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Il faut sauver la femme du soldat Bugnet Empty Il faut sauver la femme du soldat Bugnet

par petibonum Mer 22 Juin 2011 - 9:22
Il faut sauver la femme du soldat Bugnet - chapitre I.

J’ai choisi ce titre car le mari de Mme Bugnet était un officier français.

Un peu d’histoire pour commencer…

En l’an 2000, premier CP (24 CP et 4 CE1 faibles lecteurs) : Méthode Écrire pour lire de M. Daumas.
Bilan : 1/3 d’élèves de CP en échec (d’après moi) en milieu néo-rural francophone. J’ai tout d’abord pensé aux problèmes d’yeux ou d’oreilles. Je me suis fait inspecter : l’inspecteur, aimable (C'est si rare!) et généreux en points d’augmentation et me donna des conseils que j’appliquai par la suite car j’applique toujours scrupuleusement les conseils de mes supérieurs mais pas toujours au sens où ils l’entendent. Voici deux de ses précieux conseils :

- Le premier demandait que mes ateliers (travail autonome pendant que je faisais lire individuellement les élèves) concernent la lecture. Je commençai consciencieusement et laborieusement à fabriquer des petites fiches pour que mes élèves réinvestissent des compétences utiles à la lecture. Bilan : ce travail fut publié plus tard par l’éditeur d’une méthode… alphabétique.

- Le deuxième me proposait de lire les ouvrages de l’ONL (Observatoire National de la Lecture). Je les lus et l’un d'eux m'interpela particulièrement : c’était le premier livre pédagogique où je trouvais des arguments véritablement scientifiques, et aussi fait rire : il est plein d’humour ce monsieur, notamment quand il s’agit de qualifier affectueusement ses collègues.
Son titre : L’ART DE LIRE de José Morais.
Bilan : je "changeai" ma méthode de lecture.

Avais-je vraiment compris le message de José Morais, c'est ce que vous saurez au prochain épisode. Patience ! Théa Bugnet arrive bientôt.
doublecasquette
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par doublecasquette Mer 22 Juin 2011 - 10:43
On veut bien le titre de l'ouvrage publié par l'éditeur de la méthode alphabétique, s'il te plaît fleurs
Sapotille
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par Sapotille Mer 22 Juin 2011 - 12:34
petibonum a écrit:

Avais-je vraiment compris le message de José Morais, c'est ce que vous saurez au prochain épisode. Patience ! Théa Bugnet arrive bientôt.


Très alléchant, ce premier chapitre ...

Vivement la suite . Il faut sauver la femme du soldat Bugnet 2252222100
Rikki
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Il faut sauver la femme du soldat Bugnet Empty Re: Il faut sauver la femme du soldat Bugnet

par Rikki Mer 22 Juin 2011 - 13:14
Quel suspens !


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Vudici
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par Vudici Mer 22 Juin 2011 - 15:09
L'Art de Lire, de Morais. bisous Je le prête, je le prête, je le prête :lecteur: (j'ai beaucoup circulé pour des remplacements... et comme le Petit Poucet, je laisse ds cailloux blancs...que l'on suit ou pas).

Étrange, les alphas et plus récemment BM me suivent à la trace... :malmaisbien:

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par Rikki Mer 22 Juin 2011 - 15:17
Connais pas, alors, j'ai été chercher chez le Grand Gogol.

Voici qu'il m'a trouvé une critique de R. G.

ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LA LECTURE 􏰀
ACTES DE LECTURE n°50 (juin1995)
LU
L'art de lire
José MORAIS, (1994) Paris, Éd. Odile Jacob - 358 p. 140 F.
Lire, mais ne pas élire "L'art de lire".
José Morais est un psychologue qui participe avec Jean Foucambert et quelques autres à l'Observatoire national de la lecture mis en place par François Bayrou. Ce chercheur belge nous offre avec L'art de lire une synthèse des résultats les plus récents de la psychologie en ce domaine.
L'ouvrage fourmille de références bibliographiques (plus de 400 ouvrages ou articles sont cités), majoritairement de langue anglaise dans la mesure où cette langue est le passage obligé de toute communication scientifique. Ces références, fort utiles pour tout esprit curieux de connaître les développements des recherches contemporaines en psychologie cognitive de la lecture, sont structurées en cinq parties correspondant aux chapitres de l'ouvrage : "Le langage et l'alphabet. Le lecteur habile, le lecteur débutant, le lecteur en échec, L'enseignement de la lecture".
Ce livre défend une thèse, celle de la supériorité de la méthode phonique sur toutes les autres dans l'enseignement de la lecture. "La découverte d'une forte relation entre la conscience phonologique des enfants et leur progrès dans l'apprentissage de la lecture est l'un des grands succès de la psychologie moderne" répète Morais après bien d'autres chercheurs dont nous avons déjà abondamment évoqué les travaux dans ces colonnes. Rien de nouveau donc pour ceux qui ont déjà lu L'apprenti-lecteur (A.L. n°42, juin 93, p.10) ou Psychologie cognitive de la lecture (A.L. n°44, déc.93, p.7), si ce n'est la forme du présent ouvrage.
L'art de lire en effet n'est pas un manuel de psychologie : José Morais a choisi d'écrire un livre de vulgarisation pour le grand public et, en particulier, pour les enseignants, les rééducateurs et les parents d'élèves. Cet ouvrage se veut vivant et démonstratif : il use (et abuse) de pseudo-dialogues à la manière de Kundera dans L'immortalité, n'hésitant pas à faire converser Spinoza et Javal, Peter Pan et le Capitaine Crochet, Charlemagne et Alcuin, etc. C'est lourd, didactique (au mauvais sens du terme) et cela cache assez mal une réelle incapacité à discuter de positions contradictoires sans les caricaturer.
Ce livre se présente comme le discours de la Science, par définition neutre et objective, dont les résultats permettraient de déduire "les méthodes d'instruction et les techniques de rééducation appropriées". La pire des rhétoriques scolaires au service de la pire des illusions scientistes. L'idéologie de l'auteur se dévoile tout à fait lorsque celui-ci, profitant d'un dernier artifice (le faux rêve éveillé !), s'apprête en conclusion à "proscrire la méthode globale".
Morais, c'est l'anti-Foucambert.
Roland GOIGOUX

C'est sûr que ça donne envie !

Ca date de 1995, je pense que Goigoux a un peu évolué depuis. Nettement, même.

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Rikki
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Il faut sauver la femme du soldat Bugnet Empty Re: Il faut sauver la femme du soldat Bugnet

par Rikki Mer 22 Juin 2011 - 15:20
Tout le monde n'est pas du même avis, d'ailleurs :


L’art de lire , J. Morais. Paris, Editions Odile Jacob, Collection OPUS, 1994, 1999
Ecrit par José Morais, professeur à l’Université libre de Bruxelles, et l’un des meilleurs spécialistes actuels en matière d’apprentissage de la lecture, cet ouvrage devrait être lu et discuté par tous les enseignants de Cours Préparatoire, et plus largement par tous les enseignants soucieux de comprendre les difficultés de leurs élèves moyens ou mauvais lecteurs pour mieux les faire progresser.
1. Facilité de consultation
En dépit de ses 300 pages, que viennent compléter un glossaire et un index très utiles l’un et l’autre, cet ouvrage, paru dans une collection de poche, est d’un format commode (19 x 12 cm) qui se prête très bien à la manipulation.
Encadré par une introduction assez générale sur les divers aspects de la lecture (plaisir ,personne, problème social) et une brève conclusion intitulée « Pour une politique de la lecture », le corps de l’ouvrage est constitué de 5 chapitres au nombre de pages équilibré :
1. le langage et l’alphabet (pp. 43-111) 2. le lecteur habile (pp. 113-165) 3. le lecteur débutant (pp. 167-214) 4. le lecteur en échec (pp. 215-260) 5. l’enseignement de la lecture (pp. 261-297)
2. Équilibre, cohérence et progression
Ces chapitres s’enchaînent selon une progression qui contribue à en faciliter la lecture.

Chap. 1. Le langage et l’alphabet. Le premier est fait en effet d’un rappel – indispensable - sur la parole et l’écrit, et les différentes formes d’écriture inventées par les hommes au fil du temps. Mais tout en disant et soulignant l’essentiel, ce rappel, présenté au travers d’exposés imaginaires attribués à des utilisateurs de chacun de ces types d’écriture, se lit sans effort, et donne envie au contraire d’aller plus avant dans la découverte de ce qu’est la lecture et la capacité de lecture.

Chap. 2. Le lecteur habile. À ce titre, on comprend fort bien que l’auteur ait choisi d’entrer dans le vif du sujet à partir du comportement de celui qui sait lire, et bien, le lecteur habile. Le chapitre qui lui est consacré est en conséquence constitué de trois sections :
- la première s’interroge sur ce qu’il y a de spécifique dans l’activité de lecture, c’est-à- dire « la capacité d’identifier chaque mot en tant que forme orthographique ayant une signification et de lui attribuer une prononciation. » - pour l’auteur, dont la conviction repose sur des recherches reconnues, cette capacité est avant tout cognitive, même s’il est évident que le mode d’entrée habituel de la lecture est fourni par la vision, et l’activité oculo-motrice en cours de lecture, objet de la seconde section, constitue pour cette raison une source importante de renseignements sur la capacité de lecture.
- enfin la troisième section est consacrée à la description des principaux troubles de la capacité de lecture observés à la suite d’un dommage cérébral chez des lecteurs considérés comme lecteurs habiles avant la survenue de ce dommage.

