent des fables de La Fontaine qu'avec des élèves qui ont appris le poème sur la tache.
Quant à la poésie, s'il faut leur faire apprendre des poésies classiques, c'est justement parce qu'elles sont classiques, i.e. patrimoniales, i.e. importantes culturellement. J'avance mieux avec des élèves qui connaissent des fables de La Fontaine qu'avec des élèves qui ont appris le poème sur la tache.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- User5899Demi-dieu
reconnîtesHannibal a écrit:Cripure a écrit:N O N !!! :colere: :colere: :colere:Clarinette a écrit:C'est pô ça ?
Enfin, Clarinette !
C'était le verbe deviendre, évidemment. Comment ne le reconnûtes-vous pas ?
- User5899Demi-dieu
Eh oui, Celeborn, je suis bien d'accord avec vous, seulement voilà, vous et moi souhaitons "avancer" avec nos élèves. La tendance actuelle est plutôt de les occuper.Celeborn a écrit:Si on pouvait arrêter de discuter sur la parabole des cailloux ou la banque du temps avec nos élèves de primaire et leur faire apprendre leur langue, plutôt, ça m'arrangerait. Parce que moi, mon programme de grammaire de 6e est presque le même que celui du livre du GRIP en CE1, à l'arrivée.
Quant à la poésie, s'il faut leur faire apprendre des poésies classiques, c'est justement parce qu'elles sont classiques, i.e. patrimoniales, i.e. importantes culturellement. J'avance mieux avec des élèves qui connaissent des fables de La Fontaine qu'avec des élèves qui ont appris le poème sur la tache.
- survivorNiveau 6
Eh bien voilà qui a le mérite d'être clair :aaq:Celeborn a écrit:Si on pouvait arrêter de discuter sur la parabole des cailloux ou la banque du temps avec nos élèves de primaire et leur faire apprendre leur langue, plutôt, ça m'arrangerait. Parce que moi, mon programme de grammaire de 6e est presque le même que celui du livre du GRIP en CE1, à l'arrivée.
Quant à la poésie, s'il faut leur faire apprendre des poésies classiques, c'est justement parce qu'elles sont classiques, i.e. patrimoniales, i.e. importantes culturellement. J'avance mieux avec des élèves qui connaissent des fables de La Fontaine qu'avec des élèves qui ont appris le poème sur la tache.
Pour la poésie, même si je trouve ton propos affreusement réducteur, je suis sensible à l'argument patrimonial. Je leur en ai bien fait bouffer, des classiques, moi aussi, en regrettant toutefois de ne pas pouvoir élargir un peu. Ils sont trop jeunes pour la poésie vraiment contemporaine, de toute façon. Et trop vieux, au CM2, pour apprendre du Maurice Carême. Tout va bien, donc. Sinon, je ne vois pas ce que tu appelles le "poème de la tache". Je connais "La Tâche" de William Cowper publié pour la première fois en 1785, mais ça ne doit pas être ça, parce que dans son genre, on fait difficilement plus classique
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- AuroreEsprit éclairé
survivor a écrit:Je ne connais pas le "navet" dont tu parles
http://www.cenestquundebut-lefilm.com/
ou bien : http://www.cenestquundebut.com/
Attention, c'est du made in IUFM !!!
- RikkiMonarque
Juste une ligne pour m'insurger contre l'idée que des enfants de CM2, de 10 ans donc, sont "trop vieux" pour lire des poèmes de Maurice Carême.
J'ai lu sur ce forum même un joli poème de Maurice Carême mis un ligne par un adulte le présentant comme l'une de ses lectures favorites.
Maurice Carême n'est pas mon poète préféré, mais c'est celui de ma fille, qui a 18 ans et non 10, et qui m'a fait découvrir des merveilles écrites par cet auteur. En faire un "poète de deuxième zone pour les tout-petits enfants" me semble aussi faux que d'en dire autant de Desnos, par exemple.
J'ai lu sur ce forum même un joli poème de Maurice Carême mis un ligne par un adulte le présentant comme l'une de ses lectures favorites.
Maurice Carême n'est pas mon poète préféré, mais c'est celui de ma fille, qui a 18 ans et non 10, et qui m'a fait découvrir des merveilles écrites par cet auteur. En faire un "poète de deuxième zone pour les tout-petits enfants" me semble aussi faux que d'en dire autant de Desnos, par exemple.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- CelebornEsprit sacré
Je pense qu'on peut tout à fait reconnaître (pardon : reconniter ) à Maurice Carême une certaine valeur.
Le « poème sur la tache », c'est un truc que j'avais découvert dans mon manuel de 6e de l'époque, un texte dans lequel à chaque fois qu'on était supposé entendre "tache", il y avait à la place du groupement de lettres… une tache. Ça m'a marqué de voir ça dans un manuel scolaire…
Le « poème sur la tache », c'est un truc que j'avais découvert dans mon manuel de 6e de l'époque, un texte dans lequel à chaque fois qu'on était supposé entendre "tache", il y avait à la place du groupement de lettres… une tache. Ça m'a marqué de voir ça dans un manuel scolaire…
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- survivorNiveau 6
Rikki a écrit:Juste une ligne pour m'insurger contre l'idée que des enfants de CM2, de 10 ans donc, sont "trop vieux" pour lire des poèmes de Maurice Carême.
J'ai lu sur ce forum même un joli poème de Maurice Carême mis un ligne par un adulte le présentant comme l'une de ses lectures favorites.
Maurice Carême n'est pas mon poète préféré, mais c'est celui de ma fille, qui a 18 ans et non 10, et qui m'a fait découvrir des merveilles écrites par cet auteur. En faire un "poète de deuxième zone pour les tout-petits enfants" me semble aussi faux que d'en dire autant de Desnos, par exemple.
