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- KrokoEsprit éclairé
l'avantage que je vois à bosser dans le privé : c'est pouvoir retourner chez moi.
- CircéExpert
Kroko a écrit:l'avantage que je vois à bosser dans le privé : c'est pouvoir retourner chez moi.
Oui, nous sommes normalement affectés dans l'académie de réussite du concours mais cela peut être au prix d'un temps incomplet, ce qui est mon cas. Je bosse 14 heures et suis payée 14 heures...et dans ma situation, c'est aujourd'hui intenable. Une de mes camarades de promo a dû accepter un mi-temps français et un mi-temps histoire-géo pour avoir un temps complet.
- Charles RenoirNiveau 3
C'est possible. Il faut postuler sur un poste mis au mouvement dans le privé (il faut s'adresser à la partie privée du Rectorat qui te donnera le lien internet où les postes dans ta discipline sont affichés, puis prendre contact avec le chef d'établissement. Il faut ensuite remplir une demande d'affectation en 3 exemplaires. Ensuite, tu as un détachement (ce n'est pas le terme exact mais je ne le connais pas) d'un an car tu es affecté "à titre provisoire" sur le poste dans le privé, et si j'ai bien compris il faut redemander chaque année ce "détachement".
Ensuite, si tu veux revenir dans le public, il faut demander une réintégration qui est de droit; il suffit alors de postuler au mouvement intra. Par contre, tu auras perdu tous tes points d'ancienneté, et ne cumule pas de points durant tes années dans le privé, et tu n'auras pas le droit à un rapprochement de conjoints. Donc si c'est pour te rapprocher de ton copain que tu pars dans le privé, saches qu'après il vaudra mieux y rester... ou alors il faudra postuler que sur des postes spécifiques, ou espérer que le système d'affectation évolue vers d'autres logiques dans le public.
Sur le salaire, pas de grosses différences, je crois que le net est un peu plus faible du fait de la différence de cotisation retraite, mais comme sous peu les taux vont converger entre le public et le privé, cette différence s'estompera vite.
Ensuite, si tu veux revenir dans le public, il faut demander une réintégration qui est de droit; il suffit alors de postuler au mouvement intra. Par contre, tu auras perdu tous tes points d'ancienneté, et ne cumule pas de points durant tes années dans le privé, et tu n'auras pas le droit à un rapprochement de conjoints. Donc si c'est pour te rapprocher de ton copain que tu pars dans le privé, saches qu'après il vaudra mieux y rester... ou alors il faudra postuler que sur des postes spécifiques, ou espérer que le système d'affectation évolue vers d'autres logiques dans le public.
Sur le salaire, pas de grosses différences, je crois que le net est un peu plus faible du fait de la différence de cotisation retraite, mais comme sous peu les taux vont converger entre le public et le privé, cette différence s'estompera vite.
- CircéExpert
Charles Renoir a écrit:C'est possible. Il faut postuler sur un poste mis au mouvement dans le privé (il faut s'adresser à la partie privée du Rectorat qui te donnera le lien internet où les postes dans ta discipline sont affichés, puis prendre contact avec le chef d'établissement. Il faut ensuite remplir une demande d'affectation en 3 exemplaires. Ensuite, tu as un détachement (ce n'est pas le terme exact mais je ne le connais pas) d'un an car tu es affecté "à titre provisoire" sur le poste dans le privé, et si j'ai bien compris il faut redemander chaque année ce "détachement".
Ensuite, si tu veux revenir dans le public, il faut demander une réintégration qui est de droit; il suffit alors de postuler au mouvement intra. Par contre, tu auras perdu tous tes points d'ancienneté, et ne cumule pas de points durant tes années dans le privé, et tu n'auras pas le droit à un rapprochement de conjoints. Donc si c'est pour te rapprocher de ton copain que tu pars dans le privé, saches qu'après il vaudra mieux y rester... ou alors il faudra postuler que sur des postes spécifiques, ou espérer que le système d'affectation évolue vers d'autres logiques dans le public.
Sur le salaire, pas de grosses différences, je crois que le net est un peu plus faible du fait de la différence de cotisation retraite, mais comme sous peu les taux vont converger entre le public et le privé, cette différence s'estompera vite.