Chap. 3. Le lecteur débutant. Ce chapitre, le plus intéressant pour les enseignants en charge de l’apprentissage de la lecture, est aussi celui qui apparaît comme le plus novateur. S’appuyant sur les progrès importants de la psychologie cognitive, qui a montré la complexité des processus spécifiques à la lecture habile, J. Morais défend en effet fermement, contre les partisans de ce qu’il appelle la conception romantique de la lecture, dangereuse à ses yeux, la position selon laquelle l’apprentissage de la lecture habile passe nécessairement par la découverte et l’utilisation du principe alphabétique de correspondance entre lettres et phonèmes. Pour entraîner l’enfant dans cette voie, deux conditions principales :
- permettre à l’enfant de comprendre ce qu’est la lecture et ce que représentent les textes et les livres par rapport au langage parlé, - lui permettre de découvrir le principe alphabétique. C’est sur ce point évidemment que J. Morais s’attarde le plus, en sachant rendre compte de façon engageante de l’état des recherches en la matière, dans une perspective résolument internationale, qui contribue à confirmer l’importance des positions cognitivistes.

Chap. 4. Le lecteur en échec. Après avoir ainsi montré l’importance du principe alphabétique, J. Morais examine les raisons d’échec et de trouble dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, parmi lesquelles une possible déficience visuelle ou auditive, mais bien plus encore, et presque toujours une insuffisance notoire dans la prise de conscience des phonèmes.

Chap. 5. L’enseignement de la lecture. S’appuyant à nouveau sur la recherche scientifique expérimentale, J. Morais réaffirme la supériorité de la méthode phonique sur la méthode globale. Sans entrer dans les détails techniques de séquences pédagogiques (car tel n’est pas son propos), il présente néanmoins une série de suggestions sur la façon d’enseigner le code alphabétique, ou de rééduquer des lecteurs en échec, dont tout enseignant peut certainement tirer profit.

3. Fondements théoriques
Chercheur en psychologie expérimentale et cognitive, J. Morais n’affirme rien qui ne s’appuie sur des expériences contrôlées et répétées, et confirmées de plus en plus par les apports de l’imagerie cérébrale. À cet égard, les positions qu’il défend apparaissent vraiment solides, et devraient à ce titre être connues des maîtres et présentées aux futurs enseignants durant leurs années de formation.

4-5.Discours explicatif - Choix des exemples
L’ouvrage est un ouvrage de vulgarisation, au meilleur sens de ce terme. C’est-à-dire qu’il n’y a aucune approximation scientifique, mais ce qui est dit est présenté de façon claire et accessible à des non spécialistes. S’il y a toujours des exemples illustrant les positions présentées, ceux-ci restent généraux, et ne peuvent dispenser les maîtres intéressés de s’interroger sur la mise en forme pratique des pistes suggérées, en fonction des rythmes spécifiques d’une classe d’apprentis lecteurs.

6. Adéquation au public visé - Avis
Même s’il a été conçu et écrit pour un public plus vaste que celui des enseignants, l’ouvrage de J. Morais est parfaitement adapté aux questions que se posent tous les maîtres chargés de l’enseignement de la lecture.
Mieux connu de ceux-ci, il devrait contribuer à dépassionner les éternels débats sur la lecture, et aider au contraire les maîtres à mener plus facilement leurs élèves jusqu’à la lecture habile.

Hélène Huot
Professeur émérite

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Vudici
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par Vudici Mer 22 Juin 2011 - 15:22
C'est destiné à des non-scientifiques, mais si tu as lu Stanislas Dehaene, tu sais tout ce qui s'y trouve... Il "passe" vraiment mieux auprès de collègues pour qui Dehaene est trop scientifique...mais il commence à dater: D confirme et précise souvent ce que Morais annonçait...
Rikki
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Monarque

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par Rikki Mer 22 Juin 2011 - 15:25
Je n'ai pas lu Dehaene, mais j'ai été à une conférence qu'il donnait (organisée par Retz / Science Humaines), et c'était passionnant.

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LouisBarthas
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par LouisBarthas Jeu 23 Juin 2011 - 23:03
Rikki a écrit:

Ce livre se présente comme le discours de la Science, par définition neutre et objective, dont les résultats permettraient de déduire "les méthodes d'instruction et les techniques de rééducation appropriées". La pire des rhétoriques scolaires au service de la pire des illusions scientistes. L'idéologie de l'auteur se dévoile tout à fait lorsque celui-ci, profitant d'un dernier artifice (le faux rêve éveillé !), s'apprête en conclusion à "proscrire la méthode globale".
Morais, c'est l'anti-Foucambert.
Roland GOIGOUX
Ca date de 1995, je pense que Goigoux a un peu évolué depuis. Nettement, même.
Les gens qui ont dominé la question de la lecture pendant 40 ans jouent leur survie intellectuelle et ça ne doit pas être facile. Ils sont maintenant dans une position intenable face aux avancées de la science. Croire encore à la lecture globale, c'est-à-dire à la lecture de mots comme une lecture d'images, c'était comme croire que le Soleil tournait autour de la Terre après Copernic. Croire à la reconnaissance des mots d'un seul coup d'oeil sans qu'ils soient déchiffrés est aussi illusoire que croire au déplacement du Soleil au-dessus de nos têtes pendant la journée.
les globalistes ont précipité l'enseignement de la lecture dans un gouffre que la quasi-totalité des enseignants contribuent encore à creuser. Et quand je vois comment ça se passe autour de moi, ce n'est pas près de changer.
On peut remarquer que si l'idée de l'héliocentrisme avait semble-t-il été conçue longtemps auparavant, le refus, l'interdit et le refoulement de l'image remonte à l'origine même de l'écriture alphabétique. Elle accompagne l'apparition du monothéisme et son interdit de la représentation qui perdure dans le judaïsme et l'islam : le "tu ne feras pas d'image" est énoncé dans les Dix Commandements.

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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
petibonum
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Il faut sauver la femme du soldat Bugnet Empty Il faut sauver la femme du soldat Bugnet - chapitre II.

par petibonum Sam 25 Juin 2011 - 14:52
D’abord, merci pour vos réactions qui m’enrichissent et nous enrichissent (à défaut de gagner plus…).
Je ne connaissais pas cet article de Goigoux. Ça fait peur. Il caricature Morais alors que justement (dans son livre) il défendait la liberté pédagogique même pour ses « adversaires" intellectuels. Goigoux intervenant dans la formation des inspecteurs, je comprends pourquoi un inspecteur m’avait dit en souriant que je faisais partie d’une secte, fort peu nombreuse à l’époque d’ailleurs puisqu’elle ne comprenait qu’un seul membre et une sympathisante (mon ex-collègue de CE1) dans mon département, du moins à ma connaissance.
« Morais, c'est l'anti-Foucambert. »
Quelle publicité, bien involontaire !

