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- JohnMédiateur
http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0201601501587-ecole-ce-que-proposent-les-candidats-a-la-primaire-ps-212793.php
François Hollande : un nouveau contrat entre l'école et la nation
Celle du temps scolaire -« une exception française, avec des journées surchargées, beaucoup de vacances, une exception finalement grande source d'injustice ». « C'est un impératif sans lequel on ne résoudra pas un des problèmes structurels de l'école française », prévient Vincent Peillon.
Deuxième volet, tout aussi complexe et explosif, celui de la « question du métier de l'enseignant. » Avec une « revalorisation nécessaire indiscutablement », mais aussi une réflexion sur le temps de service, le déroulement de carrière, la formation, la pédagogie (travail en équipe, type d'évaluations à réaliser, programmes.) Avec un arrêt préalable de la politique de suppression de postes et l'ouverture de négociations.
Là, interviendra la question budgétaire, sur laquelle le candidat garde la plus grande prudence. Car, prévient Vincent Peillon, qui garde en souvenir la forte revalorisation (50 milliards de francs) lancée par Lionel Jospin en 1988 « sans obtenir les réformes structurelles que nous voulions », il faudra cette fois-ci, via « une loi de programmation », des réformes structurelles à la clef, « sinon nous arroserons le désert comme on l'a déjà fait. »
Martine Aubry : ouvrir des discussions dès après la primaire
A l'offensive, Martine Aubry va chasser sur les terres enseignantes jeudi à Amiens. Avec la volonté de dire qu'il « ne faudra pas uniquement des aménagements à la marge » pour résoudre la « crise profonde » de l'école, qui n'est pas « seulement due à la politique de la droite, explique Bruno Julliard, son porte-parole pour l'éducation, mais à des raisons structurelles. » « L'école est trop élitiste, elle est le lieu de la sélection plus que de la réussite pour tous », précise-t-il. Martine Aubry veut proposer une « rupture » avec l'organisation même de cette école, en la « refondant autour de priorités claires ».
Elle veut faire porter l'effort sur le début de la scolarité -maternelle et élémentaire -, revenir sur la formation professionnelle des enseignants, initiale mais aussi continue -cette dernière devenant obligatoire-, rétablir une politique d'éducation prioritaire en « donnant nettement plus aux établissements en zones prioritaires, ruraux », réformer les rythmes scolaires avec la fin de la semaine de quatre jours et l'allongement de l'année de deux semaines, en jouant sur l'été et le calendrier annuel qui respecterait l'alternance entre sept semaines de cours et deux de congés.
Si Martine Aubry préconise un moratoire sur les suppressions de postes dès 2012, voire la re-création de postes , elle veut « cibler » ces moyens supplémentaires nouveaux. « Tout ne pourra pas se faire tout de suite », prévient Bruno Julliard, qui prévoit parmi les redéploiements de moyens, la fin des exonérations fiscales pour les cours privés à domicile (300 millions d'euros). Ou -plus sensible -« un meilleur équilibre entre les cycles », puisque l'OCDE pointe dans les lycées français des moyens supérieurs de 15 % à la moyenne des pays développés quand ceux du premier degré sont, eux, inférieurs de 15 %.
Quant à la méthode, l'ancienne ministre de l'Emploi propose, pour ces changements qui « nécessitent de redéfinir le travail et la mission des enseignants », que des négociations s'engagent avec les enseignants « dès le lendemain de la primaire » pour « définir avec eux le contenu de leur mission, l'adapation de leur service pour améliorer le travail collectif, augmenter l'autonomie pédagogique, le temps de présence. » Des discussions qui devront « intégrer la revalorisation » pour un « nouveau contrat entre la nation » et -nuance par rapport à François Hollande -« les enseignants. »
Ségolène Royal contre « les raisonnements strictement comptables »
« Essayez l'ignorance et vous verrez ce que cela coûte ! » lâche la présidente de la région Poitou-Charente qui veut « revenir » sur les suppressions de postes. « Elles ne sont même pas une source d'économie réelle », explique Dominique Bertinotti, pointant les « heures supplémentaires pour compenser ». Contre les « raisonnements strictement comptables », la candidate du PS en 2007 plaide pour un « deuxième adulte dans la classe chaque fois que cela est nécessaire » et lie ce renforcement à un retour de la formation professionnelle pour les enseignants stagiaires.
