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M de Saint-Geniez dans une lettre de Mme de Sévigné : qui est-ce ? Empty M de Saint-Geniez dans une lettre de Mme de Sévigné : qui est-ce ?

par Invité Mar 12 Juil 2011 - 22:28
Voilà M. de Saint-Geniez qui vient me consoler.

Mais qui donc est ce monsieur ? M de Saint-Geniez dans une lettre de Mme de Sévigné : qui est-ce ? 3795679266
Marie Laetitia
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par Marie Laetitia Mar 12 Juil 2011 - 22:39
bah euh là comme ça à froid, sans date de la lettre ni le contexte... Tu n'as pas une édition critique avec des notes conséquentes? (je n'ai pas non plus mais si un mécène passe par là... Razz )

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 M de Saint-Geniez dans une lettre de Mme de Sévigné : qui est-ce ? Dlb10
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)


Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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par Invité Mar 12 Juil 2011 - 22:45
À MADAME DE GRIGNAN
À Montélimar, jeudi 5 octobre (1673)

Voici un terrible jour, ma chère fille ; je vous avoue que je n’en puis plus. Je vous ai quittée dans un état qui augmente ma douleur. Je songe à tous les pas que vous faites et à tous ceux que je fais, et combien il s'en faut qu’en marchant toujours de cette sorte , nous puissions jamais nous rencontrer. Mon coeur est en repos quand il est auprès de vous : c'est son état naturel, et le seul qui peut lui plaire. Ce qui s'est passé ce matin me donne une douleur sensible, et me fait un déchirement dont votre philosophie sait les raisons : je les ai senties et les sentirai longtemps. J'ai le cœur et l'imagination tout remplis de vous ; je n’y puis plus penser sans pleurer, et j’y pense toujours : de sorte que l'état où je suis n'est pas une chose soutenable comme il est extrême, j'espère qu'il ne durera pas dans cette violence. Je vous cherche toujours, et je trouve que tout me manque, parce que vous me manquez. Mes yeux qui vous ont tant rencontrée depuis quatorze mois ne vous trouvent plus. Le temps agréable qui est passé rend celui-ci douloureux jusqu’à ce que j'y sois un peu accoutumée, mais ce ne sera jamais assez pour ne pas souhaiter ardemment de vous revoir et de vous embrasser. Je ne dois pas espérer mieux de l'avenir que du passé. Je sais ce que votre absence m'a fait souffrir ; je serai encore plus à plaindre, parce que je me suis fait imprudemment une habitude nécessaire de vous voir. Il me semble que je ne vous ai point assez embrassée en partant : qu'avais-je à ménager ? Je ne vous ai point assez dit combien je suis contente de votre tendresse ; je ne vous ai point assez recommandée à M. de Grignan ; je ne l'ai point assez remercié de toutes ses politesses et de toute l'amitié qu'il a pour moi ; j'en attendrai les effets sur tous les chapitres : il y en a où il a plus d'intérêt que moi, quoique j'en sois plus touchée que lui. Je suis déjà dévorée de curiosité ; je n'espère de consolation que de vos lettres, qui me feront encore bien soupirer. En un mot, ma fille, je ne vis que pour vous. Dieu me fasse la grâce de l'aimer quelque jour comme je vous aime. Je songe aux pichons, je suis toute pétrie de Grignans ; je tiens partout. Jamais un voyage n'a été si triste que le nôtre ; nous ne disons pas un mot.
Adieu, ma chère enfant, aimez-moi toujours : hélas ! nous revoilà dans les lettres. Assurez Monsieur l'Archevêque de mon respect très tendre, et embrassez le Coadjuteur ; je vous recommande à lui. Nous avons encore dîné à vos dépens. Voilà M. de Saint-Geniez qui vient me consoler. Ma fille, plaignez-moi de vous avoir quittée.
Mme de Sévigné, Lettre 58 (1673)

Aucune note quant à ce M. de Saint-Geniez.
Je n'ai rien trouvé sur le net non plus.
Marie Laetitia
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par Marie Laetitia Mar 12 Juil 2011 - 23:11
Voici ce qui est dit dans la vilaine page mal scannée Wikipedia sources de l'édition des lettres de la marquise, par Monmerqué

Carrières, Trimont de, prieur de Saint-Geniez-de-Malgoirez, appelé par Mme de
Sévigné "le médecin forcé", volum VI (éd. de Monmerqué, 1862), 361 et 362, 366.
Elle en parle comme ayant soigné Mademoiselle de Fontanges, maîtresse de Louis
XIV (voir VI, 408, 419, 534) et il est consulté dans une autre lettre par M. et Mme de Toulougeon (VIII,
39 et 40).

http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Sévigné_-_Lettres,_éd._Monmerqué,_1862,_tome_12.djvu/73

tant qu'on y est, saisissons l'occasion de rappeler que "Monsieur de..." à l'époque moderne = ecclésiastique. "Monsieur de Meaux"= Bossuet si l'on est à la bonne période.

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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)


Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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par Invité Mar 12 Juil 2011 - 23:44
" - Non, non, ce n'est pas son amant !...
- Comment vous les savez ?"
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