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- JohnMédiateur
http://www.lyoncapitale.fr/journal/univers/Actualite/Education/College-Mermoz-greve-generale-et-reconductible-a-100
Les enseignants du collège Jean Mermoz (Lyon 8e arr.) entament leur troisième jour de grève ce jeudi. Une grève "générale et reconductible à 100%" pour cet établissement accueillant 187 élèves. Les vingt-deux professeurs réclament le départ du principal qu'ils accusent d' "autoritarisme" et de "mépris". L'administration soutient quant à elle le chef d'établissement.
Entamée mardi 25 janvier au matin, la mobilisation des enseignants du collège Jean Mermoz ne faiblit pas. Faute de réponse positive à leur demande de départ du chef d'établissement, Philippe Vanzetti, les professeurs assurent qu'ils prolongeront leur mouvement de grève jusqu'à obtention de résultats. A la tête du collège depuis cinq ans, Philippe Vanzetti est accusé par son personnel enseignant d'avoir une "conception du pouvoir très arbitraire, très autoritaire, voire même absolue", selon les professeurs grévistes rencontrés sur place.
"Un vrai problème d’entente professionnelle"
Déterminés à mener leur combat jusqu’au bout, les enseignants du collège Mermoz évoquent leurs différends avec le chef d’établissement, sans équivoque. Des mésententes qui auraient commencé il y a cinq ans, dès l’arrivée de ce dernier à la tête de l’établissement. Difficultés relationnelles, critiques répétitives à l’égard de certains professeurs, voire brimades, autant d’événements qui auraient poussé le personnel enseignant à bout.
Plusieurs tentatives de dialogue et de nombreuses lettres collectives plus tard, rien n’a changé. "Il ne se remet jamais en cause, il n'écoute pas la parole des professeurs. Il n'y a pas de dialogue au sujet du cadre fort à mettre en oeuvre dans un établissement pourtant classé en zone de prévention violence et en ZEP. C’est un vrai problème d’entente professionnelle", assure Catherine Kouamé, professeure d'histoire-géographie au collège Mermoz.
A plusieurs reprises, les enseignants ont alerté l’Inspection d’Académie et le Rectorat. Les institutions ont toujours répondu par des mutations, sans jamais inquiéter Philippe Vanzetti. Il y a dix jours, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase : leur collègue conseillère-principale-d’éducation (CPE) est violemment agressée par un élève à qui elle a confisqué son téléphone portable. Le genre d’incident auquel le principal veut remédier en autorisant l'usage du portable dans l'établissement, ce qui est contraire au règlement intérieur, mais aussi au fonctionnement de tous les collèges de France.
Un exemple parmi d'autres selon les enseignants, qui affirment être "arrivés à un point de non-retour". "Même s'il y a un travail de réflexion entamé avec l'Inspection d'Académie depuis quelques jours, les choses sont allées tellement loin, des choses tellement graves se sont dites, que plus personne ne s'imagine retravailler avec ce monsieur. Nous serons en grève jusqu'à ce qu'il parte, nous sommes très déterminés", ajoute Catherine Kouamé.
Désaccord complet de l'administration
Du côté des agents techniques et administratifs, le son de cloche est complètement différent. D'ailleurs, le mouvement de grève n'est absolument pas soutenu, et le personnel regrette la tournure prise par les choses. "Depuis le mois de septembre, personne n'est venu personnellement essayer de discuter avec le principal", confie une des quatre secrétaires de l'établissement.
Alors, certes, l'ambiance est mauvaise, mais il aurait fallu "engager la communication" avant de se déclarer en grève. L'administration déplore aussi le fait que le communiqué de grève ne leur soit parvenu que mardi matin à 8 heures, premier jour de contestation, qualifiant cela de "prise en otage des élèves".
L'équipe pédagogique affirme quant à elle s'être présentée dès jeudi de la semaine précédante face à Philippe Vanzetti, pour lui lire un courrier, demandant sa démission. "Encore un exemple flagrant du manque total de communication et de gestion au sein de l'établissement", s'indigne un professeur.