Faire en sorte que le système oriente non pas par « l'échec » mais sur les compétences, rendre obligatoire la scolarité à trois ans, améliorer la transition entre le CM2 et la sixième, favoriser les expérimentations, généraliser le soutien scolaire gratuit, lutter contre les violences scolaires, renforcer le dialogue avec les familles dans une sorte de « contrat donnant-donnant », développer des « internats de proximité » et « redéfinir la mission des enseignants » sont les autres maîtres mots de Ségolène Royal qui se refuse à chiffrer son programme. « Je ne veux pas m'engager aujourd'hui à rétablir durant la prochaine mandature la totalité des postes supprimés par la droite, assurait-elle mercredi lors d'une conférence de presse ». Elle s'est néanmoins engagée à faire un moratoire sur les suppressions de postes annoncées par le gouvernement pour la rentrée 2012.
Arnaud Montebourg : le audacieux
Mercredi, Arnaud Montebourg a présenté ses propositions en faveur de l'Education nationale. Il va bien au-delà des propositions de son parti. « L'Education nationale fournit une sorte de Smic scolaire, le complément étant assuré par les parents ! ». Le député de Saône-et-Loire, veut instaurer une « école commune » de 6 à 15 ans, « assumant l'hétérogénéïté des publics ». Il « assume la nécessité de la mixité scolaire » et veut supprimer le redoublement. Il souhaite que les rythmes biologiques soient mieux respectés et veut allonger la durée de l'année scolaire de 15 jours afin de réduire les horaires quotidiens.
Autre mesure phare de son projet : « la pédagogie différenciée » (dédoublement, cours en petits groupes...) qui doit être institué sur le quart du temps scolaire. « On va me dire : combien ça coûte ? !, s'est-il amusé. Moins cher que l'abaissement du taux de TVA sur la restauration ! La nation doit réinvestir dans l'éducation. La part du PIB consacrée à l'éducation a baisser de 1 point entre 1997 et 2008. Il faudra remettre à niveau l'investissement. » Il compte également « recréer les 80.000 postes supprimés par la droite, mais pas en les utilisant de la même manière ». Il le dit lui-même, « mes propositions sont audacieuses et seront difficiles à mettre en oeuvre. Il faudra convaincre les Français ».
Manuel Valls : investir dans l'éducation plutôt que dans les « emplois d'avenir »
Pour inverser la tendance d'un système avec « l'un des plus faibles taux d'encadrement de tous les pays de l'OCDE », et dont l'investissement en dix ans a « chuté de 15 % » (de 7,5 % à 6,5 % du PIB), Manuel Valls propose de réaffecter le produit fiscal des heures supplémentaires à l'éducation. Un «choix » qui « préparera mieux à l'avenir » que les « 300.000 emplois précaires de cinq ans » raille Manuel Valls, opposé à la création de 300.000 « emplois d'avenir » du projet PS. Les moyens supplémentaires dégagés doivent aller à l'éducation prioritaire. Le maire d'Evry conditionne clairement une revalorisation du salaire des enseignants à « l'obligation de suivre une formation continue » et « une présence accrue en dehors des heures de cours. »
RENAUD CZARNES ET ISABELLE FICEK
François Hollande : un nouveau contrat entre l'école et la nation
Celle du temps scolaire -« une exception française, avec des journées surchargées, beaucoup de vacances, une exception finalement grande source d'injustice ». « C'est un impératif sans lequel on ne résoudra pas un des problèmes structurels de l'école française », prévient Vincent Peillon.
Deuxième volet, tout aussi complexe et explosif, celui de la « question du métier de l'enseignant. » Avec une « revalorisation nécessaire indiscutablement », mais aussi une réflexion sur le temps de service, le déroulement de carrière, la formation, la pédagogie (travail en équipe, type d'évaluations à réaliser, programmes.) Avec un arrêt préalable de la politique de suppression de postes et l'ouverture de négociations.
