lelivrescolaire.fr

Oui c'est ce que je me dis aussi, j'hésite car je me dis qu'on ne me le proposera peut-être pas plus tard, quand j'aurai envie de le faire.

Mais Line... ils le proposent à tous ceux dont ils ont les coordonnées... à la limite, tu irais les voir sans avoir été sollicitées, ils diraient oui quand même!

Je n'ai absolument rien fait qui puisse donner l'idé à quelqu'un de m'embaucher comme auteur de manuels!
Ils recrutent large, c'est tout!

Ne t'inquiète pas, si tu en as envie, tu pourras toujours proposer tes services...lol

Oui j'ai bien compris! Pareil, je n'ai rien dit. Bon, je laisse tomber, je serai bien assez occupée comme ça!

Audrey a écrit:à la limite, tu irais les voir sans avoir été sollicitées, ils diraient oui quand même!

Tiens, ça me rappelle une autre histoire ça... :lol:

Audrey a écrit:Mais Line... ils le proposent à tous ceux dont ils ont les coordonnées...

Vous voulez la meilleure, les filles ? Ils nous ont même proposé à nous, auteurs de TDL !
No comment.

Alors là, je suis sur le cul...

En 10 jours, j'ai bien dû recevoir 4 mails de David B********, chargé de la promo du livrescolaire, visiblement, tournés à chaque fois de façon très légèrement différente, pour me proposer d'être "co-auteur" du man0eul de 3è.

Excédée, je lui ai dit hier d'arrêter d'inonder ma boîte mail...et sa réponse me laisse sans voix: "Je prends note de votre demande et ne vous enverrais plus de courriels. N’ayant pas eu de réponse de votre part à nos premiers envois, il nous était difficile d’imaginer votre lassitude. "

Purée, mais ils croient vraiment nous avoir à l'usure? Ils s'attendaient vraiment à avoir une réponse de ma part???

Franchement, leur technique commerciale me court sur le haricot! Depuis que ce bouquin existe et que j'ai eu le malheur d'aller voir une fois leur site, je suis constamment relancée! Marre! MERDRE!

Idem!

Pas moi. :lol:

V.Marchais a écrit:

Audrey a écrit:Mais Line... ils le proposent à tous ceux dont ils ont les coordonnées...

Vous voulez la meilleure, les filles ? Ils nous ont même proposé à nous, auteurs de TDL !
No comment.

Pour de la relecture, ton expérience est sans doute intéressante.

Audrey a écrit:Alors là, je suis sur le cul...

En 10 jours, j'ai bien dû recevoir 4 mails de David B********, chargé de la promo du livrescolaire, visiblement, tournés à chaque fois de façon très légèrement différente, pour me proposer d'être "co-auteur" du man0eul de 3è.

Excédée, je lui ai dit hier d'arrêter d'inonder ma boîte mail...et sa réponse me laisse sans voix: "Je prends note de votre demande et ne vous enverrais plus de courriels. N’ayant pas eu de réponse de votre part à nos premiers envois, il nous était difficile d’imaginer votre lassitude. "

Purée, mais ils croient vraiment nous avoir à l'usure? Ils s'attendaient vraiment à avoir une réponse de ma part???

Franchement, leur technique commerciale me court sur le haricot! Depuis que ce bouquin existe et que j'ai eu le malheur d'aller voir une fois leur site, je suis constamment relancée! Marre! MERDRE!

Tu as dû leur taper dans l'œil, aucune relance depuis leur précédent mail (comme vous, proposition de collaboration), auquel je n'ai pas donné suite. J'avais été sondée par téléphone sur le manuel de 5e dans l'année (l'utilisant en classe, je suis aussi inscrite sur le site), mon insistance sur le manque de cohérence d'ensemble et les autres points qui me gênaient ont dû être notés dans un coin.
Peut-être aussi le fait que lorsque je me plaignais de l'absence d'exercices systématiques simples dans certaines leçons, et qu'on m'a rappelé que je pouvais les créer, j'ai répondu que j'avais bien autre chose à faire et préférais reprendre les miens propres que je connaissais ou reprenais dans des manuels.

Pour moi, je développe: 4 mails en gros, je n'ai pas répondu.

Angua, pour le manque de cohérence, c'est logique vu le nombre d'auteurs...

Euh, je ne vois pas comment je pourrais leur avoir tapé dans l'oeil: je n'ai jamais rien écrit ou publié dans le domaine professionnel...

Lo a écrit:Pour moi, je développe: 4 mails en gros, je n'ai pas répondu.

Angua, pour le manque de cohérence, c'est logique vu le nombre d'auteurs...