Et les cotisations assedic...nous ne sommes pas fonctionnaires et n'avons pas la sécurité de l'emploi même si un renvoi définitif est rare. Ensuite, pour le mouvement, ceux qui postulent pour un détachement (c'est bien le terme) ont le classement de priorité le plus faible (exemple, j'ai une priorité de mutation élevée et je ne suis pas sûre de muter) et les chefs d'établissements voient d'un très mauvais oeil des "fonctionnaires" débarquer dans leur établissement...les collègues aussi. En théorie, c'est possible, c'est comme tu viens de l'expliquer mais dans la pratique, je le répète, c'est rarissime aujourd'hui. De plus, il faut avoir également un pré-accord collégial, maintenant c'est obligatoire, et là, toutes les commissions sont terminées.
Maintenant, pour ceux que ça tente, il faut se dépêcher, pour certaines académies, c'est fini, celle de Lyon, c'est demain le dernier délai.
- Charles RenoirNiveau 3
Oui, mais concernant les fonctionnaires "détachés" (il se trouve que la "conseillère en carrière" de mon rectorat m'avait dit que ce n'était pas le terme exact, mais peut-être s'était-elle trompée), je ne crois pas qu'on cotise pour les assedic, contrairement à nos collègues du privé. Mais je peux me tromper.
Et sur les priorités tu as raison; nous passons après les collègues du privé, ce que je trouve d'ailleurs normal, sauf sur les postes spécifiques (tels les postes en prépa) où là l'avis de l'inspection peut compter (mais je connais des collègues certifié du privé qui sont en prépa, alors que cette situation me semble vraiment exceptionnelle dans le public).
Et sur les priorités tu as raison; nous passons après les collègues du privé, ce que je trouve d'ailleurs normal, sauf sur les postes spécifiques (tels les postes en prépa) où là l'avis de l'inspection peut compter (mais je connais des collègues certifié du privé qui sont en prépa, alors que cette situation me semble vraiment exceptionnelle dans le public).
- KrokoEsprit éclairé
bah ej sais que pour moi pour cette année c'est trop tard ... mais bon pour l'année prochaine ...
- CircéExpert
Kroko a écrit:bah ej sais que pour moi pour cette année c'est trop tard ... mais bon pour l'année prochaine ...
Prépare bien à l'avance tous tes entretiens, celui de la commission pour le pré-accord collégial (certains ne pessent pas ce stade, même candidats au cafep), sans ça, tu ne pourras pas postuler et celui avec le chef d'établissement (un vrai entretien d'embauche, crois-moi, j'ai bossé en RH), malgré un vernis apparent de priorité, c'est magouille et compagnie. Et quand tu auras ton affectation, évite de dire à tes collègues que tu es du public.
- SchéhérazadeNiveau 10
Je suis dans le privé...et je connais deux collègues qui ont démissionné du Capes pour passer le cafep. Dans les faits, il semble très difficile d' obtenir un détachement, d'autant que certains lauréats du concours privé (cafep et caer, qui est le capes interne du privé) se retrouvent à temps partiel subi, faute de poste complet disponible, voire "en perte de contrat" (ils se retrouvent avec de 9 heures d' enseignement et risquent de perdre le bénéfice de leur concours). Le cafep et le caer ressemblent aux concours de la territoriale: ils te donnent le droit de postuler, mais si tu ne trouves pas de poste, eh bien c' est tant pis pour toi. Alors il y a bien des commissions de l' emploi, etc...mais même avec un Cafep, s' il n' y a pas de place dans ta région, on peut te laisser le choix entre un temps très partiel et un poste plein dans l' académie où il y aura de la place, voire t' y envoyer d' office. Je connais une lauréate du CAFEP qui a été envoyée à Lille, une autre dans l' académie de Créteil. Dans certaines disciplines, on est très exposés à ce genre de situations: lettres modernes, anglais, eps. Tout est une affaire de chance, et souvent de relations. La majorité des syndicats du privé est hostile à tout détachement. Je trouve la situation absurde (un même concours, et deux systèmes "étanches"), mais c' est comme ça.
Quant au privé, il y a de tout: l' établissement très sérieux comme l' établissement très pédagol. Dans tel établissement, par exemple, les classes n' existent pas en tant que telles, les élèves changent de professeurs toutes les 5 semaines (en fait ils valident des "séquences" qu' ils choisissent, donc ils choisissent leurs professeurs), les professeurs doivent beaucoup de concerter pour donner à l' ensemble de la cohérence (!). Bon, c' est un cas extrême, mais il y a aussi les établissements à cours de 50 minutes où on te somme de "rattrapper" des 5 minutes restantes lors de séances supplémentaires organisées par l' établissement et dévolues à des projets spécifiques...Moi j' ai eu de la chance, parce qu' en définitive j' échappe à tout ça, maintenant. Tu as des établissements privés qui ont la bonne réputation nécessaire pour recruter des élèves sérieux, se défaire des perturbateurs ingérables. Où le "socle commun" et autres billevisées glissent sur l' administration et les professeurs comme l' eau sur les plumes d' un canard (si ça pouvait durer un peu!). Et il y en a d' autres qui recrutent des élèves renvoyés d' un ou plusieurs autres établissements, publics comme privés. Et où il faut garder les effectifs coûte que coûte. Et où donc les élèves peuvent faire n' importe quoi. Et où les projets "pédagols" sont un prétexte à peine dissimulé pour être très récréatif, contraindre le moins possible au travail, "valoriser l' élève", c' est à dire ne plus l' importuner ni lui ni ses parents avec du travail, des exigences.
