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- babetteNeoprof expérimenté
Grande question mais je me la pose en voyant les moyennes de certains élèves. Par exemple, en 6ème un élève qui a 11 de moyenne générale annuelle mais 8,5 en français, maths, anglais et 9 en histoire à votre avis est ce qu'il peut passer ? La commision d'appel peut- elle le faire passer si les parents font appel?
Je suis un peu spectique quant à l'utilité des redoublements. Jusqu'à présent les redoublants que j'ai eus n'ont pour la majorité pas fait un bon redoublement, cela les a plus démoralisé qu'autre chose. Dans certains pays on ne pratique pas le redoublement et les élèves ne s'en sortent pas plus mal que chez nous alors? Quel est votre avis sur cette grande question?
Je suis un peu spectique quant à l'utilité des redoublements. Jusqu'à présent les redoublants que j'ai eus n'ont pour la majorité pas fait un bon redoublement, cela les a plus démoralisé qu'autre chose. Dans certains pays on ne pratique pas le redoublement et les élèves ne s'en sortent pas plus mal que chez nous alors? Quel est votre avis sur cette grande question?
- arriaNiveau 10
je pense qu'il passera à la commission d'appel
franchement, à part des élèves qui ont eu un "accident" type longue maladie, je n'ai jamais vu d'élèves réussir un redoublement:
soit ils ne comprennent pas et refaire la même chose au même rythme ne les aide pas
soit c'est dû à un manque de travail et là ça ne change rien
je pense qu'il faudrait inventer autre chose (évidemment tout ça coûterait de l'argent alors c'est pas pour demain!)
franchement, à part des élèves qui ont eu un "accident" type longue maladie, je n'ai jamais vu d'élèves réussir un redoublement:
soit ils ne comprennent pas et refaire la même chose au même rythme ne les aide pas
soit c'est dû à un manque de travail et là ça ne change rien
je pense qu'il faudrait inventer autre chose (évidemment tout ça coûterait de l'argent alors c'est pas pour demain!)
- sandGuide spirituel
En appel, il passe largement : l'an dernier, TOUS les élèves de 3ème auxquels nous avions (injustement) refusé le passage en seconde sont passés en appel, y compris ceux qui avaient 6 de moyenne générale.
Quant à l'utilité d'un redoublement de 6ème alors que les difficultés sont largement antérieures...
Quant à l'utilité d'un redoublement de 6ème alors que les difficultés sont largement antérieures...
- elea84Niveau 10
Je confirme: cet élève-là passera en appel.
Je suis face à un dilemne pour une de mes élèves de 6ème. C'est la dernière de la classe alors qu'elle bénéficie des petites adaptations que je réserve à mes élèves dys (mais elle ne l'ai pas). Elle a déjà un an de retard. On a fait un dossier Segpa, mais les parents ne sont pas d'accord, car elle devrait prendre le bus pour y aller (c'est un minuscule bout de chou. Si un grand costaud de Segpa lui met une baffe, il me la coupe en deux).
Certaines de mes collègues ont parlé redoublement, mais honnêtement je ne suis pas sûre que sa compréhension s'améliore avec une année de plus.
Elle ne mémorise aucun vocabulaire "technique", a du mal à comprendre des consignes et je ne parlerai même pas des textes. En ce moment on fait l'Odyssée et j'ose à peine imaginer ce qu'elle retient ou comprend quand elle lit une page.
Bref que faire de cette élève. Si on la laisse passer, elle va à la catastrophe en 5ème, mais un redoublement servirait-il réellement à quelque chose?
Je suis face à un dilemne pour une de mes élèves de 6ème. C'est la dernière de la classe alors qu'elle bénéficie des petites adaptations que je réserve à mes élèves dys (mais elle ne l'ai pas). Elle a déjà un an de retard. On a fait un dossier Segpa, mais les parents ne sont pas d'accord, car elle devrait prendre le bus pour y aller (c'est un minuscule bout de chou. Si un grand costaud de Segpa lui met une baffe, il me la coupe en deux).
Certaines de mes collègues ont parlé redoublement, mais honnêtement je ne suis pas sûre que sa compréhension s'améliore avec une année de plus.
Elle ne mémorise aucun vocabulaire "technique", a du mal à comprendre des consignes et je ne parlerai même pas des textes. En ce moment on fait l'Odyssée et j'ose à peine imaginer ce qu'elle retient ou comprend quand elle lit une page.
