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- sandGuide spirituel
C'est un article qui fait mal.
- Rosam31Niveau 3
Professeur certifiée bi admissible d’allemand
Demande de Recours Gracieux auprès de Monsieur le Recteur de l’Académie de T...
Sous couvert de Madame le Proviseur du l...
Professeur certifiée bi admissible d’allemand depuis presque trente ans, d’origine allemande, je me toujours investie dans ma discipline. J’ai hélas dû faire face à un grave accident de la vie, puisque un long divorce international, potentialisé par un endettement lié à des escroqueries de mon ex-mari, m’a plongée dans un enfer social de sept longues années.
Je me s’est battue, jusqu’à la HALDE, jusqu’aux plus hautes sphères de l’état, reprenant aussi mes études, soutenant un mémoire de DEA sur la poésie de la Shoah en 2005, allant à l’oral du concours de chef d’établissement et présentant un projet de communication au ministère en 2007, passant le concours interne de l’ENA en 2009, tout en élevant trois enfants, malgré la queue au Secours Populaire et les interminables procédures. J’ai eu neuf mois de congé longue durée en 2008, « posant les valises », comme disait l’un de mes chefs d’établissement, mais j’ai ensuite repris mes fonctions.
En février dernier, les dettes laissées par mon ex-époux ont enfin été effacées, et, peu à peu, mon quotidien s’est normalisé. Professeur TZR depuis quinze ans, je n’espérais pas un poste fixe pour la rentrée –les 1000 points de bonification obtenus en 2009 suite à la suppression de mon poste m’ont d’ailleurs simplement repositionnée sur une ZR…-, mais j’avais demandé à ce qu’un regard bienveillant soit porté sur mon affectation au vu des épreuves traversées Je précise aussi que je n’ai jamais passé mon permis de conduire et que je suis parent isolé d’un enfant de treize ans.
Et voilà que le Rectorat m’impose pour l’année scolaire 2011/2012 une affectation « hors zone », dans des communes non limitrophes, sur…QUATRE endroits différents : une petite ville située sur la ligne de train entre A... et T... à 60 km de mon domicile, un collège de ZEP, situé à T... à 100 km, un grand lycée to...situé à 110 km, et, éventuellement, d’autres remplacements dans le...! J’ai été nommée par l’arrêté du 29/08/2011 pour :
- ... heures au lycée J... à l...
- ...heures au lycée B... à T...
- ...heures au collège B...à T...
- ...sur ZR ...
J’ai pris mes postes, signé mes PV d’installation et commencé mes services ; je dois donc faire deux fois par semaine plus de cinq heures de trajets, dont 2 h 30 de marche à pied entre les différents lieux d’enseignements, les gares, les stations de métro…, et trois heures de trajet les deux autres jours, quittant mon domicile à 6 h30 une fois, y rentrant deux fois à 20 h 30, une fois à 19 h 30 et une fois à 18 h 30. Le mardi, je prends le train, puis un bus depuis ... puis le métro dans tous les sens, et à nouveau le train le soir. J’ai bien plus de 35 heures de service, si l’on compte à la fois mon service devant élèves, mes préparations, réunions-j’ai déjà eu des réunions de parents-, et…les temps de trajet !
Mon fils est donc livré à lui-même plusieurs heures par semaine, tandis que cette balkanisation de mon service, qui s’apparente plus à du nomadisme pédagogique qu’à de l’enseignement, entraîne un quotidien fortement dégradé et une immense fatigue du fait de l’éparpillement et de l’accumulation des trajets. Le rectorat ne me payera pas les indemnités spéciales de remplacement, puisque je suis affectée à l’année, ni l’heure de CNL, puisque je suis paradoxalement en en sous-service officiel.
J’ai épuisé tous les recours possibles pour faire modifier cette affectation, ayant été reçue, avec bienveillance, mais sans résultat, par la division du personnel, ayant alerté le médiateur de l’EN à Paris, puis les médiateurs académiques, ayant demandé, en vain, à être reçu par Monsieur l’Inspecteur d’académie du ... ayant alerté les services sociaux académiques et ceux du Conseil Général du.... Madame ... responsable du pôle de solidarité du GC... a écrit à Monsieur l’Inspecteur d’Académie, qui a refusé de me recevoir.