Là, interviendra la question budgétaire, sur laquelle le candidat garde la plus grande prudence. Car, prévient Vincent Peillon, qui garde en souvenir la forte revalorisation (50 milliards de francs) lancée par Lionel Jospin en 1988 « sans obtenir les réformes structurelles que nous voulions », il faudra cette fois-ci, via « une loi de programmation », des réformes structurelles à la clef, « sinon nous arroserons le désert comme on l'a déjà fait. »
Martine Aubry : ouvrir des discussions dès après la primaire
A l'offensive, Martine Aubry va chasser sur les terres enseignantes jeudi à Amiens. Avec la volonté de dire qu'il « ne faudra pas uniquement des aménagements à la marge » pour résoudre la « crise profonde » de l'école, qui n'est pas « seulement due à la politique de la droite, explique Bruno Julliard, son porte-parole pour l'éducation, mais à des raisons structurelles. » « L'école est trop élitiste, elle est le lieu de la sélection plus que de la réussite pour tous », précise-t-il. Martine Aubry veut proposer une « rupture » avec l'organisation même de cette école, en la « refondant autour de priorités claires ».
Elle veut faire porter l'effort sur le début de la scolarité -maternelle et élémentaire -, revenir sur la formation professionnelle des enseignants, initiale mais aussi continue -cette dernière devenant obligatoire-, rétablir une politique d'éducation prioritaire en « donnant nettement plus aux établissements en zones prioritaires, ruraux », réformer les rythmes scolaires avec la fin de la semaine de quatre jours et l'allongement de l'année de deux semaines, en jouant sur l'été et le calendrier annuel qui respecterait l'alternance entre sept semaines de cours et deux de congés.
Si Martine Aubry préconise un moratoire sur les suppressions de postes dès 2012, voire la re-création de postes , elle veut « cibler » ces moyens supplémentaires nouveaux. « Tout ne pourra pas se faire tout de suite », prévient Bruno Julliard, qui prévoit parmi les redéploiements de moyens, la fin des exonérations fiscales pour les cours privés à domicile (300 millions d'euros). Ou -plus sensible -« un meilleur équilibre entre les cycles », puisque l'OCDE pointe dans les lycées français des moyens supérieurs de 15 % à la moyenne des pays développés quand ceux du premier degré sont, eux, inférieurs de 15 %.
Quant à la méthode, l'ancienne ministre de l'Emploi propose, pour ces changements qui « nécessitent de redéfinir le travail et la mission des enseignants », que des négociations s'engagent avec les enseignants « dès le lendemain de la primaire » pour « définir avec eux le contenu de leur mission, l'adapation de leur service pour améliorer le travail collectif, augmenter l'autonomie pédagogique, le temps de présence. » Des discussions qui devront « intégrer la revalorisation » pour un « nouveau contrat entre la nation » et -nuance par rapport à François Hollande -« les enseignants. »
Ségolène Royal contre « les raisonnements strictement comptables »
« Essayez l'ignorance et vous verrez ce que cela coûte ! » lâche la présidente de la région Poitou-Charente qui veut « revenir » sur les suppressions de postes. « Elles ne sont même pas une source d'économie réelle », explique Dominique Bertinotti, pointant les « heures supplémentaires pour compenser ». Contre les « raisonnements strictement comptables », la candidate du PS en 2007 plaide pour un « deuxième adulte dans la classe chaque fois que cela est nécessaire » et lie ce renforcement à un retour de la formation professionnelle pour les enseignants stagiaires.
Faire en sorte que le système oriente non pas par « l'échec » mais sur les compétences, rendre obligatoire la scolarité à trois ans, améliorer la transition entre le CM2 et la sixième, favoriser les expérimentations, généraliser le soutien scolaire gratuit, lutter contre les violences scolaires, renforcer le dialogue avec les familles dans une sorte de « contrat donnant-donnant », développer des « internats de proximité » et « redéfinir la mission des enseignants » sont les autres maîtres mots de Ségolène Royal qui se refuse à chiffrer son programme. « Je ne veux pas m'engager aujourd'hui à rétablir durant la prochaine mandature la totalité des postes supprimés par la droite, assurait-elle mercredi lors d'une conférence de presse ». Elle s'est néanmoins engagée à faire un moratoire sur les suppressions de postes annoncées par le gouvernement pour la rentrée 2012.
