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- sarameaNiveau 10
J'ai réussi à avoir plein d'infos sur ce site concernant les possibilités d'aller enseigner à l'étranger (AEFE, MLF...). Je peine pourtant à savoir si les enseignants du privé sous contrat ont accès à ces organismes. Si ce n'est pas le cas, que peuvent-ils faire? A qui s'adressent-ils?
Qui peut m'éclairer?
Qui peut m'éclairer?
- LoEsprit sacré
saramea, c'est une question que je me pose aussi!
- derouteÉrudit
Moi aussi ! Je me suis inscrite au Cafep Lc et apparemment l'année prochaine je pourrai partir en Côte d'Ivoire... Bon je peux encore le louper
- LoEsprit sacré
J'ai cru comprendre qu'il y avait des possibilités de départ, mais pour garder son poste c'est très très chaud, ça dépend vachement du CDE...
En revanche je ne sais pas par quels organismes passer...
En revanche je ne sais pas par quels organismes passer...
- melyanNiveau 6
Up !
avez-vous eu vos réponses ?
Je me pose les mêmes questions pour partir enseigner à l'étranger.
Garde t-on son poste gelé en France ? quelles sont les conditions de rémunération ?
Merci !!
avez-vous eu vos réponses ?
Je me pose les mêmes questions pour partir enseigner à l'étranger.
Garde t-on son poste gelé en France ? quelles sont les conditions de rémunération ?
Merci !!
- MehitabelVénérable
A l'étranger je n'ai connu qu'une seule personne qui était titulaire dans le privé, et elle avait dû se mettre en dispo sans détachement possible pour partir, et elle avait perdu son poste; elle était donc libre de postuler où elle voulait, mais elle ne pouvait accéder qu'aux postes en contrat local. Je ne pense pas que l'AEFE offre des postes de résident aux titulaires du privé, à vérifier quand même, mais je ne l'ai personnellement jamais vu en 8 ans à l'étranger dans différents pays.
- ChlidéNiveau 9
Par la MLF je pense que c est possible, j ai vu des PE venant du privé en Égypte. Pour la rémunération dans l école privée homologuée ou j étais, c était le salaire brut en gros mais tu payes toi même la cotisation à la retraite et à la sécurité sociale plus chère quand tu es à l étranger.
- MehitabelVénérable
Mais étaient ils parvenus à avoir un détachement, c'est a dire continuaient ils a progresser dans leur carrière ou bien étaient ils a l'arrêt: pas de changements d'échelons, pas d'inspection?
- neoSage
En effet, c'est impossible : pour un poste de résident ou d'expatrié, il faut être titulaire du MEN, dans le public.Mehitabel a écrit:Je ne pense pas que l'AEFE offre des postes de résident aux titulaires du privé, à vérifier quand même, mais je ne l'ai personnellement jamais vu en 8 ans à l'étranger dans différents pays.
Les titulaires du CAFEP peuvent seulement postuler sur des postes en contrat local (on en a un chez nous).
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- IsidoriaDoyen
Sinon, il y a aussi outre l'AEFE et la MLF des établissements privés. Par exemple, le lycée Saint Joseph d'Istanbul, qui recrute un professeur de lettres. C'est un contrat local détaché.
Pour être informés d'une partie des offres, il existe une page FB "enseigner à l'étranger".
Pour être informés d'une partie des offres, il existe une page FB "enseigner à l'étranger".
- MéréthideHabitué du forum
St Jo D'Istanbul cherche aussi des profs en maths et en sciences et l'annonce nous a été transmise par notre directrice. Il suffit d'être titulaire d'une licence 3 en maths ou en sciences pour (entre autre, il faut 3 ans d'XP) prétendre au poste.
Si certains sont interessé je leur forwarde l'annonce
Si certains sont interessé je leur forwarde l'annonce
- LetiziapNiveau 2
Des profs ici qui ont décroché un contrat aux US avec le CAFEP ?
- Eleanor RigbyNiveau 5
Oui, moi. J'y ai passé plusieurs années. En revanche il faut savoir :
- que les places sont chères et qu'il vaut mieux avoir un profil un peu particulier pour être recruté (en tout cas dans les établissements recherchés et qui payent "bien" - certains salaires peuvent paraître attractifs vus de France mais il faut se méfier du coût de la vie dans certaines villes et des impôts qui tombent après la deuxième année).
- qu'un titulaire de l'enseignement privé ne peut pas être détaché (et encore moins avoir le statut de "résident" ou d'"expatrié"). L'embauche est forcément en contrat local. Il faut demander une disponibilité, ce qui veut dire : perte de ton poste et arrêt de l'avancement de ta carrière en France, pas de cotisations pour ta retraite en France.
