- Invité22Niveau 10
Salut,
J'ai besoin de vos lumières : dites-moi si, comme moi, vous croyez que ces phrases sont au discours narrativisé.
1/ Le second jour, en apprenant que Mme de Dey se disait indisposée (pour "se disait indiposée", je n'y vois pas clair...)
2/ Toute la ville savait que Mme de Dey n'aimait pas le gibier
3/ Les femmes apprirent que Brigitte avait fait au marché des provisions
4/ Chacun pensait à faire tourner à son profit la circonstance secrète qui la forçait à se compromettre
5/ Tous soupçonnaient la comtesse d'être coupable
6/ L'accusateur public imaginait tout un drame pour amener le fils de Mme de Dey chez elle
7/ Le maire croyait à un prêtre insermenté.
Merci d'avoir pris le temps de me lire et peut-être de me répondre.
J'ai besoin de vos lumières : dites-moi si, comme moi, vous croyez que ces phrases sont au discours narrativisé.
1/ Le second jour, en apprenant que Mme de Dey se disait indisposée (pour "se disait indiposée", je n'y vois pas clair...)
2/ Toute la ville savait que Mme de Dey n'aimait pas le gibier
3/ Les femmes apprirent que Brigitte avait fait au marché des provisions
4/ Chacun pensait à faire tourner à son profit la circonstance secrète qui la forçait à se compromettre
5/ Tous soupçonnaient la comtesse d'être coupable
6/ L'accusateur public imaginait tout un drame pour amener le fils de Mme de Dey chez elle
7/ Le maire croyait à un prêtre insermenté.
Merci d'avoir pris le temps de me lire et peut-être de me répondre.
- Invité22Niveau 10
Faut-il considérer que la présence d'un mot subordonnant permet l'identification du discours indirect?
- Invité22Niveau 10
Dois-je supprimer de mon relevé la phrase 2 dans laquelle apparaît le verbe "savoir"?
- DorothygellNiveau 2
On repère le discours narrativisé par la présence d'un verbe de parole et par l'absence de la conjonction de subordination "que". Il me semble! Il faut que j'aille vérifier dans ma grammaire!
- Invité22Niveau 10
La Grammaire méthodique ne parle pas du discours narrativisé d'où ma frustration...
- User5899Demi-dieu
Ce n'est vraiment pas évident avec aussi peu de contexte. En principe, pour qu'un discours soit narrativisé, il faut qu'il y ait un discours, et là, je suis gêné plus d'une fois. J'ai répondu dans vos phrases, mais je ne suis vraiment pas sûr.Treize a écrit:Salut,
J'ai besoin de vos lumières : dites-moi si, comme moi, vous croyez que ces phrases sont au discours narrativisé.
1/ Le second jour, en apprenant que Mme de Dey se disait indisposée (pour "se disait indiposée", je n'y vois pas clair...) NON.
2/ Toute la ville savait que Mme de Dey n'aimait pas le gibier AUCUN DISCOURS
3/ Les femmes apprirent que Brigitte avait fait au marché des provisions AUCUN DISCOURS
4/ Chacun pensait à faire tourner à son profit la circonstance secrète qui la forçait à se compromettre VOIR CONTEXTE PLUS LARGE. PLUTÔT DIL
5/ Tous soupçonnaient la comtesse d'être coupable VOIR CONTEXTE PLUS LARGE. PLUTÔT DIL
6/ L'accusateur public imaginait tout un drame pour amener le fils de Mme de Dey chez elle OUI
7/ Le maire croyait à un prêtre insermenté. NON
Merci d'avoir pris le temps de me lire et peut-être de me répondre.
- Invité22Niveau 10
J'ai de nouveau plongé le nez dans les bouquins de grammaire et j'en retiens que la présence d'un verbe de parole ou de pensée caractérise le DI.
DI : 1/, 3/, 4/, 6/, 7/.
Pour la dernière, la phrase 5/ j'y vois du discours narrativisé.
Mon raisonnement est-il suffisant? En contexte, très peu de paroles sont échangées dans cette nouvelle de Balzac.
Qu'en pensez-vous?
