- LoumiaNiveau 6
Bonjour !
Je viens de rendre mon mémoire et de ce fait, il est temps pour moi d'attaquer sérieusement la préparation à l'agrég externe de Lettres Classiques de 2012. Or, je suis un peu perdue devant la masse de travail à produire, non que cela m'effraie, mais j'ai dû mal à établir les priorités. Je viens donc à la pêche aux conseils : comment vous organisez vous sur l'année complète ? Que laissez vous de côté pour la période entre l'écrit et l'oral ? A quelle date vous contraignez vous à avoir traduit l'intégralité des œuvres anciennes ? Ne travaillez vous que sur une seule oeuvre pendant x jours ou répartissez vous vos journées entre les différentes parties du programme ?
J'ajoute que, grande débutante en grec et latin à mon arrivée en L1 en 2006, j'ai encore de nombreuses lacunes à combler et je souhaiterais consacrer un bon moment à reprendre les bases. Pensez vous qu'il faut toutefois attendre d'avoir fini d'étudier le programme de littérature française ? D'autre part, je n'ai jamais fait d'ancien français et je passerai donc un temps sans doute plus important sur la traduction et l'étude du Roman de Tristan... Dois-je m'y mettre immédiatement selon vous ? J'avoue avoir des difficultés à quantifier cette préparation. Enfin, je ne suis pas mauvaise en grammaire mais la formation de lettres classiques ne nous prépare pas à une analyse grammaticale aussi approfondie que celle demandée à l'oral. Il me semble plus raisonnable de ne m'occuper de ça qu'au cours de la période "entre épreuves".
Ca fait beaucoup de questions ! J'ai bien conscience que chacun a sa façon de procéder et que ce qui fonctionne le mieux pour l'un ne conviendra pas à l'autre mais je souhaiterais profiter de votre expérience d'agrégatifs pour me faire une idée.
Merci d'avance et bonne journée à tous !
Je viens de rendre mon mémoire et de ce fait, il est temps pour moi d'attaquer sérieusement la préparation à l'agrég externe de Lettres Classiques de 2012. Or, je suis un peu perdue devant la masse de travail à produire, non que cela m'effraie, mais j'ai dû mal à établir les priorités. Je viens donc à la pêche aux conseils : comment vous organisez vous sur l'année complète ? Que laissez vous de côté pour la période entre l'écrit et l'oral ? A quelle date vous contraignez vous à avoir traduit l'intégralité des œuvres anciennes ? Ne travaillez vous que sur une seule oeuvre pendant x jours ou répartissez vous vos journées entre les différentes parties du programme ?
J'ajoute que, grande débutante en grec et latin à mon arrivée en L1 en 2006, j'ai encore de nombreuses lacunes à combler et je souhaiterais consacrer un bon moment à reprendre les bases. Pensez vous qu'il faut toutefois attendre d'avoir fini d'étudier le programme de littérature française ? D'autre part, je n'ai jamais fait d'ancien français et je passerai donc un temps sans doute plus important sur la traduction et l'étude du Roman de Tristan... Dois-je m'y mettre immédiatement selon vous ? J'avoue avoir des difficultés à quantifier cette préparation. Enfin, je ne suis pas mauvaise en grammaire mais la formation de lettres classiques ne nous prépare pas à une analyse grammaticale aussi approfondie que celle demandée à l'oral. Il me semble plus raisonnable de ne m'occuper de ça qu'au cours de la période "entre épreuves".
Ca fait beaucoup de questions ! J'ai bien conscience que chacun a sa façon de procéder et que ce qui fonctionne le mieux pour l'un ne conviendra pas à l'autre mais je souhaiterais profiter de votre expérience d'agrégatifs pour me faire une idée.
Merci d'avance et bonne journée à tous !
- arabeskankyloseNiveau 6
Les oeuvres françaises l'une après l'autre. En parallèle, les oeuvres de latin l'une après l'autre, et de même pour les 4 oeuvres de grec.Loumia a écrit:Bonjour !
