- JohnMédiateur
C'est au tour des inspecteurs de se plaindre auprès du ministre. Ils lui reprochent, dans une lettre qu'ils lui ont envoyée, d'enchaîner les réformes â un rythme trop soutenu et de ne pas recourir à la concertation. La réforme des rythmes scolaires est aussi la cible de critiques.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- leyadeEsprit sacré
Décidément, on ne pourra pas lui faire le reproche de n'être pas fédérateur! :lol:
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- Invité-BHabitué du forum
Tssss...même les inspecteurs se mettent à négliger l'intérêt de l'Enfant...
- Roumégueur IerÉrudit
Existe-t-il une copie de ctte lettre, un lien???
Je voudrais juste voir si dans cette lettre on dit bien que si les élèves sont fatigués, c'est à cause des vacances d'été qui sont trop longues...
Je voudrais juste voir si dans cette lettre on dit bien que si les élèves sont fatigués, c'est à cause des vacances d'été qui sont trop longues...
- stanleymilgramNiveau 9
Bien vu !leyade a écrit:Décidément, on ne pourra pas lui faire le reproche de n'être pas fédérateur! :lol:
- V.MarchaisEmpereur
Je n'ai pas vu cette lettre. Mais d'après l'écho qu'en donnait la radio ce matin, il semblerait que les inspecteurs remettent en cause la réforme sur la forme, pas sur le fond. Ils exprimeraient le désir d'appliquer cette réforme "correctement". Ce n'est pas vraiment ce que j'appelle un désaveu.
Ou alors ces gens-là on un art de la diplomatie qui me fait défaut.
Mais tout cela me fait penser à notre IG (de Lettres). N'aura-t-elle pas son mot à dire dans la réforme des programmes ni dans le sort réservé aux lettres ? Les programmes de 2009 avaient montré un véritable virage de l'IG. Finie, l'obligation de travailler en séquences. Obligatoires, les leçons de grammaire et les progressions raisonnées. On a réaffirmé l'importance de la réflexion sur la langue. On s'est mis d'un seul coup à dénoncer l'instrumentalisation des textes et la sécheresse des études technicistes. On a juré que les dérives constatées n'avaient d'ailleurs jamais été initiées par les IPR, n'étaient pas liées au travail en séquences, et que de tout temps, l'IG avait condamné ces dérives. Et, je le dis sans ironie, Patrick Laudet avait rédigé une très belle présentation des nouveaux programmes, qui donnait un nouveau souffle à notre enseignement. Est-il toujours en poste, Patrick Laudet ? Que dit-il de tout cela ? Et ses collègues ? Nous pourrions peut-être faire part à l'IG de notre inquiétude, rappeler que, si nous sommes favorables à la pédagogie de projet quand elle est librement décidée et financée en moyens supplémentaires, nous ne pouvons que dénoncer, le cas échéant, la mise en place d'une telle pratique au détriment des heures de Français. Quel spécialiste de l'enseignement des Lettres peut prétendre sérieusement que dire à un élève, en SVT ou dans le cadre d'un projet, de mettre -ent à son verbe, c'est la même chose qu'une démarche progressive et raisonnée en grammaire, créant une conscience réflexive de la langue et permettant la mise en oeuvre de cette conscience notamment dans l'écriture ? Qui nous fera avaler que faire rédiger 3 cartels (ou même un exposé) au cours d'un projet interdisciplinaire a la même valeur pédagogique qu'un apprentissage patient et méthodique de la rédaction conduit en classe, passant par un travail progressif en syntaxe et en grammaire ? Et qu'on ne nous réponde pas que ce travail, nous pourrons continuer de le mener en cours de Français. Je connais déjà peu de collègues capables de boucler les programmes avec les horaires actuels : que sera-ce avec une heure ou deux en moins ?
Bref, nous pourrions peut-être élaborer une lettre et l'envoyer individuellement à notre IG. Pas de pétition. Je n'y crois guère. Des centaines et des centaines de lettres s'accumulant jour après jour dans toute leur matérialité.
Parce que pour l'instant, je ne vois pas grand monde, ni le SNALC ni SLL ni personne (à part FO) s'inquiéter de ce qui se prépare. On me rétorquera peut-être qu'on ne peut pas protester contre ce qui n'est pas décidé mais, outre que, si c'est pas décidé, je veux bien faire voeu de chasteté pour les 3 prochaines années, une fois que tout sera voté et rendu public, il sera peut-être un peu tard pour s'alarmer ?