On m’a toujours fait la même réponse, me suggérant avec « bienveillance » un rendez-vous auprès des services médicaux. Et ce en vue d’obtenir éventuellement un allègement de service. Mais j’ai déjà été reçue par le passé auprès des services médicaux, par exemple au moment de ma reprise de fonction après mon CLD, et j’ai toujours refusé de solliciter une « RQTH », c’est-à-dire une demande de reconnaissance partielle de handicap. Et je sais, ayant vu l’année dernière le Docteur ...à l’IA, que sans RQTH, il n’y a pas de possibilité d’intervention auprès des services de la DPE, cela m’a été expliqué plusieurs fois par les services médicaux.
De toutes manières, je ne ni malade, ni handicapée. Certes, j’ai encore accumulé quelques journées d’arrêt de travail lors de ma dernière année scolaire, faisant face à une dernière année particulièrement lourde au niveau juridique, ayant eu des ennuis de dos, de genou, mais là, j’aborde cette rentrée en pleine santé, avec un désir de me reconstruire, de reprendre enfin ma place dans la société, après des années de cauchemar.
Par contre, il est évident que si l’administration persiste dans cette affectation balkanisée, je vais en pâtir et, sans nul doute, oui, tomber malade, ne pouvant faire face à la charge de fatigue induite par les trajets ! Même un professeur jeune, qui n’aurait pas 50 ans comme moi, même un professeur lambda, qui n’aurait pas traversé toutes les épreuves que j’ai passées, ne serait pas capable d’assumer des journées telles que celles auxquelles je dois faire face les mardis et vendredis, avec 2h 30 de marche entre mon domicile, les gares, les stations de métro et les deux établissements, ajoutées aux temps de trajets en transports en commun et aux heures devant élèves, dont…la ZEP !!!
C’est inhumain. -20 minutes entre mon domicile et la gare, 20 minutes pour aller du métro S... à mes cours à Bel.., 10 minutes pour le marcher dans le métro lors du changement, 20 minutes pour faire à pied le trajet B..au collège, plus 10 minutes pour aller à la gare, le tout multiplié par deux, cela fait plus de 2 h de marche ! En portant les cours, ma « gamelle », mon ordinateur…
Je souhaite donc dénoncer cette pression administrative qui voudrait qu’un professeur désireux de faire son travail et de remplir sa mission éducative se retrouve en quelque sorte acculé devant une double peine et un mis en situation de maltraitance administrative : la DPE se réfugie derrière la « bonne marche des services », alors qu’il existait des heures sur A... qu’on aurait pu coupler à l’affectation la moins lointaine, et évoque mes absences répétées et ma « fragilité », au moment même où mes ennuis sont enfin terminés, où ma situation est normalisée. « On », de mon IPR à l’assistante sociale, en passant par la DPE, ne me donne qu’une seule piste, à savoir l’arrêt maladie, voire même un nouveau CLD…
Je ne peux accepter cette obligation administrative de consulter un service médical alors que je ne suis pas souffrante, ni la mise en danger, par l’acceptation de l’affectation tripartite, de ma santé, ni la remise en cause de ma volonté de demeurer en activité-les services sociaux ont même évoqué une mise à la retraite pour « invalidité », alors que j’ai fait le choix il y a quelques mois de ne PAS partir à la retraite comme j’en aurais eu la possibilité, en tant que mère de trois enfants. Je me suis inscrite aux concours d’enseignement pour éventuellement changer de discipline, à des formations au PAF au sujet de la transmission de la Shoah et du Cinéma Audiovisuel, je vais passer le concours de chef d’établissement et de conseillère d’orientation, et me réinscrire à l’ENA.
Bien sûr, ma situation personnelle est aussi liée à la diminution drastique des postes d’allemand et à la parcellisation éducative, au nomadisme pédagogique auquel on accule les TZR. Mais au-delà de cet état de fait général, il est étrange que l’administration semble pousser un fonctionnaire de cinquante ans vers la sortie en évoquant sa santé déficiente et/ou une RQTH, alors même que ce fonctionnaire soit dans un processus de service de l’Etat, ait envie de s’engager pour sa discipline, ait aussi mis en œuvre des pistes de reconversion et, qui plus est, ait refusé de prendre sa retraite.
