- SergeMédiateur
Notre principal nous a demandé de lui dire ce que nous pensions des documents audios et écrits sur ce site :
http://mclcm.free.fr/
Je vous en fais profiter aussi pour connaitre également vos avis
http://mclcm.free.fr/
Je vous en fais profiter aussi pour connaitre également vos avis
- ZeldaHabitué du forum
Rien que le dessin en haut de la page est à vomir. Je n'ai pas lu la suite, pas envie de faire de cauchemars... Quand je vois où on en est rendu parfois pour trouver quelques points à mettre dans une copie et quand je lis ça, je me dis qu'on nous prend vraiment pour des c***.
- SergeMédiateur
C'est vrai qu'elle n'est pas de très bon goût
- RuthvenGuide spirituel
Comme chez Darty ?
Malgré ma répulsion pour la présentation d'Antibi (pas de constante macabre dans mes classes, il n'y a que trois ou quatre élèves qui ont la moyenne sur les dissertations sur toute une classe ( :diable: )), j'utilise certains trucs :
- proposer une série de questions sur lesquelles seront interrogés les élèves (réponse à retrouver dans le cours)
- vérification qu'ils ont tout bien trouvé
- pour la dissert., je fais reproduire des structures formelles constantes en variant les sujets
Cela a des avantages car les élèves savent ce qu'il faut apprendre (sinon face un cours de LSH ils sont perdus et n'apprennent rien) mais cela a aussi des inconvénients en ce sens que cela ne développe pas du tout l'autonomie (et en Terminale, c'est un souci); j'ai des élèves tellement fainéants cette année qu'ils ne font même pas l'effort de chercher les réponses dans le cours et attendent la séance de préparation.
Ce qui est proposé pour la dissert. me semble d'une crétinerie profonde :
"Concernant la dissertation, signalons tout d’abord que le manque de précision pour évaluer une copie semble plus important que dans d’autres disciplines ; on pourrait d’ailleurs profiter du système EPCC pour améliorer la situation. On peut imaginer par exemple que le programme d’un contrôle EPCC soit constitué de dissertations corrigées par l’enseignant avec la participation de la classe. Pour certains points où certaines idées divergentes seraient apparues, l’élève pourrait disposer de plusieurs versions possibles de corrigés. Il pourrait en plus avoir la liberté de proposer une version personnelle de certaines parties s’il le souhaite.
Autre piste possible : pour certaines dissertations, l’élève disposerait de plans très détaillés proposés par son professeur, et non pas d’un corrigé complet."
Il y a un moment où l'élève doit sortir de la répétition pour se confronter à des difficultés inconnues. La solution proposée pour l'évaluation de la dissertation est la négation même de l'exercice (puisqu'il s'agit d'exercer un jugement réfléchi) ; s'il y a un truc à creuser, c'est plutôt dans une identification des étapes formelles, ensuite on ne peut pas penser à la place des élèves (ou alors c'est inquiétant).
Bref, c'est un truc utile mais dont la systématisation semble discutable.
Malgré ma répulsion pour la présentation d'Antibi (pas de constante macabre dans mes classes, il n'y a que trois ou quatre élèves qui ont la moyenne sur les dissertations sur toute une classe ( :diable: )), j'utilise certains trucs :
- proposer une série de questions sur lesquelles seront interrogés les élèves (réponse à retrouver dans le cours)
- vérification qu'ils ont tout bien trouvé
- pour la dissert., je fais reproduire des structures formelles constantes en variant les sujets
Cela a des avantages car les élèves savent ce qu'il faut apprendre (sinon face un cours de LSH ils sont perdus et n'apprennent rien) mais cela a aussi des inconvénients en ce sens que cela ne développe pas du tout l'autonomie (et en Terminale, c'est un souci); j'ai des élèves tellement fainéants cette année qu'ils ne font même pas l'effort de chercher les réponses dans le cours et attendent la séance de préparation.
Ce qui est proposé pour la dissert. me semble d'une crétinerie profonde :
"Concernant la dissertation, signalons tout d’abord que le manque de précision pour évaluer une copie semble plus important que dans d’autres disciplines ; on pourrait d’ailleurs profiter du système EPCC pour améliorer la situation. On peut imaginer par exemple que le programme d’un contrôle EPCC soit constitué de dissertations corrigées par l’enseignant avec la participation de la classe. Pour certains points où certaines idées divergentes seraient apparues, l’élève pourrait disposer de plusieurs versions possibles de corrigés. Il pourrait en plus avoir la liberté de proposer une version personnelle de certaines parties s’il le souhaite.
