vos absences

J'ai déjà loupé 3 jours avent les vacances de la toussaint. Depuis la rentrée des vacances, j'ai loupé une demi-journée et là je suis encore malade. En fait je suis malade depuis la rentrée non stop mais là je ne me sentais vraiment ps la force d'y aller. Comme d'habitude je culpabilise... Et je voudrais savoir si je dois me considérer comme "trop souvent absente". Mon ami me dit que de toute façon c'est débile d'y réfléchir puisque c'est comme ça je suis malade et je ne peux pas y aller... Je sais qu'il a raison mais ça ne m'empêche pas de me dire que ça fait peut-être beaucoup. Même si dans mon bahut j'ai aussi des collègues absents parfois quand ils sont malades, j'ai toujours très peur de téléphoner pour annoncer que je ne viendrai pas.
Je voudrais savoir si vous trouvez que ça fait beaucoup d'absence...

Et bien je vais te rassurer tout de suite:
- 1 mois et une semaine d'absence en début d'année 2010
-3 mois d'arrêt déjà depuis septembre
(et je ne reprendrai qu'en juin...)

Comme ça, tu peux déculpabiliser!

Moi aussi, je culpabilise ... et j'en ai parlé à la psy ce matin.
Je suis en arrêt pour 3 semaines et devrais reprendre le lundi 13 ...
Mais elle m'a dit de penser à ma santé avant TOUT.

Oui mais tes élèves ont un remplaçant pendant ce temps. Et puis ce sont des arrêts pour de sérieuses raisons.
Le problème c'est que j'ai peur que ça fasse tire-au-flanc parce que je loupe des demi-journées. En général, j'essaie et puis je vois que ça n'est pas possible donc je rentre... C'est ce qui s'est passé il y a deux semaines. Et là boum encore jeudi, je ne peux vraiment pas....

C'est pour cette raison que tu dois être arrêtée un bon coup une fois pour toute. C'est le meilleur moyen de se remettre sur pied.
Bon courage! Prends soin de ta santé!

Je suis comme toi Déroute, mais avec le temps, je prends un peu de recul... ds 99 % des cas, tu n'as pas le choix. Donc effectivement, c'est comme ça.... et c'est pas parce que c'est comme ça cette année que ce sera tjs comme ça... certaines années je ne suis pas absente du tout, d'autres mes gosses sont malades tt l'hiver, moi aussi, puis ça s'ajoute aux stages et aux jours d'intempéries... On ne m'a jms fait de remarque, mais si pour ma dernière gastro j'ai trouvé le doc très généreux (4 jours pour une gastro) et que je m'en suis un peu voulue d'avoir accepté l'arrêt... J'ai encore du chemin à faire ;-)

Ta psy a raison Kimy je le sais mais une fois mes élèves du jeudi m'ont dit " et vous serez là demain?" Le mercredi midi. Et une fois en cours un autre m'a dit : " Pourquoi vous êtes toujours absente?" je lui ai répondu que je n'avais pas été absente tant que ça mais c'est vrai que ça fait trois fois pour lui puisque ça tombe toujours le jeudi. Je n'ai pas envie d'avoir une réputation de prof "toujours absente".
J'en arrive à penser que peut-être que je ne suis pas assez sérieuse et pas assez forte. Je me sens un peu nulle...

Et ton médecin ne t'a pas proposé de t'arrêter pour une période plus longue? Peut-être que si tu es aussi souvent malade, c'est parce que tu es très fatiguée. Si tu as la possibilité, prends un arrêt plus long et ça ira sans doute mieux après...

Tu as un arrêt maladie d'un médecin pour justifier tes absences?
Si oui, tu n'as pas à culpabiliser, notre métier demande beaucoup d'énergie et on peut difficilement le faire à moitié.

- 2 journées (formation) ;
- 1 journée pour angine ;
- 1 journée pour "impossibilité à faire cours et nécessité de prendre du recul."

Soit 4 jours depuis la rentrée.

Il ne faut pas culpabiliser! Et je me sens coupable. Je suis en arrêt depuis bientôt deux semaines et je ne reprends que le 10. J'envoie du travail que mon mari récupère. Je corrige les activités données et mets les corrigés sur l'ENT. Mais je me sens toujours coupable et ...fatiguée. Personne pour me remplacer! L'année dernière, j'ai déchiré un arrêt. Aucune reconnaissance de l'établissement. On m'a reproché des absences dues aux intempéries. Je précise qu'il me faut 1h 30 pour l'aller seulement. Alors? Je dis maintenant stop. Je n'envoie plus rien et je me repose. (J'essaye de me convaincre;)

Et aussi la journée de grève du 12 octobre, mais ça compte ?

