Année de stage et absence pour colloque? Possible?

Je dois faire mon stage l'année prochaine. Parallèlement à cela, j'ai été acceptée dans deux colloques qui s'étalent chacun sur trois jours, respectivement en Novembre et Avril, chacun très loin (voir très très loin) de chez moi. Et de me demander, alors que cette perspective m'enthousiasme et que je commence à trimer sur mes interventions, si je vais tout simplement obtenir l'autorisation d'y assister...Comment cela se passe-t-il? Est-ce que l'un ou l'une d'entre vous a été confronté à cette situation? Est-ce que je pourrai obtenir l'autorisation d'y aller sans faillir à mes devoirs de stagiaire? Dois-je prévenir tout de suite l'administration de ce fait à la rentrée, ou ne vaut-il mieux pas?
Je me refuse à annuler auprès des organisateurs, ce serait très mal perçu...et mauvais pour moi.

A vot' bon coeur et expérience.

Eh bien vers le 15 septembre, une fois que la rentrée est faite, que tu as pris tes marques, et tout et tout, tu vas voir un membre de la direction munie des documents explicatifs (Annonce du colloque, déroulement prévu, présence de Mme Cavecattum pour une communication de la plus haute importance...), et tu expliques que tu as besoin d'être absente.

Là, la direction devrait t'expliquer que félicitations pour votre travail de recherche, vous avez le droit d'aller au colloque.
Mais que quand même, ça fait beaucoup d'absences tout ça, et donc si vous pouvez rattraper quelques unes des heures, c'est mieux (rémunérées selon le protocole de "remplacement de courte durée").

Du coup, si tu peux anticiper et annoncer d'entrée de jeu que tu es prête à rattraper quelques heures, ça fera bonne impression.

Et voilà.

Et si tu tombes sur des personnes pas très compréhensives... tu pourras toujours aviser à ce moment-là.

Je te remercie Gryphe, c'est parfaitement clair! Me voilà soulagée.

Gryphe a écrit:Là, la direction devrait t'expliquer que félicitations pour votre travail de recherche, vous avez le droit d'aller au colloque.
Mais que quand même, ça fait beaucoup d'absences tout ça, et donc si vous pouvez rattraper quelques unes des heures, c'est mieux (rémunérées selon le protocole de "remplacement de courte durée").

C'est L'île aux enfants dans le collège de Gryphe :lol!: .

Si tu arrives à te faire payer en de Robien des heures d'absence pour un colloque, chapeau ... Au mieux, je pense que tu obtiendras un déplacement d'heures.

Ca m'est arrivé, et j'ai rattrapé toutes mes heures gratos.

J'aurais peut-être pu mieux négocier...

Pour moi, l'essentiel c'est de savoir que je serai autorisée à y aller. Pour le reste, je verrai bien!

Dans les papiers, tu peux te faire faire une convocation par l'université qui accueille le colloque, il me semble.

Ruthven a écrit:C'est L'île aux enfants dans le collège de Gryphe :lol!: .

Je sais, j'suis trop gentille...

Maintenant, c'est gagnant-gagnant.
J'ai déjà autorisé des participations à des colloques.
Et si je dis non, il se passe quoi ?
- La personne n'a plus envie de s'investir pour l'établissement.
- Elle ne valide pas sa thèse dans de bonnes conditions ou autre engagement en cours dans le supérieur.
- Elle est bloquée dans sa carrière.
- Je ne peux plus rien lui demander après ça. (Genre : vous voudriez pas être PP, des fois ? )
- Rémunérer les heures n'est pas le plus difficile. Le plus difficile est 1) de trouver les créneaux-horaires pour rattraper les cours et 2) de trouver du temps pour faire la manip' nécessaire.

En fait, je crois que je ne suis pas trop gentille du tout, c'est dans l'intérêt de l'établissement aussi que la personne puisse progresser dans sa formation.

Ceci dit, dire oui à certaines choses implique de dire non à d'autres, rien n'est parfait...

cavecattum a écrit:Pour moi, l'essentiel c'est de savoir que je serai autorisée à y aller. Pour le reste, je verrai bien!

Je ne veux pas jouer les rabat-joie mais l'autorisation d'absence n'est pas de droit ... et on n'est jamais à l'abri de petits chefs.

Gryphe a écrit:

Ruthven a écrit:C'est L'île aux enfants dans le collège de Gryphe :lol!: .

Je sais, j'suis trop gentille...

Maintenant, c'est gagnant-gagnant.
J'ai déjà autorisé des participations à des colloques.
Et si je dis non, il se passe quoi ?
- La personne n'a plus envie de s'investir pour l'établissement.
- Elle ne valide pas sa thèse dans de bonnes conditions ou autre engagement en cours dans le supérieur.
- Elle est bloquée dans sa carrière.
- Je ne peux plus rien lui demander après ça. (Genre : vous voudriez pas être PP, des fois ? )
- Rémunérer les heures n'est pas le plus difficile. Le plus difficile est 1) de trouver les créneaux-horaires pour rattraper les cours et 2) de trouver du temps pour faire la manip' nécessaire.

En fait, je crois que je ne suis pas trop gentille du tout, c'est dans l'intérêt de l'établissement aussi que la personne puisse progresser dans sa formation.

Ceci dit, dire oui à certaines choses implique de dire non à d'autres, rien n'est parfait...

Je raisonne exactement de la même manière ; pour le CdE qui est arrangeant sur les déplacements d'heures, je suis dispo pour les surveillances, en revanche, pour celui qui est tatillon, c'est niet.

[J'ai toujours en travers un CdE qui m'a refusé une absence d'une après-midi où j'avais une heure de cours pour assister à un stage syndical (demande déposée après délai où l'absence était de droit) qui était un stage d'information pour tous les TZR qui partaient en MCS. Il est devenu depuis conseiller au ministère après être passé par la case IA.]

Pour l'étranger, on m'avait demandé de solliciter une autorisation du recteur très longtemps à l'avance.

Ah! merci de l'info John! Faudra faire avec ça aussi...

Gryphe, tu sais y faire avec les enseignants qui cherchent! Ce que je crains le plus, ce serait un Cde plutôt adepte du "votre métier, c'est prof dans le secondaire, le reste, vous le mettez de côté". Déjà qu'auprès de certains profs je récolte déjà ce genre de discours... Et ça, cela a tendance à inhiber la bonne volonté et l'investissement, en ce qui me concerne.

Gryphe a écrit:Eh bien vers le 15 septembre, une fois que la rentrée est faite, que tu as pris tes marques, et tout et tout, tu vas voir un membre de la direction munie des documents explicatifs (Annonce du colloque, déroulement prévu, présence de Mme Cavecattum pour une communication de la plus haute importance...), et tu expliques que tu as besoin d'être absente.

Là, la direction devrait t'expliquer que félicitations pour votre travail de recherche, vous avez le droit d'aller au colloque.
Mais que quand même, ça fait beaucoup d'absences tout ça, et donc si vous pouvez rattraper quelques unes des heures, c'est mieux (rémunérées selon le protocole de "remplacement de courte durée").

Pardonnez-moi, Gryphe, mais ce protocole rémunère celui ou celle qui remplacera les heures de Cavecattum. Elle, si elle remplace des heures qu'elle n'a pas assurées, ne sera pas rémunérée. Sinon, il pourrait à terme y avoir quelques abus

Cripure, pas du tout : tu peux t'auto-remplacer, notamment dans le cas de voyages, sorties, absences, etc.