Autre piste possible : pour certaines dissertations, l’élève disposerait de plans très détaillés proposés par son professeur, et non pas d’un corrigé complet."
Il y a un moment où l'élève doit sortir de la répétition pour se confronter à des difficultés inconnues. La solution proposée pour l'évaluation de la dissertation est la négation même de l'exercice (puisqu'il s'agit d'exercer un jugement réfléchi) ; s'il y a un truc à creuser, c'est plutôt dans une identification des étapes formelles, ensuite on ne peut pas penser à la place des élèves (ou alors c'est inquiétant).
Bref, c'est un truc utile mais dont la systématisation semble discutable.
- elfianeNiveau 10
Ruthven a écrit:Comme chez Darty ?
Rhoo j'allais la faire celle là ..........
- JohnMédiateur
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- doctor whoDoyen
Votre principal est bien aimable de vous demander votre avis. Et il le fait comme ça, innocemment ? L'aurait pas une idée en tête ?
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- FantômetteHabitué du forum
Cela me rappelle ce que j'ai lu dans le rapport Grosperrin (p 53) sur les méthodes d'évaluation préconisées dans la mise en oeuvre du Socle commun:
l'évaluation par contrat de confiance consiste en:
"Ainsi, avant chaque contrôle de connaissances, le professeur distribue une liste substantielle - pour éviter le par coeur- de points (cours ou exercices) déjà traités, en précisant que les quatre cinquièmes de l'épreuve portent sur certains points de cette liste. Deux ou trois jours avant l'épreuve, l'enseignant organise une séance de questions- réponses au cours de laquelle les élèves peuvent demander des explications sur certains points de la liste. Avec ce système, les notes augmentent, en moyenne, de deux ou trois points, certains élèves obtiennent des sauts de notes spectaculaires et ceux en réelle situation d'échec scolaire, qui ne doivent pas être confondus avec ceux artificiellement sacrifiés pour les besoins de la "constante macabre", sont clairement identifiés. "
L'autre méthode préconisée est l'autoévaluation ou l'évaluation des élèves entre eux.
Donc, si je comprends bien, dans l' "EPCC":
- la restitution "par coeur" est tabou
- en gros, on leur donne à l'avance les 4/5e de l'évaluation
- on fait deux trois jours avant une séance de révisions (qui les dispense de réviser chez eux?) et on répète des explications qu'on a déjà normalement faites en classe pendant le cours et les exos. On ne fait travailler que la mémoire à court terme.
- on creuse l'écart entre les très bons qui auront du coup d'excellents résultats à ce genre d'éval, et les élèves en échec.
- on ne dit pas si les résultats sont garantis deux ans...
l'évaluation par contrat de confiance consiste en:
"Ainsi, avant chaque contrôle de connaissances, le professeur distribue une liste substantielle - pour éviter le par coeur- de points (cours ou exercices) déjà traités, en précisant que les quatre cinquièmes de l'épreuve portent sur certains points de cette liste. Deux ou trois jours avant l'épreuve, l'enseignant organise une séance de questions- réponses au cours de laquelle les élèves peuvent demander des explications sur certains points de la liste. Avec ce système, les notes augmentent, en moyenne, de deux ou trois points, certains élèves obtiennent des sauts de notes spectaculaires et ceux en réelle situation d'échec scolaire, qui ne doivent pas être confondus avec ceux artificiellement sacrifiés pour les besoins de la "constante macabre", sont clairement identifiés. "
L'autre méthode préconisée est l'autoévaluation ou l'évaluation des élèves entre eux.
Donc, si je comprends bien, dans l' "EPCC":
- la restitution "par coeur" est tabou
- en gros, on leur donne à l'avance les 4/5e de l'évaluation
- on fait deux trois jours avant une séance de révisions (qui les dispense de réviser chez eux?) et on répète des explications qu'on a déjà normalement faites en classe pendant le cours et les exos. On ne fait travailler que la mémoire à court terme.