Ou alors ces gens-là on un art de la diplomatie qui me fait défaut.
Mais tout cela me fait penser à notre IG (de Lettres). N'aura-t-elle pas son mot à dire dans la réforme des programmes ni dans le sort réservé aux lettres ? Les programmes de 2009 avaient montré un véritable virage de l'IG. Finie, l'obligation de travailler en séquences. Obligatoires, les leçons de grammaire et les progressions raisonnées. On a réaffirmé l'importance de la réflexion sur la langue. On s'est mis d'un seul coup à dénoncer l'instrumentalisation des textes et la sécheresse des études technicistes. On a juré que les dérives constatées n'avaient d'ailleurs jamais été initiées par les IPR, n'étaient pas liées au travail en séquences, et que de tout temps, l'IG avait condamné ces dérives. Et, je le dis sans ironie, Patrick Laudet avait rédigé une très belle présentation des nouveaux programmes, qui donnait un nouveau souffle à notre enseignement. Est-il toujours en poste, Patrick Laudet ? Que dit-il de tout cela ? Et ses collègues ? Nous pourrions peut-être faire part à l'IG de notre inquiétude, rappeler que, si nous sommes favorables à la pédagogie de projet quand elle est librement décidée et financée en moyens supplémentaires, nous ne pouvons que dénoncer, le cas échéant, la mise en place d'une telle pratique au détriment des heures de Français. Quel spécialiste de l'enseignement des Lettres peut prétendre sérieusement que dire à un élève, en SVT ou dans le cadre d'un projet, de mettre -ent à son verbe, c'est la même chose qu'une démarche progressive et raisonnée en grammaire, créant une conscience réflexive de la langue et permettant la mise en oeuvre de cette conscience notamment dans l'écriture ? Qui nous fera avaler que faire rédiger 3 cartels (ou même un exposé) au cours d'un projet interdisciplinaire a la même valeur pédagogique qu'un apprentissage patient et méthodique de la rédaction conduit en classe, passant par un travail progressif en syntaxe et en grammaire ? Et qu'on ne nous réponde pas que ce travail, nous pourrons continuer de le mener en cours de Français. Je connais déjà peu de collègues capables de boucler les programmes avec les horaires actuels : que sera-ce avec une heure ou deux en moins ?
Bref, nous pourrions peut-être élaborer une lettre et l'envoyer individuellement à notre IG. Pas de pétition. Je n'y crois guère. Des centaines et des centaines de lettres s'accumulant jour après jour dans toute leur matérialité.
Parce que pour l'instant, je ne vois pas grand monde, ni le SNALC ni SLL ni personne (à part FO) s'inquiéter de ce qui se prépare. On me rétorquera peut-être qu'on ne peut pas protester contre ce qui n'est pas décidé mais, outre que, si c'est pas décidé, je veux bien faire voeu de chasteté pour les 3 prochaines années, une fois que tout sera voté et rendu public, il sera peut-être un peu tard pour s'alarmer ?
- RoninMonarque
- arcencielGrand Maître
Oui, je veux voir aussi.Roumégueur Ier a écrit:Existe-t-il une copie de ctte lettre, un lien???
Je voudrais juste voir si dans cette lettre on dit bien que si les élèves sont fatigués, c'est à cause des vacances d'été qui sont trop longues...
- User5899Demi-dieu
Véronique, le problème de FO, c'est qu'ils s'inquiètent de tout façon fin du monde, mais que ce n'est jamais avéré.
- MarieLNeoprof expérimenté
V.Marchais a écrit:Je n'ai pas vu cette lettre. Mais d'après l'écho qu'en donnait la radio ce matin, il semblerait que les inspecteurs remettent en cause la réforme sur la forme, pas sur le fond. Ils exprimeraient le désir d'appliquer cette réforme "correctement". Ce n'est pas vraiment ce que j'appelle un désaveu.
Ou alors ces gens-là on un art de la diplomatie qui me fait défaut.
