Que risque-t-on si on quitte le conseil de classe ?

Mes collègues, me croyant très informée , m'ont demandé ce qu'on risquait si on quittait tous en choeur le conseil de classe au cas où le CDE serait odieux. Mon conseil de jeudi ayant été houleux, nous craignons que ceux de lundi se passent mal. Comme nous ne désirons pas être à nouveau pris pour cibles, nous avons prévu de quitter le conseil si le CDE nous manquait de respect. Nous mettrions-nous en tort ?

Plutôt que le quitter, vous pouvez faire un conseil muet : vous êtes là, mais ne dite pas un mot... C'est assez bizarre, mais c'est productif.

Will.T a écrit:Plutôt que le quitter, vous pouvez faire un conseil muet : vous êtes là, mais ne dite pas un mot... C'est assez bizarre, mais c'est productif.

mode élève pénible on - et ça va faire enrager le ppal! - monde élève pénible off

J'ai déjà connu le boycott par l'ensemble des profs. Aucune incidence.
Du moment que les bulletins ont été remplis, je ne vois pas ce qu'on peut vous reprocher

Bonne idée, Will ! Mais ça ne doit pas être facile !

Au contraire, dans mon RAD ça a permis de retrouver des horaires de conseil décents

Notre CDE est un fin tacticien, et nous interpelle directement pour avoir notre avis, sans attendre qu'on veuille parler. Il faut donc être motivés pour refuser de lui répondre, mais ça pourrait avoir un effet assez fabuleux !

J'ai quitté une fois un conseil de classe qui était une véritable mascarade, mes collègues ne disaient rien de manière claire, mon CDE se foutait de moi et les parents d'élèves se prenaient carrément pour les "présidents" de séance.
J'ai fait part de mon mécontentement, je me suis levée, j'ai fait mon cartable et j'ai quitté la salle.
Convoquée le lendemain dans le bureau du chef, j'ai dit ce que je pensais et puis ben...rien. Rien n'est arrivé.

Quitte à être présent pour ne rien dire, autant effectivement quitter le conseil.

Ca n'aura pas d'incidence, surtout si vous êtes tous d'accord pour le faire.

Par contre, il faudra peut-être rattraper le conseil après discussion avec le chef. Et il faut que tout le monde ait fait plusieurs conseils à part celui-là, pour prouver que ce n'est pas par fainéantise que vous partez.

Une collègue prise à partie par les parents est sortie en disant qu'elle se tenait à la disposition de CDE en SDP si on avait besoin d'elle, on a fait pareil et on a attendu en SDP. Aucune incidence et ça a calmé.

Mélu a écrit:Mes collègues, me croyant très informée , m'ont demandé ce qu'on risquait si on quittait tous en choeur le conseil de classe au cas où le CDE serait odieux. Mon conseil de jeudi ayant été houleux, nous craignons que ceux de lundi se passent mal. Comme nous ne désirons pas être à nouveau pris pour cibles, nous avons prévu de quitter le conseil si le CDE nous manquait de respect. Nous mettrions-nous en tort ?

Cela m'est arrivé. Le principal adjoint ayant tenu des propos inadmissibles, plusieurs collègues et moi nous sommes levés, et nous sommes partis. Il nous a fait des excuses.

J'ai déjà quitté un conseil de classe, suivie d'un autre collègue, car la CDE était en train de faire le procès d'une collègue. Nous venions de terminer le dernier élève. Je n'ai jamais eu aucune remarque.

Que risque-t-on ?

Rien... nous sommes des adultes.

L'avantage de l'EN, c'est que rien n'a de vraies conséquences, en bien ou en mal. Même le pouvoir de l'IPR ou du CDE est assez relatif et plutôt symbolique

Mélu a écrit:Mes collègues, me croyant très informée , m'ont demandé ce qu'on risquait si on quittait tous en choeur le conseil de classe au cas où le CDE serait odieux. Mon conseil de jeudi ayant été houleux, nous craignons que ceux de lundi se passent mal. Comme nous ne désirons pas être à nouveau pris pour cibles, nous avons prévu de quitter le conseil si le CDE nous manquait de respect. Nous mettrions-nous en tort ?

J'ai du mal à imaginer quel risque vous pourriez courir, à part celui de n'être pas bien vus, mais je pense que cela, vous vous en doutez.

Cripure a écrit:

Mélu a écrit:Mes collègues, me croyant très informée , m'ont demandé ce qu'on risquait si on quittait tous en choeur le conseil de classe au cas où le CDE serait odieux. Mon conseil de jeudi ayant été houleux, nous craignons que ceux de lundi se passent mal. Comme nous ne désirons pas être à nouveau pris pour cibles, nous avons prévu de quitter le conseil si le CDE nous manquait de respect. Nous mettrions-nous en tort ?

J'ai du mal à imaginer quel risque vous pourriez courir, à part celui de n'être pas bien vus, mais je pense que cela, vous vous en doutez.

Eh bien je n'en suis même pas sûre, je crois au contraire que le CDE peut nous respecter davantage si on réagit vivement à un abus, il constatera que nous ne sommes pas des paillassons !
Je pense qu'ils aiment bien les larves dociles, c'est plus facile pour eux, mais les respectent-ils pour autant ? :Descartes:

J'en connais qui ont poussé le bouchon un peu loin et qui se sont ensuite excusés de s'être trompés

Merci pour vos réponses. On est déjà mal vus, ça ne changera rien. S'il va trop loin, je pense qu'il y aura un grand mouvement migratoire lors du conseil !

Mélu a écrit:Merci pour vos réponses. On est déjà mal vus, ça ne changera rien. S'il va trop loin, je pense qu'il y aura un grand mouvement migratoire lors du conseil !

De toutes façons, reconnaissons qu'à part un départ massif des profs, il ne peut guère se passer grand-chose au cours d'un conseil de classe...