Selon le personnel administratif, les plaintes des enseignants ne sont pas recevables : l'histoire d'attouchement par exemple concernant une jeune fille, elle aurait simplement été roulée dans la neige par ses camarades. Quant à la confiscation de portable par la conseillère principale d'éducation, frappée par l'élève, il ne s'agirait "que d'un coup porté à l'épaule", et l'élève serait exclu depuis cette date. Il devait même passer en conseil de discipline, mais la grève a reporté sa convocation.
Philippe Vanzetti était reçu mercredi au Rectorat pour discuter de la situation. "Le principal est loin d'être le tyran décrit par les professeurs, c'est une personne avec qui on peut discuter", affirme-t-on au secrétariat du collège, "alors il ne comprend pas cette révolte du jour au lendemain", et n'envisage pas de démissionner.
Les enseignants du collège Jean Mermoz (Lyon 8e arr.) entament leur troisième jour de grève ce jeudi. Une grève "générale et reconductible à 100%" pour cet établissement accueillant 187 élèves. Les vingt-deux professeurs réclament le départ du principal qu'ils accusent d' "autoritarisme" et de "mépris". L'administration soutient quant à elle le chef d'établissement.
Entamée mardi 25 janvier au matin, la mobilisation des enseignants du collège Jean Mermoz ne faiblit pas. Faute de réponse positive à leur demande de départ du chef d'établissement, Philippe Vanzetti, les professeurs assurent qu'ils prolongeront leur mouvement de grève jusqu'à obtention de résultats. A la tête du collège depuis cinq ans, Philippe Vanzetti est accusé par son personnel enseignant d'avoir une "conception du pouvoir très arbitraire, très autoritaire, voire même absolue", selon les professeurs grévistes rencontrés sur place.
"Un vrai problème d’entente professionnelle"
Déterminés à mener leur combat jusqu’au bout, les enseignants du collège Mermoz évoquent leurs différends avec le chef d’établissement, sans équivoque. Des mésententes qui auraient commencé il y a cinq ans, dès l’arrivée de ce dernier à la tête de l’établissement. Difficultés relationnelles, critiques répétitives à l’égard de certains professeurs, voire brimades, autant d’événements qui auraient poussé le personnel enseignant à bout.
Plusieurs tentatives de dialogue et de nombreuses lettres collectives plus tard, rien n’a changé. "Il ne se remet jamais en cause, il n'écoute pas la parole des professeurs. Il n'y a pas de dialogue au sujet du cadre fort à mettre en oeuvre dans un établissement pourtant classé en zone de prévention violence et en ZEP. C’est un vrai problème d’entente professionnelle", assure Catherine Kouamé, professeure d'histoire-géographie au collège Mermoz.
A plusieurs reprises, les enseignants ont alerté l’Inspection d’Académie et le Rectorat. Les institutions ont toujours répondu par des mutations, sans jamais inquiéter Philippe Vanzetti. Il y a dix jours, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase : leur collègue conseillère-principale-d’éducation (CPE) est violemment agressée par un élève à qui elle a confisqué son téléphone portable. Le genre d’incident auquel le principal veut remédier en autorisant l'usage du portable dans l'établissement, ce qui est contraire au règlement intérieur, mais aussi au fonctionnement de tous les collèges de France.
Un exemple parmi d'autres selon les enseignants, qui affirment être "arrivés à un point de non-retour". "Même s'il y a un travail de réflexion entamé avec l'Inspection d'Académie depuis quelques jours, les choses sont allées tellement loin, des choses tellement graves se sont dites, que plus personne ne s'imagine retravailler avec ce monsieur. Nous serons en grève jusqu'à ce qu'il parte, nous sommes très déterminés", ajoute Catherine Kouamé.
Désaccord complet de l'administration
Du côté des agents techniques et administratifs, le son de cloche est complètement différent. D'ailleurs, le mouvement de grève n'est absolument pas soutenu, et le personnel regrette la tournure prise par les choses. "Depuis le mois de septembre, personne n'est venu personnellement essayer de discuter avec le principal", confie une des quatre secrétaires de l'établissement.
Alors, certes, l'ambiance est mauvaise, mais il aurait fallu "engager la communication" avant de se déclarer en grève. L'administration déplore aussi le fait que le communiqué de grève ne leur soit parvenu que mardi matin à 8 heures, premier jour de contestation, qualifiant cela de "prise en otage des élèves".
L'équipe pédagogique affirme quant à elle s'être présentée dès jeudi de la semaine précédante face à Philippe Vanzetti, pour lui lire un courrier, demandant sa démission. "Encore un exemple flagrant du manque total de communication et de gestion au sein de l'établissement", s'indigne un professeur.
Selon le personnel administratif, les plaintes des enseignants ne sont pas recevables : l'histoire d'attouchement par exemple concernant une jeune fille, elle aurait simplement été roulée dans la neige par ses camarades. Quant à la confiscation de portable par la conseillère principale d'éducation, frappée par l'élève, il ne s'agirait "que d'un coup porté à l'épaule", et l'élève serait exclu depuis cette date. Il devait même passer en conseil de discipline, mais la grève a reporté sa convocation.
Philippe Vanzetti était reçu mercredi au Rectorat pour discuter de la situation. "Le principal est loin d'être le tyran décrit par les professeurs, c'est une personne avec qui on peut discuter", affirme-t-on au secrétariat du collège, "alors il ne comprend pas cette révolte du jour au lendemain", et n'envisage pas de démissionner.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
http://www.metrofrance.com/info-locale/a-mermoz-les-profs-contre-le-principal/pkay!Z8I8y5yUEOyYiECYho0OQQ/
Vingt-deux professeurs veulent virer leur principal du collège Mermoz, dans le VIIIe arrondissement de Lyon. Depuis hier, tous les enseignants de l’établissement sont en grève pour demander le départ du chef d’établissement, Philippe Vanzetti, dont ils critiquent la gestion.
“Le principal impose ses décisions sans l’avis du corps enseignant. Il remet en cause en permanence notre travail et notre autorité”, souligne François Gaag, professeur d’EPS. “On est dans l’incapacité de travailler avec lui”, poursuit une enseignante d’histoire-géo. Ils lui reprochent des méthodes qu’ils considèrent trop laxistes pour gérer la discipline dans cet établissement classé en zone d’éducation prioritaire (ZEP).
Le 14 janvier dernier, un incident a tout déclenché. Une conseillère d’éducation a été frappée par un élève, auquel elle avait confisqué son portable. Selon les enseignants, Philippe Vanzetti lui aurait suggéré d’assouplir les règles et d’envisager l’utilisation des portables. Pour les enseignants, ce n’est pas un exemple isolé. Ils citent le cas d’un élève coupable d’attouchements sur une camarade et sanctionné par un seul jour d’exclusion. Même chose pour un autre élève, auteur cette fois de propos racistes.
L’équipe pédagogique affirme avoir plusieurs fois demandé un médiateur pour résoudre ces tensions. Mais sans succès, malgré la visite de deux fonctionnaires de l’académie. Hier soir, une réunion devait se tenir à l’inspection d’académie. Philippe Vanzetti n’a pour sa part pas souhaité faire
de commentaire, précisant qu’il s’en remettait à l’arbitrage de sa hiérarchie.
Repères
Le collège Jean Mermoz est le plus petit établissement scolaire du département du Rhône.
Il compte 187 élèves pour vingt-deux enseignants.
"L’inspection d’Académie fait semblant de ne pas connaitre notre situation" François Gaag, professeur d’EPS au collège de Mermoz
Un projet de label d’innovation avait été engagé par le principal pour éviter la fermeture du collège il y a quatre ans
Vingt-deux professeurs veulent virer leur principal du collège Mermoz, dans le VIIIe arrondissement de Lyon. Depuis hier, tous les enseignants de l’établissement sont en grève pour demander le départ du chef d’établissement, Philippe Vanzetti, dont ils critiquent la gestion.