Je viens de rendre mon mémoire et de ce fait, il est temps pour moi d'attaquer sérieusement la préparation à l'agrég externe de Lettres Classiques de 2012. Or, je suis un peu perdue devant la masse de travail à produire, non que cela m'effraie, mais j'ai dû mal à établir les priorités. Je viens donc à la pêche aux conseils : comment vous organisez vous sur l'année complète ?
Du latin et du grec tous les jours, sous forme de petit latin et de petit grec. Et des thèmes et versions le plus souvent possible.
L'approfondissement de l'étude des oeuvres antiques (mais il faut commencer avant, hein ! Parce que huit oeuvres en deux mois, c'est dur !)Que laissez vous de côté pour la période entre l'écrit et l'oral ?
1er septembre !A quelle date vous contraignez vous à avoir traduit l'intégralité des œuvres anciennes ?
- Spoiler:
- Ce n'est pas vrai ! Mais avant décembre, pour pouvoir avoir la tête libre après Noël pour ne penser qu'aux écrits.
Pour les oeuvres, il est mieux de les étudier à fond l'une après l'autre, je pense. Mais pour la grammaire et les langues anciennes, c'est comme le brossage de dents : tous les jours.Ne travaillez vous que sur une seule oeuvre pendant x jours ou répartissez vous vos journées entre les différentes parties du programme ?
Tout comme moi (mais ce n'était pas 2006 ! )J'ajoute que, grande débutante en grec et latin à mon arrivée en L1
C'est une chance inouïe : tu auras le plaisir de lire 10 pages de Sauzy et 20 pages de grammaire grecque par jour, diem noctemque .j'ai encore de nombreuses lacunes à combler et je souhaiterais consacrer un bon moment à reprendre les bases.
Et après cela, tu verras tes notes bondir en thème !
Pensez vous qu'il faut toutefois attendre d'avoir fini d'étudier le programme de littérature française ?
Non, il faut varier les plaisirs... Un peu de tout, tous les jours, mais point d'excès.
Ces deux points ne sont en fait pas les plus impressionnants.D'autre part, je n'ai jamais fait d'ancien français et je passerai donc un temps sans doute plus important sur la traduction et l'étude du Roman de Tristan... Dois-je m'y mettre immédiatement selon vous ? J'avoue avoir des difficultés à quantifier cette préparation. Enfin, je ne suis pas mauvaise en grammaire mais la formation de lettres classiques ne nous prépare pas à une analyse grammaticale aussi approfondie que celle demandée à l'oral. Il me semble plus raisonnable de ne m'occuper de ça qu'au cours de la période "entre épreuves".
L'ancien français vient progressivement si tu la travailles un petit peu avant les écrits et beaucoup plus après, et la grammaire, tu la travailles indirectement grâce au latin et au grec. Il faudra revoir méthodiquement la grammaire française entre les écrits et les oraux, mais je ne pense pas qu'il faille faire une fixette pour cette mini-épreuve avant les écrits.
Tu as de la chance, le programme est vraiment super cette année (pas de pères de l'Eglise, et puis La Fontaine, quelle chance !)Ca fait beaucoup de questions ! J'ai bien conscience que chacun a sa façon de procéder et que ce qui fonctionne le mieux pour l'un ne conviendra pas à l'autre mais je souhaiterais profiter de votre expérience d'agrégatifs pour me faire une idée.
Merci d'avance et bonne journée à tous !
Bonne chance
(Je suis un peu directive, c'est mon côté prof de collège )
- LoumiaNiveau 6
Merci beaucoup arabeskankylose ! Il est vrai que nous sommes gâtés question programme cette année et de fait, malgré la masse de travail qui m'attend, je suis enthousiaste !
Tes remarques m'aident à y voir plus clair : je pense du coup que le mieux est de découper la journée en deux, de consacrer le matin aux oeuvres de littérature française et l'après-midi aux oeuvres anciennes et au petit latin, petit grec. Sausy est mon ami
Ah, merci pour la précision, j'ai eu un léger moment d'arrêt en lisant ta première réponse : :shock:
Ton expérience m'encourage et prouve bien que même lorsqu'on est néophyte en langues anciennes à l'université, ce point est bel et bien une barrière qui peut être abattue à force de travail et d'obstination pour les concours de l'enseignement.
