- Palombella RossaNeoprof expérimenté
L'APL organise les 18 et 19 novembre 2011 au Lycée Henri-IV, en salle des conférences un colloque sous le patronage du ministère des affaires étrangères et européennes dont voici le descriptif :
"La littérature est par excellence ce à travers quoi un pays, et sa langue, tend à l'universel, se transcende pour parler de l'humanité à l'humanité. Il existe cependant une singularité française, tant, en France, le lien entre la nation et la littérature paraît plus essentiel que partout ailleurs – et éminemment politique. Affaire d'État, la langue et la littérature ont éminemment contribué à forger la nation, l'unifiant autour d'un idiome, d'un patrimoine et même d'une tradition plus construits qu'hérités, plus auctoriaux que populaires. Aussi n'est-il pas anodin que de grands événements de l'histoire littéraire le soient aussi de l'histoire tout court, que nombre de grands écrivains français aient été acteurs de l'histoire nationale (et internationale), qu'enfin l'enseignement de la langue nationale soit confié à des professeurs de lettres. Cette singularité est donc indissociable de la postulation vers l'universel qui caractérise le politique en France. Elle nous invitera, dans un second temps, à interroger les caractéristiques mêmes de la littérature française, ses thèmes, styles, références etc. de prédilection. Nous nous intéresserons enfin à la réceptivité du fait littéraire français, à travers le regard porté sur lui par l'étranger, ainsi que l'adoption et le renouvellement du français (indissociablement langue et lettres) par les anciens colonisés, à travers aussi les quatre figures emblématiques en qui il s'incarne, aux yeux des Français comme des étrangers."
Pour plus d'information, téléchargez le livret ci-dessous.
Programme La France et les lettres - 91,04 Ko
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http://www.aplettres.org/
Notez par ailleurs que le caractère officiel de ce colloque donne droit à autorisation d'absence
"La littérature est par excellence ce à travers quoi un pays, et sa langue, tend à l'universel, se transcende pour parler de l'humanité à l'humanité. Il existe cependant une singularité française, tant, en France, le lien entre la nation et la littérature paraît plus essentiel que partout ailleurs – et éminemment politique. Affaire d'État, la langue et la littérature ont éminemment contribué à forger la nation, l'unifiant autour d'un idiome, d'un patrimoine et même d'une tradition plus construits qu'hérités, plus auctoriaux que populaires. Aussi n'est-il pas anodin que de grands événements de l'histoire littéraire le soient aussi de l'histoire tout court, que nombre de grands écrivains français aient été acteurs de l'histoire nationale (et internationale), qu'enfin l'enseignement de la langue nationale soit confié à des professeurs de lettres. Cette singularité est donc indissociable de la postulation vers l'universel qui caractérise le politique en France. Elle nous invitera, dans un second temps, à interroger les caractéristiques mêmes de la littérature française, ses thèmes, styles, références etc. de prédilection. Nous nous intéresserons enfin à la réceptivité du fait littéraire français, à travers le regard porté sur lui par l'étranger, ainsi que l'adoption et le renouvellement du français (indissociablement langue et lettres) par les anciens colonisés, à travers aussi les quatre figures emblématiques en qui il s'incarne, aux yeux des Français comme des étrangers."
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- JohnMédiateur
Est-ce que vous y serez ?
Le samedi, ça me dirait bien d'y aller...
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
John a écrit:Est-ce que vous y serez ? ...
Je risque d'être en arrêt-maladie, à ce moment-là.
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