Bref que faire de cette élève. Si on la laisse passer, elle va à la catastrophe en 5ème, mais un redoublement servirait-il réellement à quelque chose?
- DHMonarque
Il passera en appel mais c'est notre rôle, je crois, de montrer qu'on "sanctionne" ce type d'attitude face au travail ou qu'on ne cautionne pas le passage au regard des résultats. Si on laisse passer parce que la commission le fait, les conseils (qui ne servent déjà pas à grand chose) ne serviraient vraiment à rien.
On ne cautionne pas le passage. Après, ce n'est plus de notre ressort
On ne cautionne pas le passage. Après, ce n'est plus de notre ressort
- littlemaryDoyen
Dr Housette a écrit:Il passera en appel mais c'est notre rôle, je crois, de montrer qu'on "sanctionne" ce type d'attitude face au travail ou qu'on ne cautionne pas le passage au regard des résultats. Si on laisse passer parce que la commission le fait, les conseils (qui ne servent déjà pas à grand chose) ne serviraient vraiment à rien.
On ne cautionne pas le passage. Après, ce n'est plus de notre ressort
Je partage tout à fait cet avis !
J'ai vu peu de redoublement "profitable" mais on ne peut pas autoriser un élève à passer des moyennes extrêmement basses.
En tant que PP 6è, je propose le redoublement à un élève très moyen (qui n'a pas d'années de retard) : je sais qu'il y a 95% de chance qu'il passe tout de même mais j'estime avoir fait mon boulot et avoir prévenu les parents...ce qui suit n'est plus de mon ressort !
- elea84Niveau 10
Dans mon établissement, il a été décidé que nous laissons passer les élèves qui auraient gain de cause en commission d'appel. Mais nous précisons sur le bulletin que l'élève n'a pas le niveau nécessaire pour la classe suivante.
- mel93Grand sage
Je suis contre le redoublement sauf si c'est un choix concerté et accepté par la famille et l'élève.
- Reine MargotDemi-dieu
pareil que Dr Housette et Littlemary: ce n'est pas parce qu'il y a un appel ensuite qu'il ne faut rien faire, proposer un redoublement c'est déja avertir, après ce n'est plus notre problème.
J'ai aussi un cas dans ma classe de 6e: un élève qui depuis le CP est insupportable, se fiche de l'école, a des résultats catastrophiques et vient pour s'amuser. Il est d'âge normal, mais soit on le fait redoubler et comme il ne fiche rien ça ne servira à rien, soit il passe et ça lui donnera l'idée que tout va bien et qu'il peut tout se permettre. En plus l'idée est de l'orienter en Maison Familiale Rurale au plus vite, donc il lui faudra un an de plus en 5e pour pouvoir le faire...(14 ans)
J'ai aussi un cas dans ma classe de 6e: un élève qui depuis le CP est insupportable, se fiche de l'école, a des résultats catastrophiques et vient pour s'amuser. Il est d'âge normal, mais soit on le fait redoubler et comme il ne fiche rien ça ne servira à rien, soit il passe et ça lui donnera l'idée que tout va bien et qu'il peut tout se permettre. En plus l'idée est de l'orienter en Maison Familiale Rurale au plus vite, donc il lui faudra un an de plus en 5e pour pouvoir le faire...(14 ans)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- evaNiveau 5
Quelques réflexions sur la question après être revenue extrêmement dégoûtée du conseil de classe de mes secondes hier...
- quand un élève ne fait rien depuis des années (au point d'arriver à 5 de moyenne en français et histoire, 8 en matières scientifiques), mais qu'on sent qu'il a du potentiel, si l'on ose parler de redoublement, on ne vous répond pas : "mais un redoublement ne le forcera pas à se mettre au travail" mais "il faut lui laisser une chance de se mettre au travail l'an prochain". Soit... En attendant, je suis sûre que cette élève passe de classe en classe depuis des années pour le même motif et je trouve que cela n'incite justement pas au travail...
- quand un élève a de réelles difficultés mais fait preuve de relativement bonne volonté, on nous répond : "le redoublement n'est pas la solution, il ne suffira pas à résoudre ses lacunes". Soit... Mais le passage en classe supérieure est-il la solution ???