:flower:
Tes remarques m'aident à y voir plus clair : je pense du coup que le mieux est de découper la journée en deux, de consacrer le matin aux oeuvres de littérature française et l'après-midi aux oeuvres anciennes et au petit latin, petit grec. Sausy est mon ami
arabeskankylose a écrit:
1er septembre !
- Spoiler:
Ce n'est pas vrai ! Mais avant décembre, pour pouvoir avoir la tête libre après Noël pour ne penser qu'aux écrits.
Ah, merci pour la précision, j'ai eu un léger moment d'arrêt en lisant ta première réponse : :shock:
Ton expérience m'encourage et prouve bien que même lorsqu'on est néophyte en langues anciennes à l'université, ce point est bel et bien une barrière qui peut être abattue à force de travail et d'obstination pour les concours de l'enseignement.
:flower:
- arabeskankyloseNiveau 6
Loumia a écrit: à force de travail et d'obstination
Pense d'abord à prendre des vacances, tu en auras besoin.
Je me pose une question en lisant ton programme : tu n'as pas de cours de prépa agreg dans ta fac ? Parce que pour cadrer l'apprentissage de la langue (latin, grec, grammaire française), c'est tout de même le mieux pour se discipliner.
Pour la littérature, on peut travailler seul ou suivre les cours selon qu'on y prend goût ou non ou qu'on y trouve son intérêt ou non.
- LoumiaNiveau 6
J'ai en effet tout ce qu'il me faut à la fac et je compte assister à tous les cours, y compris à ceux de littérature. Je pense que ceux-ci peuvent mettre utiles et mettre en avant des pistes de réflexion auxquelles je n'aurais pas pensé de prime abord. Quant aux cours de langue, j'aurais des cours de versions et de thème mais je souhaite prendre de l'avance cet été afin de rattraper certains de mes travers ! Mais ne t'inquiète pas, je commencerai tranquillement, à mon rythme afin de récupérer de cette année de folie (vivent les nouveaux masters !).
- User5899Demi-dieu
Entièrement d'accord avec arabesk, pour le coup pas du tout ankylosée.Loumia a écrit:Merci beaucoup arabeskankylose !
- KalliopéNiveau 8
Salut!
Tu as l'air vraiment bien motivée dis donc, je te félicite! Mais je te rassure: même sans travailler autant tu peux avoir l'agrégation externe de lettres classiques.
Pour ce qui est de la traduction intégrale des oeuvres antiques par exemple, je pense sincèrement que ce n'est pas utile... A moins que tu aies une mémoire incroyable, il te faudra de toutes façons ressortir le bailly ou le gaffiot le jour j. Mieux vaut très bien connaître ta grammaire (et ça fait d'une pierre 4 coups: version, thème, explication de texte hors et sur programme!), et traduire un peu de chaque oeuvre pour s'habituer au style de chaque auteur. Pense que tu tomberas sur 40 lignes d'un seul auteur, alors traduire 8 oeuvres en entier me semble proportionnellement peu rentable!
Pour l'ancien français, il te suffira de bien connaître l'oeuvre et le vocabulaire (pas de dictionnaire en salle de préparation!!!) mais tu n'auras pas de question de grammaire pour cette épreuve.
En revanche pour la grammaire française, même si je ne sais pas sur combien de points elle est notée, mieux vaut la préparer sérieusement dès la rentrée en faisant une fiche claire et précise sur chaque point. Pour le coup, ce n'est ni très long ni très pénible, mais devoir ingurgiter sa grammaire entre les écrits et les oraux peut être très angoissant, surtout quand on se rend compte que la Maingenaud est loin d'être complète et qu'on n'a plus le temps de lire autre chose! Et surtout, passer complètement à côté de sa question de grammaire donne une mauvaise impression au jury, même si l'explication de texte a par ailleurs été correcte.
Enfin pour ce qui est des oeuvres de littérature française, il faut très bien les connaître; on m'a posé plusieurs questions de détails durant ma leçon... (et du coup, c'est sûrement la même chose pour une leçon sur une oeuvre antique...). Citer quelques critiques fait sûrement gonfler la note, mais les bouquins-synthèses consacrés au programme d'agreg suffisent en général pour cela (ou les cours à la fac... s'ils sont bien faits, ce qui n'est pas toujours le cas, de même pour les atlande!).