Monsieur le Recteur, devant ce que je considère comme une incohérence administrative et une pression dénuée de sens, je sollicite un recours gracieux en vue d’un changement d’affectation, et que l’une de mes deux affectations t... voire les deux, me soient enlevées, afin que je sois en mesure de faire parfaitement mon service à l’..., puisque ce trajet là est tout à fait acceptable. Je me propose de compléter mon service en faisant par exemple les heures d’allemand au lycée ...à A..., où les élèves souhaitaient que je poursuive mon enseignement. Il serait aussi envisageable que je prenne en charge, dans le cadre de mon service, sans demander d’HSE, des heures d’enseignement de l’allemand en PRIMAIRE à A... puisqu’ qu’AUCUNE des écoles primaires de ma ville ne propose d’initiation à l’allemand, alors que cette langue devrait faire partie des choix proposés aux parents d’élèves de primaire. Afin de cesser enfin le cercle vicieux des classes vides en 6° et 4° et des professeurs d’allemand TZR sur BMP, pourquoi ne pas utiliser le vivier d’enseignants, dont je fais partie, pour donner les heures en primaire dans les villes où aucun professeur des écoles ni intervenant extérieur n’est capable d’assumer cette fonction ?
J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir modifier mes affectations afin de les rendre conformes et compatibles avec mes obligations statutaires. A défaut, je saisirai le Tribunal Administratif en vue d’un recours en annulation et en indemnisation, et j’informe d’ores et déjà le Ministère de l’Education Nationale, déjà au courant de ma situation difficile, de ma démarche de recours gracieux.
En espérant que cette demande de changement d’affectation pourra aboutir, dans l’intérêt de la bonne marche du service et de nos élèves, et dans le respect de l’identité pédagogique et des qualités humaines de toutes les parties concernées, je vous adresse, Monsieur le Recteur, l’expression de mes salutations respectueuses,
Sabine Aussenac.
PS : - le recours a été refusé
- j'ai passé hier et avant-hier le concours de ...CPE!!
- je suis convoquée le 8...chez le médecin du rectorat-car dans mon malheur, j'ai eu un AT en courant à la gare, avant les vacances!!!
sabineaussenac.c
Demande de Recours Gracieux auprès de Monsieur le Recteur de l’Académie de T...
Sous couvert de Madame le Proviseur du l...
Professeur certifiée bi admissible d’allemand depuis presque trente ans, d’origine allemande, je me toujours investie dans ma discipline. J’ai hélas dû faire face à un grave accident de la vie, puisque un long divorce international, potentialisé par un endettement lié à des escroqueries de mon ex-mari, m’a plongée dans un enfer social de sept longues années.
Je me s’est battue, jusqu’à la HALDE, jusqu’aux plus hautes sphères de l’état, reprenant aussi mes études, soutenant un mémoire de DEA sur la poésie de la Shoah en 2005, allant à l’oral du concours de chef d’établissement et présentant un projet de communication au ministère en 2007, passant le concours interne de l’ENA en 2009, tout en élevant trois enfants, malgré la queue au Secours Populaire et les interminables procédures. J’ai eu neuf mois de congé longue durée en 2008, « posant les valises », comme disait l’un de mes chefs d’établissement, mais j’ai ensuite repris mes fonctions.
En février dernier, les dettes laissées par mon ex-époux ont enfin été effacées, et, peu à peu, mon quotidien s’est normalisé. Professeur TZR depuis quinze ans, je n’espérais pas un poste fixe pour la rentrée –les 1000 points de bonification obtenus en 2009 suite à la suppression de mon poste m’ont d’ailleurs simplement repositionnée sur une ZR…-, mais j’avais demandé à ce qu’un regard bienveillant soit porté sur mon affectation au vu des épreuves traversées Je précise aussi que je n’ai jamais passé mon permis de conduire et que je suis parent isolé d’un enfant de treize ans.
Et voilà que le Rectorat m’impose pour l’année scolaire 2011/2012 une affectation « hors zone », dans des communes non limitrophes, sur…QUATRE endroits différents : une petite ville située sur la ligne de train entre A... et T... à 60 km de mon domicile, un collège de ZEP, situé à T... à 100 km, un grand lycée to...situé à 110 km, et, éventuellement, d’autres remplacements dans le...! J’ai été nommée par l’arrêté du 29/08/2011 pour :
- ... heures au lycée J... à l...
- ...heures au lycée B... à T...
- ...heures au collège B...à T...
- ...sur ZR ...