Mais revenons à nos moutons : l’épisode 2.
En 2001, deuxième année (16 CP) dans la même école et une nouvelle méthode : Mika de G. Chauveau, après avoir lu ses livres.
Bilan : ¼ des élèves en difficultés de lecture (toujours d’après moi). Cette fois-ci, j’ai observé le début du commencement des difficultés : le début de l’ « apprentissage » des sons. Je découvre la méthode des Alphas et j’essaie de m’en servir réparer maladroitement le résultat de mes choix pédagogiques malheureux mais ça ne marche pas vraiment (Mea maxima culpa !). Pour comprendre, relecture de L’ART DE LIRE et de beaucoup d’autres livres ou forums sur la lecture concernant la méthode que Morais conseillait. C’est là que je suis tombé sur les écrits de Ghislaine Wettstein-Badour. Après une petite correspondance électronique, j’ai acheté et lu tous ses livres et avec ma collègue de Ce1, nous avons visité une classe, pendant une journée entière, dans un département voisin dont les vacances de « printemps » étaient décalées. La collègue de CP (école privée) qui nous a gentiment accueillis, avait le « manuel » WB mais appliquait la méthode JEAN QUI RIT. C’était la première fois que je voyais une méthode alphabétique et son résultat puisque nous étions au mois d’avril. Était-ce une bonne année ? Les élèves les moins habiles lisaient beaucoup mieux que les nôtres (de moins habiles) et le niveau socio-économique des parents étaient légèrement inférieur à celui de notre secteur. En outre, elle pratiquait des activités curieuses liées à sa formation à la méthode Jean qui rit, cette dernière étant composée d’emprunts à différents auteurs, d’après les photocopies que m’avait laissées cette discrète et efficace collègue :
B-M (Au début de ma carrière, j’avais lu par curiosité Borel-Maisonny et j’ai forcément reconnu les fameux gestes mais ceux-ci était modifiés : copyright ? Du coup, je me suis procuré tous ses livres.)
Ward (Méthode de chant grégorien ? Mort de curiosité, j’ai trouvé d’occasion le livre de première année au Québec grâce au web. Méthode de musique avec des gestes pour montrer la hauteur des notes. Progression minutieuse en tessiture et rythme, un peu comme dans la méthode Kodaly que j’ai aussi étudiée (prononcer KODAILLE).)
Dr M. (Idem, j’avais lu Montessori et j’ai reconnu ses fameuses lettres rugueuses et lettres mobiles.)
Th. Bugnet ? Alors là, mystère ! Cette auteure était à l’origine des chants et gestes Jean qui rit.
Pour l’instant, je restais sur ma faim, avec les photocopies de ces partitions et graphiques, mais j’allais l’appliquer c’était certain, sans formation (mais avec les vifs encouragements de ma collègue de CE1) et sans apport théorique, dès l’année suivante (avec le manuel alphabétique WB) car je suis d’un naturel impatient. En faisant, je comprendrais sûrement quelque chose. J’allais donc utiliser une méthode… alphabétique sans le crier sur les toits, non parce que j’avais le vertige mais parce que je voulais en voir le résultat avant d’en parler ou d’aller plus loin, mais aussi un ersatz de la méthode de Théa Bugnet.
Alors, ai-je compris Morais après cette deuxième lecture ? Ai-je finalement utilisé le manuel WB ? Et les chants et gestes Jean qui rit, est-ce la même chose que ce que faisait Théa Bugnet ? Et puis, à quoi ça sert ces chants et gestes ? Qu’apportent-ils de nouveau ? Quel rapport avec la section de ce forum : Le français au primaire ? Est-ce que ça peut empêcher les élèves de se noyer dans un bain d’écrit ? Ou être d’un quelconque secours pour les élèves mauvais lecteurs ? Préventif ou curatif ?

?
?
?
?
?

Hé hé ! Bugnet va arriver-er-er ! Sans s’presser-er-er !*

!
!
!
!
!

*Qu’il est drôle !
:lol:
Vudici
Vudici
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Il faut sauver la femme du soldat Bugnet Empty Re: Il faut sauver la femme du soldat Bugnet

par Vudici Ven 1 Juil 2011 - 8:25
petibonum a écrit:D’abord, merci pour vos réactions qui m’enrichissent et nous enrichissent (à défaut de gagner plus…).
Je ne connaissais pas cet article de Goigoux. Ça fait peur. Il caricature Morais alors que justement (dans son livre) il défendait la liberté pédagogique même pour ses « adversaires" intellectuels. Goigoux intervenant dans la formation des inspecteurs, je comprends pourquoi un inspecteur m’avait dit en souriant que je faisais partie d’une secte, fort peu nombreuse à l’époque d’ailleurs puisqu’elle ne comprenait qu’un seul membre et une sympathisante (mon ex-collègue de CE1) dans mon département, du moins à ma connaissance.
« Morais, c'est l'anti-Foucambert. »
Quelle publicité, bien involontaire !