Arnaud Montebourg : le audacieux
Mercredi, Arnaud Montebourg a présenté ses propositions en faveur de l'Education nationale. Il va bien au-delà des propositions de son parti. « L'Education nationale fournit une sorte de Smic scolaire, le complément étant assuré par les parents ! ». Le député de Saône-et-Loire, veut instaurer une « école commune » de 6 à 15 ans, « assumant l'hétérogénéïté des publics ». Il « assume la nécessité de la mixité scolaire » et veut supprimer le redoublement. Il souhaite que les rythmes biologiques soient mieux respectés et veut allonger la durée de l'année scolaire de 15 jours afin de réduire les horaires quotidiens.
Autre mesure phare de son projet : « la pédagogie différenciée » (dédoublement, cours en petits groupes...) qui doit être institué sur le quart du temps scolaire. « On va me dire : combien ça coûte ? !, s'est-il amusé. Moins cher que l'abaissement du taux de TVA sur la restauration ! La nation doit réinvestir dans l'éducation. La part du PIB consacrée à l'éducation a baisser de 1 point entre 1997 et 2008. Il faudra remettre à niveau l'investissement. » Il compte également « recréer les 80.000 postes supprimés par la droite, mais pas en les utilisant de la même manière ». Il le dit lui-même, « mes propositions sont audacieuses et seront difficiles à mettre en oeuvre. Il faudra convaincre les Français ».
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- sandGuide spirituel
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- JohnMédiateur
La loi de 1989 ne lui a donc pas suffi ?Car, prévient Vincent Peillon, qui garde en souvenir la forte revalorisation (50 milliards de francs) lancée par Lionel Jospin en 1988 « sans obtenir les réformes structurelles que nous voulions »
Qu'est-ce qu'il lui faut ?!
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- Jim ThompsonExpert
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- CelebornEsprit sacré
Avec un peu de chance, on aura un mix de l'ensemble !
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- une réflexion sur le temps de service, le déroulement de carrière, la formation, la pédagogie (travail en équipe, type d'évaluations à réaliser, programmes.)
- revenir sur la formation […] continue -cette dernière devenant obligatoire-,
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- JohnMédiateur
Pour ceux qui en redemandent :
http://blogs.lexpress.fr/mammouth-mon-amour/2011/08/31/le-projet-pour-lecole-darnaud-montebourg/
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- CondorcetOracle
:chat: :chat: :chat:
- thrasybuleDevin
Sainte Ségo a eu un discours inspiré par le Très- Haut: quasiment en transe, elle a convoqué Jules Ferry, les hussards noirs dans les salles de classe rurales accomplissant leur sainte mission, éradiquant le patois, unifiant la nation française. J'en ai eu des frissons.
- UpsilonNiveau 3
Désespérant ! Allongement du temps de présence et ... des salaires bien sûr!
Allez, je vais me coucher!
Allez, je vais me coucher!
- Anna de NoaillesHabitué du forum
ces nouvelles mesures - l'augmentation du temps de travail , la réduction des vacances, l'éventuelle modification de la quotité de service des enseignants - s'appliqueraient aux nouveaux recrutés mais aussi aux anciens? Nous avons été recrutés après avoir postulé pour le métier de prof tel qu'il est actuellement et non pour ce qu'on veut en faire. Il n'y a pas de lois qui garantissent notre statut? Il est vrai que lorsqu'on a le capes, on ne signe rien , pas de contrat. Tout cela est tacite et du coup le contrat est aussi flou que virtuel. En gros, ma question est: peut-on modifier nos statuts sans compensation ?
Je me souviens de mon oncle qui bossait dans une boîte privée d'import/export. Un jour , sa boîte a changé de fonctionnement et a dû modifier ses horaires très largement. Et bien, il a été indemnisé pour la modification de son statut et est parti car les horaires ne lui convenaient pas ( de nuit). Et nous, nous devrions accepter cela, sans broncher, sous pretexte qu'un lynchage médiatique constant se fait la peau du prof fainéant !!!!!
Je me souviens de mon oncle qui bossait dans une boîte privée d'import/export. Un jour , sa boîte a changé de fonctionnement et a dû modifier ses horaires très largement. Et bien, il a été indemnisé pour la modification de son statut et est parti car les horaires ne lui convenaient pas ( de nuit). Et nous, nous devrions accepter cela, sans broncher, sous pretexte qu'un lynchage médiatique constant se fait la peau du prof fainéant !!!!!