J’ai pris mes postes, signé mes PV d’installation et commencé mes services ; je dois donc faire deux fois par semaine plus de cinq heures de trajets, dont 2 h 30 de marche à pied entre les différents lieux d’enseignements, les gares, les stations de métro…, et trois heures de trajet les deux autres jours, quittant mon domicile à 6 h30 une fois, y rentrant deux fois à 20 h 30, une fois à 19 h 30 et une fois à 18 h 30. Le mardi, je prends le train, puis un bus depuis ... puis le métro dans tous les sens, et à nouveau le train le soir. J’ai bien plus de 35 heures de service, si l’on compte à la fois mon service devant élèves, mes préparations, réunions-j’ai déjà eu des réunions de parents-, et…les temps de trajet !
Mon fils est donc livré à lui-même plusieurs heures par semaine, tandis que cette balkanisation de mon service, qui s’apparente plus à du nomadisme pédagogique qu’à de l’enseignement, entraîne un quotidien fortement dégradé et une immense fatigue du fait de l’éparpillement et de l’accumulation des trajets. Le rectorat ne me payera pas les indemnités spéciales de remplacement, puisque je suis affectée à l’année, ni l’heure de CNL, puisque je suis paradoxalement en en sous-service officiel.
J’ai épuisé tous les recours possibles pour faire modifier cette affectation, ayant été reçue, avec bienveillance, mais sans résultat, par la division du personnel, ayant alerté le médiateur de l’EN à Paris, puis les médiateurs académiques, ayant demandé, en vain, à être reçu par Monsieur l’Inspecteur d’académie du ... ayant alerté les services sociaux académiques et ceux du Conseil Général du.... Madame ... responsable du pôle de solidarité du GC... a écrit à Monsieur l’Inspecteur d’Académie, qui a refusé de me recevoir.
On m’a toujours fait la même réponse, me suggérant avec « bienveillance » un rendez-vous auprès des services médicaux. Et ce en vue d’obtenir éventuellement un allègement de service. Mais j’ai déjà été reçue par le passé auprès des services médicaux, par exemple au moment de ma reprise de fonction après mon CLD, et j’ai toujours refusé de solliciter une « RQTH », c’est-à-dire une demande de reconnaissance partielle de handicap. Et je sais, ayant vu l’année dernière le Docteur ...à l’IA, que sans RQTH, il n’y a pas de possibilité d’intervention auprès des services de la DPE, cela m’a été expliqué plusieurs fois par les services médicaux.
De toutes manières, je ne ni malade, ni handicapée. Certes, j’ai encore accumulé quelques journées d’arrêt de travail lors de ma dernière année scolaire, faisant face à une dernière année particulièrement lourde au niveau juridique, ayant eu des ennuis de dos, de genou, mais là, j’aborde cette rentrée en pleine santé, avec un désir de me reconstruire, de reprendre enfin ma place dans la société, après des années de cauchemar.
Par contre, il est évident que si l’administration persiste dans cette affectation balkanisée, je vais en pâtir et, sans nul doute, oui, tomber malade, ne pouvant faire face à la charge de fatigue induite par les trajets ! Même un professeur jeune, qui n’aurait pas 50 ans comme moi, même un professeur lambda, qui n’aurait pas traversé toutes les épreuves que j’ai passées, ne serait pas capable d’assumer des journées telles que celles auxquelles je dois faire face les mardis et vendredis, avec 2h 30 de marche entre mon domicile, les gares, les stations de métro et les deux établissements, ajoutées aux temps de trajets en transports en commun et aux heures devant élèves, dont…la ZEP !!!