“Le principal impose ses décisions sans l’avis du corps enseignant. Il remet en cause en permanence notre travail et notre autorité”, souligne François Gaag, professeur d’EPS. “On est dans l’incapacité de travailler avec lui”, poursuit une enseignante d’histoire-géo. Ils lui reprochent des méthodes qu’ils considèrent trop laxistes pour gérer la discipline dans cet établissement classé en zone d’éducation prioritaire (ZEP).
Le 14 janvier dernier, un incident a tout déclenché. Une conseillère d’éducation a été frappée par un élève, auquel elle avait confisqué son portable. Selon les enseignants, Philippe Vanzetti lui aurait suggéré d’assouplir les règles et d’envisager l’utilisation des portables. Pour les enseignants, ce n’est pas un exemple isolé. Ils citent le cas d’un élève coupable d’attouchements sur une camarade et sanctionné par un seul jour d’exclusion. Même chose pour un autre élève, auteur cette fois de propos racistes.
L’équipe pédagogique affirme avoir plusieurs fois demandé un médiateur pour résoudre ces tensions. Mais sans succès, malgré la visite de deux fonctionnaires de l’académie. Hier soir, une réunion devait se tenir à l’inspection d’académie. Philippe Vanzetti n’a pour sa part pas souhaité faire
de commentaire, précisant qu’il s’en remettait à l’arbitrage de sa hiérarchie.
Repères
Le collège Jean Mermoz est le plus petit établissement scolaire du département du Rhône.
Il compte 187 élèves pour vingt-deux enseignants.
"L’inspection d’Académie fait semblant de ne pas connaitre notre situation" François Gaag, professeur d’EPS au collège de Mermoz
Un projet de label d’innovation avait été engagé par le principal pour éviter la fermeture du collège il y a quatre ans
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- EtherNiveau 9
Très intéressant... Merci pour cet article.
- InvitéInvité
John a écrit: leur collègue conseillère-principale-d’éducation (CPE) est violemment agressée par un élève à qui elle a confisqué son téléphone portable. Le genre d’incident auquel le principal veut remédier en autorisant l'usage du portable dans l'établissement, ce qui est contraire au règlement intérieur, mais aussi au fonctionnement de tous les collèges de France.
Prochaine étape: un collègue est agressé à coup de couteau, le principal voudra-t-il y remédier en autorisant le port du couteau dans l'établissement?
- InvitéInvité
c'est une situation qui n'est pas facile. J'ai connu le cas il y a plusieurs années et même après le départ du chef (ce qu'il n'a pas l'air de demander ici, ça fait 5 ans visiblement) ça laisse des traces, parce que les situations ne sont pas aussi tranchées qu'il n'y paraît. D'ailleurs les TOS et les administratifs sont contents, c'est aussi une situation que je reconnais!
Entre profs on se monte facilement le chou et il suffit d'un chef un peu maladroit dans sa communication pour que tout se bloque.
Je pense que le mieux est qu'il s'en aille, qu'il ait tort ou pas, quitte à ce qu'il ait un joli poste. faut pas que le rectorat se montre aussi "inconditionnel" dans son soutien.
Entre profs on se monte facilement le chou et il suffit d'un chef un peu maladroit dans sa communication pour que tout se bloque.
Je pense que le mieux est qu'il s'en aille, qu'il ait tort ou pas, quitte à ce qu'il ait un joli poste. faut pas que le rectorat se montre aussi "inconditionnel" dans son soutien.
- benoitNiveau 4
Je suis dans ce collège, tzr depuis la rentrée, et en grève depuis 8 jours.Situation très difficile à vivre en effet car on est sur des problèmes relationnels et qui mettent en jeu des accusations graves à manier avec prudence, surtout devant les media , et les administratifs ont globalement une autre vision des choses...
Pour info, ce principal est un tenant de l'innovation pédagogique (en phase particulièrement avancée, il avait candidaté pour être un collège Cohn Bendit, il ne l'a pas eu, puis il a candidaté pour être CLAIR, il ne l'a pas eu ) cela l'a conduit, en tous cas, à s'immiscer dans le travail des profs et à malmener tous ceux qui n'adhéraient pas à son "projet", c'est pour cela que ce sont les profs qui réagissent en priorité...