- frankensteinVénérable
Malheureusement, on doit obéir à ce que décident un ministre et un gvt...Bcp "d'avantages" ont déjà été rognés (retraite, baisse ISSR, blocages salaires...) et ce n'est pas fini.Anna de Noailles a écrit:ces nouvelles mesures - l'augmentation du temps de travail , la réduction des vacances, l'éventuelle modification de la quotité de service des enseignants - s'appliqueraient aux nouveaux recrutés mais aussi aux anciens? Nous avons été recrutés après avoir postulé pour le métier de prof tel qu'il est actuellement et non pour ce qu'on veut en faire. Il n'y a pas de lois qui garantissent notre statut? Il est vrai que lorsqu'on a le capes, on ne signe rien , pas de contrat. Tout cela est tacite et du coup le contrat est aussi flou que virtuel. En gros, ma question est: peut-on modifier nos statuts sans compensation ?
Je me souviens de mon oncle qui bossait dans une boîte privée d'import/export. Un jour , sa boîte a changé de fonctionnement et a dû modifier ses horaires très largement. Et bien, il a été indemnisé pour la modification de son statut et est parti car les horaires ne lui convenaient pas ( de nuit). Et nous, nous devrions accepter cela, sans broncher, sous pretexte qu'un lynchage médiatique constant se fait la peau du prof fainéant !!!!!
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- doublecasquetteEnchanteur
Anna de Noailles a écrit:ces nouvelles mesures - l'augmentation du temps de travail , la réduction des vacances, l'éventuelle modification de la quotité de service des enseignants - s'appliqueraient aux nouveaux recrutés mais aussi aux anciens? Nous avons été recrutés après avoir postulé pour le métier de prof tel qu'il est actuellement et non pour ce qu'on veut en faire. Il n'y a pas de lois qui garantissent notre statut? Il est vrai que lorsqu'on a le capes, on ne signe rien , pas de contrat. Tout cela est tacite et du coup le contrat est aussi flou que virtuel. En gros, ma question est: peut-on modifier nos statuts sans compensation ?
Je me souviens de mon oncle qui bossait dans une boîte privée d'import/export. Un jour , sa boîte a changé de fonctionnement et a dû modifier ses horaires très largement. Et bien, il a été indemnisé pour la modification de son statut et est parti car les horaires ne lui convenaient pas ( de nuit). Et nous, nous devrions accepter cela, sans broncher, sous pretexte qu'un lynchage médiatique constant se fait la peau du prof fainéant !!!!!
Tu sais, moi, j'avais signé pour instit, logement de fonction et retraite à 55 ans et puis on m'a demandé de passer dans le corps des PE, plus de logement de fonction et retraite à 60 ans, comme ça... Là-dessus, ils réforment encore notre statut et pouf, retraite à 61 ans, sans aucune possibilité de râler.
Alors, j'ai bien peur que là encore, ce soit la même chose...
- frankensteinVénérable
Sans compter que pour les PE, il est impossible de passer au GC dès le 8°échelon. Passage à l'ancienneté systématique...ça on nous l'avait pas dit !
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- Pierre_au_carréGuide spirituel
Anna de Noailles a écrit:ces nouvelles mesures - l'augmentation du temps de travail , la réduction des vacances, l'éventuelle modification de la quotité de service des enseignants - s'appliqueraient aux nouveaux recrutés mais aussi aux anciens? Nous avons été recrutés après avoir postulé pour le métier de prof tel qu'il est actuellement et non pour ce qu'on veut en faire. Il n'y a pas de lois qui garantissent notre statut? Il est vrai que lorsqu'on a le capes, on ne signe rien , pas de contrat. Tout cela est tacite et du coup le contrat est aussi flou que virtuel. En gros, ma question est: peut-on modifier nos statuts sans compensation ?
Je me souviens de mon oncle qui bossait dans une boîte privée d'import/export. Un jour , sa boîte a changé de fonctionnement et a dû modifier ses horaires très largement. Et bien, il a été indemnisé pour la modification de son statut et est parti car les horaires ne lui convenaient pas ( de nuit). Et nous, nous devrions accepter cela, sans broncher, sous pretexte qu'un lynchage médiatique constant se fait la peau du prof fainéant !!!!!