C’est inhumain. -20 minutes entre mon domicile et la gare, 20 minutes pour aller du métro S... à mes cours à Bel.., 10 minutes pour le marcher dans le métro lors du changement, 20 minutes pour faire à pied le trajet B..au collège, plus 10 minutes pour aller à la gare, le tout multiplié par deux, cela fait plus de 2 h de marche ! En portant les cours, ma « gamelle », mon ordinateur…
Je souhaite donc dénoncer cette pression administrative qui voudrait qu’un professeur désireux de faire son travail et de remplir sa mission éducative se retrouve en quelque sorte acculé devant une double peine et un mis en situation de maltraitance administrative : la DPE se réfugie derrière la « bonne marche des services », alors qu’il existait des heures sur A... qu’on aurait pu coupler à l’affectation la moins lointaine, et évoque mes absences répétées et ma « fragilité », au moment même où mes ennuis sont enfin terminés, où ma situation est normalisée. « On », de mon IPR à l’assistante sociale, en passant par la DPE, ne me donne qu’une seule piste, à savoir l’arrêt maladie, voire même un nouveau CLD…
Je ne peux accepter cette obligation administrative de consulter un service médical alors que je ne suis pas souffrante, ni la mise en danger, par l’acceptation de l’affectation tripartite, de ma santé, ni la remise en cause de ma volonté de demeurer en activité-les services sociaux ont même évoqué une mise à la retraite pour « invalidité », alors que j’ai fait le choix il y a quelques mois de ne PAS partir à la retraite comme j’en aurais eu la possibilité, en tant que mère de trois enfants. Je me suis inscrite aux concours d’enseignement pour éventuellement changer de discipline, à des formations au PAF au sujet de la transmission de la Shoah et du Cinéma Audiovisuel, je vais passer le concours de chef d’établissement et de conseillère d’orientation, et me réinscrire à l’ENA.
Bien sûr, ma situation personnelle est aussi liée à la diminution drastique des postes d’allemand et à la parcellisation éducative, au nomadisme pédagogique auquel on accule les TZR. Mais au-delà de cet état de fait général, il est étrange que l’administration semble pousser un fonctionnaire de cinquante ans vers la sortie en évoquant sa santé déficiente et/ou une RQTH, alors même que ce fonctionnaire soit dans un processus de service de l’Etat, ait envie de s’engager pour sa discipline, ait aussi mis en œuvre des pistes de reconversion et, qui plus est, ait refusé de prendre sa retraite.
Monsieur le Recteur, devant ce que je considère comme une incohérence administrative et une pression dénuée de sens, je sollicite un recours gracieux en vue d’un changement d’affectation, et que l’une de mes deux affectations t... voire les deux, me soient enlevées, afin que je sois en mesure de faire parfaitement mon service à l’..., puisque ce trajet là est tout à fait acceptable. Je me propose de compléter mon service en faisant par exemple les heures d’allemand au lycée ...à A..., où les élèves souhaitaient que je poursuive mon enseignement. Il serait aussi envisageable que je prenne en charge, dans le cadre de mon service, sans demander d’HSE, des heures d’enseignement de l’allemand en PRIMAIRE à A... puisqu’ qu’AUCUNE des écoles primaires de ma ville ne propose d’initiation à l’allemand, alors que cette langue devrait faire partie des choix proposés aux parents d’élèves de primaire. Afin de cesser enfin le cercle vicieux des classes vides en 6° et 4° et des professeurs d’allemand TZR sur BMP, pourquoi ne pas utiliser le vivier d’enseignants, dont je fais partie, pour donner les heures en primaire dans les villes où aucun professeur des écoles ni intervenant extérieur n’est capable d’assumer cette fonction ?
J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir modifier mes affectations afin de les rendre conformes et compatibles avec mes obligations statutaires. A défaut, je saisirai le Tribunal Administratif en vue d’un recours en annulation et en indemnisation, et j’informe d’ores et déjà le Ministère de l’Education Nationale, déjà au courant de ma situation difficile, de ma démarche de recours gracieux.
En espérant que cette demande de changement d’affectation pourra aboutir, dans l’intérêt de la bonne marche du service et de nos élèves, et dans le respect de l’identité pédagogique et des qualités humaines de toutes les parties concernées, je vous adresse, Monsieur le Recteur, l’expression de mes salutations respectueuses,
Sabine Aussenac.
PS : - le recours a été refusé
- j'ai passé hier et avant-hier le concours de ...CPE!!
- je suis convoquée le 8...chez le médecin du rectorat-car dans mon malheur, j'ai eu un AT en courant à la gare, avant les vacances!!!
sabineaussenac.c
- scoeursNiveau 9
https://www.facebook.com/groups/169693769789055/172885132803252/?notif_t=group_activity
Allez, on se bouge !!
Allez, on se bouge !!
- User5899Demi-dieu
Oui, le texte est beau et touchant.condorcet a écrit:blanche a écrit:Merci à Marie-Claude Faivre pour son texte si juste (le passage sur les langues anciennes ma touche particulièrement). Je vais moi aussi le diffuser, ainsi que le poème.