DI : 1/, 3/, 4/, 6/, 7/.
Pour la dernière, la phrase 5/ j'y vois du discours narrativisé.
Mon raisonnement est-il suffisant? En contexte, très peu de paroles sont échangées dans cette nouvelle de Balzac.
Qu'en pensez-vous?
- CipangoNiveau 10
Treize: certes il faut un verbe de parole ou de pensée, mais ensuite...il faut qu'il y ait une parole ou une pensée! Et là il n'y en a pas, je suis d'accord avec Cripure (sauf pour le 6/ où vous avez répondu oui au discours narrativisé: je n'en vois pas). Dans les phrases choisies par Treize, on n'est tout simplement pas dans les paroles/pensées rapportées.
- User5899Demi-dieu
Pour la 6, comme c'est un accusateur public, j'ai lu qu'il s(agit d'un procureur en train de requérir au cours d'un procès. Comme on résume son réquisitoire, je pense à discours narrativisé. Qu"en pensez-vous ?Cipango a écrit:Treize: certes il faut un verbe de parole ou de pensée, mais ensuite...il faut qu'il y ait une parole ou une pensée! Et là il n'y en a pas, je suis d'accord avec Cripure (sauf pour le 6/ où vous avez répondu oui au discours narrativisé: je n'en vois pas). Dans les phrases choisies par Treize, on n'est tout simplement pas dans les paroles/pensées rapportées.
- CipangoNiveau 10
Ah oui avec le contexte c'est plus clair! C'est une soirée où les gens devisent. Effectivement il y a utilisation du discours narrativisé.
Le second jour, en apprenant que madame de Dey se disait indisposée, les principaux personnages de Carentan se réunirent le soir chez le frère du maire, vieux négociant marié, homme probe, généralement estimé, et pour lequel la comtesse avait beaucoup d'égards. Là, tous les aspirants à la main de la riche veuve eurent à raconter une fable plus ou moins probable ; et chacun d'eux pensait à faire tourner à son profit la circonstance secrète qui la forçait de se compromettre ainsi. L'accusateur public imaginait tout un drame pour amener nuitamment le fils de madame de Dey chez elle. Le maire croyait à un prêtre insermenté, venu de la Vendée, et qui lui aurait demandé un asile ; mais l'achat du lièvre, un vendredi, l'embarrassait beaucoup. Le président du district tenait fortement pour un chef de Chouans ou de Vendéens vivement poursuivi. D'autres voulaient un noble échappé des prisons de Paris. Enfin tous soupçonnaient la comtesse d'être coupable d'une de ces générosités que les lois d'alors nommaient un crime, et qui pouvaient conduire à l'échafaud. L'accusateur public disait d'ailleurs à voix basse qu'il fallait se taire, et tâcher de sauver l'infortunée de l'abîme vers lequel elle marchait à grands pas.
En rouge: discours narrativisé
En bleu: discours indirect
Le second jour, en apprenant que madame de Dey se disait indisposée, les principaux personnages de Carentan se réunirent le soir chez le frère du maire, vieux négociant marié, homme probe, généralement estimé, et pour lequel la comtesse avait beaucoup d'égards. Là, tous les aspirants à la main de la riche veuve eurent à raconter une fable plus ou moins probable ; et chacun d'eux pensait à faire tourner à son profit la circonstance secrète qui la forçait de se compromettre ainsi. L'accusateur public imaginait tout un drame pour amener nuitamment le fils de madame de Dey chez elle. Le maire croyait à un prêtre insermenté, venu de la Vendée, et qui lui aurait demandé un asile ; mais l'achat du lièvre, un vendredi, l'embarrassait beaucoup. Le président du district tenait fortement pour un chef de Chouans ou de Vendéens vivement poursuivi. D'autres voulaient un noble échappé des prisons de Paris. Enfin tous soupçonnaient la comtesse d'être coupable d'une de ces générosités que les lois d'alors nommaient un crime, et qui pouvaient conduire à l'échafaud. L'accusateur public disait d'ailleurs à voix basse qu'il fallait se taire, et tâcher de sauver l'infortunée de l'abîme vers lequel elle marchait à grands pas.