Dans le privé, oui, mais l'Etat n'applique pas ce qu'il impose au privé : cf les 35 heures...
- Pierre_au_carréGuide spirituel
doublecasquette a écrit:Anna de Noailles a écrit:ces nouvelles mesures - l'augmentation du temps de travail , la réduction des vacances, l'éventuelle modification de la quotité de service des enseignants - s'appliqueraient aux nouveaux recrutés mais aussi aux anciens? Nous avons été recrutés après avoir postulé pour le métier de prof tel qu'il est actuellement et non pour ce qu'on veut en faire. Il n'y a pas de lois qui garantissent notre statut? Il est vrai que lorsqu'on a le capes, on ne signe rien , pas de contrat. Tout cela est tacite et du coup le contrat est aussi flou que virtuel. En gros, ma question est: peut-on modifier nos statuts sans compensation ?
Je me souviens de mon oncle qui bossait dans une boîte privée d'import/export. Un jour , sa boîte a changé de fonctionnement et a dû modifier ses horaires très largement. Et bien, il a été indemnisé pour la modification de son statut et est parti car les horaires ne lui convenaient pas ( de nuit). Et nous, nous devrions accepter cela, sans broncher, sous pretexte qu'un lynchage médiatique constant se fait la peau du prof fainéant !!!!!
Tu sais, moi, j'avais signé pour instit, logement de fonction et retraite à 55 ans et puis on m'a demandé de passer dans le corps des PE, plus de logement de fonction et retraite à 60 ans, comme ça... Là-dessus, ils réforment encore notre statut et pouf, retraite à 61 ans, sans aucune possibilité de râler.
Alors, j'ai bien peur que là encore, ce soit la même chose...
Un ami de mes beaux-parents vient de prendre sa retraite à 55 ans : il avait gardé l'ancien statut (et la paye plus faible).
C'est pour la bonne cause, il avait commencé à développer un petit domaine viticole.
- frankensteinVénérable
Il a eu bien raison ! En plus, il est arrivé au dernier échelon d'instit, ce qui ne sera pas le cas de la majorité des PE...Pierre_au_carré a écrit:doublecasquette a écrit:Anna de Noailles a écrit:ces nouvelles mesures - l'augmentation du temps de travail , la réduction des vacances, l'éventuelle modification de la quotité de service des enseignants - s'appliqueraient aux nouveaux recrutés mais aussi aux anciens? Nous avons été recrutés après avoir postulé pour le métier de prof tel qu'il est actuellement et non pour ce qu'on veut en faire. Il n'y a pas de lois qui garantissent notre statut? Il est vrai que lorsqu'on a le capes, on ne signe rien , pas de contrat. Tout cela est tacite et du coup le contrat est aussi flou que virtuel. En gros, ma question est: peut-on modifier nos statuts sans compensation ?
Je me souviens de mon oncle qui bossait dans une boîte privée d'import/export. Un jour , sa boîte a changé de fonctionnement et a dû modifier ses horaires très largement. Et bien, il a été indemnisé pour la modification de son statut et est parti car les horaires ne lui convenaient pas ( de nuit). Et nous, nous devrions accepter cela, sans broncher, sous pretexte qu'un lynchage médiatique constant se fait la peau du prof fainéant !!!!!
Tu sais, moi, j'avais signé pour instit, logement de fonction et retraite à 55 ans et puis on m'a demandé de passer dans le corps des PE, plus de logement de fonction et retraite à 60 ans, comme ça... Là-dessus, ils réforment encore notre statut et pouf, retraite à 61 ans, sans aucune possibilité de râler.
Alors, j'ai bien peur que là encore, ce soit la même chose...
Un ami de mes beaux-parents vient de prendre sa retraite à 55 ans : il avait gardé l'ancien statut (et la paye plus faible).
C'est pour la bonne cause, il avait commencé à développer un petit domaine viticole.
- Spoiler:
- Et sinon, ce sera quoi comme vin ?
