- JohnMédiateur
Du 15 novembre 2012 au 16 novembre 2012, Ecole Polytechnique, Palaiseau
Enseigner la grammaire
Colloque international
15-16 novembre 2012
École Polytechnique, France
Programme
Jeudi 15 novembre 2012
8h30 – 9h Accueil
9h – 9h15 Ouverture du colloque
Allocution de Madame Claire ROBILLARD, maire de Palaiseau, vice-présidente du Conseil général de l’Essonne
9h15 – 10h 15 Conférence plénière d’ouverture
Bernard COMBETTES, Université de Lorraine et ATILF
L’opposition grammaire de phrase, grammaire de texte dans les textes officiels et dans les manuels
10h15 – 10h30 Pause
10h30 – 12h30 Session 1 A, B
1A : Grammaire et production textuelle / écriture créative
Développer et comprendre des pratiques d’enseignement de la grammaire intégrées à la production textuelle : entre les dires et les faires
Véronique MARMY CUSIN, HEP-Fribourg (Suisse) & Bernard SCHNEUWLY, GRAFE, Université de Genève (Suisse)
Apprentissage de la grammaire dans une démarche globale d’écriture de textes
Michèle PRINCE, Université Laval – Québec, CRIRES (Canada)
L’atelier d’écriture, lieu de construction grammaticale
Coraline SOULIER, Lycée Pasteur, Lille
L’analyse de la cohérence dans la production des textes spécialisés
Silvana VISHKURTI, Université polytechnique de Tirana (Albanie) & Lorena DEDJA, Université de Tirana (Albanie)
1B : Grammaire et linguistique
Rendre compte d’un phénomène linguistique français inexistant dans la langue italienne : le cas de la répartition de ce et il devant le verbe être
Raphaële FOUILLET, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
La leçon de grammaire à l’intérieur du processus de secondarisation à l’écriture : le cas des anaphores et des procédés de reprises
Stéphane COLOGNESI & Catherine DESCHEPPER, École normale catholique du Brabant Wallon et Université catholique de Louvain (Belgique)
Enseigner la grammaire dans un contexte de remédiation aux erreurs d’orthographe
Marine DAMIANI & Trang LUONG, Université Paris Ouest Nanterre, MoDyCo
Comment (mal)traiter l’attribut du complément d’objet en grammaire scolaire ?
Christine VENERIN, Université de Paris 4 – Sorbonne, IUFM de Paris
12h30 – 14h Déjeuner
14h – 14h30 Conférence plénière
Michel GAILLIARD, Université de Toulouse
Des possibles apports de la macrosyntaxe à la grammaire scolaire
14h30 – 16h30 Session 2A, B
2A : Manuels de grammaire : état des lieux et analyse
Influence de l’enseignement de la grammaire traditionnelle sur l’acquisition du français après l’anglais par les Chinois
Christine CUET, Université de Nantes
Approches de la grammaire dans les manuels roumains de français langue étrangère
Mariana SOVEA, Université « Stefan cel Mare », Suceava (Roumanie)
La grammaire proposée par les manuels roumains de FLE : activité pédagogique à caractère hétérogène
Cecilia CONDEI, Université de Craiova (Roumanie)
2B : Grammaire et école primaire
Les CE1, eux, ils avaient mis des verbes ! La catégorisation dans l’enseignement-apprentissage de la grammaire à l’école
Muriel CORET, Malika KAHERAOUI & Stéphanie VOLTEAU, Université de Poitiers, IUFM
Le « cahier de règles » à l’école élémentaire : outil institutionnel et référence grammaticale : le cas du verbe en CE2. Analyse linguistique et synchronique d’un outil scolaire incontournable
Patrice GOURDET, Université de Cergy-Pontoise, IUFM - EMA
Faut-il enseigner la dimension aspectuelle des temps du passé à l’école primaire ?
Solveig LEPOIRE-DUC & Adeline CHAILLY, Université Louis Lumière – Lyon 2, ICAR
Du cycle 2 au second cycle : quelles procédures d’identification du verbe chez des élèves d’école élémentaire et des étudiants en Master 2 ?
Dominique ULMA, Université d’Angers, UMR 7270
16h30 – 17h Pause
17h – 18h Session 3A, B, C
3A : Grammaire et Français sur Objectifs Spécifiques
Une grammaire au service d’une écriture professionnelle
Marie-Noëlle ROUBAUD & Véronique REY, Université d’Aix-Marseille IUFM
Enseigner la grammaire en Français sur Objectif Spécifique : peut-on parler de grammaire de spécialité ?
Catherine CARRAS, Université Stendhal-Grenoble 3 – Lidilem Cuef
3B : Enseigner la grammaire avec les TICE
Les TICE pour enseigner la grammaire et développer la conscience métacognitive chez les futurs enseignants de français en Égypte
Shaaban ABDEL GHANY, Université de Tanta, Égypte
Impacts d’une réflexion métalinguistique collective médiée par le forum
Elsa CHACHKINE & Elisabeth CHAMPSEIX, Université Paris Est, CREN / INEDUM
3C : Enseigner les discours grammaticaux : rôle des grammaires pédagogiques
Enseigner la grammaire par le sens : état des lieux dans les manuels de FLE et représentations des enseignants en formation
Cécile BRULEY, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, Diltec
Enseigner les discours grammaticaux : des schématisations grammairiennes aux parcours énonciatifs
Corinne WEBER & Sofia STRATILAKI, Université de Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, DILTEC
18h – 19h Conférence plénière
Jean-Louis CHISS, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
De la terminologie grammaticale aux métalangages de la classe de grammaire
19h – Cocktail dans le Salon d’honneur de l’École Polytechnique
Allocution de Madame George PAU-LANGEVIN, Ministre déléguée à la Réussite éducative
Allocution de Monsieur Jean EHRSAM, Inspecteur général de l’Éducation nationale, président du jury de l’Agrégation interne de Lettres modernes
Vendredi 16 novembre 2012
9h – 10h Conférence plénière
Pierre LE GOFFIC, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
Modèles théoriques et modèles scolaires de la grammaire : quelques interactions passées et présentes
10h – 10h30 Pause
10h30 – 12h30 Session 4A, B
4A : Grammaire et formation
Intégrer grammaire et pragmatique langagière en FLE
Sandrine AGUERRE, Université Bordeaux 3
Enseigner de la « grammaire » en Belgique francophone ; regards de didacticiens formateurs sur quelques déterminants de cet enseignement
Jean-Louis DUMORTIER & Micheline DISPY, Université de Liège (Belgique)
Stratégie didactiques pour l’enseignement de la grammaire dans la formation initiale des enseignants de FLE
Simona-Aida MANOLACHE, Université « Stefan cel Mare » de Suceava (Roumanie)
Créativité, robotique et apprentissage de la grammaire
Isabelle PUOZZO-CAPRON & John DIDIER, Haute École pédagogique de Lausanne (Suisse)
4B : Grammaire et Français Langue Étrangère
Enseigner la grammaire des adverbes en FLE : nouvelles perspectives
Fryni KAKOYIANNI DOA, Université de Chypre (Chypre)
Le choix de l’article : une difficulté souvent passée sous silence
Michèle DEBRENNE, Université d’État de Novossibirsk (Fédération de Russie)
Enseigner les relatives : entre complexité grammaticale intrinsèque et complexité cognitive
Monique MONVILLE-BURSTON, Université de Chypre (Chypre) & Maria KOUNOUNI, Université de Technologie de Limassol (Chypre)
Les faits grammaticaux dans une perspective phénoménologique
Daria TOUSSAINT, Université de Caen, Crisco
12h30 – 14h Déjeuner
14h – 14h30 Conférence plénière
Danièle MANESSE, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
Contribution au panorama de l’état de l’enseignement de la grammaire dans les classes « ordinaires » de collèges et d’écoles primaires
14h30 – 16h Session 5A, B
5A : La question des programmes
La transmission du patrimoine linguistique : point aveugle des programmes de français
Marie-Laure ELALOUF, Université de Cergy-Pontoise, IUFM, EMA
Descriptions grammaticales, textes en contexte et progression
Sandra CANELAS-TREVISI, Université Stendhal Grenoble 3 – Lidilem
Place de la grammaire dans les nouveaux programmes du collège : comprendre et mettre en oeuvre les nouvelles orientations
Armelle HESSE-WEBER, Université de Lorraine
5B : Enseigner la grammaire en contexte
Enseigner la grammaire en contexte : le cas du français au Vietnam
DINH Hong Van, Université Nationale de Hanoï (Vietnam)
Petit mot entre métalangage et terminologie
Corinne GOMILA, Université de Montpellier 3, Alfa-LIRDEF
Enseigner la grammaire dans le contexte de l’enseignement secondaire : de la séquence au socle commun : enjeux FLM et FLS
Anne PRUNET, Université de Caen, CRISCO
16h – 16h30 Pause
16h30 – 17h30 Session 6A, B
6A : La grammaire dans une perspective historique
Le problème de l’adverbe dans les grammaires françaises du XVIe siècle
Elena MIKHAILOVA, Université de Bielgorod (Fédération de Russie)
Les verbes neutres au cours de la première moitié du XIXe siècle
Sophie PIRON, Université du Québec à Montréal (Canada)
6B : Grammaire et dimension normative
Réfléchir sur la langue, le problème de la construction du jugement linguistique en zone prioritaire (ECLAIR)
Morgane BEAUMANOIR-SECQ, Université de Cergy-Pontoise, IUFM, EMA
Prescriptions normatives et grammaire du français langue étrangère
Kyriakos FORAKIS, Université d’Athènes (Grèce)
17h30 – 18h30 Conférence de clôture
Caroline MASSERON, Université de Lorraine
Et l’enseignement du lexique? Obstacles, enjeux et propositions
Comité scientifique :
ABRY Dominique, Université Stendhal de Grenoble
BERTRAND Olivier, École Polytechnique et Université de Cergy-Pontoise
CAVALLA Cristelle, Université Stendhal de Grenoble
CERRITO Stefania, Université libre de Rome LUSPIO, Italie et ATILF
CHISS Jean-Louis, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
COMBETTES Bernard, Université de Lorraine & ATILF
CONDEI Cecilia, Université de Craiova, Roumanie
CUET Christine, Université de Nantes
DEBRENNE Michèle, Université d’État de Novossibirsk, Russie
DURMELAT Sylvie, Georgetown University – Washington, USA
FATTIER Dominique, Université de Cergy-Pontoise
FOURNIER Jean-Marie, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
HAILLET Patrick, Université de Cergy-Pontoise
LE GOFFIC Pierre, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
MASSERON Caroline, Université de Lorraine
PUECH Christian, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
SALMON Carole, Université du Massachussetts – Lowell, USA
SCHAFFNER Isabelle, École Polytechnique et EA1633 de l’ENS de Lyon
SIOUFFI Gilles, Université de Paris 4 – Sorbonne
WEBER Corinne, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
Organisateurs du colloque :
Olivier BERTRAND et Isabelle SCHAFFNER
Département des Langues et Cultures
École Polytechnique
L’inscription est libre, gratuite mais obligatoire. Si vous souhaitez assister aux conférences et communications, veuillez vous inscrire à l’adresse suivante avant le 10 novembre 2012 :
colloque.grammaire@polytechnique.fr
Le colloque se tiendra les 15 et 16 novembre à l’École Polytechnique, Route de Saclay, 91128, Palaiseau (France)
RER B Lozère – École Polytechnique
Enseigner la grammaire
Colloque international
15-16 novembre 2012
École Polytechnique, France
Programme
Jeudi 15 novembre 2012
8h30 – 9h Accueil
9h – 9h15 Ouverture du colloque
Allocution de Madame Claire ROBILLARD, maire de Palaiseau, vice-présidente du Conseil général de l’Essonne
9h15 – 10h 15 Conférence plénière d’ouverture
Bernard COMBETTES, Université de Lorraine et ATILF
L’opposition grammaire de phrase, grammaire de texte dans les textes officiels et dans les manuels
10h15 – 10h30 Pause
10h30 – 12h30 Session 1 A, B
1A : Grammaire et production textuelle / écriture créative
Développer et comprendre des pratiques d’enseignement de la grammaire intégrées à la production textuelle : entre les dires et les faires
Véronique MARMY CUSIN, HEP-Fribourg (Suisse) & Bernard SCHNEUWLY, GRAFE, Université de Genève (Suisse)
Apprentissage de la grammaire dans une démarche globale d’écriture de textes
Michèle PRINCE, Université Laval – Québec, CRIRES (Canada)
L’atelier d’écriture, lieu de construction grammaticale
Coraline SOULIER, Lycée Pasteur, Lille
L’analyse de la cohérence dans la production des textes spécialisés
Silvana VISHKURTI, Université polytechnique de Tirana (Albanie) & Lorena DEDJA, Université de Tirana (Albanie)
1B : Grammaire et linguistique
Rendre compte d’un phénomène linguistique français inexistant dans la langue italienne : le cas de la répartition de ce et il devant le verbe être
Raphaële FOUILLET, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
La leçon de grammaire à l’intérieur du processus de secondarisation à l’écriture : le cas des anaphores et des procédés de reprises
Stéphane COLOGNESI & Catherine DESCHEPPER, École normale catholique du Brabant Wallon et Université catholique de Louvain (Belgique)
Enseigner la grammaire dans un contexte de remédiation aux erreurs d’orthographe
Marine DAMIANI & Trang LUONG, Université Paris Ouest Nanterre, MoDyCo
Comment (mal)traiter l’attribut du complément d’objet en grammaire scolaire ?
Christine VENERIN, Université de Paris 4 – Sorbonne, IUFM de Paris
12h30 – 14h Déjeuner
14h – 14h30 Conférence plénière
Michel GAILLIARD, Université de Toulouse
Des possibles apports de la macrosyntaxe à la grammaire scolaire
14h30 – 16h30 Session 2A, B
2A : Manuels de grammaire : état des lieux et analyse
Influence de l’enseignement de la grammaire traditionnelle sur l’acquisition du français après l’anglais par les Chinois
Christine CUET, Université de Nantes
Approches de la grammaire dans les manuels roumains de français langue étrangère
Mariana SOVEA, Université « Stefan cel Mare », Suceava (Roumanie)
La grammaire proposée par les manuels roumains de FLE : activité pédagogique à caractère hétérogène
Cecilia CONDEI, Université de Craiova (Roumanie)
2B : Grammaire et école primaire
Les CE1, eux, ils avaient mis des verbes ! La catégorisation dans l’enseignement-apprentissage de la grammaire à l’école
Muriel CORET, Malika KAHERAOUI & Stéphanie VOLTEAU, Université de Poitiers, IUFM
Le « cahier de règles » à l’école élémentaire : outil institutionnel et référence grammaticale : le cas du verbe en CE2. Analyse linguistique et synchronique d’un outil scolaire incontournable
Patrice GOURDET, Université de Cergy-Pontoise, IUFM - EMA
Faut-il enseigner la dimension aspectuelle des temps du passé à l’école primaire ?
Solveig LEPOIRE-DUC & Adeline CHAILLY, Université Louis Lumière – Lyon 2, ICAR
Du cycle 2 au second cycle : quelles procédures d’identification du verbe chez des élèves d’école élémentaire et des étudiants en Master 2 ?
Dominique ULMA, Université d’Angers, UMR 7270
16h30 – 17h Pause
17h – 18h Session 3A, B, C
3A : Grammaire et Français sur Objectifs Spécifiques
Une grammaire au service d’une écriture professionnelle
Marie-Noëlle ROUBAUD & Véronique REY, Université d’Aix-Marseille IUFM
Enseigner la grammaire en Français sur Objectif Spécifique : peut-on parler de grammaire de spécialité ?
Catherine CARRAS, Université Stendhal-Grenoble 3 – Lidilem Cuef
3B : Enseigner la grammaire avec les TICE
Les TICE pour enseigner la grammaire et développer la conscience métacognitive chez les futurs enseignants de français en Égypte
Shaaban ABDEL GHANY, Université de Tanta, Égypte
Impacts d’une réflexion métalinguistique collective médiée par le forum
Elsa CHACHKINE & Elisabeth CHAMPSEIX, Université Paris Est, CREN / INEDUM
3C : Enseigner les discours grammaticaux : rôle des grammaires pédagogiques
Enseigner la grammaire par le sens : état des lieux dans les manuels de FLE et représentations des enseignants en formation
Cécile BRULEY, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, Diltec
Enseigner les discours grammaticaux : des schématisations grammairiennes aux parcours énonciatifs
Corinne WEBER & Sofia STRATILAKI, Université de Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, DILTEC
18h – 19h Conférence plénière
Jean-Louis CHISS, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
De la terminologie grammaticale aux métalangages de la classe de grammaire
19h – Cocktail dans le Salon d’honneur de l’École Polytechnique
Allocution de Madame George PAU-LANGEVIN, Ministre déléguée à la Réussite éducative
Allocution de Monsieur Jean EHRSAM, Inspecteur général de l’Éducation nationale, président du jury de l’Agrégation interne de Lettres modernes
Vendredi 16 novembre 2012
9h – 10h Conférence plénière
Pierre LE GOFFIC, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
Modèles théoriques et modèles scolaires de la grammaire : quelques interactions passées et présentes
10h – 10h30 Pause
10h30 – 12h30 Session 4A, B
4A : Grammaire et formation
Intégrer grammaire et pragmatique langagière en FLE
Sandrine AGUERRE, Université Bordeaux 3
Enseigner de la « grammaire » en Belgique francophone ; regards de didacticiens formateurs sur quelques déterminants de cet enseignement
Jean-Louis DUMORTIER & Micheline DISPY, Université de Liège (Belgique)
Stratégie didactiques pour l’enseignement de la grammaire dans la formation initiale des enseignants de FLE
Simona-Aida MANOLACHE, Université « Stefan cel Mare » de Suceava (Roumanie)
Créativité, robotique et apprentissage de la grammaire
Isabelle PUOZZO-CAPRON & John DIDIER, Haute École pédagogique de Lausanne (Suisse)
4B : Grammaire et Français Langue Étrangère
Enseigner la grammaire des adverbes en FLE : nouvelles perspectives
Fryni KAKOYIANNI DOA, Université de Chypre (Chypre)
Le choix de l’article : une difficulté souvent passée sous silence
Michèle DEBRENNE, Université d’État de Novossibirsk (Fédération de Russie)
Enseigner les relatives : entre complexité grammaticale intrinsèque et complexité cognitive
Monique MONVILLE-BURSTON, Université de Chypre (Chypre) & Maria KOUNOUNI, Université de Technologie de Limassol (Chypre)
Les faits grammaticaux dans une perspective phénoménologique
Daria TOUSSAINT, Université de Caen, Crisco
12h30 – 14h Déjeuner
14h – 14h30 Conférence plénière
Danièle MANESSE, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
Contribution au panorama de l’état de l’enseignement de la grammaire dans les classes « ordinaires » de collèges et d’écoles primaires
14h30 – 16h Session 5A, B
5A : La question des programmes
La transmission du patrimoine linguistique : point aveugle des programmes de français
Marie-Laure ELALOUF, Université de Cergy-Pontoise, IUFM, EMA
Descriptions grammaticales, textes en contexte et progression
Sandra CANELAS-TREVISI, Université Stendhal Grenoble 3 – Lidilem
Place de la grammaire dans les nouveaux programmes du collège : comprendre et mettre en oeuvre les nouvelles orientations
Armelle HESSE-WEBER, Université de Lorraine
5B : Enseigner la grammaire en contexte
Enseigner la grammaire en contexte : le cas du français au Vietnam
DINH Hong Van, Université Nationale de Hanoï (Vietnam)
Petit mot entre métalangage et terminologie
Corinne GOMILA, Université de Montpellier 3, Alfa-LIRDEF
Enseigner la grammaire dans le contexte de l’enseignement secondaire : de la séquence au socle commun : enjeux FLM et FLS
Anne PRUNET, Université de Caen, CRISCO
16h – 16h30 Pause
16h30 – 17h30 Session 6A, B
6A : La grammaire dans une perspective historique
Le problème de l’adverbe dans les grammaires françaises du XVIe siècle
Elena MIKHAILOVA, Université de Bielgorod (Fédération de Russie)
Les verbes neutres au cours de la première moitié du XIXe siècle
Sophie PIRON, Université du Québec à Montréal (Canada)
6B : Grammaire et dimension normative
Réfléchir sur la langue, le problème de la construction du jugement linguistique en zone prioritaire (ECLAIR)
Morgane BEAUMANOIR-SECQ, Université de Cergy-Pontoise, IUFM, EMA
Prescriptions normatives et grammaire du français langue étrangère
Kyriakos FORAKIS, Université d’Athènes (Grèce)
17h30 – 18h30 Conférence de clôture
Caroline MASSERON, Université de Lorraine
Et l’enseignement du lexique? Obstacles, enjeux et propositions
Comité scientifique :
ABRY Dominique, Université Stendhal de Grenoble
BERTRAND Olivier, École Polytechnique et Université de Cergy-Pontoise
CAVALLA Cristelle, Université Stendhal de Grenoble
CERRITO Stefania, Université libre de Rome LUSPIO, Italie et ATILF
CHISS Jean-Louis, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
COMBETTES Bernard, Université de Lorraine & ATILF
CONDEI Cecilia, Université de Craiova, Roumanie
CUET Christine, Université de Nantes
DEBRENNE Michèle, Université d’État de Novossibirsk, Russie
DURMELAT Sylvie, Georgetown University – Washington, USA
FATTIER Dominique, Université de Cergy-Pontoise
FOURNIER Jean-Marie, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
HAILLET Patrick, Université de Cergy-Pontoise
LE GOFFIC Pierre, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
MASSERON Caroline, Université de Lorraine
PUECH Christian, Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
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SCHAFFNER Isabelle, École Polytechnique et EA1633 de l’ENS de Lyon
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Département des Langues et Cultures
École Polytechnique
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RER B Lozère – École Polytechnique
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En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
Rappel :
http://www.polytechnique.edu/medias/fichier/programme-colloque-grammaire-novembre-2012_1346681412068-pdf
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Presse-puréeGrand sage
Tu penses que des actes seront dispo?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- HannibalHabitué du forum
Enseigner la grammaire, ce serait une bonne idée, je trouve.
Mais sinon on peut aussi préférer faire des colloques. :lecteur:
Mais sinon on peut aussi préférer faire des colloques. :lecteur:
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"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
- roxanneOracle
J'avais compris au départ "enseigner la grammaire à l'école Polytechnique "..
- Invité12Niveau 8
Merci John de nous avoir informés. Je me suis inscrite.
- Invité12Niveau 8
Sans faire un compte rendu détaillé, je viens vous donner mon ressenti.
J'ai été particulièrement intéressée par les conférences plénières. Les mises au point sur la confusion faite entre grammaire de texte - grammaire de phrase (Bernard Combette) m'ont éclairée sur l'absurdité de "toujours partir d'un texte pour lancer la séance de langue". Cette conférence était complétée par la proposition de Pierre Le Goffic parlant plus précisément de l'analyse de la phrase d'un point de vue historique. Caroline Masseron s'est intéressée au lexique et a comparé manuels des années 60 et 2000 (effrayants manuels de FLE !), renvoyant à la question du sens des exercices et au fonctionnement de la langue elle-même, se plaçant dans la perspective des grammairiens précédemment cités, c'est-à-dire posant la question fondamentale de la grammaire : comment fonctionne la langue ? L'intervention de Danièle Manesse, plus politique, était centrée sur l'apprentissage de la langue en zone ECLAIR.
Ces conférences passionnantes étaient relayées par les interventions diverses, en section parallèle. De bonnes choses, très concrètes (un rendu d'expérience en primaire sur le travail du tri de mots par exemple), mais beaucoup d'interventions rendant compte d'un travail d'observation sans proposition (analyse des "cahiers de règles", des programmes au collège, des erreurs des élèves...) m'ont semblé fumeuses. De manière générale, j'ai souvent trouvé les didacticiens plein d'idées savantes, mais faisant fi de la réalité. Ainsi, nombre de séquences proposées étaient en réalité tronquées sur le terrain par "manque de temps". Les faibles moyens dont disposent les enseignants aujourd'hui (notamment en collège) semblaient rarement une donnée fondamentale pour penser la pédagogie. Si le manque de formation des enseignants était une réalité reconnue par tous, elle n'était que rarement clairement liée à l'incapacité des enseignants à faire évoluer leur pratique (exceptée D. Manesse). Cependant, j'ai été heureuse de rencontrer certains formateurs soucieux de la manière de donner du sens à l'apprentissage de la grammaire et s'efforçant de travailler avec les enseignants.
Malheureusement, une seule intervention était proposée par une enseignante (à propos d'ateliers d'écriture) et j'ai vraiment regretté l'absence d'enseignants dans le public. C'était évident puisque les deux jours du colloque tombaient en semaine, et en période scolaire. L'entre-soi pédagogiste qui en résultait m'a attristée et alarmée. J'ai également regretté l'absence de débat. J'aurais aimé quelques interventions où plusieurs points de vue auraient eu loisir de se confronter. Certes le public était invité à discuter après les interventions, mais le temps manquait, et certaines questions soulevées était trop vite balayées.