A ta place, je n' envisagerais d' enseigner dans le privé que si tu avais l' accord du chef d' un établissement que tu sais sérieux, et donc solide, pour te recruter. Il faut commencer par là: inutile d' aller dans le privé quand on "tombe" dans certains établissements. Et en espérant qu' il puisse te détacher (et pour cela, il vaut mieux avoir l' agreg externe, et même avec ça, c' est loin d' être garanti.
Quant au privé, il y a de tout: l' établissement très sérieux comme l' établissement très pédagol. Dans tel établissement, par exemple, les classes n' existent pas en tant que telles, les élèves changent de professeurs toutes les 5 semaines (en fait ils valident des "séquences" qu' ils choisissent, donc ils choisissent leurs professeurs), les professeurs doivent beaucoup de concerter pour donner à l' ensemble de la cohérence (!). Bon, c' est un cas extrême, mais il y a aussi les établissements à cours de 50 minutes où on te somme de "rattrapper" des 5 minutes restantes lors de séances supplémentaires organisées par l' établissement et dévolues à des projets spécifiques...Moi j' ai eu de la chance, parce qu' en définitive j' échappe à tout ça, maintenant. Tu as des établissements privés qui ont la bonne réputation nécessaire pour recruter des élèves sérieux, se défaire des perturbateurs ingérables. Où le "socle commun" et autres billevisées glissent sur l' administration et les professeurs comme l' eau sur les plumes d' un canard (si ça pouvait durer un peu!). Et il y en a d' autres qui recrutent des élèves renvoyés d' un ou plusieurs autres établissements, publics comme privés. Et où il faut garder les effectifs coûte que coûte. Et où donc les élèves peuvent faire n' importe quoi. Et où les projets "pédagols" sont un prétexte à peine dissimulé pour être très récréatif, contraindre le moins possible au travail, "valoriser l' élève", c' est à dire ne plus l' importuner ni lui ni ses parents avec du travail, des exigences.
A ta place, je n' envisagerais d' enseigner dans le privé que si tu avais l' accord du chef d' un établissement que tu sais sérieux, et donc solide, pour te recruter. Il faut commencer par là: inutile d' aller dans le privé quand on "tombe" dans certains établissements. Et en espérant qu' il puisse te détacher (et pour cela, il vaut mieux avoir l' agreg externe, et même avec ça, c' est loin d' être garanti.
- CircéExpert
Je ne peux confirmer que ce que Schéhérazade dit. J'ai pas voulu faire peur à Kroko mais c'est la réalité.
Mais même avec l'accord d'un chef d'établissment, c'est pas gagné, mon ex était chef d'établissement, j'en ai entendu parler pendant 10 ans des fameuses commissions d'emploi, il faisait pas toujours ce qu'il voulait.
Mais même avec l'accord d'un chef d'établissment, c'est pas gagné, mon ex était chef d'établissement, j'en ai entendu parler pendant 10 ans des fameuses commissions d'emploi, il faisait pas toujours ce qu'il voulait.
- lalilalaEmpereur
Bon ben je vais tourner pendant 10 ans alors...
Et petite précision Circé : la seule chose qui m'intéresse dans le privé c'est le fait de pouvoir postuler dans une zone qui m'intéresse..."l'élite" comme tu dis, ça ne m'intéresse pas et en plus, je n'y crois absolument pas...
Et petite précision Circé : la seule chose qui m'intéresse dans le privé c'est le fait de pouvoir postuler dans une zone qui m'intéresse..."l'élite" comme tu dis, ça ne m'intéresse pas et en plus, je n'y crois absolument pas...
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- KrokoEsprit éclairé
lalilala a écrit:Bon ben je vais tourner pendant 10 ans alors...
Et petite précision Circé : la seule chose qui m'intéresse dans le privé c'est le fait de pouvoir postuler dans une zone qui m'intéresse..."l'élite" comme tu dis, ça ne m'intéresse pas et en plus, je n'y crois absolument pas...
pareil ...