Bref, je pense aussi qu'il faudrait enfin proposer une vraie réflexion sur le sujet et tenter autre chose parce qu'au final, je trouve que les enseignants se retrouvent discrédités dans l'affaire. On tire la sonnette d'alarme toute l'année dans les bulletins et au dernier conseil, l'adjoint nous empêche de proposer le redoublement (même principe également que ce qui est relaté ci-dessus, le fameux : "mais ça passera en appel alors ce n'est pas la peine...").
Et je précise que lorsque l'on ose effectivement s'opposer au passage, l'adjoint rétorque : "c'est moi qui tranche" .
- quand un élève ne fait rien depuis des années (au point d'arriver à 5 de moyenne en français et histoire, 8 en matières scientifiques), mais qu'on sent qu'il a du potentiel, si l'on ose parler de redoublement, on ne vous répond pas : "mais un redoublement ne le forcera pas à se mettre au travail" mais "il faut lui laisser une chance de se mettre au travail l'an prochain". Soit... En attendant, je suis sûre que cette élève passe de classe en classe depuis des années pour le même motif et je trouve que cela n'incite justement pas au travail...
- quand un élève a de réelles difficultés mais fait preuve de relativement bonne volonté, on nous répond : "le redoublement n'est pas la solution, il ne suffira pas à résoudre ses lacunes". Soit... Mais le passage en classe supérieure est-il la solution ???
Bref, je pense aussi qu'il faudrait enfin proposer une vraie réflexion sur le sujet et tenter autre chose parce qu'au final, je trouve que les enseignants se retrouvent discrédités dans l'affaire. On tire la sonnette d'alarme toute l'année dans les bulletins et au dernier conseil, l'adjoint nous empêche de proposer le redoublement (même principe également que ce qui est relaté ci-dessus, le fameux : "mais ça passera en appel alors ce n'est pas la peine...").
Et je précise que lorsque l'on ose effectivement s'opposer au passage, l'adjoint rétorque : "c'est moi qui tranche" .
- sandGuide spirituel
Ca, pour être discrédités... mais un élève qui arrive au collège sans avoir redoublé en élémentaire, ne tirera qu'un maigre profit s'il redouble sa 6ème. Je n'ai constaté que peu de redoublements profitables depuis le début de ma carrière, parce que les lacunes étaient bien antérieures à l'entrée au collège, parce que des problèmes de comportement s'ajoutaient aux difficultés scolaires, parce que l'élève ne faisait pas grand-chose pour combler ses lacunes...
Je ne dis pas que le redoublement est inutile, je constate simplement que les redoublements de 6ème que j'ai observés ne permettaient pas de résoudre les difficultés, la plupart du temps. J'ai deux redoublants cette année en 6ème, ils ne travaillent pas, leurs progrès sont infimes. Sans l'aide de la famille...
Je suis cependant la première à déplorer le sentiment d'impunité général et le laxisme ambiant.
Je ne dis pas que le redoublement est inutile, je constate simplement que les redoublements de 6ème que j'ai observés ne permettaient pas de résoudre les difficultés, la plupart du temps. J'ai deux redoublants cette année en 6ème, ils ne travaillent pas, leurs progrès sont infimes. Sans l'aide de la famille...
Je suis cependant la première à déplorer le sentiment d'impunité général et le laxisme ambiant.
- IsiaSage
L'intérêt de faire redoubler un élève qui est à l'âge normal mais qui n'a aucune motivation pour l'école c'est de pouvoir lui proposer le moment venu une orientation en voie professionnelle !!!
J'ai bcp d'élèves qui se retrouvent bloqués car trop jeunes... On en fait quoi alors ???? On sait qu'ils vont pourrir la classe parce que la voie générale n'est pas faite pour eux (ou inversement).....
Alors je dis oui au redoublement !
J'ai bcp d'élèves qui se retrouvent bloqués car trop jeunes... On en fait quoi alors ???? On sait qu'ils vont pourrir la classe parce que la voie générale n'est pas faite pour eux (ou inversement).....
Alors je dis oui au redoublement !
- CathEnchanteur
Oui...Car qu'est-ce qu'on fait d'élèves qui arrivent en LP à 14 ans 1/2!
Déjà ils n'ont pas la maturité à laquelle on était habitué en lycée pro (et les élèves en échec sont souvent plus immatures que les autres) et je ne vous raconte pas le plaisir pour leur trouver un stage...C'est mission quasi-impossible alors qu'avec le bac pro 3 ans, ça devient obligatoire!