Mais revenons à nos moutons : l’épisode 2.
En 2001, deuxième année (16 CP) dans la même école et une nouvelle méthode : Mika de G. Chauveau, après avoir lu ses livres.
Bilan : ¼ des élèves en difficultés de lecture (toujours d’après moi). Cette fois-ci, j’ai observé le début du commencement des difficultés : le début de l’ « apprentissage » des sons. Je découvre la méthode des Alphas et j’essaie de m’en servir réparer maladroitement le résultat de mes choix pédagogiques malheureux mais ça ne marche pas vraiment (Mea maxima culpa !). Pour comprendre, relecture de L’ART DE LIRE et de beaucoup d’autres livres ou forums sur la lecture concernant la méthode que Morais conseillait. C’est là que je suis tombé sur les écrits de Ghislaine Wettstein-Badour. Après une petite correspondance électronique, j’ai acheté et lu tous ses livres et avec ma collègue de Ce1, nous avons visité une classe, pendant une journée entière, dans un département voisin dont les vacances de « printemps » étaient décalées. La collègue de CP (école privée) qui nous a gentiment accueillis, avait le « manuel » WB mais appliquait la méthode JEAN QUI RIT. C’était la première fois que je voyais une méthode alphabétique et son résultat puisque nous étions au mois d’avril. Était-ce une bonne année ? Les élèves les moins habiles lisaient beaucoup mieux que les nôtres (de moins habiles) et le niveau socio-économique des parents étaient légèrement inférieur à celui de notre secteur. En outre, elle pratiquait des activités curieuses liées à sa formation à la méthode Jean qui rit, cette dernière étant composée d’emprunts à différents auteurs, d’après les photocopies que m’avait laissées cette discrète et efficace collègue :
B-M (Au début de ma carrière, j’avais lu par curiosité Borel-Maisonny et j’ai forcément reconnu les fameux gestes mais ceux-ci était modifiés : copyright ? Du coup, je me suis procuré tous ses livres.)
Ward (Méthode de chant grégorien ? Mort de curiosité, j’ai trouvé d’occasion le livre de première année au Québec grâce au web. Méthode de musique avec des gestes pour montrer la hauteur des notes. Progression minutieuse en tessiture et rythme, un peu comme dans la méthode Kodaly que j’ai aussi étudiée (prononcer KODAILLE).)
Dr M. (Idem, j’avais lu Montessori et j’ai reconnu ses fameuses lettres rugueuses et lettres mobiles.)
Th. Bugnet ? Alors là, mystère ! Cette auteure était à l’origine des chants et gestes Jean qui rit.
Pour l’instant, je restais sur ma faim, avec les photocopies de ces partitions et graphiques, mais j’allais l’appliquer c’était certain, sans formation (mais avec les vifs encouragements de ma collègue de CE1) et sans apport théorique, dès l’année suivante (avec le manuel alphabétique WB) car je suis d’un naturel impatient. En faisant, je comprendrais sûrement quelque chose. J’allais donc utiliser une méthode… alphabétique sans le crier sur les toits, non parce que j’avais le vertige mais parce que je voulais en voir le résultat avant d’en parler ou d’aller plus loin, mais aussi un ersatz de la méthode de Théa Bugnet.
Alors, ai-je compris Morais après cette deuxième lecture ? Ai-je finalement utilisé le manuel WB ? Et les chants et gestes Jean qui rit, est-ce la même chose que ce que faisait Théa Bugnet ? Et puis, à quoi ça sert ces chants et gestes ? Qu’apportent-ils de nouveau ? Quel rapport avec la section de ce forum : Le français au primaire ? Est-ce que ça peut empêcher les élèves de se noyer dans un bain d’écrit ? Ou être d’un quelconque secours pour les élèves mauvais lecteurs ? Préventif ou curatif ?

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Hé hé ! Bugnet va arriver-er-er ! Sans s’presser-er-er !*

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*Qu’il est drôle !
:lol:

Un truc, quand-même: Jean-qui-rit n'est ni une méthode nouvelle, ni une copie de BM: c'est une méthode qui a été expérimentée par une trentaine d'instits de Bruxelles-ville en ... 1959! Je crois que BM date de 1960. Il se peut que ces deux orthophonistes aient travaillé enxemble où aient été influencées par les mêmes auteurs parce qu'effectivement, deux méthodes gestuelles apparues en même temps...

Jean-qui-rit a appris à lire à des générations de petits écoliers belges: le livre "Marc, Nathalie et leurs amis", purement syllabique, est paru en 1970 en appui de la méthode et servait encore il y a 3 ou 4 ans dans plusieurs écoles de la région où je suis.

Depuis les années 80-90, il est considéré comme ringard ( fonc-tion-nel-le, on vous dit, la lecture: faut partir de "vrais" écrits... z'avez déjà entendu ça quelque part, s'pas?).

Le livre vient d'être réédité, et malheureusement modernisé, sous le titre "Tom et Zoé". Il comporte désormais aussi des mots à lire globalement en début d'année ( et la remarque dans la préface que ce n'est pas une méthode complète mais un outil pour travailler le code, qui demande à être complété par un travail sur le sens au moyen de texte issus de la littérature jeunesse). Les nouveaux cahiers d'exercices sont eux, heureusement, purement syllabiques.

Sous l'influence de la méthode française plus répandue ( nous ne sommes que 4 millions de francophones donc nos livres sont de plus en plus souvent les vôtres) , les gestes ont été adaptés: certains sont désormais abandonnés au profit de BM.


Ah, oui, l'auteur de la méthode Jean-qui-rit est mademoiselle (ça ne s'invente pas...) Marie-Brigitte Lemaire...
Rikki
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par Rikki Ven 1 Juil 2011 - 21:46
Je ne suis pas très claire ce soir, mais je me demande : ils ressemblent à quoi, les gestes des Jean-qui-rit ? Et les chants, qu'est-ce que c'est ?