Bon, mea culpa pour Maurice Carême. J'ai dû mal m'exprimer. Je ne le considère pas du tout comme un poète de seconde zone et je reconnais volontiers toute la qualité littéraire de sa poésie. Mes élèves apprennent justement en ce moment un poème de lui que je trouve très beau. En revanche oui, je le considère comme un poète qui s'adresse plus à de jeunes enfants qu'à de plus grands, mais peut-être existe-t-il des textes que je n'ai pas lus.Celeborn a écrit:Je pense qu'on peut tout à fait reconnaître (pardon : reconniter ) à Maurice Carême une certaine valeur.
Ce n'est pas dénigrer un poète que d'en dire qu'il est un poète pour les enfants. Et pour Desnos, le cas est très différent, et l’œuvre infiniment plus protéiforme.
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Tout a été enlevé sauf la tête
pour l’entêtement.
La tête jetée d’arrière en avant
comme un nœud.
Guy Viarre, Sans un
- profecolesHabitué du forum
Sur l'impulsion des mes profs d'IUFM, j'ai fait mon mémoire professionnel sur "les ateliers philo à l'école".
On m' a conseillé de commencer par une classe de ...maternelle. Ce que j'ai fait. Mais, là, même moi, avec mon absence totale d'expérience de l'enseignement, mon formatage IUFM et la pression de la prof qui trouvait "extraordinaire" la moindre association de 4 mots qui semblait avoir un sens, j'ai vite laissé tomber et compris que c'était là du verbiage inutile (car pas structuré, pas étayé par l'adulte pour suivre la méthode préconisée par Jacques Lacan ...et surtout rien à voir avec la philo ! ) . ça faisait perdre du temps à tout le monde !
Devant boucler mon mémoire , je suis passée à une classe de CM2 en ZEP ...Alors, là, festival de poncifs éculés, de phrases sans aucun sens, même pas correctes syntaxiquement, d'anecdotes télévisuelles ....
La PIUFM me conseille alors de laisser tomber les philo-fables de Piquemal et de leur proposer de choisir eux-mêmes leur sujet ("Comme ça, ça les inspirera plus ...). Sujet choisi par les élèves : "Doit-on accepter toutes les religions ?" (une question philosophique , ça ?) . Validée par la prof de philo de l'IUFM. Je précise que c'était en plein pendant l'affaire Ilan Halimi.
Au bout de 5 minutes, j'ai eu le droit à "On peut accepter un peu les Chrétiens, un peu les Pak-Pak (qui est une religion bien connue ...) mais pas les Juifs. Avec eux, il faut faire comme Ilan Halimi. Ils ont bien fait. Moi, je trouve ça génial ce qu'ils lui ont fait. Un Juif de moins !).
J'ai arrêté la séance et j'ai été incapable de proférer le moindre mot pour contrer ça. Incapable ! Je m'en veux encore !
Jamais, plus jamais, je ne veux entendre parler d'ateliers philo à l'école ...
Et je pense que la seule solution pour ces mômes est d'essayer de contrer leur "culture" familiale, de "quartier" et télévisuelle par l'étude de ...la langue française ! Faire en sorte qu'ils soient capables de lire et de comprendre les auteurs capables de leur fournir des bases pour une réflexion approfondie...future. Faire en sorte à notre niveau qu'ils soient capables de construire une phrase puis une suite de phrases correctes syntaxiquement et qui ait du sens ! Ce sera déjà pas mal ...
Qu'en pensez-vous collègues du secondaire ?
On m' a conseillé de commencer par une classe de ...maternelle. Ce que j'ai fait. Mais, là, même moi, avec mon absence totale d'expérience de l'enseignement, mon formatage IUFM et la pression de la prof qui trouvait "extraordinaire" la moindre association de 4 mots qui semblait avoir un sens, j'ai vite laissé tomber et compris que c'était là du verbiage inutile (car pas structuré, pas étayé par l'adulte pour suivre la méthode préconisée par Jacques Lacan ...et surtout rien à voir avec la philo ! ) . ça faisait perdre du temps à tout le monde !
Devant boucler mon mémoire , je suis passée à une classe de CM2 en ZEP ...Alors, là, festival de poncifs éculés, de phrases sans aucun sens, même pas correctes syntaxiquement, d'anecdotes télévisuelles ....
La PIUFM me conseille alors de laisser tomber les philo-fables de Piquemal et de leur proposer de choisir eux-mêmes leur sujet ("Comme ça, ça les inspirera plus ...). Sujet choisi par les élèves : "Doit-on accepter toutes les religions ?" (une question philosophique , ça ?) . Validée par la prof de philo de l'IUFM. Je précise que c'était en plein pendant l'affaire Ilan Halimi.
Au bout de 5 minutes, j'ai eu le droit à "On peut accepter un peu les Chrétiens, un peu les Pak-Pak (qui est une religion bien connue ...) mais pas les Juifs. Avec eux, il faut faire comme Ilan Halimi. Ils ont bien fait. Moi, je trouve ça génial ce qu'ils lui ont fait. Un Juif de moins !).
J'ai arrêté la séance et j'ai été incapable de proférer le moindre mot pour contrer ça. Incapable ! Je m'en veux encore !
Jamais, plus jamais, je ne veux entendre parler d'ateliers philo à l'école ...
Et je pense que la seule solution pour ces mômes est d'essayer de contrer leur "culture" familiale, de "quartier" et télévisuelle par l'étude de ...la langue française ! Faire en sorte qu'ils soient capables de lire et de comprendre les auteurs capables de leur fournir des bases pour une réflexion approfondie...future. Faire en sorte à notre niveau qu'ils soient capables de construire une phrase puis une suite de phrases correctes syntaxiquement et qui ait du sens ! Ce sera déjà pas mal ...
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