Déjà ils n'ont pas la maturité à laquelle on était habitué en lycée pro (et les élèves en échec sont souvent plus immatures que les autres) et je ne vous raconte pas le plaisir pour leur trouver un stage...C'est mission quasi-impossible alors qu'avec le bac pro 3 ans, ça devient obligatoire!
- LodyNiveau 10
marmottine a écrit:L'intérêt de faire redoubler un élève qui est à l'âge normal mais qui n'a aucune motivation pour l'école c'est de pouvoir lui proposer le moment venu une orientation en voie professionnelle !!!
J'ai bcp d'élèves qui se retrouvent bloqués car trop jeunes... On en fait quoi alors ???? On sait qu'ils vont pourrir la classe parce que la voie générale n'est pas faite pour eux (ou inversement).....
Alors je dis oui au redoublement !
Moi aussi, je reste dépitée de voir des élèves passer dans la classe supérieure avec 5 ou 6 de moyenne... Mais les faire redoubler ne sert à rien, si ce n'est à leur ouvrir les portes vers les filières pros. Exemple : j'ai un élève de 4e, 4 de moyenne générale, qui a vraiment le profil pour une 3e DP6 ; mais son dossier va être refusé car il n'a jamais redoublé. Il passe de classe en classe avec ses notes misérables et devient difficilement gérable. Là, on regrette de ne pas l'avoir fait redoubler avant...
et je dénonce par la même occasion ce système !
- DaphnéDemi-dieu
Vaste débat qui dure depuis des lustres et pour lequel on n'a pas encore trouvé de solution.
Pour un élève de sixième, je demanderais aux parents leur avis en les conseillant.
S'ils se bloquent inutile d'insister.
Pour un élève de sixième, je demanderais aux parents leur avis en les conseillant.
S'ils se bloquent inutile d'insister.
- doublecasquetteEnchanteur
eva a écrit:Quelques réflexions sur la question après être revenue extrêmement dégoûtée du conseil de classe de mes secondes hier...
- quand un élève ne fait rien depuis des années (au point d'arriver à 5 de moyenne en français et histoire, 8 en matières scientifiques), mais qu'on sent qu'il a du potentiel, si l'on ose parler de redoublement, on ne vous répond pas : "mais un redoublement ne le forcera pas à se mettre au travail" mais "il faut lui laisser une chance de se mettre au travail l'an prochain". Soit... En attendant, je suis sûre que cette élève passe de classe en classe depuis des années pour le même motif et je trouve que cela n'incite justement pas au travail...
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Réflexion en miroir: j'ai un fils qui est passé de classe en classe de la sixième à la seconde en travaillant le moins possible, juste un peu au troisième trimestre. En seconde, comme il n'y a guère de troisième trimestre, il est proposé pour un redoublement, d'autant plus qu'il a un an d'avance. Nous avons fait la sourde oreille à ses demandes d'intervention et accepté ce redoublement sans discuter en lui disant qu'il avait bien de la chance de ne pas être envoyé en BEP. Il était vexé comme un pou et s'est mis au travail. En conclusion: redoublement bénéfique pour ce cossard !
- bea33Niveau 5
Un redoublement d'accord mais et après ? A quoi cela sert-il si on ne fait aucune action pour aider l'élève lors de ce redoublement. Souvent, ils le prennent mal et se sentent punis. Mais ce qui me chagrine surtout c'est que rien n'est mis en place pour remiédier à leurs difficultés. Il faudrait repenser le système.
- MermozFidèle du forum
je suis tout à fait d'accord avec ce point de vue, mais les parents eux le voient autrement: après ils disent "vous voyez que les profs sont nuls, ils ont perdu en commission d'appel"... bref les commissions nous décrédibilisent...Dr Housette a écrit:Il passera en appel mais c'est notre rôle, je crois, de montrer qu'on "sanctionne" ce type d'attitude face au travail ou qu'on ne cautionne pas le passage au regard des résultats. Si on laisse passer parce que la commission le fait, les conseils (qui ne servent déjà pas à grand chose) ne serviraient vraiment à rien.
On ne cautionne pas le passage. Après, ce n'est plus de notre ressort
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De même que Louis Pasteur inventa la pasteurisation, c'est à Jean-Pierre Démoral que nous devons la démoralisation, et je dis bravo. Jean-Pierre Démoral commença humblement ses expériences sur sa logeuse, Mme Brouchard, qu'il démoralisa le 12 Septembre 1847.
Concierge : Y fait beau.