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par Vudici Ven 1 Juil 2011 - 22:35
Rikki a écrit:Je ne suis pas très claire ce soir, mais je me demande : ils ressemblent à quoi, les gestes des Jean-qui-rit ? Et les chants, qu'est-ce que c'est ?


Les gestes ont un lien avec une histoire racontée: Marinette rentre de l'école et chatouille la joue de son petit frère. Bébé rit: i i i i i. Le geste du i consiste à montrer de l'index le coin de la bouche.

Il faut sauver la femme du soldat Bugnet Jean_q11

Autres exemples: Le u se fait en esquissant le geste de claquer le fouet: "Hue!", suite à une histoire de cheval, le é est le geste qu'on fait pour héler (hé, viens!, dans l'histoire).

Les chants, ce sont plutôt des rythmes (encore plus flou dans ma mémoire, ça) pour l'écriture: 1, je fais la canne; 2, je monte; 3, je redescends et je tourne; 4, je mets le point; 1,2,3,4; 1,2,3,4 (tous ensemble, verticalement en l'air; à plat sur la table; avec les deux mains, avec la main droite, avec la main gauche, en fermant les yeux, individuellement au tableau avec une craie, sur l'ardoise, sur le cahier avec un crayon).[img][/img]
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par petibonum Mer 13 Juil 2011 - 15:23
Il faut sauver la femme du soldat Bugnet - chapitre III.

Bonjour à tous, voici la suite du feuilleton Bugnet. Enfin ! Mieux vaut tard que jamais.
Je cite Vudici :
« …Deux méthodes gestuelles… »
Petite digression avant de revenir à nos moutons et de répondre à Rikki qui se languit de concret (à répéter de plus en plus vite) et pour comparer Bugnet et JQR.
De quels gestes parlons-nous ? Pour le son, la lettre, le graphisme ?
D’après le dessin du i (plus haut), il s’agit des phonèmes.
« Les chants, ce sont plutôt des rythmes (encore plus flou dans ma mémoire, ça) pour l'écriture: 1, je fais la canne; 2, je monte; 3, je redescends et je tourne; 4, je mets le point; 1,2,3,4; 1,2,3,4 (tous ensemble, verticalement en l'air; à plat sur la table; avec les deux mains, avec la main droite, avec la main gauche, en fermant les yeux, individuellement au tableau avec une craie, sur l'ardoise, sur le cahier avec un crayon). »
BM, dans un de ses livres, propose des petites comptines qui accompagnent l’écriture de la lettre. Par exemple : « Je fais le A comme ça … ». Encore des similitudes mais pour l’apprentissage de l’écriture.
Le volet « Bugnet » de JQR (le sujet de mon fil de discussion) comporte des graphiques qui corresponde aux gestes de l’écriture et qui la prépare donc (lignes verticales, obliques, courbes, boucles, ronds…). On est dans le graphisme.
« Un truc, quand-même: Jean-qui-rit n'est ni une méthode nouvelle, ni une copie de BM: c'est une méthode qui a été expérimentée par une trentaine d'instits de Bruxelles-ville en ... 1959! Je crois que BM date de 1960. Il se peut que ces deux orthophonistes aient travaillé ensemble où aient été influencées par les mêmes auteurs parce qu'effectivement, deux méthodes gestuelles apparues en même temps... »
Vudici, tu me fais douter. Et donc, tu m’obliges à revérifier. Alors, merci ! Et pardon RIkki (qui doit être en train de répéter : «Rikki qui se languit de concret ») qui va encore attendre.
Jusqu’à présent, je supposais que Mme Lemaire avait dû faire une formation Bugnet (en Hollande ou en France). Ou alors, pourquoi pas, Bugnet et Lemaire aurait eu les mêmes inspirateurs même. Mais BM et Mme Lemaire étaient-elle orthophonistes avec les mêmes influences dans deux pays différents ? Sur le web, à propos de la deuxième, ils disent « pédagogue ».
Est-ce que quelqu’un a copié ?
Observons les dates et faisons-nous une idée par nous-mêmes.
Un peu d’histoire :
L’orthophonie en France
http://www.orthophonistes.fr/theme_orthophonie_20_l-orthophonie-et-les-orthophonistes.htm
La logopédie en Belgique :
http://www.phoniatrics-uep.org/Continents/europe/belgium/index.htm

L’histoire de BM semble bien connue à travers son enseignement et ses ouvrages.
Marie-Brigitte Lemaire est-elle belge ? Sur internet, on parle d’Angers. Elle aurait exporté sa méthode en Belgique ? J’ai trouvé peu de renseignements sur elle.
Alors comme je n’en suis pas si loin, je peux me permettre de dire : ATTENTION D’ANGERS !
(Ne cherchez pas, cela ne veut rien dire !)