Tout à fait. Et je ne l'aurais pas cru si énorme si je n'avais pas eu le bouquin entre les mains toute l'année: impossible de s'appuyer dessus les yeux fermés, de grosses disparités dans le niveau des leçons/exercices de grammaire, pas vraiment de progression globale... l'essentiel de ce que leur avait dit au téléphone revenait à ça.
Maintenant que j'y réfléchis, je me demande si la personne qui m'avait interrogée n'avait pas évoqué une collaboration.

Pareil Audrey, je suis néotit et j'ai reçu autant de mails...bizarre.

Bonjour
Personnellement, je vais participer au manuel de troisième. Je me suis assuré que tout ce qui était produit était en copyleft. On me l'a assuré. A partir de ce postulat, la comparaison avec les autres manuels n'a pas de sens. Dans le libre, on paye les permanents (il faut bien vivre) et ce qui est payant pour tout le monde (papier, serveurs...). Linux et Open Office n'ont pas été faits autrement. On peut critiquer la qualité des articles, bien sûr, mais quel plaisir d'aller sur un site sans mot de passe, sans logiciel dédié etc. Avec d'autres éditeurs l'utilisation en ligne avec un vidéoprojecteur est un calvaire et généralement ne fonctionne que sous Windows et Mac.

Et vlan, une nouvelle infiltration de partisans-missionnaires du livrescolaire.fr...

Que vas-tu chercher là Audrey... :lol:

Que veux-tu dire par là? Que je suis un sous-marin de l'éditeur? Quant au terme missionnaire, je veux bien l'accepter mais pas spécifiquement pour le livrescolaire.fr, mais plutôt pour le mouvement du libre dans son ensemble. J'ai d'ailleurs découvert cet éditeur par Framasoft. J'avais bien reçu le spécimen mais il était noyé dans le tas (8 au total).

bruno09 a écrit:Que veux-tu dire par là? Que je suis un sous-marin de l'éditeur? Quant au terme missionnaire, je veux bien l'accepter mais pas spécifiquement pour le livrescolaire.fr, mais plutôt pour le mouvement du libre dans son ensemble. J'ai d'ailleurs découvert cet éditeur par Framasoft. J'avais bien reçu le spécimen mais il était noyé dans le tas (8 au total).

Il faudra qu'un jour on m'explique ce que c'est que ce "mouvement du libre".

Va faire un tour sur Framasoft ou sur le site de l'April. Au départ, il s'agit surtout de logiciels mais avec le copyleft, on touche toute la production intellectuelle (Wikipédia...)
Là je fais mon sérieux chiant.

bruno09 a écrit:Va faire un tour sur Framasoft ou sur le site de l'April. Au départ, il s'agit surtout de logiciels mais avec le copyleft, on touche toute la production intellectuelle (Wikipédia...)
Là je fais mon sérieux chiant.

D'accord, mais lelivrescolaire, c'est bien une boîte qui vend des manuels scolaires, non ? C'est quoi ce truc teinté de "travail collaboratif" qui permet surtout de ne pas rémunérer toute une partie des profs qui bossent en profitant surtout du fait qu'ils ont déjà un salaire et qu'ils peuvent se le permettre ?

Je fais mon chieur aussi, mais ce système m'énerve.

Le libre ne veux pas forcément dire gratuit ou totalement bénévole. Un exemple: tu installe Red Hat, le système professionnel linux pour les réseaux. Tu payes. Cher. Seulement, il existe des copies de Red Hat que tu peux utiliser gratuitement. Il ne peuvent s'y opposer car le code de Red Hat est libre, vu que leur noyaux est un Linux. Seulement, tu ne peux évidemment pas bénéficier du SAV, etc. Le livrescolairemachin ne fait que reproduire le modèle du libre: tu paies le papier mais la production est utilisable librement et le site est consultable. Plusieurs collègues que je connais l'utilisent alors qu'ils ont un autre manuel.
Quant aux profs qui travaillent gratuitement, ils sont libres de le faire ou pas. La motivation est simple: tu produis un truc sans obligation, sans date butoir et tu souhaite en faire profiter les autres.
Maintenant, je retourne le raisonnement: Qu'est ce que c'est que ces profs qui profitent du système pour se faire de l'argent sur le dos de l'éducation nationale en dispensant un savoir faire et des connaissances qu'ils doivent à la même Education Nationale. Je reconnais que l'attaque est spécieuse, mais il faut reconnaître qu'avec lelivrescolairetruc, on peut disposer d'un matériel pédagogique sans entraves (après on peut discuter de sa qualité, de sa cohérence...) et pour un coût relativement modique pour l'établissement.

bruno09 a écrit:
Quant aux profs qui travaillent gratuitement, ils sont libres de le faire ou pas.

C'est tout de suite moins bien le "libre" là... :lol:

CarmenLR a écrit:

val09 a écrit:

Certes, on n'est pas payé mais c'est qd même une expérience très enrichissante.

Je n'en reviens pas !!