Je te souhaite donc bon courage et bonne chance (car la chance compte énormément dans un concours!!!) mais tu m'as l'air très motivée, ce qui est un point essentiel.
PS: question pour arabeskankylose: tu as un poste en collège en étant agrégée???
Tu as l'air vraiment bien motivée dis donc, je te félicite! Mais je te rassure: même sans travailler autant tu peux avoir l'agrégation externe de lettres classiques.
Pour ce qui est de la traduction intégrale des oeuvres antiques par exemple, je pense sincèrement que ce n'est pas utile... A moins que tu aies une mémoire incroyable, il te faudra de toutes façons ressortir le bailly ou le gaffiot le jour j. Mieux vaut très bien connaître ta grammaire (et ça fait d'une pierre 4 coups: version, thème, explication de texte hors et sur programme!), et traduire un peu de chaque oeuvre pour s'habituer au style de chaque auteur. Pense que tu tomberas sur 40 lignes d'un seul auteur, alors traduire 8 oeuvres en entier me semble proportionnellement peu rentable!
Pour l'ancien français, il te suffira de bien connaître l'oeuvre et le vocabulaire (pas de dictionnaire en salle de préparation!!!) mais tu n'auras pas de question de grammaire pour cette épreuve.
En revanche pour la grammaire française, même si je ne sais pas sur combien de points elle est notée, mieux vaut la préparer sérieusement dès la rentrée en faisant une fiche claire et précise sur chaque point. Pour le coup, ce n'est ni très long ni très pénible, mais devoir ingurgiter sa grammaire entre les écrits et les oraux peut être très angoissant, surtout quand on se rend compte que la Maingenaud est loin d'être complète et qu'on n'a plus le temps de lire autre chose! Et surtout, passer complètement à côté de sa question de grammaire donne une mauvaise impression au jury, même si l'explication de texte a par ailleurs été correcte.
Enfin pour ce qui est des oeuvres de littérature française, il faut très bien les connaître; on m'a posé plusieurs questions de détails durant ma leçon... (et du coup, c'est sûrement la même chose pour une leçon sur une oeuvre antique...). Citer quelques critiques fait sûrement gonfler la note, mais les bouquins-synthèses consacrés au programme d'agreg suffisent en général pour cela (ou les cours à la fac... s'ils sont bien faits, ce qui n'est pas toujours le cas, de même pour les atlande!).
Je te souhaite donc bon courage et bonne chance (car la chance compte énormément dans un concours!!!) mais tu m'as l'air très motivée, ce qui est un point essentiel.
PS: question pour arabeskankylose: tu as un poste en collège en étant agrégée???
- Mona Lisa KlaxonEsprit éclairé
Kalliopé a écrit: tu as un poste en collège en étant agrégée???
Euh, on est nombreux dans ce cas... agreg=lycée est une équation périmée...
Bon courage pour cette préparation, Loumia!
- KalliopéNiveau 8
Ah bon? Décidément je suis vraiment très naïve, je pensais que les agrégés en collège étaient rares... Bon, eh bien je verrai! Le collège a sûrement aussi ses avantages! :-)
- arabeskankyloseNiveau 6
Ce n'est pas indispensable de tout traduire, mais en traduire des passages substantiels permet tout de même de bien s'imprégner de l'oeuvre, et un exercice de traduction bien fait est déjà un pas vers le commentaire.Kalliopé a écrit:Pour ce qui est de la traduction intégrale des oeuvres antiques par exemple, je pense sincèrement que ce n'est pas utile...
Evidemment, il n'est pas question d'apprendre la traduction par coeur, ce serait absurde ! Mais cette traduction constitue aussi un entraînement en petit latin ou petit grec.
Selon le B.O., c'est "exceptionnel". Dans les faits, je suis loin d'être la seule, comme tu pourras le constater sur ce forum.Kalliopé a écrit:PS: question pour arabeskankylose: tu as un poste en collège en étant agrégée???