Mais tout cela me fait penser à notre IG (de Lettres). N'aura-t-elle pas son mot à dire dans la réforme des programmes ni dans le sort réservé aux lettres ? Les programmes de 2009 avaient montré un véritable virage de l'IG. Finie, l'obligation de travailler en séquences. Obligatoires, les leçons de grammaire et les progressions raisonnées. On a réaffirmé l'importance de la réflexion sur la langue. On s'est mis d'un seul coup à dénoncer l'instrumentalisation des textes et la sécheresse des études technicistes. On a juré que les dérives constatées n'avaient d'ailleurs jamais été initiées par les IPR, n'étaient pas liées au travail en séquences, et que de tout temps, l'IG avait condamné ces dérives. Et, je le dis sans ironie, Patrick Laudet avait rédigé une très belle présentation des nouveaux programmes, qui donnait un nouveau souffle à notre enseignement. Est-il toujours en poste, Patrick Laudet ? Que dit-il de tout cela ? Et ses collègues ? Nous pourrions peut-être faire part à l'IG de notre inquiétude, rappeler que, si nous sommes favorables à la pédagogie de projet quand elle est librement décidée et financée en moyens supplémentaires, nous ne pouvons que dénoncer, le cas échéant, la mise en place d'une telle pratique au détriment des heures de Français. Quel spécialiste de l'enseignement des Lettres peut prétendre sérieusement que dire à un élève, en SVT ou dans le cadre d'un projet, de mettre -ent à son verbe, c'est la même chose qu'une démarche progressive et raisonnée en grammaire, créant une conscience réflexive de la langue et permettant la mise en oeuvre de cette conscience notamment dans l'écriture ? Qui nous fera avaler que faire rédiger 3 cartels (ou même un exposé) au cours d'un projet interdisciplinaire a la même valeur pédagogique qu'un apprentissage patient et méthodique de la rédaction conduit en classe, passant par un travail progressif en syntaxe et en grammaire ? Et qu'on ne nous réponde pas que ce travail, nous pourrons continuer de le mener en cours de Français. Je connais déjà peu de collègues capables de boucler les programmes avec les horaires actuels : que sera-ce avec une heure ou deux en moins ?
Bref, nous pourrions peut-être élaborer une lettre et l'envoyer individuellement à notre IG. Pas de pétition. Je n'y crois guère. Des centaines et des centaines de lettres s'accumulant jour après jour dans toute leur matérialité.
Parce que pour l'instant, je ne vois pas grand monde, ni le SNALC ni SLL ni personne (à part FO) s'inquiéter de ce qui se prépare. On me rétorquera peut-être qu'on ne peut pas protester contre ce qui n'est pas décidé mais, outre que, si c'est pas décidé, je veux bien faire voeu de chasteté pour les 3 prochaines années, une fois que tout sera voté et rendu public, il sera peut-être un peu tard pour s'alarmer ?
Peut-être. Encore que je n'en sois pas si convaincue.Cripure a écrit:Véronique, le problème de FO, c'est qu'ils s'inquiètent de tout façon fin du monde, mais que ce n'est jamais avéré.
Mais, en attendant, en établissement Eclair les inquiétudes de Véronique sont largement partagées et apparemment aucun autre syndicat ne réagit nationalement.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- boothroydNiveau 2
Je confirme que Patrick Laudet est toujours bel et bien en poste. Il est l'IG responsable des lettres pour l'Est de la France (de l'Alsace au Rhône-Alpes) en même temps que l'IG responsable du cinéma et de l'audiovisuel. Après, il reste un IG il me semble... donc lui demander ce qu'il pense d'une réforme du ministère revient à lui demander ce qu'est la réforme du point de vue du ministère (obligation de réserve oblige...)!V.Marchais a écrit:Et, je le dis sans ironie, Patrick Laudet avait rédigé une très belle présentation des nouveaux programmes, qui donnait un nouveau souffle à notre enseignement. Est-il toujours en poste, Patrick Laudet ? Que dit-il de tout cela ? Et ses collègues ? Nous pourrions peut-être faire part à l'IG de notre inquiétude, rappeler que, si nous sommes favorables à la pédagogie de projet quand elle est librement décidée et financée en moyens supplémentaires, nous ne pouvons que dénoncer, le cas échéant, la mise en place d'une telle pratique au détriment des heures de Français.
- Roumégueur IerÉrudit
C'est vrai qu'au final, il n'y pas de parfum 'fin du monde' en ce moment à l'EN...Cripure a écrit:Véronique, le problème de FO, c'est qu'ils s'inquiètent de tout façon fin du monde, mais que ce n'est jamais avéré.
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