Pour info, ce principal est un tenant de l'innovation pédagogique (en phase particulièrement avancée, il avait candidaté pour être un collège Cohn Bendit, il ne l'a pas eu, puis il a candidaté pour être CLAIR, il ne l'a pas eu ) cela l'a conduit, en tous cas, à s'immiscer dans le travail des profs et à malmener tous ceux qui n'adhéraient pas à son "projet", c'est pour cela que ce sont les profs qui réagissent en priorité...
- JohnMédiateur
Merci Benoît pour ton témoignage !
Bon courage pour rétablir une ambiance de travail dans le collège lorsque les événements se seront tassés. J'espère que le rectorat sera à votre écoute.
N'hésite pas à nous donner des nouvelles.
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- benoitNiveau 4
ça y est, le principal a demandé à quitter son poste. Au 3° jour de grève, la proposition avait été faite d'une tutelle, un adjoint nommé à temps plein pour le "seconder", mais les choses étaient allées trop loin.
- benoitNiveau 4
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/4556619/College-Jean-Mermoz-le-principal-quitte-un-etablissement-divise.html
- zigotineHabitué du forum
Je connais aussi ce collège.
Ce principal a un passé/passif très lourd. Il n'est pas là par hasard. L'IA veut fermer ce collège.Il y a eu le même genre de pb dans le collège voisin, heureusement le CDE a pris sa retraite, mais le navire va mettre du temps à être réparé.
Benoit MP
Ce principal a un passé/passif très lourd. Il n'est pas là par hasard. L'IA veut fermer ce collège.Il y a eu le même genre de pb dans le collège voisin, heureusement le CDE a pris sa retraite, mais le navire va mettre du temps à être réparé.
Benoit MP
- DoloresBanni
C'est triste de voir qu'une misérable poignée de professeurs se voient en droit de lyncher un homme! Ont ils conscience que cet honnête principal de collège est piétiné, roulé dans la fange, sali? Si vraiment il était un tyran, pourquoi le personnel du collège, des parents d'élèves ainsi que bon nombre de personnes le soutiennent? Qui êtes vous pour juger un homme sur de simples témoignages? Le connaissez vous au moins?
Il me répugne de voir la tournure que les événements ont pris.
Il est toujours simple d'accuser un homme de tous les maux, après pour ce qui est d'en vérifier la véracité....
Benoit, votre bonne conscience est-elle toujours intacte? Et vos collègues sont-ils heureux?
Terriblement désolant de voir des enseignants réagir sans bon sens...
Le navire Mermoz survivra-t-il sans un tel capitaine? J'en doute fort...
Il me répugne de voir la tournure que les événements ont pris.
Il est toujours simple d'accuser un homme de tous les maux, après pour ce qui est d'en vérifier la véracité....
Benoit, votre bonne conscience est-elle toujours intacte? Et vos collègues sont-ils heureux?
Terriblement désolant de voir des enseignants réagir sans bon sens...
Le navire Mermoz survivra-t-il sans un tel capitaine? J'en doute fort...
- InvitéInvité
quelqu'un de proche visiblement
- frankensteinVénérable
benoit a écrit:Je suis dans ce collège, tzr depuis la rentrée, et en grève depuis 8 jours.Situation très difficile à vivre en effet car on est sur des problèmes relationnels et qui mettent en jeu des accusations graves à manier avec prudence, surtout devant les media , et les administratifs ont globalement une autre vision des choses...
Pour info, ce principal est un tenant de l'innovation pédagogique (en phase particulièrement avancée, il avait candidaté pour être un collège Cohn Bendit, il ne l'a pas eu, puis il a candidaté pour être CLAIR, il ne l'a pas eu ) cela l'a conduit, en tous cas, à s'immiscer dans le travail des profs et à malmener tous ceux qui n'adhéraient pas à son "projet", c'est pour cela que ce sont les profs qui réagissent en priorité...