Les mutations sont devenues très dures ces quelques dernières années.
- LoumiaNiveau 6
Merci pour vos précisions !
Aurais-tu des références particulièrement utiles à me communiquer ? Je pensais en effet consulter la Maingenaud et j'ai acquis la dernière édition des Questions de grammaire pour les concours... de F.Calas et N.Rossi mais ce dernier me semble en fait plus adapté à des révisions qu'à un réel apprentissage (certaines corrections m'ont paru extrêmement nébuleuses ).
Tout à fait d'accord. Je me disais surtout qu'une traduction permettait de repérer pendant l'année de préparation les points qui me poseraient problème et m'éviterait d'y être confrontée le jour même de l'épreuve.
Kalliopé a écrit:
En revanche pour la grammaire française, même si je ne sais pas sur combien de points elle est notée, mieux vaut la préparer sérieusement dès la rentrée en faisant une fiche claire et précise sur chaque point. Pour le coup, ce n'est ni très long ni très pénible, mais devoir ingurgiter sa grammaire entre les écrits et les oraux peut être très angoissant, surtout quand on se rend compte que la Maingenaud est loin d'être complète et qu'on n'a plus le temps de lire autre chose! Et surtout, passer complètement à côté de sa question de grammaire donne une mauvaise impression au jury, même si l'explication de texte a par ailleurs été correcte.
Aurais-tu des références particulièrement utiles à me communiquer ? Je pensais en effet consulter la Maingenaud et j'ai acquis la dernière édition des Questions de grammaire pour les concours... de F.Calas et N.Rossi mais ce dernier me semble en fait plus adapté à des révisions qu'à un réel apprentissage (certaines corrections m'ont paru extrêmement nébuleuses ).
arabeskankylose a écrit:Kalliopé a écrit: Pour ce qui est de la traduction intégrale des oeuvres antiques par exemple, je pense sincèrement que ce n'est pas utile...
Ce n'est pas indispensable de tout traduire, mais en traduire des passages substantiels permet tout de même de bien s'imprégner de l'oeuvre, et un exercice de traduction bien fait est déjà un pas vers le commentaire.
Evidemment, il n'est pas question d'apprendre la traduction par coeur, ce serait absurde ! Mais cette traduction constitue aussi un entraînement en petit latin ou petit grec.
Tout à fait d'accord. Je me disais surtout qu'une traduction permettait de repérer pendant l'année de préparation les points qui me poseraient problème et m'éviterait d'y être confrontée le jour même de l'épreuve.
- arabeskankyloseNiveau 6
Loumia a écrit:
Aurais-tu des références particulièrement utiles à me communiquer ? Je pensais en effet consulter la Maingenaud et j'ai acquis la dernière édition des Questions de grammaire pour les concours... de F.Calas et N.Rossi mais ce dernier me semble en fait plus adapté à des révisions qu'à un réel apprentissage (certaines corrections m'ont paru extrêmement nébuleuses ).
Je crois que la La Grammaire méthodique du français est encore la référence pour l'agrég. En plus, il y a une nouvelle version augmentée récemment parue.
Il y a des choses contestables, mais globalement, c'est clair et complet. En plus, cela te préparera pour apprivoiser les programmes de collège.
- Spoiler:
- OK, je suis de mauvaise foi, les programmes de collège en question sont en train d'être remplacés.
- KalliopéNiveau 8
Tout à fait d'accord, la GMF reste la grande référence et complètera la Maingenaud - qui a quand même l'avantage d'être présentée sous forme de fiches synthétiques et de proposer une liste des sujets qui tombent le plus fréquemment.
Pour ce qui est de la traduction des oeuvres antiques, je suis à nouveau d'accord avec arabeskankylose: je n'ai pas dit qu'il ne fallait rien traduire, mais simplement qu'il ne fallait pas tout traduire:
"Mieux vaut très bien connaître ta grammaire (et ça fait d'une pierre 4 coups: version, thème, explication de texte hors et sur programme!), et traduire un peu de chaque oeuvre pour s'habituer au style de chaque auteur".