Oui c'est vrai que c'est une période un peu spéciale : j'ai eu tellement de boulot que je suis malade non stop depuis la rentrée, en plus le temps n'arrange rien.
Mais je ne me repose même pas vraiment cet après-midi puisque je suis là à culpabiliser... En plus je ne suis pas en arrêt c'est moi qui n'y suis pas allée parce que je me sentais trop mal. En plus je ne peux pas avoir de rdv pour aujourd'hui... Je vais essayer d'y aller demain soir.

deroute a écrit:Ta psy a raison Kimy je le sais mais une fois mes élèves du jeudi m'ont dit " et vous serez là demain?" Le mercredi midi. Et une fois en cours un autre m'a dit : " Pourquoi vous êtes toujours absente?" je lui ai répondu que je n'avais pas été absente tant que ça mais c'est vrai que ça fait trois fois pour lui puisque ça tombe toujours le jeudi. Je n'ai pas envie d'avoir une réputation de prof "toujours absente".
J'en arrive à penser que peut-être que je ne suis pas assez sérieuse et pas assez forte. Je me sens un peu nulle...

Moi aussi, ils m'interrogent dès mon retour sur le pourquoi du comment, sans employer l'adverbe "toujours", mais je suspecte le poids parental quant à cet intérêt pour mes absences.

Je suis complétement épuisée mais je n'oserai jamais demandé un arrêt à mon médecin. Pour ma première absence de 3 jours j'avais un arrêt et j'ai loupé une journée pour aller passer ma soutenance de mémoire.
Je suis rentrée chez moi il y a deux semaines et j'ai loupé deux heures parce que je me sentais mal, là je ne suis pas allée chez le médecin et pour aujourd'hui j'espère avoir le temps d'y aller.

quand tu ne te sens pas bien et que tu vois bien que tu ne pourras assurer tes cours dans de bonnes conditions, tu ne vas pas travailler et tu prends directement RDV chez le toubib.

là, je cumule : jeudi dernier, journe enfant malade et là, je suis en arrêt pour toute la semaine (et je rate 3 conseils de classe). Je n'ai pas de srupules.

Et puis pour ne pas que les élèves s'ennuient, je leur ai mis du travail sur l'ENT

En fait ce qui m'agace c'est que pour n'importe quel boulot derrière un bureau ou dans des conditions calmes, je sais que j'irai quand même, mais là en plus j'ai des classes qui sont impossibles à gérer sans une bonne dose d'énergie!

L'épuisement est un motif sérieux pour consulter et demander un arrêt si on ne te le propose pas. Moi, je n'ai pas eu le choix : une cruralgie aiguë qui m'a clouée au lit pendant une semaine. Courage! Prends le temps d'aller voir le médecin et ne quitte pas la salle d'attente avant de le voir. Je l'ai déjà fait car je ne voulais pas admettre que j'étais épuisée.

je me pose les mêmes questions que toi : à la rentrée : infection, urgences, opération etc : 15j d'arrêt + 3 jours à l'hosto.
Depuis trachéite/extinction de voix : 4 jours d'arrêt
gastro : 2 jours d'arrêt
bronchite : 2 jours d'arrêt (et encore, j'aurai pas pu y aller en plus cause neige et trains bloqués).

et comme dans mon super établissement on m'a dit des cours le mercredi, et que le mercredi je suis tout le temps en formation, et bien j'ai la réput "prof tout le temps absente !"
les élèves sont démobilisés ("oh madame, je croyais que vous étiez pas là, j'ai prévu une session playstation avec mes potes, je viens pas du coup, vous m'en voulez pas hein")

MAIS comme j'ai failli mourir à la rentrée à cause de cette infection de merde, et que malgré mes 40° de fièvre j'étais allée bosser quand même, ça m'a bien calmée. Faut pas trop en faire.

et puis le mot de mon inspectrice : (je cite) : "Enfin pour tes problèmes de maladie : PAS de CULPABILITE !! ce qui compte c'est de te préserver et de bien te soigner. Quand tu es en arrêt, tu t'arrêtes vraiment (plus de création de cours et de correction de copies) pour te retaper pour de bon. Il faut garder à l'esprit que tu es en formation, tu apprends un métier difficile et que tu dois te protéger, pas te crever à la tâche !" aide à déculpabiliser.