Démoral : Ca va pas durer.
Concierge : Je suis démoralisée.
- MermozFidèle du forum
Oui mais il a eu des parents très intelligents, ce n'est pas le cas de la plupart des autres élèves, les parents voient le redoublement comme une sanction, non comme une nouvelle possibilité offerte...doublecasquette a écrit:
Réflexion en miroir: j'ai un fils qui est passé de classe en classe de la sixième à la seconde en travaillant le moins possible, juste un peu au troisième trimestre. En seconde, comme il n'y a guère de troisième trimestre, il est proposé pour un redoublement, d'autant plus qu'il a un an d'avance. Nous avons fait la sourde oreille à ses demandes d'intervention et accepté ce redoublement sans discuter en lui disant qu'il avait bien de la chance de ne pas être envoyé en BEP. Il était vexé comme un pou et s'est mis au travail. En conclusion: redoublement bénéfique pour ce cossard !
Je me rappelle en commission un père qui avait comme seul argument "on veut faire redoubler mon fils qui a 9, alors que son copain qui a 6 passe: c'est injuste". On a eu beau essayer de lui faire comprendre que les profs devaient certainement penser que son fils était récupérable, pas le copain, rien à faire...
ceci dit, en commission, tout passe: soit les moyennes sont trop basses et la commission dit que ce n'est plus la peine de faire redoubler, soit les moyennes sont "moyennes" et là, faut laisser sa chance au gamin...
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De même que Louis Pasteur inventa la pasteurisation, c'est à Jean-Pierre Démoral que nous devons la démoralisation, et je dis bravo. Jean-Pierre Démoral commença humblement ses expériences sur sa logeuse, Mme Brouchard, qu'il démoralisa le 12 Septembre 1847.
Concierge : Y fait beau.
Démoral : Ca va pas durer.
Concierge : Je suis démoralisée.
- doublecasquetteEnchanteur
Intelligents, je ne sais pas. Le garçon était EIP. Nous l'avons aidé jusqu'à la troisième et sommes même passés en commission d'appel à l'issue de la sixième car nous ne croyions pas aux vertus bénéfiques d'un redoublement précoce sur ce genre d'élève. Je ne saurai jamais si nous avions raison ou tort.
En troisième, les professeurs ont discuté son cas puis celui de son copain Max 15 à 20 minutes pour chacun avant d'opter pour le passage en seconde générale. Ils étaient deux zèbres dans la classe.
Quand il est entré en seconde, nous lui avons clairement annoncé que pour nous, il n'y avait pas de précocité qui tienne au lycée et que jamais nous ne nous ridiculiserions à en faire état s'il avait des difficultés et nous avons tenu parole. Bien sûr, plusieurs professeurs se sont inquiétés de savoir s'il avait été "testé" et nous n'avons pas éludé mais toujours répondu au passé "Oui, il était EIP et il reste quelques séquelles à résoudre".
EIP, ça veut dire enfant intellectuellement précoce. Et, au Lycée, il n'y a pas d'enfants, que je sache ?
Voilà ! Non mais alors, il ne va pas nous casser les pieds juqu'à ses trente ans avec son QI et ses incompétences transversales, ce zouave. :mitrailler:
En troisième, les professeurs ont discuté son cas puis celui de son copain Max 15 à 20 minutes pour chacun avant d'opter pour le passage en seconde générale. Ils étaient deux zèbres dans la classe.
Quand il est entré en seconde, nous lui avons clairement annoncé que pour nous, il n'y avait pas de précocité qui tienne au lycée et que jamais nous ne nous ridiculiserions à en faire état s'il avait des difficultés et nous avons tenu parole. Bien sûr, plusieurs professeurs se sont inquiétés de savoir s'il avait été "testé" et nous n'avons pas éludé mais toujours répondu au passé "Oui, il était EIP et il reste quelques séquelles à résoudre".
EIP, ça veut dire enfant intellectuellement précoce. Et, au Lycée, il n'y a pas d'enfants, que je sache ?
Voilà ! Non mais alors, il ne va pas nous casser les pieds juqu'à ses trente ans avec son QI et ses incompétences transversales, ce zouave. :mitrailler:
- LodyNiveau 10
doublecasquette a écrit:Intelligents, je ne sais pas. Le garçon était EIP. Nous l'avons aidé jusqu'à la troisième et sommes même passés en commission d'appel à l'issue de la sixième car nous ne croyions pas aux vertus bénéfiques d'un redoublement précoce sur ce genre d'élève. Je ne saurai jamais si nous avions raison ou tort.