- Karine B.Guide spirituel
Charles Renoir a écrit:
Ensuite, si tu veux revenir dans le public, il faut demander une réintégration qui est de droit; il suffit alors de postuler au mouvement intra. Par contre, tu auras perdu tous tes points d'ancienneté, et ne cumule pas de points durant tes années dans le privé, et tu n'auras pas le droit à un rapprochement de conjoints.
faux
Charles Renoir a écrit:Donc si c'est pour te rapprocher de ton copain que tu pars dans le privé, saches qu'après il vaudra mieux y rester... ou alors il faudra postuler que sur des postes spécifiques, ou espérer que le système d'affectation évolue vers d'autres logiques dans le public.
espoir que je ne partage pas, on voit ce que ça donne avec les CLAIR (et avec le privé)
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- CircéExpert
lalilala a écrit:Bon ben je vais tourner pendant 10 ans alors...
Et petite précision Circé : la seule chose qui m'intéresse dans le privé c'est le fait de pouvoir postuler dans une zone qui m'intéresse..."l'élite" comme tu dis, ça ne m'intéresse pas et en plus, je n'y crois absolument pas...
"l'élite" était une citation d'un commentaire fait plus haut, ce n'est pas ce que je pense, voilà pourquoi c'était entre guillemet. Mais un petit conseil, n'annonce à personne que ty souhaites intégrer le privé parce que tu veux postuler dans une zone qui t'intéresse, parce que là pour le coup, c'est le meilleur moyen de ne jamais y entrer.
- lalilalaEmpereur
Je me doute bien...de toute façon, ça m'a l'air bien compliqué...
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- Charles RenoirNiveau 3
Karine, qu'y a-t-il de "faux" dans ce que j'ai écrit? Je me suis contenté de recopier ce qui existe dans mon académie
- Karine B.Guide spirituel
Charles Renoir a écrit:Karine, qu'y a-t-il de "faux" dans ce que j'ai écrit? Je me suis contenté de recopier ce qui existe dans mon académie
quelqu'un qui réintègre a le droit aux pts de rapprochement de conjoint comme un collègue du public + les pts d'ancienneté = le nombre d'années passées dans le privé, comme tout détachement (donc on cumule des pts)
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- MélisandeNeoprof expérimenté
J'ajoute une précision à ce que dit Shéhérazade et qui était très bien dit.
En ce moment, dans le privé, c'est la bérézina à cause des fermetures de classe. Autrement dit, dans certaines régions (comme la mienne), chacun s'accroche à son poste coûte que coûte car les classes ferment partout, il y a beaucoup plus de profs du privé qui postulent pour un autre poste (car perte d'heure), que de postes disponibles. Autrement dit, ils n'arrivent déjà pas à trouver des heures pour tous les profs déjà en place, ou alors à Perperte-les-oies et sachant qu'ils y resteront coincés des décennies (il y a quand même beaucoup moins d'établissements dans le privé que dans le public, donc moins de choix à la base). Alors postuler sans avoir le CAFEP me semble utopique...
En ce moment, dans le privé, c'est la bérézina à cause des fermetures de classe. Autrement dit, dans certaines régions (comme la mienne), chacun s'accroche à son poste coûte que coûte car les classes ferment partout, il y a beaucoup plus de profs du privé qui postulent pour un autre poste (car perte d'heure), que de postes disponibles. Autrement dit, ils n'arrivent déjà pas à trouver des heures pour tous les profs déjà en place, ou alors à Perperte-les-oies et sachant qu'ils y resteront coincés des décennies (il y a quand même beaucoup moins d'établissements dans le privé que dans le public, donc moins de choix à la base). Alors postuler sans avoir le CAFEP me semble utopique...
- LantelmeNiveau 6
Tout cela rejoint ce que j'écrivais : les détachements du public vers le privé se font surtout pour des agrégés. J'ai en tête le cas de deux collègues, l'un recruté en lycée l'autre en CPGE. Pour en avoir discuté avec plusieurs chefs, ils m'ont dit recevoir de nombreux CV de certifiés du public qui veulent coute que coute quitter le public et leurs établissements pourris, mais ils n'y donnent jamais suite puisque le Capes dans le privé existe déjà et qu'il y a des pénuries d'heures pour les titulaires du privé. Par ailleurs, les rectorats rechigent à laisser partir les certifiés, mais se montrent plus compréhensifs pour les agrégés (et après cela dépend aussi du "poids" du chef d'établissement privé d'accueil).