à lire et relire à chaque fois en cas de doute.

J'ai du mal avec le "faut pas trop en faire" c'est toujours mon problème! Le pire c'est que quand je vois un collègue malade je lui dit toujours "mais il faut te mettre en arrêt tu ne vas jamais guérir!"

Alors, si l'inspectrice le dit! Je vais aller faire une bonne sieste. Salut.

LM a écrit:Et bien je vais te rassurer tout de suite:
- 1 mois et une semaine d'absence en début d'année 2010
-3 mois d'arrêt déjà depuis septembre
(et je ne reprendrai qu'en juin...)

Comme ça, tu peux déculpabiliser!

LM (copine de "galère)

Pour ma part, je n'ai repris de mon congé parental que le 10 octobre (dc remplacée en début d'année) et après 3 semaines de cours, je me suis blessée : je suis dc en arrêt depuis le 8 novembre (pour l'instant jusqu'au 20 déc ms je pense que le médecin va me prolonger car blessure assez grave qui nécessite opération et grosse rééducation).
J'ai bcp culpabilisé ms bon ... si j'avais pu choisir, j'aurais préféré être face aux élèves qu'à la maison avec attelle, béquilles, 3 x le kiné et balné par semaine, aucun déplacement possible !
Qd on est malade ou blessé, on n'y peut rien !!

Après on dit : "les profs st tjrs absents" (ce qui est faux) sf que qd un prof est malade ou absent, ça se remarque tt de suite car une centaine d'élèves envir se retrouvent ss professeur :|

LM a écrit:C'est pour cette raison que tu dois être arrêtée un bon coup une fois pour toute. C'est le meilleur moyen de se remettre sur pied.
Bon courage! Prends soin de ta santé!

Je suis d'accord avec LM ! Si tu es malade, il faut te faire arrêter une bonne fois pour ttes, plutôt que de retourner travailler alors que tu n'es pas guérie et traînez ça pdt longtemps !

aralia a écrit: L'année dernière, j'ai déchiré un arrêt. Aucune reconnaissance de l'établissement. On m'a reproché des absences dues aux intempéries. Je précise qu'il me faut 1h 30 pour l'aller seulement. Alors? Je dis maintenant stop. Je n'envoie plus rien et je me repose. (J'essaye de me convaincre;)

J'ai déjà été ds ce cas aussi ss aucune reconnaissance (ts les profs n'envoient pas et ne corrigent pas les devoirs des élèves tt en étant malades !!!)
Je crois qu'on est trop consciencieuses, on devrait un peu penser à nous, AUSSI !

ce que je vais écrire va paraitre peut être bizarre mais mon rapport avec mes absences est spécial, je m'en rend compte cette année :
- année de stagiaire, super établissement, super tuteur, je me sens très bien. Et puis mon frère décède. J'ai pris 3 jours, 3 jours seulement car mon métier m'aidait alors à tenir, je m'y accrochais de toute mes forces.
- 4ans de TZR : je suis souvent absente. Motif : dépression. Ce travail m'enfonce. J'hésite à aller en cours avec une simple angine car je ne sais si je serai capable de revenir (2h de trajet parfois). Et comme je suis toujours très fatiguée, je choppe tout ce qui passe... sans compter ma grossesse suivie du congé parental de 6mois...
- cette année, 1er poste fixe, super établissement, tout prêt de chez moi, je revis. J'ai "vaincu" la dépression, la fatigue, je vais en cours avec le sourire, je ne me reconnais plus. Bizarrement je ne suis plus malade. Enfin, si je suis malade comme tout le monde, bronchite, angine... mais je vais en cours quand même, tant que je peux, parce que cela me soutient aussi et parce que étrangement j'ai l'impression d'avoir eu tellement de chance avec ce poste fixe que je leur "dois beaucoup". J'angoisse de voir ma fille tomber malade et de devoir rater mes heures (oui, vraie mère indigne, je sais...)
Depuis la rentrée je cumule un retard d'une heure car ma fille m'a gerbé son bib dessus, et une absence d'une demi journée, aujourd'hui, car si j'ai pu rejoindre sans problème mon lieu de stage ce matin, j'ai eu un coup de fil affolé de ma nounou : mini fille est tombée sur le verglas et s'est pris sur le front le truc qui retient le portail fermé : 3 points de suture.