- on creuse l'écart entre les très bons qui auront du coup d'excellents résultats à ce genre d'éval, et les élèves en échec.
- on ne dit pas si les résultats sont garantis deux ans...
- User5899Demi-dieu
Pourquoi pas ? Je n'aurais rien contre le fait au moins d'essayer. Mais pas avec 4h par semaine. Là, c'est niet. Car faire tout cela avec 4h hebdo, ça veut dire qu'il n'y a plus de cours.Fantômette a écrit:Cela me rappelle ce que j'ai lu dans le rapport Grosperrin (p 53) sur les méthodes d'évaluation préconisées dans la mise en oeuvre du Socle commun:
l'évaluation par contrat de confiance consiste en:
"Ainsi, avant chaque contrôle de connaissances, le professeur distribue une liste substantielle - pour éviter le par coeur- de points (cours ou exercices) déjà traités, en précisant que les quatre cinquièmes de l'épreuve portent sur certains points de cette liste. Deux ou trois jours avant l'épreuve, l'enseignant organise une séance de questions- réponses au cours de laquelle les élèves peuvent demander des explications sur certains points de la liste. Avec ce système, les notes augmentent, en moyenne, de deux ou trois points, certains élèves obtiennent des sauts de notes spectaculaires et ceux en réelle situation d'échec scolaire, qui ne doivent pas être confondus avec ceux artificiellement sacrifiés pour les besoins de la "constante macabre", sont clairement identifiés. "
Rappelons qu'un 6e, en 1971, avait 7h de français par semaine (et le prof, 9, ce qui facilite cette préparation aux contrôles... qui n'existait pas )
- Reine MargotDemi-dieu
mais en quoi est-ce différent du contrôle de grammaire où j'indique plusieurs jours à l'avance qu'il portera sur les accords du participe passé employé avec ETRE?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- FantômetteHabitué du forum
marquisedemerteuil a écrit:mais en quoi est-ce différent du contrôle de grammaire où j'indique plusieurs jours à l'avance qu'il portera sur les accords du participe passé employé avec ETRE?
Ben oui, c'est ce que je fais aussi. Quand je prévois une éval, je précise évidemment sur quoi elle portera, leçons à réviser, exercices à reprendre etc. Je prends même toujours un classeur d'élève (et pas le même à chaque fois), et je montre à la classe ce qu'ils doivent apprendre, je leur faire mettre des signes à côté des définitions par exemple que je veux qu'ils apprennent par coeur.
Ce qui me chiffonne dans l' "EPCC", d'après ce que j'ai lu sur le site donné en lien (mais je n'ai pas tout lu), c'est que le "par coeur" semble tabou, on demande aux élèves de restituer le plus possible avec leurs mots. Soit, mais cela a des limites. En grammaire notamment, j'exige qu'ils apprennent des définitions par cœur. Quand j'ai débuté, et selon les "conseils" de l'IUFM, j'acceptais qu'ils formulent avec leurs propres mots mais ça donnait n'importe quoi: des définitions mal formulées, incomplètes, confuses, inexactes... La grammaire exige un minimum de rigueur et d'exactitude.
Par ailleurs, mes contrôles ne sont pas constitués aux 4/5e d'exercices déjà traités. En grammaire, quand j'ai une classe faible, j'en mets généralement toujours un déjà fait en classe pour justement mettre en confiance les plus faibles mais ça s'arrête là. Après, les autres exercices, s'ils sont conformes dans leur esprit et les consignes à ceux faits en classe, ne sont pas les mêmes. J'attends qu'ils sachent réinvestir et je vérifie qu'ils aient digéré la substantifique moelle de la leçon.
En lecture et analyse de textes, je ne donne pas en contrôle un texte déjà traité en classe. Le texte est différent, mais les questions que je pose, les notions qui sont en jeu, concernent évidemment des points traités en classe. Là encore, je commence toujours par des questions simples de repérage, de compréhension pour que chaque élève puisse "bien démarrer" le contrôle. Mais en étude de texte, il y aura toujours quelques questions de réflexion propres à ce texte, et qui de ce point de vue sont proprement "inédites". Ca permet aux "bons élèves" de faire la différence, de se distinguer, mais ça ne pénalise pas pour autant macabrement les autres, car le nombre de ces questions est plutôt limité dans mes évals.
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