Finalement, pourquoi interdit-on aux élèves de vendre nos cours sur internet ?

Je ne disais rien, j'attendais les réactions...


Moi, je m'enrichis tellement dans mon job que j'ai écrit au rectorat pour qu'ils ne me paient plus pour les 25h/sem que je vais faire désormais.


Putain d'époque...

val09 a écrit:

V.Marchais a écrit:Ben oui.
On demande un boulot à quelqu'un, boulot qui va être vendu, on le paye, c'est la moindre des choses.

Il existe des collections qui s'étendent et recherchent des collaborateurs. Une Néo qui collabore aussi à des manuels, avec qui je suis entrée en contact, m'a expliqué qu'elle avait répondu à un appel de l'éditeur, tout simplement. Si cela t'intéresse, Val, tu peux de faire connaître auprès des éditeurs (d'autant que tu as maintenant une expérience dont te prévaloir).

Moi-même, quand j'ai vu que Nathan partait pour toute une collection, avec TDL, j'ai ressenti le besoin de faire appel à une troisième personne pour faire face à la charge de travail. Mais il ne me serait jamais venu à l'idée de lui dire qu'elle allait bosser pour la gloire de voir son nom sur un manuel. Question de respect.

Spoiler:

Je comprends tout à fait votre indignation.
Et si j'avais eu la possibilité de faire un manuel en étant payée, bien sûr que je l'aurais fait !
Oui Véronique, cela m'intéresse mais comment se faire connaître auprès des éditeurs ?

Honnêtement, si je l'ai fait, c'est pour le "prestige" (vous noterez les guillemets, hein !), cela doit faire son effet (je suppose) devant l'IPR...

Je suppose qu'un IPR pense comme l'homme ou la femme qu'il est. Si j'étais IPR, ce qui sera peut-être bientôt à l'ordre du jour, et que je rencontre quelqu'un de bonne volonté qui a bossé gratos pour m'éblouir, je ne sais pas comment je réagirais, mais à l'aune d'aujourd'hui, je vous ferais sentir un assez lourd mépris. Mais peut-être ne suis-je pas prêt ? Tout travail mérite salaire, non ? Ou alors, on bosse sur un projet entièrement bénévole, du porteur de projet à l'exécutant le plus humble, là, OK.
Je me demande d'ailleurs pour le manuel de weblettres comment les choses se sont passées, vu qu'il doit y avoir des liens avec les collaborations des listes de discussion.

bruno09 a écrit:Le libre ne veux pas forcément dire gratuit ou totalement bénévole. Un exemple: tu installe Red Hat, le système professionnel linux pour les réseaux. Tu payes. Cher. Seulement, il existe des copies de Red Hat que tu peux utiliser gratuitement. Il ne peuvent s'y opposer car le code de Red Hat est libre, vu que leur noyaux est un Linux. Seulement, tu ne peux évidemment pas bénéficier du SAV, etc. Le livrescolairemachin ne fait que reproduire le modèle du libre: tu paies le papier mais la production est utilisable librement et le site est consultable. Plusieurs collègues que je connais l'utilisent alors qu'ils ont un autre manuel.
Quant aux profs qui travaillent gratuitement, ils sont libres de le faire ou pas. La motivation est simple: tu produis un truc sans obligation, sans date butoir et tu souhaite en faire profiter les autres.
Maintenant, je retourne le raisonnement: Qu'est ce que c'est que ces profs qui profitent du système pour se faire de l'argent sur le dos de l'éducation nationale en dispensant un savoir faire et des connaissances qu'ils doivent à la même Education Nationale. Je reconnais que l'attaque est spécieuse, mais il faut reconnaître qu'avec lelivrescolairetruc, on peut disposer d'un matériel pédagogique sans entraves (après on peut discuter de sa qualité, de sa cohérence...) et pour un coût relativement modique pour l'établissement.

Nuance: les cours que JE fabrique, à destination de MES élèves, dans MA situation pédagogique propre, bien sûr, je ne les leur fais pas payer. Et c'est là que s'arrête mon devoir. Pour tout ce qui concerne des cours que JE fabriquerais à destination d'AUTRES ENSEIGNANTS, fruits de MON expérience, et de MON TRAVAIL, bien évidemment, je ne dois rien à l'EN. Les manuels scolaires sont un outil mis à la disposition d'autres collègues pour profiter à d'autres élèves, et ne sont pas un savoir directement prodigué à ces dits élèves par l'auteur du manuel. En cela, ce travail doit être rétribué.
Nous sommes payés pour notre travail face aux élèves dans une classe, non pour la production de cours distribués généreusement à tous les collègues de France et de Navarre...

Allez, avoue: t'es super-tout-content-trop-frétillant à l'idée de devoir mettre en ligne tous tes supports de cours sur le cahier de texte électronique hein????