En rouge: discours narrativisé
En bleu: discours indirect
- Invité22Niveau 10
Dernières questions Cipango :
1/ ce que tu as écrit en gras est-il du discours narrativisé?
2/ que fais-tu de l'expression "chacun d'eux pensait à faire tourner à son profit la circonstance secrète qui la forçait de se compromettre ainsi". Cette proposition est liée à ce qui précède et à ce qui suit puisqu'elle va être développée, précisée par les points de vue, suppositions des différents personnages (en rouge).
3/ Enfin, que dire de la 1ère phrase ? on a dit aux personnages que Mme de Dey se disait indisposée.
1/ ce que tu as écrit en gras est-il du discours narrativisé?
2/ que fais-tu de l'expression "chacun d'eux pensait à faire tourner à son profit la circonstance secrète qui la forçait de se compromettre ainsi". Cette proposition est liée à ce qui précède et à ce qui suit puisqu'elle va être développée, précisée par les points de vue, suppositions des différents personnages (en rouge).
3/ Enfin, que dire de la 1ère phrase ? on a dit aux personnages que Mme de Dey se disait indisposée.
- CipangoNiveau 10
Non, non: ce qui est en gras, c'est l'indication qui montre que tout le monde parle en imaginant ce qui a pu se produire (et je te conseille de la montrer aux élèves: ne dissocie pas les phrases comme tu l'as fait au départ, fais-les travailler sur le passage entier car hors contexte on ne comprend pas).
- CipangoNiveau 10
2/ En ce qui concerne cette expression, ce n'est pas une pensée rapportée, juste une idée qu'a chacun et que le narrateur précise.
3/ Je ne dirais pas qu'il s'agit de discours narrativisé, elle a "fait savoir" qu'elle était indisposée en quelque sorte. "Se dire" n'a pas ici le sens d'un verbe de parole.
3/ Je ne dirais pas qu'il s'agit de discours narrativisé, elle a "fait savoir" qu'elle était indisposée en quelque sorte. "Se dire" n'a pas ici le sens d'un verbe de parole.
- Invité22Niveau 10
1/ Tu vas dire que je cherche la petite bête mais en 2/ l'idée de chaque personnage (la pensée) pour épouser Mme de Dey est bien rapportée par le narrateur omniscient, non?
2/ Et pour le verbe "apprendre" utilisé dans la phrase 1?
Merci pour ta patience!
2/ Et pour le verbe "apprendre" utilisé dans la phrase 1?
Merci pour ta patience!
- User5899Demi-dieu
J'ai enlevé un peu de bleu :lol: Mais nous sommes d'accord !Cipango a écrit:Ah oui avec le contexte c'est plus clair! C'est une soirée où les gens devisent. Effectivement il y a utilisation du discours narrativisé.
Le second jour, en apprenant que madame de Dey se disait indisposée, les principaux personnages de Carentan se réunirent le soir chez le frère du maire, vieux négociant marié, homme probe, généralement estimé, et pour lequel la comtesse avait beaucoup d'égards. Là, tous les aspirants à la main de la riche veuve eurent à raconter une fable plus ou moins probable ; et chacun d'eux pensait à faire tourner à son profit la circonstance secrète qui la forçait de se compromettre ainsi. L'accusateur public imaginait tout un drame pour amener nuitamment le fils de madame de Dey chez elle. Le maire croyait à un prêtre insermenté, venu de la Vendée, et qui lui aurait demandé un asile ; mais l'achat du lièvre, un vendredi, l'embarrassait beaucoup. Le président du district tenait fortement pour un chef de Chouans ou de Vendéens vivement poursuivi. D'autres voulaient un noble échappé des prisons de Paris. Enfin tous soupçonnaient la comtesse d'être coupable d'une de ces générosités que les lois d'alors nommaient un crime, et qui pouvaient conduire à l'échafaud. L'accusateur public disait d'ailleurs à voix basse qu'il fallait se taire, et tâcher de sauver l'infortunée de l'abîme vers lequel elle marchait à grands pas.
En rouge: discours narrativisé
En bleu: discours indirect
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