- que les places sont chères et qu'il vaut mieux avoir un profil un peu particulier pour être recruté (en tout cas dans les établissements recherchés et qui payent "bien" - certains salaires peuvent paraître attractifs vus de France mais il faut se méfier du coût de la vie dans certaines villes et des impôts qui tombent après la deuxième année).
- qu'un titulaire de l'enseignement privé ne peut pas être détaché (et encore moins avoir le statut de "résident" ou d'"expatrié"). L'embauche est forcément en contrat local. Il faut demander une disponibilité, ce qui veut dire : perte de ton poste et arrêt de l'avancement de ta carrière en France, pas de cotisations pour ta retraite en France.
- TchoukyNiveau 2
Bonjour Eleanor Rigby.
Je suis intéressée par des détails sur ton expérience d'enseignement aux usa. Accepterais-tu que je te contacte en message privé?
Merci d'avance et bonne soirée !
Je suis intéressée par des détails sur ton expérience d'enseignement aux usa. Accepterais-tu que je te contacte en message privé?
Merci d'avance et bonne soirée !
- Eleanor RigbyNiveau 5
Tchouky a écrit:
Je suis intéressée par des détails sur ton expérience d'enseignement aux usa. Accepterais-tu que je te contacte en message privé?
Bonjour Tchouky,
Tu peux me contacter par mp.
- FatrasNiveau 8
Juste un ajout par rapport au post de Eleanor Rigby :
Les places sont chères, mais avec les détachements qui sont plus difficilement accordés, certains postes ont des defections de dernière minute, et donc il y a une possibilité si tu peux partir..
Il y a dans ces établissements des personnes qui viennent de l'enseignement privé..
Les personnes de l'enseignement public perdent aussi leurs postes quand ils partent à l'étranger.
Les places sont chères, mais avec les détachements qui sont plus difficilement accordés, certains postes ont des defections de dernière minute, et donc il y a une possibilité si tu peux partir..
Il y a dans ces établissements des personnes qui viennent de l'enseignement privé..
Les personnes de l'enseignement public perdent aussi leurs postes quand ils partent à l'étranger.
- TchoukyNiveau 2
Merci Fatras pour ces précisions, et merci Eleanor Rigby, je te contacte très bientôt.
- TchoukyNiveau 2
Bonjour Eleanor Rigby,
Je t'ai donc contacté en MP comme tu m'as gentiment proposé
Merci encore et bonne soirée
Je t'ai donc contacté en MP comme tu m'as gentiment proposé
Merci encore et bonne soirée
- karakorumNiveau 1
J'ai moi-même longtemps cherché à avoir des informations et me suis résolu à postuler pour en savoir davantage.
Je vous fais profiter de mon expérience récente.
Après plusieurs années en tant que titulaire dans l'enseignement privé sous contrat à Paris, je viens, en effet, de rejoindre un lycée français en Asie.
J'étais abonné au fil Facebook "enseigner à l'étranger" et j'ai décidé de franchir le pas fin décembre dernier en répondant à 4 offres.
Un seul établissement m'a répondu au bout de 3 semaines. J'ai passé 1 mois plus tard un entretien sur skype puis un second un mois après.
Une offre m'a été alors faite pour un contrat d'un an.
Il s'agissait d'un contrat local (c'est le seul type de contrat que l'on peut signer en venant du privé sous contrat). Une fois que j'ai eu la promesse d'embauche de mon établissement à l'étranger (fin mai), l'obtention de la disponibilité auprès du rectorat de Paris était une formalité. Voilà une différence majeure avec nos collègues du public qui peinent souvent à obtenir l'accord du rectorat pour un poste de résident. C'est le secrétariat de mon établissement français qui s'est occupé de cette demande. Il ne faut pas faire cette demande tant que l'on a pas la promesse d'embauche.
Pour information cet établissement me paie 2900 euros net par mois en prenant en compte l'ensemble des primes (déménagement, billets d'avion)
et en retranchant les 600 euros mensuels de cotisation retraites auprès de la Caisse des Français . Cette somme de 2900 euros est nette d'impôt (je les paie uniquement dans le pays où je me trouve). Beaucoup de jeunes professeurs font le choix de ne pas cotiser pour mieux gagner leur vie : cela suppose d'épargner intelligemment. Que l'on ait été titulaire ou vacataire en France ne change quasiment rien au salaire dans le lycée dans lequel j'enseigne.
Conclusion : un enseignant du privé sous contrat peut relativement simplement partir travailler dans le réseau AEFE sur des postes en contrat local. Il lui suffit de se lancer et de postuler. Pour un professeur en première moitié de carrière le salaire est très souvent + intéressant que celui gagné en France bien qu'il varie un peu selon les établissements et les pays.
Le profil "prof du privé/contrat local" est apprécié car il est moins soumis aux veto des rectorats français soucieux de conserver les profs du public dans leurs académies. Une fois embauchés à l'étranger, les professeurs se font systématiquement proposer des renouvellements de contrat car il est beaucoup plus compliqué de recruter un nouveau prof que de conserver ceux qui se sont déjà expatriés.