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- User5899Demi-dieu
Vous me faites bien rire. Vous vous indignez à longueur de post, mais vous continuez tous à faire comme s'il ne pouvait y avoir que trois candidats possibles, Sarkozy, Aubry, Hollande. Ces trois là ont violé la volonté populaire en ne respectant pas le referendum sur la constitution européenne, ils racontent n'importe quoi sur l'école, la fiscalité et la sécurité, notamment, et vous les qualifiez d'office. C'est à pleurer. Où est-il écrit que si ce n'est pas Sarkozy, c'est le PS ? Mitterrand et l'union de la gauche, c'est loin. Et ces pingouins nous prennent trop de temps à lire leur salade de m...
- gelsomina31Grand Maître
Hélas, je commence à penser comme Cripure sur ce point...Cripure a écrit:Vous me faites bien rire. Vous vous indignez à longueur de post, mais vous continuez tous à faire comme s'il ne pouvait y avoir que trois candidats possibles, Sarkozy, Aubry, Hollande. Ces trois là ont violé la volonté populaire en ne respectant pas le referendum sur la constitution européenne, ils racontent n'importe quoi sur l'école, la fiscalité et la sécurité, notamment, et vous les qualifiez d'office. C'est à pleurer. Où est-il écrit que si ce n'est pas Sarkozy, c'est le PS ? (...) Et ces pingouins nous prennent trop de temps à lire leur salade de m...
- doublecasquetteEnchanteur
frankenstein a écrit:Il a eu bien raison ! En plus, il est arrivé au dernier échelon d'instit, ce qui ne sera pas le cas de la majorité des PE...Pierre_au_carré a écrit:doublecasquette a écrit:Anna de Noailles a écrit:ces nouvelles mesures - l'augmentation du temps de travail , la réduction des vacances, l'éventuelle modification de la quotité de service des enseignants - s'appliqueraient aux nouveaux recrutés mais aussi aux anciens? Nous avons été recrutés après avoir postulé pour le métier de prof tel qu'il est actuellement et non pour ce qu'on veut en faire. Il n'y a pas de lois qui garantissent notre statut? Il est vrai que lorsqu'on a le capes, on ne signe rien , pas de contrat. Tout cela est tacite et du coup le contrat est aussi flou que virtuel. En gros, ma question est: peut-on modifier nos statuts sans compensation ?
Je me souviens de mon oncle qui bossait dans une boîte privée d'import/export. Un jour , sa boîte a changé de fonctionnement et a dû modifier ses horaires très largement. Et bien, il a été indemnisé pour la modification de son statut et est parti car les horaires ne lui convenaient pas ( de nuit). Et nous, nous devrions accepter cela, sans broncher, sous pretexte qu'un lynchage médiatique constant se fait la peau du prof fainéant !!!!!
Tu sais, moi, j'avais signé pour instit, logement de fonction et retraite à 55 ans et puis on m'a demandé de passer dans le corps des PE, plus de logement de fonction et retraite à 60 ans, comme ça... Là-dessus, ils réforment encore notre statut et pouf, retraite à 61 ans, sans aucune possibilité de râler.
Alors, j'ai bien peur que là encore, ce soit la même chose...
Un ami de mes beaux-parents vient de prendre sa retraite à 55 ans : il avait gardé l'ancien statut (et la paye plus faible).
C'est pour la bonne cause, il avait commencé à développer un petit domaine viticole.
- Spoiler:
Et sinon, ce sera quoi comme vin ?
Ça dépend de ton année de naissance, Frankenstein. Il fallait être né avant 1955, si mes souvenirs sont bons, pour pouvoir conserver le droit à la retraite à 55 ans.
Sinon, oui, tu gardais le droit au logement ou à l'IRL, le tableau d'avancement... et la paie !
- CeladonDemi-dieu
totale adhésion à la ferme détermination de Cripure pour ne pas voter pour l'un de ces trois guignols.
- AuroreEsprit éclairé
Celadon a écrit:totale adhésion à la ferme détermination de Cripure pour ne pas voter pour l'un de ces trois guignols.
Pas mieux. Ces ne valent pas mieux que l'UMP actuelle, c'est dire...
Et qu'on ne vienne pas me dire qu'il faut choisir "le(la) moins pire" pour faire barrage à qui que ce soit.
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