Je ne prendrais pas parti pour ou contre ce proviseur puisque je ne connais pas la situation...Par contre, si ce que tu dis est vrai, ceux qui n'ont pas encore compris la "dangerosité" de l'autonomie des établissements ou de la note donnée par le CDE devraient réfléchir...
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- DoloresBanni
Cela dépend de la signification que vous attribuez à "personne proche". Surement assez proche pour se rendre compte que d'un point de vue humain, il y a un sérieux problème, non? D'autant plus que le dialogue n'a apparemment pas été engagé avec ce principal..
- InvitéInvité
bref, on ne sait toujours pas
- JohnMédiateur
Moi, je ne prendrai pas parti, mais j'ai toute méfiance envers quelqu'un qui intervient sans se présenter, et qui commence un message par "une misérable poignée de professeurs".
C'est d'un mépris assez incroyable.
On apprend d'ailleurs qu'à cette "misérable poignée de professeurs" s'oppose "le personnel du collège". J'en déduis que les professeurs ne font pas partie du personnel du collège. Et je voudrais bien savoir qui ici a jugé quoi que ce soit sur de simples témoignages.
Dites, Dolorès, il ne faut pas que la douleur vous égare : gardez vos esprits malgré tout.
C'est d'un mépris assez incroyable.
On apprend d'ailleurs qu'à cette "misérable poignée de professeurs" s'oppose "le personnel du collège". J'en déduis que les professeurs ne font pas partie du personnel du collège. Et je voudrais bien savoir qui ici a jugé quoi que ce soit sur de simples témoignages.
Dites, Dolorès, il ne faut pas que la douleur vous égare : gardez vos esprits malgré tout.
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- DoloresBanni
Veuillez m'excuser, j'en ai oublié les formalités. Je suis une ancienne élève du collège Jean Mermoz. J'ai donc connu le principal en question, homme de grandes qualités. Je présume que du fait de mon statut de "non-enseignant" je risque d'être expulsée du forum mais je préfère prendre le risque si c'est pour défendre un avis autre que le seul émis sur ce sujet.
Quant aux "simples témoignages", je m'adressais entre autre à Zigotine qui semble connaître "le passé lourd" de ce principal.
Pardonnez mon mépris mais la situation n'est-elle pas non plus méprisable?
Quant aux "simples témoignages", je m'adressais entre autre à Zigotine qui semble connaître "le passé lourd" de ce principal.
Si Zigotine connaît aussi bien son "passé" et le collège, pourquoi ne nous éclaire-t-elle pas sur la personnalité du chef d'établissement? (ainsi que tout ce qu'il a entrepris pour apporter un nouveau souffle à ce collège qui est au coeur du problème des inégalités sociales).Ce principal a un passé/passif très lourd. Il n'est pas là par hasard.
Pardonnez mon mépris mais la situation n'est-elle pas non plus méprisable?
- JPhMMDemi-dieu
La situation, je l'ignore.Dolores a écrit:Pardonnez mon mépris mais la situation n'est-elle pas non plus méprisable?
Tes interlocuteurs ici, sans doute pas. M'est avis que ce mépris-là mériterait davantage d'être dirigé vers ses destinataires initiaux, s'ils existent, et si d'aventure ils le méritent.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SaraswatiNeoprof expérimenté
Un principal qui soutient les élèves et pas les profs, forcément ils se fait apprécier des élèves et détester des profs !
Ça me fait froid dans le dos cette histoire, à peu de choses près on dirait mon CDE... J'espère qu'il aura l'idée de se mettre en retraite avant qu'on en arrive là.
Ça me fait froid dans le dos cette histoire, à peu de choses près on dirait mon CDE... J'espère qu'il aura l'idée de se mettre en retraite avant qu'on en arrive là.
- JohnMédiateur
Il n'y a que dans l'éducation qu'on voit ça.
Imaginez les mêmes problèmes à la Poste : verrait-on des clients s'impliquer dans un conflit entre des employés et le directeur du bureau de poste ? A la SNCF, verrait-on des passagers prendre parti pour ou contre le chef de gare locale ? Chez Gaumont, verrait-on des spectateurs venir défendre le patron d'un cinéma, accusé par ses salariés d'être autoritariste ? Il n'y vraiment cela que chez nous.
Dolores, par curiosité, tu es au lycée actuellement ?
Imaginez les mêmes problèmes à la Poste : verrait-on des clients s'impliquer dans un conflit entre des employés et le directeur du bureau de poste ? A la SNCF, verrait-on des passagers prendre parti pour ou contre le chef de gare locale ? Chez Gaumont, verrait-on des spectateurs venir défendre le patron d'un cinéma, accusé par ses salariés d'être autoritariste ? Il n'y vraiment cela que chez nous.
Dolores, par curiosité, tu es au lycée actuellement ?
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- JohnMédiateur
Comme l'a indiqué Benoît, que je remercie pour son commentaire :
http://www.20minutes.fr/article/663618/lyon-reprise-cours-college-mermoz-lyon
EDUCATION - Les enseignants qui faisaient grève pour réclamer le départ du principal ont obtenu gain de cause...
Reprise des cours ce jeudi au collège Jean-Mermoz (Lyon 8e). Les enseignants, qui avaient cessé le travail depuis le 25 janvier pour obtenir le départ de leur chef d'établissement, ont obtenu satisfaction, mercredi. Ils ont appris du rectorat qu'un nouveau proviseur, venant d'un collège de Charbonnières-les-Bains, allait prendre ses fonctions jeudi jusqu'à la fin de l'année scolaire.
Les profs reprochaient à leur proviseur «un manque de soutien, du mépris et des brimades», alors que «la violence prend de l'ampleur» dans ce petit collège de 187 élèves, classé en zone d'éducation prioritaire.
Rattrapage pour les élèves
En poste depuis cinq ans, ce chef d'établissement avait toutefois le soutien des personnels administratifs qui déploraient «un lynchage». Les parents d'élèves s'étaient joints au mouvement de contestation en début de semaine, réclamant une sortie de crise rapide. «Nous sommes soulagés d'avoir été entendu. C'est une bonne nouvelle», a réagi François Gaag, porte-parole des enseignants. Les profs ont prévu des cours de rattrapage pour leurs élèves.
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- clairlaureNiveau 9
Je trouve que cette histoire n'est pas évidente à comprendre car on ne réfléchit que sur des articles de presse, il n'y a aucun cas concret. Qu'entendent exactement les professeurs par cet autoritarisme?
C'est difficile de donner son avis sur un sujet alors qu'on n'en connait rien finalement.
C'est difficile de donner son avis sur un sujet alors qu'on n'en connait rien finalement.
- benoitNiveau 4
Les collègues (CPE, profs de français, ...etc) en arrêt maladie ou déplacés par une administration qui préférait ainsi reporter le problème sont d'un tout autre avis que la mystérieuse "dolorès" "ancienne élève".
L'affaire est partie de la demande d'assistante sociale qui, dans un tel collège, faisait cruellement défaut depuis le début de l'année. Réponse en substance de l'administration (IA): aucune assistante sociale ne peut venir, elles refusent toutes de travailler avec ce principal... et pendant ce temps là, on laisse les élèves dérailler?
Que les administratifs aient une autre vision des choses, c'est compréhensible. Des élèves m'ont dit aussi qu'ils ne comprenaient pas cette grève, l'ancien principal était à l'écoute des élèves alors que nous les profs sommes de méchantes personnes qui ne pensent qu'à punir...