En troisième, les professeurs ont discuté son cas puis celui de son copain Max 15 à 20 minutes pour chacun avant d'opter pour le passage en seconde générale. Ils étaient deux zèbres dans la classe.
Quand il est entré en seconde, nous lui avons clairement annoncé que pour nous, il n'y avait pas de précocité qui tienne au lycée et que jamais nous ne nous ridiculiserions à en faire état s'il avait des difficultés et nous avons tenu parole. Bien sûr, plusieurs professeurs se sont inquiétés de savoir s'il avait été "testé" et nous n'avons pas éludé mais toujours répondu au passé "Oui, il était EIP et il reste quelques séquelles à résoudre".
EIP, ça veut dire enfant intellectuellement précoce. Et, au Lycée, il n'y a pas d'enfants, que je sache ?
Voilà ! Non mais alors, il ne va pas nous casser les pieds juqu'à ses trente ans avec son QI et ses incompétences transversales, ce zouave. :mitrailler:
- doublecasquetteEnchanteur
doublecasquette a écrit:Intelligents, je ne sais pas. Le garçon était EIP. Nous l'avons aidé jusqu'à la troisième et sommes même passés en commission d'appel à l'issue de la sixième car nous ne croyions pas aux vertus bénéfiques d'un redoublement précoce sur ce genre d'élève. Je ne saurai jamais si nous avions raison ou tort.
En troisième, les professeurs ont discuté son cas puis celui de son copain Max 15 à 20 minutes pour chacun avant d'opter pour le passage en seconde générale. Ils étaient deux zèbres dans la classe.
Quand il est entré en seconde, nous lui avons clairement annoncé que pour nous, il n'y avait pas de précocité qui tienne au lycée et que jamais nous ne nous ridiculiserions à en faire état s'il avait des difficultés et nous avons tenu parole. Bien sûr, plusieurs professeurs se sont inquiétés de savoir s'il avait été "testé" et nous n'avons pas éludé mais toujours répondu au passé "Oui, il était EIP et il reste quelques séquelles à résoudre".
EIP, ça veut dire enfant intellectuellement précoce. Et, au Lycée, il n'y a pas d'enfants, que je sache ?
Voilà ! Non mais alors, il ne va pas nous casser les pieds juqu'à ses trente ans avec son QI et ses incompétences transversales, ce zouave. :mitrailler:
La deuxième casquette plussoie !
Aussi dotée d'un enfant apparemment à fort potentiel (il n'a jamais été testé, malgré ses réclamations à cors et à cris ; à l'époque de sa scolarité, ce n'était pas à la mode), elle a entendu répéter à longueur d'années scolaires qu'il se réveillerait un jour (on lui avait même prophétisé la 4°), que c'était inévitable. Avec une intelligence pareille et cette mémoire d'éléphant, il ne pouvait que réussir.
On l'a donc laissé passer de classe en classe jusqu'à cette fameuse 4° qu'il a redoublée (à l'époque, c'était encore à la mode de ne pas laisser passer un élève de 4° en 3° lorsqu'il ne fichait rien, se contentant de faire son choix parmi les cours et les matières qui l'intéressaient). En pure perte, entre temps la précocité intellectuelle était devenue à la mode et son QI justifiait et autorisait ses incompétences.
Ont suivi quelques années d'orientations malheureuses et de réorientations, le tout soldé par une sortie d'études sans aucun diplôme.
Nul ne peut dire comment ce zèbre aurait évolué si, au lieu de s'émerveiller devant ses étonnantes compétences très ciblées sans jamais lui dire que le maître, puis le conseil de classe s'opposerait à un passage dans la classe supérieure si les fameuses compétences n'étaient pas nettement visibles aussi dans les matières et travaux qui l'ennuyaient, on avait exigé des résultats tangibles à longueur de trimestres et d'années, quitte à lui barrer le passage dans la classe supérieure si le contrat n'était pas au moins partiellement rempli.
En 4°, il était déjà bien trop tard pour exiger de lui un travail régulier, surtout dans les matières pour lesquelles il n'avait aucune appétence naturelle.
- ProvenceEnchanteur
fl a écrit:le redoublement est a mon sens une betise pour un éléve qui n'aime pas l'ecole et profs et principal pense connaitre mieux votre enfant que vous.(expérience a l'appui)on ne devrais pas nous convoquer si on ne vous ecoute pas!!!