J'ai été particulièrement intéressée par les conférences plénières. Les mises au point sur la confusion faite entre grammaire de texte - grammaire de phrase (Bernard Combette) m'ont éclairée sur l'absurdité de "toujours partir d'un texte pour lancer la séance de langue". Cette conférence était complétée par la proposition de Pierre Le Goffic parlant plus précisément de l'analyse de la phrase d'un point de vue historique. Caroline Masseron s'est intéressée au lexique et a comparé manuels des années 60 et 2000 (effrayants manuels de FLE !), renvoyant à la question du sens des exercices et au fonctionnement de la langue elle-même, se plaçant dans la perspective des grammairiens précédemment cités, c'est-à-dire posant la question fondamentale de la grammaire : comment fonctionne la langue ? L'intervention de Danièle Manesse, plus politique, était centrée sur l'apprentissage de la langue en zone ECLAIR.
Ces conférences passionnantes étaient relayées par les interventions diverses, en section parallèle. De bonnes choses, très concrètes (un rendu d'expérience en primaire sur le travail du tri de mots par exemple), mais beaucoup d'interventions rendant compte d'un travail d'observation sans proposition (analyse des "cahiers de règles", des programmes au collège, des erreurs des élèves...) m'ont semblé fumeuses. De manière générale, j'ai souvent trouvé les didacticiens plein d'idées savantes, mais faisant fi de la réalité. Ainsi, nombre de séquences proposées étaient en réalité tronquées sur le terrain par "manque de temps". Les faibles moyens dont disposent les enseignants aujourd'hui (notamment en collège) semblaient rarement une donnée fondamentale pour penser la pédagogie. Si le manque de formation des enseignants était une réalité reconnue par tous, elle n'était que rarement clairement liée à l'incapacité des enseignants à faire évoluer leur pratique (exceptée D. Manesse). Cependant, j'ai été heureuse de rencontrer certains formateurs soucieux de la manière de donner du sens à l'apprentissage de la grammaire et s'efforçant de travailler avec les enseignants.
Malheureusement, une seule intervention était proposée par une enseignante (à propos d'ateliers d'écriture) et j'ai vraiment regretté l'absence d'enseignants dans le public. C'était évident puisque les deux jours du colloque tombaient en semaine, et en période scolaire. L'entre-soi pédagogiste qui en résultait m'a attristée et alarmée. J'ai également regretté l'absence de débat. J'aurais aimé quelques interventions où plusieurs points de vue auraient eu loisir de se confronter. Certes le public était invité à discuter après les interventions, mais le temps manquait, et certaines questions soulevées était trop vite balayées.
- GrypheMédiateur
Merci pour le compte-rendu.
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- Invité12Niveau 8
De rien ! Ce n'est pas très passionnant , mais ayant eu l'info sur le forum...
- Presse-puréeGrand sage
Merci pour le CR!
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- NitaEmpereur
Merci !
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A clean house is a sign of a broken computer.
- JohnMédiateur
Merci beaucoup Ponette !
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Cécile R.Niveau 2
M. et moi sommes allées assister au colloque " Enseigner la grammaire", organisé à l'École Polytechnique ( première journée).
Nous avions prévu que nous serions agacées... Nous avons été agacées.
Je passe vite sur le discours d'introduction de Madame LA Maire de Massy (Elle tenait à son féminin), nous souhaitant bon courage pour traiter cette matière si rébarbative et qui nous a tous tellement ennuyés quand nous étions petits ...
Aimable mise en bouche ...
Je tenais à écouter l'intervention de Bernard Combettes. Elle fut très intéressante. Il a surtout déploré la façon dont sa grammaire de texte avait été dénaturée et dévoyée, dans les instructions officielles d'abord, dans la pratique des classes surtout. Il a regretté l'emploi du terme grammaire pour nommer la grammaire de texte ( bien que lui et ses confrères en aient eux-mêmes décidé ainsi à l'époque - c'est-à-dire en 1985. Les torts sont partagés, confesse-t-il). J'ai été assez contente car c'est précisément ce que j'avais dénoncé lors de mon intervention pour le GRIP : " L'Influence de la linguistique sur la grammaire scolaire" .
Petite satisfaction personnelle ...
Nous avons ensuite entendu beaucoup de jeunes femmes pleines d'assurance, qui se donnaient beaucoup de mal pour, surtout, ne JAMAIS faire une leçon aux élèves.
Deux d'entre elles devaient traiter :
" Enseigner la grammaire dans un contexte de remédiation aux erreurs d'orthographe"
Elles ont choisi, comme exemple, les erreurs d'accord du participe passé faites par des étudiants. Leur redire la règle, leur rappeler ce qu'est un COD, vous n'y pensez pas ! Non, nos jeunes universitaires ont décrit, avec force graphiques, les statistiques des fautes commises et cela pendant tout leur temps de parole.
Et, en passant, toutes les deux nous ont offert de superbes fautes d'accord du participe passé ...
Il y a quand même eu une vague bronca dans, disons, le tiers de la salle.
Deux autres dames - un peu moins jeunes - ont passé 2 ans dans une école pour faire l'expérience suivante : Comment les élèves font des tris de mots.
Elles ont suivi ces élèves du CP au CE1. ça commence par " Je trie les mots par leur taille", " Je mets les mots dans cette colonne parce qu'ils commencent pareil " ou autres critères de même farine, choisis par les élèves eux-mêmes, bien sûr.
À la fin du CE1 , certains parviennent à mettre un titre à certaines colonnes : noms, verbes, adjectifs ...
M. a demandé, lors des questions, comment les élèves avaient connu les mots "noms", "verbes" ... ; Y avait-il eu un cours les leur expliquant ?
Haut-le-coeur de la dame, caca boudin , vade retro satanas etc....
- Un cours ? Vous voulez dire une leçon ? Non, non, surtout pas. Cette connaissance s'est faite toute seule pendant les deux ans, avec des allusions en passant"
Précisons que leur sujet était intitulé : " La catégorisation dans l'enseignement - apprentissage de la grammaire à l'école."