(pardonnez-moi, je débute sur ce forum et je n'ai pas encore repéré comment insérer des citations...)
Traduire une partie de chaque oeuvre en petit latin/grec est une excellente méthode bien sûr! Mais mes professeurs m'avaient dit de tout traduire, ce qui m'avait découragée et stressée également, ce que je voulais épargner à Loumia.
Je te souhaite une nouvelle fois bon courage pour cette préparation qui sera longue mais, je l'espère, payante!
Pour ce qui est de la traduction des oeuvres antiques, je suis à nouveau d'accord avec arabeskankylose: je n'ai pas dit qu'il ne fallait rien traduire, mais simplement qu'il ne fallait pas tout traduire:
"Mieux vaut très bien connaître ta grammaire (et ça fait d'une pierre 4 coups: version, thème, explication de texte hors et sur programme!), et traduire un peu de chaque oeuvre pour s'habituer au style de chaque auteur".
(pardonnez-moi, je débute sur ce forum et je n'ai pas encore repéré comment insérer des citations...)
Traduire une partie de chaque oeuvre en petit latin/grec est une excellente méthode bien sûr! Mais mes professeurs m'avaient dit de tout traduire, ce qui m'avait découragée et stressée également, ce que je voulais épargner à Loumia.
Je te souhaite une nouvelle fois bon courage pour cette préparation qui sera longue mais, je l'espère, payante!
- LoumiaNiveau 6
Parfait, je vais m'empresser d'aller acquérir cet ouvrage de référence ! Merci encore pour vos conseils !
- User5899Demi-dieu
HS (enfin presque) : il y a de la grammaire-linguistique française en L. Cl externe, maintenant ? Je n'ai aucun souvenir d'avoir bossé ça "de mon temps"... (Mais j'ai peut-être effacé un grave traumatisme).
Pour la traduction des oeuvres latines et grecques, ne pas oublier qu'à l'oral, on passe sur des ouvrages des éditions Oxford ou Teubner, et que le texte retenu peut très bien ne pas être celui des Belles Lettres. Attention donc, on a déjà vu de beaux plantages...
Pour la traduction des oeuvres latines et grecques, ne pas oublier qu'à l'oral, on passe sur des ouvrages des éditions Oxford ou Teubner, et que le texte retenu peut très bien ne pas être celui des Belles Lettres. Attention donc, on a déjà vu de beaux plantages...
- KalliopéNiveau 8
C'est vrai, et le pire est que le jury nous donne parfois une édition différente de la sienne! Dans mon cas, cela ne concernait qu'un seul mot (j'avais "rumore" et eux "more"), mais une autre fille avait plusieurs phrases à traduire que le jury n'avait pas dans son édition! Ils pourraient tout de même y faire attention...
- LoumiaNiveau 6
Cripure a écrit:HS (enfin presque) : il y a de la grammaire-linguistique française en L. Cl externe, maintenant ? Je n'ai aucun souvenir d'avoir bossé ça "de mon temps"... (Mais j'ai peut-être effacé un grave traumatisme).
Oui, une épreuve de grammaire est intégrée à l'explication d'un texte postérieur à 1500. Ne souffrons-nous déjà pas assez ? :injuste:
Pour les explications des textes issus de l'oeuvre ancienne au programme, l'essentiel est avant tout, je pense, de bien relire le texte proposé et de ne pas se jeter dans une traduction faite il y a peu... En revanche, si les membres du jury proposent une version différente de la leur, je ne vois pas trop ce qu'on peut faire ! C'est inquiétant quand même
- KalliopéNiveau 8
Ne t'inquiète pas trop de cela Loumia, ça ne doit tout de même pas arriver très souvent (j'espère!), et ils en tiennent de toutes façons compte.
Et pour ce qui est de la grammaire, je suis tout à fait d'accord: nous souffrons déjà suffisamment avec nos thèmes à l'écrit et notre latin ou grec improvisé à l'oral!!!
Et pour ce qui est de la grammaire, je suis tout à fait d'accord: nous souffrons déjà suffisamment avec nos thèmes à l'écrit et notre latin ou grec improvisé à l'oral!!!
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