- CircéExpert
Ben si les postes au concours de l'agrégation du privé - nous n'avons droit qu'à l'interne - (mais oui ils existent !!) n'étaient pas réduits à peau de chagrin, ces détachements là aussi ne se produiraient pas.
Ce qui me choque, c'est que l'on puisse passer du public au privé par détachement mais pas le contraire.
Ce qui me choque, c'est que l'on puisse passer du public au privé par détachement mais pas le contraire.
- lalilalaEmpereur
je savais pas qu il y avait une agrégation du privé
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- MélisandeNeoprof expérimenté
C'est vrai, Antelme, étant donné que dans le privé, les mutations se font "officiellement" par commission, mais qu'en réalité, c'est grosse magouille et compagnie, le "poids" du chef d'établissement auprès de la commission pèse lourd. Donc si on a des relations, si on peut faire marcher le piston, on est bien aidé.
Par contre, je ne sais plus qui disait que l'agrégation n'existait pas dans le privé. C'est faux. L'agrégation interne existe, et s'appelle le CAER-PA.
Et c'est exactement la même agrégation interne que dans le public : même programme, même épreuve, passée dans la même salle et corrigée par le même jury (qui ne sait pas si une ou deux copies de l'agrég' privée sont dans son paquet d'agrég' publique), et même jury pour l'oral, dans les mêmes conditions que l'écrit.
Par contre, je ne sais plus qui disait que l'agrégation n'existait pas dans le privé. C'est faux. L'agrégation interne existe, et s'appelle le CAER-PA.
Et c'est exactement la même agrégation interne que dans le public : même programme, même épreuve, passée dans la même salle et corrigée par le même jury (qui ne sait pas si une ou deux copies de l'agrég' privée sont dans son paquet d'agrég' publique), et même jury pour l'oral, dans les mêmes conditions que l'écrit.
- CircéExpert
Mélisande a écrit:C'est vrai, Antelme, étant donné que dans le privé, les mutations se font "officiellement" par commission, mais qu'en réalité, c'est grosse magouille et compagnie, le "poids" du chef d'établissement auprès de la commission pèse lourd. Donc si on a des relations, si on peut faire marcher le piston, on est bien aidé.
Par contre, je ne sais plus qui disait que l'agrégation n'existait pas dans le privé. C'est faux. L'agrégation interne existe, et s'appelle le CAER-PA.
Et c'est exactement la même agrégation interne que dans le public : même programme, même épreuve, passée dans la même salle et corrigée par le même jury (qui ne sait pas si une ou deux copies de l'agrég' privée sont dans son paquet d'agrég' publique), et même jury pour l'oral, dans les mêmes conditions que l'écrit.
Alors ça c'est rien de le dire. Je suis écoeurée du discours bien propret qu'ils tiennent à tout le monde, qu'il y a des règles, des ordres de priorité, gnagnagna... alors que les 3/4 du temps, cela se règle sous la table.
- MélisandeNeoprof expérimenté
Circé a écrit:
Alors ça c'est rien de le dire. Je suis écoeurée du discours bien propret qu'ils tiennent à tout le monde, qu'il y a des règles, des ordres de priorité, gnagnagna... alors que les 3/4 du temps, cela se règle sous la table.
C'est complètement écoeurant, comme tu dis.
D'après ce que j'ai pu observer ces dernières années, le meilleur moyen pour obtenir sa mutation dans l'endroit qu'on souhaite est de devenir tellement inefficace dans son travail de prof (à tous les niveaux : pédagogique, éducatif, administratif, autorité et rayonnement) voire gênant dans son propre poste que le directeur fera tout ce qu'il pourra pour que l'élément gênant obtienne sa (super) mut' loin de son établissement à lui afin de sauver la réputation de ce dernier.
Si tu es consciencieux dans ton travail, que tu fais travailler correctement les élèves, que les parents sont contents, le directeur fera tout pour te garder dans SON établissement et "empêchera" ta mutation.
C'est un bien triste constat.
- CircéExpert
Oui, c'est malheureusement la stricte vérité, ça me désole, mon syndicat sait tout ça et va se battre pour moi.
J'ai une priorité pas trop vilaine car je suis en temps incomplet. J'ai jamais autant souhaité que le vent tourne parce qu'il n'y a pas que moi en jeu dans l'histoire mais mes enfants aussi.
J'ai une priorité pas trop vilaine car je suis en temps incomplet. J'ai jamais autant souhaité que le vent tourne parce qu'il n'y a pas que moi en jeu dans l'histoire mais mes enfants aussi.
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