+ 1. De ce texte émanent une force de conviction et une émotion justes et légitimes
- User5899Demi-dieu
Découvririez-vous que certains de nos collègues sont d'immondes connards (en plus d'être des nuls patentés, mais c'est un autre sujet) ?deroute a écrit:Une de mes collègues a dit en rigolant : "Vous avez vu la femme qui s'est mis le feu, non mais vraiment..." :|
- scoeursNiveau 9
J'avais quelques espoirs...
- DaniNiveau 8
Une vieille neotit a écrit:Je n'étais pas intervenue depuis longtemps sur le forum - je regarde régulièrement mais j'ai toujours peu de temps pour répondre, malheureusement - mais là j'ai moi aussi envie de pousser un grand cri de colère.
Le poème est très bien, sobre et parlant. Un reproche toutefois : l'amalgame sur "les" syndicats. Evidemment, vous me direz que jeprêche pour ma paroisse mais quand on voit la difficulté à faire bouger les collègues quand on est "syndicaliste", même sur ce type d'événement dramatique, on finit par se dire qu'on a les syndicats qu'on mérite.
Comme d'habitude, il est indipensable de distinguer
1. entre certains militants (de moins en moins nombreux) de la base, dont tu fais partie, des hiérarchies syndicales.
2. Entre les syndicats jaunes et les autres.
En quelques heures, tout le trafic SNCF a été bloqué suite à l'agression d'un contrôleur... Et nous on hésite, on ne veut pas "prendre les élèves en otages", et on finit par ne plus rien faire!
Face au drame de Béziers, je suis consternée, choquée, et je n'arrive pas à m'en remettre, parce-que ça fait maintenant des années que je dénonce ce qui se passe dans les établissements, que je vote seule au CSE des textes censés remettre de l'ordre dans les établissements face à des oragnisations qui me traitent au mieux de réactionnaire, au pire de fasciste, et que je me heurte à l'indifférence des collègues qui, tant qu'ils ne sont pas directement visés s'en balancent. Alors bien sûr il y a néoprofs, avec des collègues ultra-informés, ultra-réactifs... mais combien sommes-nous?? Regardez le taux de participation aux actuelles élections professionnelles: on n'arrive même pas à 30% ce soir... le MEN a une large responsabilité dans ce triomphe
Je veux bien que les profs soient dégoûtés et démobilisés mais ne même pas vouloir participer au vote, c'est faire le jeu du Ministère et lui donner raison.
Pas besoin de Chatel ou des parents d'élèves : nous sommes nos premiers ennemis... Il y a quelques mois, quand j'écrivais ça, j'avais droit à de sévères rappels à l'ordre. Mes censeurs se sont un peu calmés...
Avec les vacances, Lise sera vite oubliée, trop vite oubliée,
C'est déjà fait...La situation peut se jauger notamment à l'aune du temps pendant lequel on a évoqué dans les médias le drame vécu par Karen à Etampes, et celui de Lise. En 5 ou 6 ans, la valeur de la vie d'une enseignant s'est bien plus dégradée que les bourses.
et tout recommencera comme avant.
Certains syndicats - les mêmes qui ont défilé à Béziers - continueront à approuver toutes les réformes qui pourrissent le métier,
et les organisations lycéennes agréées nous expliqueront que tout ceci n'est qu'un problème de moyens (j'ai eu affaire à un gus de ce genre sur Sudradio hier). Et les médias qui font déjà le blackout sur cette affaire se tairont définitivement...
J'ai été bouleversée par le témoignage du père de Lise. Bouleversée d'entendre en écho de tout ce que je raconte, mais dans de si dramatiques circonstances. Ce soir, j'ai la haine...
- DaniNiveau 8
Il y a quelques mois, quand j'écrivais ça, j'avais droit à de sévères rappels à l'ordre. Mes censeurs se sont un peu calmés...
Cette phrase est bien de moi !!
Cette phrase est bien de moi !!
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- Inscrivez-vous (très très vite) pour le concert en hommage aux femmes dans la musique, à la maison de l'UNESCO, le 8 mars.
- Allez vous rendre hommage à Charlie Hebdo dans vos classes?
- l’hommage du père de Lise Bonnafous
- Hommage à lise Bonnafous au Conseil Supérieur de l'Education
- Je me fais inspecter pour la première fois en lycée jeudi 24 et besoin de vous!
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