Un peu d’histoire… encore !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Suzanne_Borel-Maisonny
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_Borel-Maisonny
Pour les gestes, en effet, les méthodes avec gestes existaient auparavant…
http://www.eec-alchttp://www.lire-ecrire.org/conseils-pratiques/manuels-scolaires/manuels-de-lectures-et-decriture/methode-jean-qui-rit.htmluin.fr/Jean-Qui-Rit_a70.html
Histoire de Jean Qui Rit ?
http://veille-education.org/2011/04/18/l%E2%80%99association-pedagogie-jean-qui-rit-fete-son-jubile/
L’enseignante qui nous avait accueillis avait payé une session (Je crois que les frais étaient pris en charge par son école privée).
http://jeanquirit.wordpress.com/tag/session/
Dans la présentation de la méthode– j’avais oublié – on parlait également d’Augustin Grosselin pour la phonomimie (phonème et mime) et de Marcel Jousse.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Grosselin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Jousse
Ayant lu (Je m’en étonne encore.) « L’anthropologie du geste », il y a bien longtemps, je me souviens qu’il avait étudié l’enseignement dans les écoles coraniques et qu’il appliquait le mouvement rythmé pour l’apprentissage de l’évangile.
Je cherche toujours.
J’ai trouvé ça aussi:
http://jeanquirit.no.sapo.pt/
présenté comme un site « espagnol » (On dirait pourtant du portugais.) dans :
http://www.enseignons.be/forum/lire-f116/topic15185-10.html

Je réponds enfin à Rikki en passant par C… Akwa… Double…, disons « CAD », par un extrait de ses messages.
« * : ce n’est que bien plus tard que j’ai réalisé que ces cinq enfants étaient les premiers à avoir bénéficié de trois ou quatre années de maternelle entièrement consacrées aux « arts plastiques et aux séances de langage libres » et dont on avait totalement évacué le dessin représentatif, le chant, les comptines, les exercices rythmiques, les rondes et jeux dansés, l’orientation dans l’espace, le graphisme et l’écriture, le comptage et le calcul, l’observation d’objets et de gravures et la lecture magistrale page à page et même parfois mot à mot des grandes œuvres de la littérature enfantine, remplacée par la lecture cursive d’un album-jeunesse, lu une fois et commenté seulement en fin de lecture par les quelques deux ou trois élèves de la classe habitués chez eux à entendre raconter des histoires. »
Pourquoi ce passage? Parce que la méthode de Théa Bugnet travaille en même temps le chant, le rythme, l’orientation dans l’espace et le graphisme. C’est pour montrer son aspect préventif ou préparatoire.
Au début, j’ai eu du mal à trouver des informations sur Théa Bugnet car elle est décédée en 1951. Mais j’ai fini par tomber sur un article en anglais sur un site internet hollandais.
C’est à ce moment que j’ai appris le nom français de la méthode : Bon Départ.
Vous pouvez lire la traduction que j’avais faite (où l’on voit que Théa Bugnet est connue comme kinésithérapeute) et observer aussi la différence entre les graphiques des deux méthodes en téléchargeant les fichiers joints.

Et José Morais et Wettstein-Badour dans tout ça (voir le début du fil de discussion) ? C’est là que tout s’accélère : fin de mon deuxième CP (en tant qu’enseignant), fabrication de classeurs à lettres mobiles, lettres rugueuses, etc…, découverte d’une autre méthode de lecture correspondant à celle de Morais dans « L’art de lire », rencontres avec des acteurs de la/ma renaissance pédagogique, ouverture sur l’enseignement des mathématiques, etc…
À bientôt pour le chapitre 4, j’ai déjà suffisamment abusé de votre temps.
Vudici
Vudici
Fidèle du forum

Il faut sauver la femme du soldat Bugnet Empty Re: Il faut sauver la femme du soldat Bugnet

par Vudici Mer 13 Juil 2011 - 18:00
-Monsieur Spock?
-Fascinant, capitaine...

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Front de Libération des Lichens Injustement Massacrés
Rikki
Rikki
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Il faut sauver la femme du soldat Bugnet Empty Re: Il faut sauver la femme du soldat Bugnet

par Rikki Mer 13 Juil 2011 - 18:30
Je me languis de concret.
Tu te languis de concret.
Il se languit de concret.
Nous nous languissons de concret.
Vous vous languissez de concret.
Ils se languissent de concret.

...

Languissons-nous de concret de conserve, mes amis ! La langueur ne saurait nous nuire...

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