Les élèves ont souvent un bon niveau comparé au niveau moyen des établissements de métropole. Beaucoup de professeurs expatriés poursuivent l'aventure à l'étranger.
Il y a souvent des postes de surveillants proposés aux conjoints qui n'ont pas encore d'emploi sur place.
Ne ciblez pas un établissement en particulier, mais répondez aux offres situées dans des pays où vous vous imaginez vivre.
Sachez que les établissements à l'étranger peinent chaque année à recruter l'ensemble de leurs effectifs donc postulez, accrochez-vous, vous êtes désirés et cela finira par payer.
Je vous fais profiter de mon expérience récente.
Après plusieurs années en tant que titulaire dans l'enseignement privé sous contrat à Paris, je viens, en effet, de rejoindre un lycée français en Asie.
J'étais abonné au fil Facebook "enseigner à l'étranger" et j'ai décidé de franchir le pas fin décembre dernier en répondant à 4 offres.
Un seul établissement m'a répondu au bout de 3 semaines. J'ai passé 1 mois plus tard un entretien sur skype puis un second un mois après.
Une offre m'a été alors faite pour un contrat d'un an.
Il s'agissait d'un contrat local (c'est le seul type de contrat que l'on peut signer en venant du privé sous contrat). Une fois que j'ai eu la promesse d'embauche de mon établissement à l'étranger (fin mai), l'obtention de la disponibilité auprès du rectorat de Paris était une formalité. Voilà une différence majeure avec nos collègues du public qui peinent souvent à obtenir l'accord du rectorat pour un poste de résident. C'est le secrétariat de mon établissement français qui s'est occupé de cette demande. Il ne faut pas faire cette demande tant que l'on a pas la promesse d'embauche.
Pour information cet établissement me paie 2900 euros net par mois en prenant en compte l'ensemble des primes (déménagement, billets d'avion)
et en retranchant les 600 euros mensuels de cotisation retraites auprès de la Caisse des Français . Cette somme de 2900 euros est nette d'impôt (je les paie uniquement dans le pays où je me trouve). Beaucoup de jeunes professeurs font le choix de ne pas cotiser pour mieux gagner leur vie : cela suppose d'épargner intelligemment. Que l'on ait été titulaire ou vacataire en France ne change quasiment rien au salaire dans le lycée dans lequel j'enseigne.
Conclusion : un enseignant du privé sous contrat peut relativement simplement partir travailler dans le réseau AEFE sur des postes en contrat local. Il lui suffit de se lancer et de postuler. Pour un professeur en première moitié de carrière le salaire est très souvent + intéressant que celui gagné en France bien qu'il varie un peu selon les établissements et les pays.
Le profil "prof du privé/contrat local" est apprécié car il est moins soumis aux veto des rectorats français soucieux de conserver les profs du public dans leurs académies. Une fois embauchés à l'étranger, les professeurs se font systématiquement proposer des renouvellements de contrat car il est beaucoup plus compliqué de recruter un nouveau prof que de conserver ceux qui se sont déjà expatriés.
Les élèves ont souvent un bon niveau comparé au niveau moyen des établissements de métropole. Beaucoup de professeurs expatriés poursuivent l'aventure à l'étranger.
Il y a souvent des postes de surveillants proposés aux conjoints qui n'ont pas encore d'emploi sur place.
Ne ciblez pas un établissement en particulier, mais répondez aux offres situées dans des pays où vous vous imaginez vivre.
Sachez que les établissements à l'étranger peinent chaque année à recruter l'ensemble de leurs effectifs donc postulez, accrochez-vous, vous êtes désirés et cela finira par payer.
- DaphNenyaNeoprof expérimenté
_________________
On her finger was Nenya, the ring wrought of mithril, that bore a single white stone flickering like a frosty star.
JRR Tolkien
- JouaJe viens de m'inscrire !
Merci beaucoup pour ce partage, cela répond enfin aux questions que je me pose depuis un moment et pour lesquelles je ne trouvais que des bribes d'informations !
Mais une question stp: en te mettant en disponibilité, tu as donc perdu ton poste c'est ça ? (je n'ai pas vu cette info dans ton message)
A bientôt
Mais une question stp: en te mettant en disponibilité, tu as donc perdu ton poste c'est ça ? (je n'ai pas vu cette info dans ton message)
A bientôt
- karakorumNiveau 1
Mon poste est conservé 1 an par mon ancien établissement ce qui me permet de revenir au point de départ si l'expérience ne se passe pas bien. Au delà d'un an, je le perds. Il faudra donc que j'anticipe bien mon retour lorsque j'aurai envie de revenir.
- PetitHommeJe viens de m'inscrire !
Merci karakorum, ton témoignage est précieux car la réalité et les informations sont peu accessibles en ligne.
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