Vous êtes sur un forum de professeurs, pas de parents d'élève...
- ninakariNiveau 1
Bonjour,
J'ai un enfant en 6ème et qui rencontre des difficultés en Français notamment en compréhension de contes et le passage à l'écrit. Sa moyenne du 3è trimestre a baissé (6) mais se maintient dans toutes les autres matières :
- maths 12.5
-hist-géo 11
techno 12
svt 10.5
anglais 12
musique 9
arts plastiques 14.5
eps 14
Je me suis inquiétée de ses résultats en français et demandé à rencontrer son prof, au 1er trimestre, il m'a répondu que c'est un manque de travail, j'ai demandé le soutien et accentué le travail à la maison, au 2ème trimestre, ses résultats se sont légèrement améliorés et là on m'annonce à 15 jours du conseil de classe du 3ème trimestre qu'on lui proposerai le redoublement !
Je ne suis pas contre le redoublement mais pourquoi ne pas m'avoir alerté avant, pourquoi le soutien ne lui a pas été proposé au 3ème trimestre !
Il aurait sûrement pu s'améliorer davantage. d'autant plus que c'est moi qui a demandé les rdv au prof !
Je suis un peu perdue et mon enfant aussi d'ailleurs car des élèves ayant de moins bons résultats, on ne leur propose pas le redoublement.
C'est un élève volontaire, je lui fait prendre des cours de français (un peu tard, je vous l'accorde) et je continuerai pendant les vacances et l'année prochaine.
Qu'en pensez-vous ? Est ce qu'un redoublement lui serait vraiment profitable ? je n'en suis pas convaincue et je crains plutôt l'effet inverse, démotivation.....
Merci de m'apporter votre aide.
J'ai un enfant en 6ème et qui rencontre des difficultés en Français notamment en compréhension de contes et le passage à l'écrit. Sa moyenne du 3è trimestre a baissé (6) mais se maintient dans toutes les autres matières :
- maths 12.5
-hist-géo 11
techno 12
svt 10.5
anglais 12
musique 9
arts plastiques 14.5
eps 14
Je me suis inquiétée de ses résultats en français et demandé à rencontrer son prof, au 1er trimestre, il m'a répondu que c'est un manque de travail, j'ai demandé le soutien et accentué le travail à la maison, au 2ème trimestre, ses résultats se sont légèrement améliorés et là on m'annonce à 15 jours du conseil de classe du 3ème trimestre qu'on lui proposerai le redoublement !
Je ne suis pas contre le redoublement mais pourquoi ne pas m'avoir alerté avant, pourquoi le soutien ne lui a pas été proposé au 3ème trimestre !
Il aurait sûrement pu s'améliorer davantage. d'autant plus que c'est moi qui a demandé les rdv au prof !
Je suis un peu perdue et mon enfant aussi d'ailleurs car des élèves ayant de moins bons résultats, on ne leur propose pas le redoublement.
C'est un élève volontaire, je lui fait prendre des cours de français (un peu tard, je vous l'accorde) et je continuerai pendant les vacances et l'année prochaine.
Qu'en pensez-vous ? Est ce qu'un redoublement lui serait vraiment profitable ? je n'en suis pas convaincue et je crains plutôt l'effet inverse, démotivation.....
Merci de m'apporter votre aide.
- InvitéInvité
Complètement d'accord avec vous. Le redoublement n'est utile que s'il est "préparé" et accepté par l'élève et sa famille et dans des cas vraiment très précis.
Le redoublement pour manque de travail n'a jamais conduit un élève à travailler d'avantage l'année suivante. Bien au contraire.
Dans le cas présent, et au vu des éléments que vous donnez, cela ne me semble pas être le cas.
En cas de décision de redoublement prise par le conseil de classe, vous avez la possibilité de refuser cette décision et de négocier avec le chef d'établissement et en dernier recours, de faire appel de la décision.
Le redoublement pour manque de travail n'a jamais conduit un élève à travailler d'avantage l'année suivante. Bien au contraire.
Dans le cas présent, et au vu des éléments que vous donnez, cela ne me semble pas être le cas.
En cas de décision de redoublement prise par le conseil de classe, vous avez la possibilité de refuser cette décision et de négocier avec le chef d'établissement et en dernier recours, de faire appel de la décision.
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