Je ne vais pas tout décrire. Nous avons eu quand même quelques interventions intéressantes et même remarquables:
- sur l'attribut du complément d'objet, ( la remarquable, menée sur un train d'enfer, juste avant le repas ; difficile de prendre des notes)
- sur la "dimension aspectuelle des temps dès l'école primaire" (exercices judicieux pour faire saisir l'opposition imparfait / passé composé ; actions non bornées / actions bornées. Un flou toutefois dans l'emploi des termes : "actions qui durent". Qu'est ce que ça veut dire, "durer"? La conférencière n'a pas voulu en démordre. Pour elle, il y avait des actions qui durent et d'autres qui ne durent pas !!!)
- sur une étude des "cahiers de règles" dans tout un canton. (Intervention intéressante aussi, d'où il ressort que les pauvres enseignants pataugent pas mal ...)
Cécile R.[i]
Nous avions prévu que nous serions agacées... Nous avons été agacées.
Je passe vite sur le discours d'introduction de Madame LA Maire de Massy (Elle tenait à son féminin), nous souhaitant bon courage pour traiter cette matière si rébarbative et qui nous a tous tellement ennuyés quand nous étions petits ...
Aimable mise en bouche ...
Je tenais à écouter l'intervention de Bernard Combettes. Elle fut très intéressante. Il a surtout déploré la façon dont sa grammaire de texte avait été dénaturée et dévoyée, dans les instructions officielles d'abord, dans la pratique des classes surtout. Il a regretté l'emploi du terme grammaire pour nommer la grammaire de texte ( bien que lui et ses confrères en aient eux-mêmes décidé ainsi à l'époque - c'est-à-dire en 1985. Les torts sont partagés, confesse-t-il). J'ai été assez contente car c'est précisément ce que j'avais dénoncé lors de mon intervention pour le GRIP : " L'Influence de la linguistique sur la grammaire scolaire" .
Petite satisfaction personnelle ...
Nous avons ensuite entendu beaucoup de jeunes femmes pleines d'assurance, qui se donnaient beaucoup de mal pour, surtout, ne JAMAIS faire une leçon aux élèves.
Deux d'entre elles devaient traiter :
" Enseigner la grammaire dans un contexte de remédiation aux erreurs d'orthographe"
Elles ont choisi, comme exemple, les erreurs d'accord du participe passé faites par des étudiants. Leur redire la règle, leur rappeler ce qu'est un COD, vous n'y pensez pas ! Non, nos jeunes universitaires ont décrit, avec force graphiques, les statistiques des fautes commises et cela pendant tout leur temps de parole.
Et, en passant, toutes les deux nous ont offert de superbes fautes d'accord du participe passé ...
Il y a quand même eu une vague bronca dans, disons, le tiers de la salle.
Deux autres dames - un peu moins jeunes - ont passé 2 ans dans une école pour faire l'expérience suivante : Comment les élèves font des tris de mots.
Elles ont suivi ces élèves du CP au CE1. ça commence par " Je trie les mots par leur taille", " Je mets les mots dans cette colonne parce qu'ils commencent pareil " ou autres critères de même farine, choisis par les élèves eux-mêmes, bien sûr.
À la fin du CE1 , certains parviennent à mettre un titre à certaines colonnes : noms, verbes, adjectifs ...
M. a demandé, lors des questions, comment les élèves avaient connu les mots "noms", "verbes" ... ; Y avait-il eu un cours les leur expliquant ?
Haut-le-coeur de la dame, caca boudin , vade retro satanas etc....
- Un cours ? Vous voulez dire une leçon ? Non, non, surtout pas. Cette connaissance s'est faite toute seule pendant les deux ans, avec des allusions en passant"
Précisons que leur sujet était intitulé : " La catégorisation dans l'enseignement - apprentissage de la grammaire à l'école."
Je ne vais pas tout décrire. Nous avons eu quand même quelques interventions intéressantes et même remarquables:
- sur l'attribut du complément d'objet, ( la remarquable, menée sur un train d'enfer, juste avant le repas ; difficile de prendre des notes)
- sur la "dimension aspectuelle des temps dès l'école primaire" (exercices judicieux pour faire saisir l'opposition imparfait / passé composé ; actions non bornées / actions bornées. Un flou toutefois dans l'emploi des termes : "actions qui durent". Qu'est ce que ça veut dire, "durer"? La conférencière n'a pas voulu en démordre. Pour elle, il y avait des actions qui durent et d'autres qui ne durent pas !!!)
- sur une étude des "cahiers de règles" dans tout un canton. (Intervention intéressante aussi, d'où il ressort que les pauvres enseignants pataugent pas mal ...)
Cécile R.[i]
- JohnMédiateur
Merci beaucoup Cécile !
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- MareuilNeoprof expérimenté
Cécile Revéret est modeste et discrète. N'étant pas pas tenu à ces normes, j'apporte quelques précisions.Cécile R. a écrit:M. et moi sommes allées assister au colloque " Enseigner la grammaire", organisé à l'École Polytechnique ( première journée).
Nous avions prévu que nous serions agacées... Nous avons été agacées.
Je passe vite sur le discours d'introduction de Madame LA Maire de Massy (Elle tenait à son féminin), nous souhaitant bon courage pour traiter cette matière si rébarbative et qui nous a tous tellement ennuyés quand nous étions petits ...
Aimable mise en bouche ...
Je tenais à écouter l'intervention de Bernard Combettes. Elle fut très intéressante. Il a surtout déploré la façon dont sa grammaire de texte avait été dénaturée et dévoyée, dans les instructions officielles d'abord, dans la pratique des classes surtout. Il a regretté l'emploi du terme grammaire pour nommer la grammaire de texte ( bien que lui et ses confrères en aient eux-mêmes décidé ainsi à l'époque - c'est-à-dire en 1985. Les torts sont partagés, confesse-t-il). J'ai été assez contente car c'est précisément ce que j'avais dénoncé lors de mon intervention pour le GRIP : " L'Influence de la linguistique sur la grammaire scolaire" .
Petite satisfaction personnelle ...
Nous avons ensuite entendu beaucoup de jeunes femmes pleines d'assurance, qui se donnaient beaucoup de mal pour, surtout, ne JAMAIS faire une leçon aux élèves.
Deux d'entre elles devaient traiter :
" Enseigner la grammaire dans un contexte de remédiation aux erreurs d'orthographe"
Elles ont choisi, comme exemple, les erreurs d'accord du participe passé faites par des étudiants. Leur redire la règle, leur rappeler ce qu'est un COD, vous n'y pensez pas ! Non, nos jeunes universitaires ont décrit, avec force graphiques, les statistiques des fautes commises et cela pendant tout leur temps de parole.
Et, en passant, toutes les deux nous ont offert de superbes fautes d'accord du participe passé ...
Il y a quand même eu une vague bronca dans, disons, le tiers de la salle.
Deux autres dames - un peu moins jeunes - ont passé 2 ans dans une école pour faire l'expérience suivante : Comment les élèves font des tris de mots.
Elles ont suivi ces élèves du CP au CE1. ça commence par " Je trie les mots par leur taille", " Je mets les mots dans cette colonne parce qu'ils commencent pareil " ou autres critères de même farine, choisis par les élèves eux-mêmes, bien sûr.
À la fin du CE1 , certains parviennent à mettre un titre à certaines colonnes : noms, verbes, adjectifs ...
M. a demandé, lors des questions, comment les élèves avaient connu les mots "noms", "verbes" ... ; Y avait-il eu un cours les leur expliquant ?
Haut-le-coeur de la dame, caca boudin , vade retro satanas etc....
- Un cours ? Vous voulez dire une leçon ? Non, non, surtout pas. Cette connaissance s'est faite toute seule pendant les deux ans, avec des allusions en passant"
Précisons que leur sujet était intitulé : " La catégorisation dans l'enseignement - apprentissage de la grammaire à l'école."
Je ne vais pas tout décrire. Nous avons eu quand même quelques interventions intéressantes et même remarquables:
- sur l'attribut du complément d'objet, ( la remarquable, menée sur un train d'enfer, juste avant le repas ; difficile de prendre des notes)
- sur la "dimension aspectuelle des temps dès l'école primaire" (exercices judicieux pour faire saisir l'opposition imparfait / passé composé ; actions non bornées / actions bornées. Un flou toutefois dans l'emploi des termes : "actions qui durent". Qu'est ce que ça veut dire, "durer"? La conférencière n'a pas voulu en démordre. Pour elle, il y avait des actions qui durent et d'autres qui ne durent pas !!!)
- sur une étude des "cahiers de règles" dans tout un canton. (Intervention intéressante aussi, d'où il ressort que les pauvres enseignants pataugent pas mal ...)
Cécile R.[i]
Auteur de La sagesse du professeur de français ( Édition de l'oeil neuf), coauteur, avec Pascal Dupré, aux éditions du GRIP d'un manuel de grammaire CE2, Cécile Revéret s'est rendue à ce colloque en compagnie de Julie Pie, alias Muriel Strupiechonski, coauteur avec Didier Glad, d'un manuel de grammaire pour le CE1 publié par GRIP-Éditions.
Comme quoi, il y avait à ce colloque des enseignants de terrain. Qui ont eu, comme de bien entendu, deux minutes pour poser des questions auxquelles on s'est bien gardé de répondre.
- ClarinetteGrand Maître
Merci Cécile, pour ce compte-rendu circonstancié qui illustre à merveille les dérives actuelles de la didactique iufmesque... Tripatouillage et approximation en sont les deux mamelles : comme disait l'autre, ils ne savent pas ce qu'ils font, mais je n'ai pas envie de le leur pardonner pour autant...
- Invité12Niveau 8
Bonjour Cécile Révéret,
Je suis très heureuse et surprise de vous lire pour deux raisons :
- j'ai découvert une partie de votre travail (leçons sur le COD et la voix passive) alors que j'étais désemparée quant à l'art d'enseigner la grammaire ; j'avais été extrêmement séduite par votre manière de transmettre, qui réintroduisait à chaque instant du sens ; je m'étais permis de tester en classe, et mes élèves m'avaient remerciée en me disant "je n'avais jamais compris avant, personne ne m'avait expliqué comme ça" ;
- les interventions du public "trop vite balayées" que j'évoquais étaient en fait celles que vous citez.
Par ailleurs, j'ai beaucoup de questions (sans doute naïves, je débute sans formation)...
Que faites-vous de cette fameuse "grammaire de texte" avec vos élèves ? L'enseignez-vous ? N'est-il pas d'abord nécessaire de maîtriser la "grammaire de phrase" ? Au collège, est-il envisageable de partir d'une analyse grammaticale d'un texte pour en faire l'analyse littéraire ?
Qu'avez-vous pensé de l'injonction d'enseigner la grammaire sans en faire ? Je n'ai pas compris quels pouvaient être les moyens d'agir ainsi. Je ne crois pas avoir assisté à une intervention qui proposait quelque chose à ce propos.
Avez-vous assisté à la seconde intervention qui portait sur les tris de mots (expérience menée auprès de CM1 ou CM2, de mémoire) ? Qu'en avez-vous pensé ? Une telle méthode vous semble inconciliable avec une leçon ?
En ce qui concerne les cahiers de règles... L'intervention ne proposant pas de solutions concrètes et ne s'harmonisant avec aucune explication sur ce qu'il se passait dans la classe avant l'aboutissement de la règle, elle m'a semblé, en effet, se contenter de pointer l'embourbement des enseignants. Mais je ne savais pas quoi penser du tout de la marge entre le cahier contenant 80 règles et celui n'en contenant que 20. Que faire des règles ? Et des exceptions ?
J'ai été aussi enthousiaste que vous sur les propositions concrètes à propos de la distinction passé composé - imparfait et je regrette de ne pas avoir assisté à l'intervention sur l'attribut du COD.
Enfin, est-ce que le GRIP organise des réunions ouvertes, des débats, des séances de travail ?
Bien cordialement.
Je suis très heureuse et surprise de vous lire pour deux raisons :
- j'ai découvert une partie de votre travail (leçons sur le COD et la voix passive) alors que j'étais désemparée quant à l'art d'enseigner la grammaire ; j'avais été extrêmement séduite par votre manière de transmettre, qui réintroduisait à chaque instant du sens ; je m'étais permis de tester en classe, et mes élèves m'avaient remerciée en me disant "je n'avais jamais compris avant, personne ne m'avait expliqué comme ça" ;
- les interventions du public "trop vite balayées" que j'évoquais étaient en fait celles que vous citez.
Par ailleurs, j'ai beaucoup de questions (sans doute naïves, je débute sans formation)...
Que faites-vous de cette fameuse "grammaire de texte" avec vos élèves ? L'enseignez-vous ? N'est-il pas d'abord nécessaire de maîtriser la "grammaire de phrase" ? Au collège, est-il envisageable de partir d'une analyse grammaticale d'un texte pour en faire l'analyse littéraire ?
Qu'avez-vous pensé de l'injonction d'enseigner la grammaire sans en faire ? Je n'ai pas compris quels pouvaient être les moyens d'agir ainsi. Je ne crois pas avoir assisté à une intervention qui proposait quelque chose à ce propos.
Avez-vous assisté à la seconde intervention qui portait sur les tris de mots (expérience menée auprès de CM1 ou CM2, de mémoire) ? Qu'en avez-vous pensé ? Une telle méthode vous semble inconciliable avec une leçon ?
En ce qui concerne les cahiers de règles... L'intervention ne proposant pas de solutions concrètes et ne s'harmonisant avec aucune explication sur ce qu'il se passait dans la classe avant l'aboutissement de la règle, elle m'a semblé, en effet, se contenter de pointer l'embourbement des enseignants. Mais je ne savais pas quoi penser du tout de la marge entre le cahier contenant 80 règles et celui n'en contenant que 20. Que faire des règles ? Et des exceptions ?
J'ai été aussi enthousiaste que vous sur les propositions concrètes à propos de la distinction passé composé - imparfait et je regrette de ne pas avoir assisté à l'intervention sur l'attribut du COD.
Enfin, est-ce que le GRIP organise des réunions ouvertes, des débats, des séances de travail ?
Bien cordialement.
- GrypheMédiateur
Même question.Ponette a écrit:Enfin, est-ce que le GRIP organise des réunions ouvertes, des débats, des séances de travail ?
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- MareuilNeoprof expérimenté
Cécile répondra pour ce qui la concerne.Ponette a écrit:Bonjour Cécile Révéret,
Je suis très heureuse et surprise de vous lire pour deux raisons :
- j'ai découvert une partie de votre travail (leçons sur le COD et la voix passive) alors que j'étais désemparée quant à l'art d'enseigner la grammaire ; j'avais été extrêmement séduite par votre manière de transmettre, qui réintroduisait à chaque instant du sens ; je m'étais permis de tester en classe, et mes élèves m'avaient remerciée en me disant "je n'avais jamais compris avant, personne ne m'avait expliqué comme ça" ;
- les interventions du public "trop vite balayées" que j'évoquais étaient en fait celles que vous citez.
Par ailleurs, j'ai beaucoup de questions (sans doute naïves, je débute sans formation)...
Que faites-vous de cette fameuse "grammaire de texte" avec vos élèves ? L'enseignez-vous ? N'est-il pas d'abord nécessaire de maîtriser la "grammaire de phrase" ? Au collège, est-il envisageable de partir d'une analyse grammaticale d'un texte pour en faire l'analyse littéraire ?
Qu'avez-vous pensé de l'injonction d'enseigner la grammaire sans en faire ? Je n'ai pas compris quels pouvaient être les moyens d'agir ainsi. Je ne crois pas avoir assisté à une intervention qui proposait quelque chose à ce propos.
Avez-vous assisté à la seconde intervention qui portait sur les tris de mots (expérience menée auprès de CM1 ou CM2, de mémoire) ? Qu'en avez-vous pensé ? Une telle méthode vous semble inconciliable avec une leçon ?
En ce qui concerne les cahiers de règles... L'intervention ne proposant pas de solutions concrètes et ne s'harmonisant avec aucune explication sur ce qu'il se passait dans la classe avant l'aboutissement de la règle, elle m'a semblé, en effet, se contenter de pointer l'embourbement des enseignants. Mais je ne savais pas quoi penser du tout de la marge entre le cahier contenant 80 règles et celui n'en contenant que 20. Que faire des règles ? Et des exceptions ?
J'ai été aussi enthousiaste que vous sur les propositions concrètes à propos de la distinction passé composé - imparfait et je regrette de ne pas avoir assisté à l'intervention sur l'attribut du COD.
Enfin, est-ce que le GRIP organise des réunions ouvertes, des débats, des séances de travail ?
Bien cordialement.
En ce qui concerne les réunions du GRIP, il suffit de prendre contact avec moi ou n'importe lequel d'entre nous pour y participer.
- Invité12Niveau 8
Mareuil a écrit:Cécile répondra pour ce qui la concerne.Ponette a écrit:(...)
Par ailleurs, j'ai beaucoup de questions (sans doute naïves, je débute sans formation)...
Que faites-vous de cette fameuse "grammaire de texte" avec vos élèves ? L'enseignez-vous ? N'est-il pas d'abord nécessaire de maîtriser la "grammaire de phrase" ? Au collège, est-il envisageable de partir d'une analyse grammaticale d'un texte pour en faire l'analyse littéraire ?
Qu'avez-vous pensé de l'injonction d'enseigner la grammaire sans en faire ? Je n'ai pas compris quels pouvaient être les moyens d'agir ainsi. Je ne crois pas avoir assisté à une intervention qui proposait quelque chose à ce propos.
Avez-vous assisté à la seconde intervention qui portait sur les tris de mots (expérience menée auprès de CM1 ou CM2, de mémoire) ? Qu'en avez-vous pensé ? Une telle méthode vous semble inconciliable avec une leçon ?
En ce qui concerne les cahiers de règles... L'intervention ne proposant pas de solutions concrètes et ne s'harmonisant avec aucune explication sur ce qu'il se passait dans la classe avant l'aboutissement de la règle, elle m'a semblé, en effet, se contenter de pointer l'embourbement des enseignants. Mais je ne savais pas quoi penser du tout de la marge entre le cahier contenant 80 règles et celui n'en contenant que 20. Que faire des règles ? Et des exceptions ?
(...)
En ce qui concerne les réunions du GRIP, il suffit de prendre contact avec moi ou n'importe lequel d'entre nous pour y participer.
Ce n'est pas non plus réservé à Cécile, tu peux répondre aussi, voyons !
- 17 novembre 2012 - 10h : Laboratoire d'idées de l'AFEF : Enseigner / Apprendre à écrire
- Colloque de l'Académie des Sciences: 25 et 26 novembre.
- Sgen Haut-Rhin : colloque sur les structures innovantes le 26 novembre 2013
- 1er juin 2012 : colloque ENS sur Bouvard et Pécuchet (Genese et interprétation)
- Colloque AFPSVT 2012 Sexe, genre et enseignement des SVT
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