Tout le monde il est content...

1.003 enseignants, CPE (conseillers principaux d'éducation) et documentalistes stagiaires en 2010/2011 ont été interrogés par téléphone du 19 au 21 juillet. L'échantillon final a été "redressé sur les critères du corps d'origine, de l'académie, de la discipline, du sexe et de l'âge des parents".

ayo a écrit:J'ai une théorie (qui vaut ce qu'elle vaut comme on dit :lol: ):
C'est l'effet camp d'entraînement chez les jeunes recrues dans l'armée. Tu te retrouves coupé du monde dans une espèce de jungle et là tu dégustes pendant toute cette période de formation. Certains évidemment partent. Ceux qui restent sont tellement contents d'en être sortis qu'ils sont prêts à dire que "c'était vraiment trop bien".

La prochaine rentrée, marquée par une réforme des classes de première et 16 000 postes supprimés, ...



va être l'occasion d'aborder les grands débats éducatifs de 2012, alors que le système français peine plus que d'autres à réduire les inégalités scolaires. Ainsi, les professeurs stagiaires, qui ont inauguré en 2010-2011 la réforme très contestée de la formation des enseignants, sont très satisfaits de leur métier mais pas de leur formation, selon un sondage IPSOS commandé par le ministère de l'Éducation nationale.

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À la question « Quel bilan faites-vous de votre exercice en tant que stagiaire enseignant » l'an dernier, 87 % des personnes interrogées répondent un bilan « positif ».

Et 92 % se disent « « satisfaites » de leur situation professionnelle » (35 % « très », 57 % « assez »).
Dur d'accompagner ceux en difficulté


Concernant les raisons de devenir enseignant, elles mettent en tête « l'intérêt du métier, le goût d'enseigner » (63 %) et « le contact, la relation avec les élèves » (59 %, il y avait trois réponses possibles).

Mais ces enseignants stagiaires ont « des points d'insatisfaction : charge de travail et formation », résume IPSOS. Ainsi, 69 % des personnes interrogées se disent « insatisfaites » de leurs « possibilités de formation ». Durant leur première année professionnelle, une majorité d'enseignants ont plutôt réussi à tenir leurs classes, mais 69 % ont trouvé « difficile » de « donner des cours de qualité » et 84 % « d'accompagner les élèves en difficulté ».

Si leurs tuteurs - des enseignants confirmés - ont été « très bien perçus », en revanche les journées d'accueil en début d'année n'ont « pas été utiles » pour 67 % des stagiaires et n'ont pas été organisées « assez tôt » pour 62 % d'entre eux !

Quant aux journées de formation dans l'année, 50 % ne les ont pas trouvées « assez fréquentes » et 73 % pas « adaptées ».

t PHOTO AFP

1 003 enseignants, CPE (conseillers principaux d'éducation) et documentalistes stagiaires en 2010/2011 ont été interrogés. L'échantillon final a été « redressé sur les critères du corps d'origine, de l'académie, de la discipline, du sexe et de l'âge des parents ».