Personnellement, je n'ai rien à lui reprocher que je ne lui ai dit directement, à savoir un certain discours anti profs / anti "discipline". Mais les choses se sont déroulées d'une telle manière que cela ne pouvait que finir comme ça: suite à ce que nous avait dit l'IA sur l'assistante sociale, il avait annoncé devant tout le monde ne plus être le chef d'établissement, dans un esclandre dont il avait le secret... ça a éclaté ensuite... je n'ajoute rien là dessus car contrairement à "dolorès", je poste ici de manière quasi publique
L'affaire est partie de la demande d'assistante sociale qui, dans un tel collège, faisait cruellement défaut depuis le début de l'année. Réponse en substance de l'administration (IA): aucune assistante sociale ne peut venir, elles refusent toutes de travailler avec ce principal... et pendant ce temps là, on laisse les élèves dérailler?
Que les administratifs aient une autre vision des choses, c'est compréhensible. Des élèves m'ont dit aussi qu'ils ne comprenaient pas cette grève, l'ancien principal était à l'écoute des élèves alors que nous les profs sommes de méchantes personnes qui ne pensent qu'à punir...
Personnellement, je n'ai rien à lui reprocher que je ne lui ai dit directement, à savoir un certain discours anti profs / anti "discipline". Mais les choses se sont déroulées d'une telle manière que cela ne pouvait que finir comme ça: suite à ce que nous avait dit l'IA sur l'assistante sociale, il avait annoncé devant tout le monde ne plus être le chef d'établissement, dans un esclandre dont il avait le secret... ça a éclaté ensuite... je n'ajoute rien là dessus car contrairement à "dolorès", je poste ici de manière quasi publique
- zigotineHabitué du forum
L'essentiel est que tout le monde puisse reprendre.
Quant à Dolorès, je suis curieuse de savoir aussi si tu es au lycée maintenant.
Je suis curieuse aussi de savoir ce qu'est devenu monsieur V., dans quel placard il va être (encore) rangé.
Quant à Dolorès, je suis curieuse de savoir aussi si tu es au lycée maintenant.
Je suis curieuse aussi de savoir ce qu'est devenu monsieur V., dans quel placard il va être (encore) rangé.
- DoloresBanni
Très belle vision du système éducatif!
Vous leur apprenez ceci à vos élèves, détester le "patron", ne pas le soutenir? (je dis bien "patron" car les comparaisons aux entreprises me font frémir.)
Alors l'école n'est pour vous John qu'un service où l'on paye pour accéder à ce que l'on souhaite? Les écoles privées font ça merveilleusement bien!
Mais Mermoz n'est (heureusement!) pas un collège privé.
Pour reprendre votre comparaison aux rapports salariés/patron, c'est une vision primaire du rapport à la hiérarchie. Pourquoi ne pas considérer le principal comme un collègue?
Zigotine, vous qui sembliez tellement bien connaître le passé de cet homme, vous n'êtes donc même pas capable de savoir ce qu'il est devenu?!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dolores_Ib%C3%A1rruri (Pour ceux qui se demandaient qui était Dolorès...)
[u]
Un principal qui soutient les élèves et pas les profs, forcément ils se fait apprécier des élèves et détester des profs !
Imaginez les mêmes problèmes à la Poste : verrait-on des clients s'impliquer dans un conflit entre des employés et le directeur du bureau de poste ? A la SNCF, verrait-on des passagers prendre parti pour ou contre le chef de gare locale ? Chez Gaumont, verrait-on des spectateurs venir défendre le patron d'un cinéma, accusé par ses salariés d'être autoritariste ?
Vous leur apprenez ceci à vos élèves, détester le "patron", ne pas le soutenir? (je dis bien "patron" car les comparaisons aux entreprises me font frémir.)
Alors l'école n'est pour vous John qu'un service où l'on paye pour accéder à ce que l'on souhaite? Les écoles privées font ça merveilleusement bien!
Mais Mermoz n'est (heureusement!) pas un collège privé.
Pour reprendre votre comparaison aux rapports salariés/patron, c'est une vision primaire du rapport à la hiérarchie. Pourquoi ne pas considérer le principal comme un collègue?
Zigotine, vous qui sembliez tellement bien connaître le passé de cet homme, vous n'êtes donc même pas capable de savoir ce qu'il est devenu?!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dolores_Ib%C3%A1rruri (Pour ceux qui se demandaient qui était Dolorès...)
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