- thrasybuleDevin
J’ai besoin de manière urgentissime de trois textes que j’ai perdus pour mes textes complémentaires sur le théâtre
Le texte où Brecht définit la distanciation dans le Petit Organon sur la Théâtre
Le texte où Barthes définit la théâtralité dans Baudelaire ou le théâtre du Mal, ou un truc comme ça
Et le texte où Artaud parle du théâtre de la cruauté dans Le Théâtre et son double
Si vous aviez un lien ou les textes que vous pourriez m’envoyer par mp, ça serait super sympa, c’est pour 14h !!!!!!!!!!
Le texte où Brecht définit la distanciation dans le Petit Organon sur la Théâtre
Le texte où Barthes définit la théâtralité dans Baudelaire ou le théâtre du Mal, ou un truc comme ça
Et le texte où Artaud parle du théâtre de la cruauté dans Le Théâtre et son double
Si vous aviez un lien ou les textes que vous pourriez m’envoyer par mp, ça serait super sympa, c’est pour 14h !!!!!!!!!!
- moonGrand sage
47
Pour produire des effets de distanciation, le comédien dut se garder de tout ce qu'il avait appris pour être en état de causer l'identification du public avec ses compositions. Ne visant pas à mettre son public en transes, il ne doit pas se mettre lui-même en transes. Ses muscles doivent rester décontractés, car comme on le sait, tourner par exemple la tête en tendant les muscles du cou attirera "magiquement" les regards, et même parfois la tête des spectateurs, ce qui ne peut qu'affaiblir toute spéculation ou émotion relative à ce geste. Que sa diction soit exempte de tout ronron de curé et de ces cadences qui bercent le spectateur si bien que le sens se perd. Même lorsqu'il représente des possédés, il ne doit pas faire l'effet d'être lui-même possédé ; sinon, comment les spectateurs pourraient-ils découvrir ce qui possède les possédés?
Brecht, Petit Organon pour le théâtre
Pour produire des effets de distanciation, le comédien dut se garder de tout ce qu'il avait appris pour être en état de causer l'identification du public avec ses compositions. Ne visant pas à mettre son public en transes, il ne doit pas se mettre lui-même en transes. Ses muscles doivent rester décontractés, car comme on le sait, tourner par exemple la tête en tendant les muscles du cou attirera "magiquement" les regards, et même parfois la tête des spectateurs, ce qui ne peut qu'affaiblir toute spéculation ou émotion relative à ce geste. Que sa diction soit exempte de tout ronron de curé et de ces cadences qui bercent le spectateur si bien que le sens se perd. Même lorsqu'il représente des possédés, il ne doit pas faire l'effet d'être lui-même possédé ; sinon, comment les spectateurs pourraient-ils découvrir ce qui possède les possédés?
Brecht, Petit Organon pour le théâtre
- CircéExpert
Qu'est-ce que la théâtralité, c'est le théâtre moins le texte, c'est une épaisseur de signes et de sensations qui s'édifie sur la scène à partir de l'argument écrit, c'estune sorte de perception oeucuménique des artifices sensuels, gestes, sons, distances, substances, lumières, qui submerge le texte sous la plénitude de son langage extérieur.
Y'en a encore...
Barthes - Le théâtre de Baudelaire
Y'en a encore...
Barthes - Le théâtre de Baudelaire
- CircéExpert
POur Artaud, je possède le livre mais les passages sont nombreux, j'essaie de cibler.
- CircéExpert
J'arrive pas à mettre la main dessus. Désolée.
- thrasybuleDevin
merci Circé je connais cer passage par coeur mais je cherche le texte dans sq quasi-intégralité...dur à trouver sur le net
merci Moon
merci Moon
- CircéExpert
Je peux te faire un scan' de celui que j'ai si c'est celui de Barthes dont tu parles (je n'en ai qu'un extrait).
- thrasybuleDevin
écoute j'ai les élèves maintenant, j'ai déjà trouvé artaud et brecht, je trouverai bien Barthes tout seul merci
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum