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fo_be
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socle commun - Discussions sur le socle commun - Page 40 Empty Re: Discussions sur le socle commun

par fo_be Lun 7 Mar 2011 - 23:36
Je n'avais pas vu le message de Milasaintanne...
Désolé pour le doublon... Mais bon, un échange comme celui-ci en vaut le coup, non ?
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frankenstein
Vénérable

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par frankenstein Lun 7 Mar 2011 - 23:46
Gryphe a écrit:
frankenstein a écrit:les établissements l'ont reçu il y a deux semaines !
Frankenstein, à vue de nez et vu de loin, LPC que tu as posté est le même que celui du BO du 8 juillet 2010, non ?
http://www.education.gouv.fr/cid52377/mene1015788a.html
http://media.education.gouv.fr/file/27/02/7/livret_personnel_competences_149027.pdf

socle commun - Discussions sur le socle commun - Page 40 3795679266


Celui de janvier 2011 ?
http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/99/7/Socle-Grilles-de-reference-palier2_166997.pdf

_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos

Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
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frankenstein
Vénérable

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par frankenstein Lun 7 Mar 2011 - 23:56
Pour le MEN , j'ai ça , (seule la compétence 1 du palier 2 est recollée sinon, c'est 40 pages!!) pale professeur professeur

Dire
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
S’exprimer à l’oral comme à
l’écrit dans un vocabulaire
approprié et précis
Raconter, décrire, exposer
Décrire un objet, présenter un travail à la classe en
s’exprimant en phrases correctes et dans un vocabulaire
approprié.
L’évaluation est réalisée dans des situations de classe ordinaire, lors de conduite de projets ou dans des activités
spécifiquement conçues pour l’évaluation.
Elle peut porter sur la capacité à :
- rappeler un événement ;
- rapporter un récit ;
- restituer des informations.
L’observation porte sur :
- la clarté de l’expression ;
- la pertinence du propos ;
- le vocabulaire employé ;
- l’emploi de connecteurs appropriés.
L’item est évalué positivement lorsque l’élève parvient à construire un discours oral ou écrit continu, même court,
en se faisant comprendre, en adaptant son propos au destinataire.
A l’oral, pour les élèves qui ne parviennent pas à s’exprimer en grand groupe, l’enseignant proposera le même
type de travail en petit groupe et si nécessaire en situation duelle.
Prendre la parole en
respectant le niveau de
langue adapté
Prendre la parole devant d’autres élèves et à bon
escient : adapter ses propos en fonction de ses
interlocuteurs et de ses objectifs.
L’évaluation s’appuie sur la participation des élèves à la classe et sur la conduite d’activités de communication
régulières, en direction d’un auditoire plus ou moins important (classe, groupes, situations duelles), et plus ou
moins connu de l’élève (autre classe, adultes de l’école, visiteurs…).
Elle peut être conduite dans les situations suivantes :
- présentation d’un évènement ;
- exposé des résultats d’une recherche simple à partir de documents ;
- restitution d’informations ;
- expression d’un point de vue…
L’observation porte sur la capacité à :
- prendre la parole ;
- respecter les tours de parole et les règles de politesse ;
- utiliser des niveaux de langue différents et adaptés au contexte.
L’item est évalué positivement lorsque l’enfant parvient à prendre la parole et à tenir un propos cohérent même
court, en se faisant comprendre, en adaptant son niveau de langue et en utilisant un vocabulaire approprié.
Direction générale de l'enseignement scolaire
©️ Ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative
Page 3 sur 61Dire
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Répondre à une question
par une phrase complète à
l’oral
Écouter, prendre en compte ce qui a été dit et répondre
à une question par une phrase complète à l’oral.
L’évaluation est conduite à partir des questions posées par l’enseignant dans tous les domaines d’enseignement
et dans toutes les situations de classe.
L’observation porte sur :
- la formulation d’une phrase correcte pour répondre ;
- la richesse syntaxique ;
- la capacité à prendre en compte les contraintes linguistiques de la question (temporalité, désignation,
pronominalisation).
L’item est évalué positivement lorsque l’élève répond à une question en s’exprimant correctement, dans un
niveau de langue soutenu. Il ne s’agit pas ici de vérifier l’exactitude de la réponse mais la cohérence linguistique
et la qualité syntaxique de l’expression.
Prendre part à un dialogue :
prendre la parole devant les
autres, écouter autrui,
formuler et justifier un point
de vue
Échanger, débattre
Participer aux échanges de manière constructive :
- demander et prendre la parole à bon escient ;
- questionner pour mieux comprendre ;
- rester dans le sujet ;
- situer son propos par rapport aux autres ;
- apporter des arguments ;
- mobiliser des connaissances ;
- respecter les règles habituelles de la communication.
L’évaluation est conduite dans des situations de communication réelle ; le petit groupe est propice au dialogue.
Elle peut être conduite dans les situations suivantes :
- débat interprétatif sur un texte ;
- échanges dans le cadre d’une démarche d’investigation en sciences ;
- confrontation de résultats en résolution de problèmes ;
- échanges sur des productions artistiques, historiques, géographiques, issues de situations d’éducation à la
santé et à la sécurité (apprendre à porter secours)…
L’observation porte sur :
- le respect des règles d’écoute, de prise de parole et d’échanges ;
- la précision et la clarté du propos ;
- la capacité à formuler un point de vue ;
- la capacité à réagir en fonction de ce qui a été dit ;
- la capacité à tenir compte de son / ses interlocuteur(s) et à s’en faire comprendre ;
- la capacité à justifier et à argumenter son point de vue, à justifier un accord ou un désaccord ;
- la capacité à entretenir un dialogue soutenu et cohérent sur le sujet traité.
L’item est évalué positivement lorsque l’élève est en mesure de participer aux échanges dans un langage
correct, en restant dans le sujet, en donnant son point de vue tout en prenant en compte celui des autres.
Direction générale de l'enseignement scolaire
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Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Dire de mémoire, de façon
expressive, une dizaine de
poèmes et de textes en
prose
Réciter
Dire sans erreur et de manière expressive des textes en
prose ou des poèmes (une dizaine).
L’évaluation est conduite lors d’un travail régulier de récitation (mémorisation et diction) de poèmes ou de textes
en prose. Elle peut être conduite dans les situations suivantes :
- récitation de textes de différentes périodes choisis par le maître, poèmes en vers et en prose, extraits de
pièces de théâtre (en relation avec l’histoire des arts) ;
- moments de poésie : réciter un poème ou un texte en prose de son choix, réciter un poème pris au hasard
dans la boîte à poèmes ;
- projets propres à la classe ou à l’école : spectacles, défis…
- actions culturelles : Printemps des Poètes ….
L’observation porte sur :
- la mémorisation du texte ;
- l’expression : voix audible, qualité de l’articulation, prosodie ;
- l’interprétation dans sa dimension verbale : intonation, valeur sonore du discours (prononciation, rythme,
accentuation, intensité…) ;
- l’interprétation dans sa dimension non verbale : respiration, attitudes, gestuelle.
L’item est évalué positivement lorsque l’élève récite, sans erreur et de façon expressive, une dizaine de textes en
prose ou poèmes parmi l’ensemble des textes et poèmes appris.
Lire
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Lire avec aisance
(à haute voix,
silencieusement) un texte
- Lire à haute voix avec fluidité et de manière expressive
un texte de plus de dix lignes après préparation.
- Lire silencieusement un texte littéraire ou
documentaire et le comprendre (reformuler, résumer,
répondre à des questions sur ce texte).
La capacité à lire aisément un texte est évaluée à partir de productions orales ou écrites :
- restitution du texte à l’oral ou à l’écrit après une lecture silencieuse (reformulation, résumé, explication) ;
- oralisation du texte (lecture à voix haute) ;
- réponse à des questionnaires de compréhension.
Cette évaluation repose sur des activités de lecture de textes de fiction et de documents, en français ou dans les
autres enseignements.
L’observation porte sur :
- la maîtrise du code ;
- la capacité à identifier les éléments significatifs du texte ;
- la capacité à les mettre en valeur par une lecture orale (segmentation, vitesse, intonation, expression,
interprétation du texte) ;
- la capacité à produire des écrits selon les exercices proposés.
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Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
L’item est évalué positivement lorsque :
- la réussite aux exercices oraux ou écrits montre que l’élève a compris le texte qu’il a lu silencieusement ;
- la lecture orale d’un texte de plus de dix lignes s’effectue sans hésitation et de façon expressive.
Lire seul des textes du
patrimoine et des œuvres
intégrales de la littérature
de jeunesse, adaptés à son
âge
- Lire au moins cinq ouvrages dans l’année scolaire et
en rendre compte ; choisir un extrait caractéristique et
le lire à haute voix.
- Expliciter des choix de lecture, des préférences.
- Raconter de mémoire une œuvre lue, citer de mémoire
un court extrait caractéristique.
- Rapprocher des œuvres littéraires, à l’oral et à l’écrit.
La capacité à lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales de la littérature de jeunesse est évaluée
à partir de restitutions orales ou écrites.
L'évaluation repose notamment sur les situations suivantes :
- oralisation d'un extrait (lecture à haute voix) ;
- traitement de l'œuvre supposant une première analyse :
• choisir un extrait, expliciter son choix (donner et justifier son point de vue : jugement esthétique et littéraire) ;
• présenter l'œuvre (titre, auteur, genre, sentiments exprimés, personnages, évènements, situation spatiale ou
temporelle, tonalité comique ou tragique...) ;
• mettre des textes en réseau (type de textes, genre littéraire, auteur, époque …) ;
• mémoriser (citer de courts extraits, raconter une œuvre lue) ;
- présentations d'ouvrages (échanges sur des lectures cursives, comités de lecture...) ;
- débats interprétatifs ;
- parcours de lecture ;
- défis lecture.
L'observation porte sur la capacité à :
- choisir un extrait caractéristique de l’œuvre pour une lecture à voix haute ;
- exprimer un point de vue argumenté ;
- revenir au texte pour valider ou remettre en cause une interprétation ;
- rapprocher des œuvres littéraires au cours des débats (liste de référence des œuvres de littérature pour le
cycle III).
L'item est évalué positivement lorsque l’élève est en mesure de lire au moins cinq œuvres intégrales de
littérature de jeunesse au CM2, d’en présenter les grandes lignes, d’émettre un jugement et de faire des liens
entre les œuvres rencontrées.
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Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Lire seul et comprendre un
énoncé, une consigne
- Comprendre des textes scolaires (énoncés de
problèmes, consignes, leçons et exercices des
manuels).
- Lire sans aide une leçon dans un manuel après un
travail en classe sur le sujet.
L’évaluation repose sur des activités variées et fréquentes dans toutes les situations de classe, ou sur des
activités spécifiquement conçues pour l’évaluation.
L'évaluation peut porter sur la capacité à mettre en œuvre des procédures pour :
- effectuer une tâche ou un exercice ;
- résoudre un problème ;
- restituer une leçon.
L’observation porte sur :
- l’engagement dans la tâche ;
- la manière d’interroger une consigne, un énoncé, un exercice, une leçon pour mieux les comprendre ;
- les retours au texte pour s’assurer de son respect au cours de la réalisation de la tâche ;
- l’automatisation de procédures simples.
L'item est évalué positivement lorsque la réussite aux exercices proposés montre que l’élève a compris ce qui lui
était demandé.
Dégager le thème d’un texte
Lire un texte documentaire, descriptif ou narratif, et
restituer à l’oral ou par écrit l’essentiel du texte (sujet du
texte, objet de la description, trame de l’histoire, relations
entre les personnages...).
L’évaluation repose sur des activités de lecture, en français et dans les autres enseignements, et sur des
exercices spécifiquement conçus pour l’évaluation.
L'évaluation porte sur la capacité, à l'oral comme à l'écrit à :
- identifier de quoi parle le texte (la ou les grandes questions abordées, l'objet de la description, la trame de
l’histoire, les relations entre les personnages...) ;
- identifier les éléments significatifs par rapport à une thématique présente dans le texte.
L’observation porte sur :
- la pertinence des choix effectués pour analyser le texte ou en rendre compte globalement (mots, expressions,
attribution de titres, résumés) ;
- l’utilisation de retours au texte pour valider les propositions.
L'item est évalué positivement lorsque l’élève parvient à identifier le sens global d’un texte.
Repérer dans un texte des
informations explicites
Repérer dans un texte des informations explicites.
L’évaluation repose sur des activités de lecture, en français et dans les autres enseignements, et sur des
exercices spécifiquement conçus pour l’évaluation.
Elle porte sur la capacité à :
- prélever des informations directement accessibles dans un document écrit (texte littéraire, texte documentaire,
compte rendu d’expérience, fiche technique…) ;
- repérer les structures spécifiques de textes littéraires ou documentaires (mode d’emploi, fiches techniques…).
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Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
L’observation porte sur les stratégies de repérage utilisées (balayage du texte, recherche de mots clés) et sur les
informations apportées à l’oral ou à l’écrit par l’élève.
L’item est évalué positivement lorsque l’élève parvient à apporter les informations avec exactitude.
Inférer des informations
nouvelles (implicites)
Inférer des informations nouvelles (implicites).
L’évaluation repose sur des activités de lecture littéraire ou documentaire, en français et dans les autres
enseignements ainsi que sur des activités spécifiquement conçues pour l’évaluation.
Elle porte sur la capacité à mettre en relation les informations du texte entre elles et à mobiliser des
connaissances culturelles ou appartenant à des domaines disciplinaires.
L’observation porte sur la capacité à :
- mettre en relation plusieurs informations explicitement contenues dans le texte pour en déduire une information
nouvelle ;
- questionner le texte : organisation syntaxique, orthographique et grammaticale (reprises anaphoriques,
connecteurs logiques, mots de liaison, marques des relations spatiales et temporelles) ;
- apporter des références, des connaissances et des informations complémentaires permettant une
interprétation cohérente.
L’item est évalué positivement lorsque l’élève parvient à élaborer une interprétation cohérente et pertinente par
rapport aux éléments du texte.
Repérer des effets de choix
formels (emploi de certains
mots, utilisation d’un
niveau de langue)
Repérer les effets de choix formels (emplois de certains
mots, utilisation d’un niveau de langue bien caractérisé,
etc.).
L’évaluation repose sur des activités de lecture littéraire ou documentaire, en français et dans les autres
enseignements, et sur des activités spécifiquement conçues pour l’évaluation.
L’évaluation porte sur la capacité à identifier dans un texte :
- les effets de l’utilisation des mots (sens propre / figuré, mots familiers / savants) et des expressions (familières,
courantes, littéraires) ;
- les niveaux de langue et leur acceptabilité en fonction des interlocuteurs et du contexte.
L’observation porte sur :
- la perception des effets de sens ;
- la connaissance des situations d’usage du lexique, des expressions, des formes morphologiques et
syntaxiques (discours direct / indirect, choix des pronoms personnels, présence de phrases
exclamatives / interrogatives, utilisation de la négation…).
L’item est évalué positivement lorsque l’élève parvient à percevoir les effets des choix linguistiques et langagiers
dans un texte.
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Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Utiliser ses connaissances
pour réfléchir sur un texte
(mieux le comprendre, ou
mieux l’écrire)
Comprendre un texte par le repérage de ses principaux
éléments et par l’analyse précise des traits distinctifs qui
lui donnent sa cohérence (titre, organisation en phrases
et paragraphes, rôle de la ponctuation et des mots de
liaison, usage des pronoms, temps verbaux, champs
lexicaux).
L’évaluation repose sur des activités de lecture, en français et dans les autres enseignements ainsi que sur des
activités spécifiquement conçues pour l’évaluation.
Elle porte sur la capacité à :
- analyser des éléments grammaticaux : valeur des connecteurs spatiaux temporels, valeur des temps, utilisation
et interprétation de la ponctuation, indications sémantiques données par les déterminants etc. ;
- s’appuyer sur les caractéristiques fonctionnelles du texte (poème, lettre, pièce de théâtre, mode d’emploi,
encyclopédie, dictionnaire…) ;
- identifier les points de cohérence d’un texte (chronologie d’une histoire, logique d’un raisonnement, expression
du point de vue, représentation d’un espace).
L’observation porte sur :
- l’engagement dans un questionnement par rapport au texte ;
- les stratégies mises en place pour réfléchir sur un texte ;
- la qualité de ce que l’élève dit à propos du texte ;
- la capacité à transférer ses connaissances sur le fonctionnement des textes pour en comprendre de nouveaux.
L’item est évalué positivement lorsque l’élève parvient à accéder à une compréhension du texte à travers sa
propre expertise.
Effectuer seul, des
recherches dans des
ouvrages documentaires
(livres, produits
multimédia)
Effectuer, seul, des recherches dans des ouvrages
documentaires (livres, produits multimédia).
L’évaluation repose sur des activités de recherche dans toutes les disciplines et lors de la conduite de projets.
Elle porte sur la capacité en un temps donné à :
- sélectionner les ouvrages et les supports appropriés selon l’objet de la recherche (livres, encyclopédies,
dictionnaires, supports multimédia, livres thématiques…) ;
- utiliser à bon escient un catalogue, un fichier bibliographique adapté, sous forme papier ou en format
numérique ;
- choisir les parties les mieux adaptées à la recherche :
• utiliser le paratexte d’un ouvrage (chapitres, sommaire, index…) ;
• utiliser un moteur de recherche en choisissant un ou plusieurs mots clés (cf. compétence 4).
L’observation porte sur :
- les procédures mises en œuvre par l’élève ;
- l’adéquation du résultat de sa recherche à la question initiale (trouver une information ponctuelle, rassembler
une documentation, présenter une information organisée…).
L’item est évalué positivement lorsque l’élève parvient à trouver des éléments pertinents.
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Page 9 sur 61Lire
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Se repérer dans une
bibliothèque, une
médiathèque
Se repérer dans une bibliothèque, une médiathèque.
L’évaluation est conduite dans le cadre d’activités quotidiennes de classe (bibliothèque de classe), dans des
activités couvrant tous les enseignements, dans des lieux spécifiques (bibliothèques d’école, de quartier,
médiathèque, y compris en utilisant les applications informatiques dédiées).
L’évaluation porte sur la capacité à :
- se repérer dans une bibliothèque (connaître la classification des ouvrages et des divers supports) ;
- utiliser un classement, un fichier, une signalétique.
L’observation porte sur :
- l’implication dans la recherche d’un ouvrage ;
- le déplacement efficace dans les lieux spécifiques (contes, fictions, documents, ressources multimédia…) ;
- la démarche pour choisir, emprunter et rendre un ouvrage.
L’item est évalué positivement lorsque l’élève parvient à trouver seul les ouvrages voulus, à gérer ses recherches
et ses emprunts.
Écrire
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Copier sans erreur un texte
d’au moins quinze lignes en
lui donnant une
présentation adaptée
Copier sans erreur un texte d’au moins quinze lignes en
lui donnant une présentation adaptée.
L’évaluation peut être conduite dans le cadre d’activités quotidiennes d’écriture manuscrite ou lors d’activités
spécifiquement conçues pour l’évaluation :
- copie de leçons, de poèmes, de textes variés provenant de divers supports (tableau, manuels scolaires,
fiches, livres…) et dans des contextes diversifiés (travail individuel, travail de groupe).
L’évaluation peut aussi être conduite dans le cadre de l’utilisation d’outils numériques (compétence 4).
L’observation porte sur :
- la qualité de l’écriture manuscrite : habileté du geste, qualité de la graphie (formation et taille des lettres,
attaches entre les lettres, majuscules), soin apporté à la copie, rapidité de l’écriture ;
- la qualité de la production numérique (mise en page, choix de la police…) ;
- la présentation du texte conforme au modèle (espaces, retours à la ligne, mise en valeur des titres, utilisation
des marges, respect de l’orthographe…).
L’item est évalué positivement lorsque l’élève produit une copie lisible, complète et exacte.
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Page 10 sur 61Écrire
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Utiliser ses connaissances
pour réfléchir sur un texte,
mieux l’écrire
Les élèves sont entraînés à rédiger, à corriger et à
améliorer leurs productions, en utilisant le vocabulaire
acquis, leurs connaissances grammaticales et
orthographiques ainsi que les outils mis à disposition
(manuels, dictionnaires, répertoires…).
L’évaluation est conduite dans le cadre des activités scolaires régulières d’écriture, y compris lors des corrections
pour enrichir et améliorer un texte, et au cours d’activités spécifiques d’évaluation. La capacité à se reporter aux
outils habituels de la classe (dictionnaire, affichages, cahier mémoire….) est à encourager.
L’évaluation porte sur la capacité à :
- mobiliser ses connaissances linguistiques pour améliorer un texte (prise de notes, production écrite, réécriture
etc.) ;
- questionner sa propre production pour l’améliorer ;
- repérer des erreurs d’écriture en prenant appui sur sa connaissance de la langue (segmentation en mots,
articulation des temps, respect de l’orthographe lexicale et grammaticale, ponctuation, cohérence du texte).
L’item est évalué positivement lorsque l’élève utilise avec pertinence sa connaissance du fonctionnement de
l’écrit et les outils mis à sa disposition.
Répondre à une question
par une phrase complète à
l’écrit
Dans les diverses activités scolaires, proposer une
réponse écrite, explicite et énoncée dans une forme
correcte.
L’évaluation est conduite à partir des écrits des élèves dans tous les domaines d’enseignement, dans toutes les
situations de classe et dans le cadre d’activités spécifiquement conçues pour l’évaluation.
L’observation porte sur :
- la rédaction d’une phrase complète et grammaticalement correcte ;
- la capacité à prendre en compte les contraintes linguistiques de la question (désignation, pronominalisation…) ;
- la qualité de la langue et une maîtrise suffisante de l’orthographe pour rendre la réponse compréhensible.
L’item est évalué positivement lorsque l’élève répond à une question en s’exprimant correctement, dans un
niveau de langue adapté.
Il ne s’agit pas ici de vérifier l’exactitude de la réponse mais la cohérence linguistique et la qualité syntaxique de
la rédaction.
Rédiger un texte d’une
quinzaine de lignes (récit,
description, dialogue, texte
poétique, compte-rendu) en
utilisant ses connaissances
en vocabulaire et en
grammaire
- Rédiger différents types de textes d’au moins deux
paragraphes en veillant à leur cohérence, en évitant
les répétitions et en respectant les contraintes
syntaxiques et orthographiques ainsi que la
ponctuation.
- Maîtriser la cohérence des temps dans un récit d’une
dizaine de lignes.
- Écrire un texte de type poétique en obéissant à une ou
plusieurs consignes précises.
L’évaluation est menée en situation de classe ordinaire et lors d’activités spécifiquement conçues à cet effet.
Elle repose sur la capacité à :
- écrire un récit d’une quinzaine de lignes ;
- poursuivre le récit d’une histoire lue ou entendue ;
- écrire un compte-rendu dans toutes les disciplines ;
- écrire un texte poétique sur la base d’une ou plusieurs consignes.
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Page 11 sur 61Écrire
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
L’observation porte sur :
- la présence d’une cohérence narrative (événements ou étapes clairement articulées d’un récit, cohérence des
temps) ;
- l’adaptation de la structure au type de texte produit (dialogue, compte rendu, description, poème….) ;
- la précision et la richesse du lexique ;
- la correction syntaxique (phrases identifiables, respect de la ponctuation élémentaire) ;
- la correction morphologique (segmentation en mots, formes conjuguées) ;
- la correction de l’orthographe lexicale (mots d’usage courant, mots invariables) et grammaticale (accords dans
le groupe nominal et dans le groupe verbal).
L’item est évalué positivement lorsque l’élève rédige différents types de textes en en respectant les règles
d’écriture.
Étude la langue : Vocabulaire
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Comprendre des mots
nouveaux et les utiliser à
bon escient
Acquisition du vocabulaire
- Utiliser à bon escient des termes appartenant aux
lexiques des repères temporels, de la vie quotidienne
et du travail scolaire.
- Utiliser les termes exacts qui correspondent aux
notions étudiées dans les divers domaines scolaires.
- Utiliser à bon escient des termes afférents aux actions,
sensations, jugements.
- Commencer à utiliser des termes renvoyant à des
notions abstraites (émotions, sentiments, devoirs,
droits).
L’évaluation repose sur des activités de vocabulaire menées dans tous les domaines d’enseignement, dans
toutes les situations de classe et dans le cadre d’activités spécifiquement conçues pour l’évaluation.
Elle peut être conduite dans les situations suivantes :
- lectures de textes littéraires, documentaires, descriptifs où l’élève aura à utiliser le contexte pour comprendre
un mot ;
- exercices spécifiques de vocabulaire : définir un mot nouveau, relier à sa définition un mot employé dans des
contextes différents.
L’évaluation porte sur la capacité à :
- mémoriser et utiliser des mots nouveaux ;
- utiliser les mots étudiés à bon escient ;
- utiliser la construction d’un mot inconnu pour le comprendre ;
- trouver les différentes significations d’un même mot ;
- comprendre le sens d’un mot inconnu en s’appuyant sur le contexte ;
- utiliser un terme générique adéquat ;
- identifier le sens figuré d’un mot ou d’une expression ;
- se référer à un dictionnaire.
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Page 12 sur 61Étude la langue : Vocabulaire
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
L’item est évalué positivement lorsque l’élève est en mesure d’utiliser des termes afférents aux actions,
sensations, jugements et des termes relatifs à ses expériences, ses opinions et ses sentiments. Il comprend avec
aisance les mots qu’il entend et qu’il lit.
Maîtriser quelques relations
de sens entre les mots
Maîtrise du sens des mots
- Distinguer les différents sens d’un verbe selon sa
construction (ex : jouer, jouer quelque chose, jouer à,
jouer de, jouer sur).
- Classer des mots de sens voisin en repérant les
variations d’intensité (ex : bon, délicieux, succulent).
- Définir un mot connu en utilisant un terme générique
adéquat et en y ajoutant les précisions spécifiques à
l’objet défini.
- Identifier l’utilisation d’un mot ou d’une expression au
sens figuré.
L’évaluation repose sur des activités de vocabulaire menées dans tous les domaines d’enseignement, dans
toutes les situations de classe et dans le cadre d’activités spécifiquement conçues pour l’évaluation.
L’observation porte sur la capacité à :
- mettre en relation les mots entre eux : relations de sens (synonymie, antonymie, ensemble de mots relatifs à
un thème, à un domaine), relations de sonorités (homophonie) ;
- comprendre que des synonymes peuvent relever de niveaux de langue différents ;
- comprendre que les mots ne sont pas des unités isolées mais prennent leur signification dans le contexte de la
phrase (de nombreux mots ont plusieurs sens, le sujet du verbe, le sujet du roi, le sujet de la conversation….) ;
- définir un mot connu en utilisant un terme générique ;
- distinguer grâce au contexte le sens propre et le sens figuré d’un mot, d’une expression.
L’item est évalué positivement lorsque l'élève relève les mots d'un même domaine, utilise des synonymes et des
mots contraires dans des activités d'expression, précise dans son contexte le sens d'un mot inconnu et le
distingue d'autres sens possibles.
Maîtriser quelques relations
concernant la forme et le
sens des mots
Familles de mots
- Regrouper des mots selon leur radical.
- Regrouper des mots selon le sens de leur préfixe et
connaître ce sens, en particulier celui des principaux
préfixes exprimant des idées de lieu ou de
mouvement.
- Regrouper des mots selon le sens de leur suffixe et
connaître ce sens.
- Pour un mot donné, fournir un ou plusieurs mots de la
même famille en vérifiant qu’il(s) existe(nt).
L’évaluation repose sur des activités de vocabulaire menées dans tous les domaines d’enseignement, dans
toutes les situations de classe et dans le cadre d’activités spécifiquement conçues pour l’évaluation.
L’observation porte sur la capacité à :
- mettre en relation la forme et le sens des mots ;
- reconnaître les préfixes et suffixes et connaître leur valeur ;
- identifier des familles de mots.
L’item est évalué positivement lorsque l'élève peut prendre appui sur la construction de quelques mots pour en
comprendre le sens.
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Page 13 sur 61Étude la langue : Vocabulaire
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Savoir utiliser un
dictionnaire papier ou
numérique
Utilisation du dictionnaire
Utiliser avec aisance un dictionnaire.
L'évaluation est conduite dans le cadre des activités habituelles de la classe dans tous les domaines
disciplinaires et lors d’activités spécifiquement conçues pour l’évaluation. Elle se conduit également dans le
cadre de l’utilisation d’un dictionnaire numérique.
L’évaluation porte sur la capacité à :
- se servir des codes utilisés dans les articles du dictionnaire (présentation, abréviations…) ;
- utiliser le dictionnaire pour vérifier le sens d’un mot en lecture, comprendre un mot dans un contexte donné,
vérifier sa nature, son orthographe ou son niveau de langue ;
- proposer des définitions.
L’item est évalué positivement lorsque l'élève utilise avec aisance le dictionnaire pour rechercher un mot, vérifier
son sens, son orthographe ou son niveau de langue.
Étude la langue : Grammaire
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Distinguer les mots selon
leur nature
Les classes de mots
Distinguer la nature des mots (pronoms, articles,
adjectifs…)
L'évaluation est conduite lors de séances d’enseignement de la grammaire, en situation de lecture
compréhension (utiliser ses connaissances pour comprendre un texte) et lors d’activités spécialement conçues
pour l’évaluation. Elle porte sur la capacité à :
- distinguer, selon leur nature, les mots des classes déjà connues : les pronoms (possessifs, démonstratifs,
interrogatifs et relatifs), les mots de liaison (conjonction de coordination, adverbes ou locutions adverbiales
exprimant le temps, le lieu, la cause et la conséquence), les prépositions (lieu et temps) ;
- connaître la distinction entre article défini et article indéfini et en comprendre le sens ;
- reconnaître la forme élidée et les formes contractées de l’article défini ;
- reconnaître et utiliser les degrés de l’adjectif et de l’adverbe (comparatif, superlatif).
L’item est évalué positivement lorsque l’élève distingue précisément la nature des mots et en connaît le
vocabulaire spécifique.
Direction générale de l'enseignement scolaire
©️ Ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative
Page 14 sur 61Étude la langue : Grammaire
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Identifier les fonctions des
mots dans la phrase
Les fonctions
- Comprendre la distinction entre compléments
essentiels (complément d’objet) et compléments
circonstanciels.
- Comprendre la notion de groupe nominal : l’adjectif
qualificatif épithète, le complément du nom et la
proposition relative comme enrichissement du nom.
L'évaluation est conduite lors de séances spécifiques d’enseignement de la grammaire, dans le cadre des
activités de lecture compréhension (utiliser ses connaissances pour comprendre un texte), dans les différents
domaines disciplinaires ainsi que dans le cadre d’activités spécifiquement conçues pour l’évaluation.
L'évaluation porte sur la capacité à :
- connaître le rôle que joue le mot ou le groupe de mots dans la phrase ;
- identifier les différentes fonctions et les relations de dépendance entre les termes dans une phrase ;
- comprendre la distinction entre compléments essentiels (complément d’objet) et compléments circonstanciels
(manipulations et compréhension de la notion de circonstance) ;
- comprendre la notion de groupe nominal : l’adjectif qualificatif épithète, le complément de nom et la proposition
relative comme enrichissement du nom ;
- reconnaître les pronoms compléments qu'ils soient placés avant ou après le verbe.
L’item est évalué positivement lorsque l’élève a acquis le vocabulaire grammatical se rapportant aux notions
étudiées et qu’il mobilise ses connaissances dans des activités d’écriture.
Conjuguer les verbes,
utiliser les temps à bon
escient
Le verbe
- Comprendre la notion d’antériorité relative d’un fait
passé par rapport à un autre, d’un fait futur par rapport
à un autre.
- Conjuguer aux temps et modes déjà étudiés ainsi qu’à
l’indicatif futur antérieur, plus-que-parfait, conditionnel
présent, participe présent et passé, les verbes déjà
étudiés.
- Conjuguer des verbes non étudiés en appliquant les
règles apprises.
L'évaluation est conduite lors de séances d’enseignement de la grammaire, plus particulièrement en conjugaison,
en situation de production d’écrits et lors d’activités conçues pour l’évaluation.
Elle porte sur la capacité à :
- utiliser la concordance des temps verbaux pour marquer l’antériorité d’un fait passé par rapport à un autre ou
d’un fait futur par rapport à un autre ;
- automatiser l’écriture des formes conjuguées des verbes des 1
er
et 2
ème
groupes, des verbes du 3
ème
groupe
indiqués dans les programmes (aller, dire, faire, pouvoir, partir, prendre, venir, voir, vouloir) ;
- conjuguer correctement les auxiliaires être et avoir ;
- conjuguer correctement les verbes non étudiés en s’appuyant sur les régularités des verbes connus ;
- utiliser à bon escient les temps et modes étudiés.
L’item est évalué positivement lorsque l’élève connaît le vocabulaire relatif au fonctionnement de la conjugaison,
comprend et utilise avec pertinence la valeur des temps à l’oral et à l’écrit.
Direction générale de l'enseignement scolaire
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Page 15 sur 61Étude la langue : Orthographe
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Maîtriser l’orthographe
grammaticale
- Orthographier correctement les verbes étudiés aux
temps étudiés, dont les verbes du premier groupe en
-yer, -eter, -eler.
- Appliquer la règle de l’accord du verbe avec son sujet,
y compris avec le sujet qui de 3
ème
personne.
- Connaître la règle de l’accord du participe passé dans
les verbes construits avec être et avoir (cas du
complément d’objet direct postposé).
- Écrire sans erreur les homophones grammaticaux déjà
étudiés, ainsi que on / on n’, d’on / dont / donc, quel(s)
/ quelle(s) / qu’elle(s), sans / s’en ; la distinction entre
leur et leurs est en cours d’acquisition.
- Distinguer par le sens des formes verbales
homophones de l’imparfait et du passé composé.
L'évaluation est conduite lors de séances d’enseignement de l’orthographe, en situation de production d’écrits
dans les différents domaines disciplinaires et lors de séances spécifiquement conçues pour l’évaluation.
Elle peut être conduite dans les situations suivantes :
- pratique de la copie ;
- dictée sous toutes ses formes ;
- exercices diversifiés de rédactions.
L'observation porte sur la capacité à :
- identifier la nature des mots pour orthographier correctement les homophones ;
- maîtriser les règles des accords dans le groupe nominal et dans le groupe verbal ;
- décliner sans erreurs les marques du pluriel ;
- accorder correctement les participes passés construits avec être (non compris les verbes pronominaux) et avec
avoir (cas du complément d’objet placé après le verbe).
L’item est évalué positivement lorsque les règles d'accord dans le groupe nominal et dans le groupe verbal sont
appliquées quasi automatiquement et que les principaux homophones grammaticaux sont correctement
orthographiés ainsi que les formes des verbes aux temps étudiés.
Maîtriser l’orthographe
lexicale
- Écrire correctement (doublement de la consonne) le
début des mots commençant par ap-, ac-, af-, ef-, et
of-.
- Écrire correctement la syllabe finale des noms
terminés par –ée ; par –té ou –tié ; par un e muet.
- Respecter la convention de la coupe syllabique à la
ligne.
L'évaluation est conduite lors de séances d’enseignement de l’orthographe, en situation de production d’écrits
dans les différents domaines disciplinaires et lors de séances spécifiquement conçues pour l’évaluation.
L'observation porte sur la capacité à :
- respecter les correspondances graphophoniques ;
- respecter la valeur des lettres en fonction des règles étudiées ;
- orthographier les mots les plus fréquents (mots invariables et mots les plus fréquents avec accents…) ;
- appliquer les règles d’orthographe et connaître les régularités dans l’écriture des mots (doublement de
consonnes, lettres muettes, finale de mots fréquents…).
L’item est évalué positivement lorsque les mots dictés sont correctement orthographiés et que les élèves
appliquent les règles de façon automatique, dans des situations nombreuses et variées.
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Page 16 sur 61Étude la langue : Orthographe
Item Explicitation des items Indications pour l’évaluation
Orthographier correctement
un texte simple de dix
lignes - lors de sa rédaction
ou de sa dictée - en se
référant aux règles connues
d’orthographe et de
grammaire ainsi qu’à la
connaissance du
vocabulaire
Écrire sans erreur sous la dictée un texte d’au moins dix
lignes en mobilisant les connaissances acquises.
L'évaluation est conduite lors de séances d’enseignement de l’orthographe, en situation de production d’écrits
dans les différents domaines disciplinaires et lors de séances spécifiquement conçues pour l’évaluation.
Elle peut notamment porter sur les situations suivantes :
- écrits courts quotidiens ;
- ateliers d’écriture ;
- correspondance ;
- journal de classe…
L’observation porte sur la capacité à :
- respecter l’orthographe phonétique ;
- respecter l’orthographe lexicale ;
- repérer et réaliser les chaînes d’accords en genre et en nombre dans le groupe nominal ;
- marquer l’accord du verbe et du sujet dans des phrases où l’ordre syntaxique régulier est respecté ;
- distinguer les principaux homophones grammaticaux ;
- orthographier les mots du lexique courant ;
- orthographier les verbes aux temps et modes étudiés ;
- utiliser tous les instruments permettant de réviser l’orthographe d’un texte.
L’item est évalué positivement lorsque les mots d'usage courant et les mots invariables fréquents sont
correctement orthographiés, les accords dans le groupe nominal et le groupe verbal correctement réalisés.
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
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par User5899 Mar 8 Mar 2011 - 0:07
Ava a écrit:je n'interviens pas ici car, justement tu mets le doigt dessus Igniatus, Milasaintanne et ses amis continuent de se payer la tronche des néos par tweeter, et je trouve juste ça lamentable
Il ne manquerait plus qu'ils nous apprécient !

Lorica a écrit:
Lornet a écrit:Ça m'ennuie de savoir qu'elle a des amis
sur Twitter : je pensais qu'elle était la seule à défendre le socle. Je
préfère défendre la statue qu'on pourra peut-être poser dessus.
Finalement, d'autres personnes défendent l'idée d'un socle vide.

elle en a même pas mal. Journalistes éduc, militants, FSU, UNSA, formateurs etc. J'en ai reconnus quelques uns.
Ils sont venus, ils sont tous là. Ah non, tiens. Pas de SGEN ? socle commun - Discussions sur le socle commun - Page 40 52353 socle commun - Discussions sur le socle commun - Page 40 52353
Reine Margot
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par Reine Margot Mar 8 Mar 2011 - 6:46
"on" cite une de mes phrases où je dis qu'on demande toujours au profs de s'adapter et jamais aux élèves de faire des efforts, mais évidemment pas de réponse...ah si "les scuds volent bas"... Rolling Eyes

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par Invité Mar 8 Mar 2011 - 6:50
Cripure a écrit:
Lorica a écrit:elle en a même pas mal. Journalistes éduc, militants, FSU, UNSA, formateurs etc. J'en ai reconnus quelques uns.
Ils sont venus, ils sont tous là. Ah non, tiens. Pas de SGEN ? socle commun - Discussions sur le socle commun - Page 40 52353 socle commun - Discussions sur le socle commun - Page 40 52353

oh, sûrement, je n'ai pas été jusqu'au bout!
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par Reine Margot Mar 8 Mar 2011 - 7:01
moi non plus...enfin ça montre bien que c'est un vrai dialogue de sourds, on n'a pas du tout la même conception du métier...

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par Invité Mar 8 Mar 2011 - 7:10
marquisedemerteuil a écrit:moi non plus...enfin ça montre bien que c'est un vrai dialogue de sourds, on n'a pas du tout la même conception du métier...

ça, encore, c'est pas grave.
Ce qui l'est, c'est ce qui est expliqué dans le livre de Coignard, analyse à laquelle je souscris entièrement: les pédago se recrutent par cooptation en fonction de leur adhésion à ces idées qui se sont imposées sous Jospin, après avoir été défendues par des militants et des syndicalistes. Cela correspond d'ailleurs à ce que j'ai moi-même observé: l'ipr a une cour de profs autour de lui dans laquelle il puisse ses chargés de mission, ses formateurs et intervenants, et son successeur.
Devant les élèves, les profs ont toujours fait ce qu'ils voulaient, mais avec cet immense travail de SCC qui s'impose désormais, cela va contraindre les enseignants à adopter cette méthode là (l'objectif: la compétence)
Chaque ministre qui passe sait qu'il ne va rester que 2 ans, sait aussi qu'il ne peut rien, ou si peu, contre la technostructure de son ministère et choisit le plus souvent de ne heurter personne pour ne pas compromettre son avenir politique.
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par retraitée Mar 8 Mar 2011 - 8:49
Augustin, tu as raison, c'est orwellien.
Ce n'est pas par hasard si Michéa, auteur de l'enseignement de l'ignorance est aussi un grand spécialiste d'Orwell!
Non seulement il faut obéir à Big Brother, mais il faut l'aimer.
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par Ruthven Mar 8 Mar 2011 - 9:16
Après les compétences, bientôt les appétences ...

Qui pensait que le lycée allait y échapper ?

Futur programme de physique de TS, grand moment de novlangue :

"La série S : la discipline au service des compétences et des appétences de science

L’enseignement des sciences physiques et chimiques de la série S n’est pas tourné en premier lieu vers la discipline, mais vers les élèves, afin de susciter et consolider des vocations pour que le plus grand nombre se dirige vers des carrières scientifiques et techniques.
Le questionnement premier n’est donc pas : « S’ils veulent poursuivre des études scientifiques, qu’est-ce que les bacheliers S doivent savoir ? », mais plutôt : « Ont-ils acquis les compétences de base de la démarche scientifique ? » sans lesquelles il n’est point de vocation assortie de réussite. Et pour tous les élèves de cette série, quel que soit leur métier futur : « Ont-ils développé suffisamment le goût des sciences pour percevoir leur importance dans la société ? ».
Il ne saurait en découler un affadissement de la discipline, alors qu’elle se mettrait au service de cet objectif double, celui des compétences et des appétences, mais au contraire une légitimité supérieure, au delà de sa propre construction, en donnant sens et pertinence à ses objectifs, méthodes et contenus en direction des élèves et plus largement de la société."
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par Ruthven Mar 8 Mar 2011 - 9:20
Lorica a écrit:
marquisedemerteuil a écrit:moi non plus...enfin ça montre bien que c'est un vrai dialogue de sourds, on n'a pas du tout la même conception du métier...

Ce qui l'est, c'est ce qui est expliqué dans le livre de Coignard, analyse à laquelle je souscris entièrement: les pédago se recrutent par cooptation en fonction de leur adhésion à ces idées qui se sont imposées sous Jospin, après avoir été défendues par des militants et des syndicalistes. Cela correspond d'ailleurs à ce que j'ai moi-même observé: l'ipr a une cour de profs autour de lui dans laquelle il puisse ses chargés de mission, ses formateurs et intervenants, et son successeur.


Plus j'y pense, plus je me demande si ce n'est pas là une grille de lecture (pouvoir, décharge ...) au moins aussi importante pour comprendre l'acharnement des défenseurs du socle que "l'engagement pédagogique". Je sais que ce que je viens d'écrire n'est pas gentil.
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par retraitée Mar 8 Mar 2011 - 9:52
Mais c'est tellement vrai! Ces merveilleux profs qui font des miracles avec les élèves sont les premiers à se tirer dès qu'ils en ont l'occasion. Pourtant, s'ils aimaient tant leur métier, ils resteraient sur le terrain.
Cherchez l'erreur.
Bégaudeau enseigne-t-il encore, au fait?
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par Invité Mar 8 Mar 2011 - 9:58
La pédagogie (du grec παιδαγωγία, direction ou éducation des enfants) est l'art d'éduquer. Le terme désigne les méthodes et pratiques d'enseignement et d'éducation ainsi que toutes les qualités requises pour transmettre un savoir quelconque. Faire preuve de pédagogie signifie enseigner un savoir ou une expérience par des méthodes adaptées à un individu ou un groupe d'individus. (Source : Wikipédia)
J'ai du mal à comprendre pourquoi ce mot vous met si mal à l'aise.

Voir aussi l'excellent article du Dictionnaire de Ferdinand Buisson, (qui n'est pas un perdreau de l'année) consacré à la pédagogie.
http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=3355

Bonnes lectures.
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par Invité Mar 8 Mar 2011 - 10:00
retraitée a écrit:Mais c'est tellement vrai! Ces merveilleux profs qui font des miracles avec les élèves sont les premiers à se tirer dès qu'ils en ont l'occasion. Pourtant, s'ils aimaient tant leur métier, ils resteraient sur le terrain.
Cherchez l'erreur.
Bégaudeau enseigne-t-il encore, au fait?

La très grande majorité des "merveilleux profs" dont tu parles sont "sur le terrain", comme les collègues.
Je ne me vois pas être formatrice sans pouvoir m'appuyer sur mon expérience en classe.

Et s'il faut être sur le terrain, Sophie Coignard (par exemple) est journaliste et n'aurait donc aucune compétence pour parler de l'école.....
Je me trompe ?
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par Ruthven Mar 8 Mar 2011 - 10:04
milasaintanne a écrit:La pédagogie (du grec παιδαγωγία, direction ou éducation des enfants) est l'art d'éduquer. Le terme désigne les méthodes et pratiques d'enseignement et d'éducation ainsi que toutes les qualités requises pour transmettre un savoir quelconque. Faire preuve de pédagogie signifie enseigner un savoir ou une expérience par des méthodes adaptées à un individu ou un groupe d'individus. (Source : Wikipédia)
J'ai du mal à comprendre pourquoi ce mot vous met si mal à l'aise.

Voir aussi l'excellent article du Dictionnaire de Ferdinand Buisson, (qui n'est pas un perdreau de l'année) consacré à la pédagogie.
http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=3355

Bonnes lectures.

Aucun malaise avec la pédagogie, seulement avec le pédagogisme

http://www.meirieu.com/COURS/pedagogisme.htm
Pédagogisme, n. f. néologisme attribué à Montaigne (1595) qui désignait ainsi l’enseignement de Platon. Sa systématisation dans le langage courant est récente (1984 ?) : ensemble de lieux communs éducatifs issus du gauchisme libertaire et du christianisme social qui mettent en avant le respect absolu de l’enfant. Le pédagogisme, au prétexte de rendre l’enfant constructeur de son propre savoir et auteur de son développement, discrédite a priori toute autorité éducative et tout apport culturel. Il laisse ainsi se développer les inégalités qu’il prétend combattre.

Concrètement, le pédagogisme promeut des pratiques composites articulées, d’une part, à une non-directivité bienveillante – où l’écoute de l’autre est censée résoudre tous ses problèmes – et, d’autre part, à une technologie sophistiquée et jargonnante qui relève du béhaviorisme (théorie psychologique qui ne considère que le couple stimulus – réponse). Il associe ainsi la direction de conscience et le dressage, alors qu’éduquer consiste à convoquer une intelligence et à transmettre à l’individu une culture lui permettant de s’exhausser au-dessus de sa condition, d’assumer et de transformer le monde qui l’accueille.

Synonymes : démission éducative, illusion libertaire, barbarie douce, etc.

Texte fondateur de la critique du pédagogisme : Hannah Arendt, « La crise de l’éducation », La crise de la culture, 1954.
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par Ruthven Mar 8 Mar 2011 - 10:04
milasaintanne a écrit:

La très grande majorité des "merveilleux profs" dont tu parles sont "sur le terrain", comme les collègues.
Je ne me vois pas être formatrice sans pouvoir m'appuyer sur mon expérience en classe.


Combien d'heures de décharge pour être formatrice si ce n'est pas indiscret ?
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par Invité Mar 8 Mar 2011 - 10:09
je ne pense pas qu'on puisse reprocher à tous ces gens de fuir la classe: beaucoup travaillent énormément, pour leurs classes, mais ont les chevilles qui enflent parce que l'inspecteur les traite bien. Ils en deviennent parfois imbuvables, auto-centrés, limite capo. Et quand ils sont chargés d'inspection, gare à vous si vous n'êtes pas d'accord avec eux!

Après, il est évident qu'il est nécessaire de s'adapter à son public! mais prôner une méthode pour tous, ça va pas du tout.
On qualifie le socle commun de "smic culturel" mais je ne vois pas où est la culture là-dedans...
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par Invité Mar 8 Mar 2011 - 10:17
Ruthven a écrit:
milasaintanne a écrit:

La très grande majorité des "merveilleux profs" dont tu parles sont "sur le terrain", comme les collègues.
Je ne me vois pas être formatrice sans pouvoir m'appuyer sur mon expérience en classe.


Combien d'heures de décharge pour être formatrice si ce n'est pas indiscret ?

Y'a pas de règle.
Cette année 3 (= minimum 250h de boulot /an, sans compter les déplacements)
Mais la plupart (90%) des formateurs sont payés en HSE. Ils interviennent sur un sujet précis et font quelques stages dans l'année (une journée de stage = 6 HSE si on intervient seul, 3 si on intervient à deux).
Les responsables de services éducatifs sont aussi payé en HSE (1h payée pour 2h bossées).


Dernière édition par milasaintanne le Mar 8 Mar 2011 - 10:21, édité 1 fois
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par Gryphe Mar 8 Mar 2011 - 10:20
Ruthven a écrit:Combien d'heures de décharge pour être formatrice si ce n'est pas indiscret ?
Je ne peux pas répondre pour Milasaintanne, mais juste pour une de mes amies formatrice :
non seulement aucune décharge, mais HSA, PP, stagiaire, cours en BTS, jury d'examen, etc, etc.
Personnellement, je n'ai pas autant d'énergie ! Sad
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par Invité Mar 8 Mar 2011 - 10:24
Gryphe a écrit:
Ruthven a écrit:Combien d'heures de décharge pour être formatrice si ce n'est pas indiscret ?
Je ne peux pas répondre pour Milasaintanne, mais juste pour une de mes amies formatrice :
non seulement aucune décharge, mais HSA, PP, stagiaire, cours en BTS, jury d'examen, etc, etc.
Personnellement, je n'ai pas autant d'énergie ! Sad

Oui, je sais.
J'ai connu ça : HSA, PP, élue au CA (gratos), PR TICE (en HSE), formatrice (en HSE), service éducatif(en HSE), examens.....
Ca fait des bonnes semaines... Smile
Et au final, ton IPR te dit que tu te "disperses"... Smile
Ruthven
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par Ruthven Mar 8 Mar 2011 - 10:26
Je fais remonter les questions de Fantômette, histoire de ne pas faire dévier encore une fois le topic

Fantômette a écrit:Si Mila est revenue, je replace encore mon post:

Fantômette a écrit:Je recite mon post p14, en mettant en gras certains points qui attendent une réponse. Merci en tout cas, Mila, de continuer à nourrir la discussion par tes remarques et tes arguments.


Fantômette a écrit:Tout d’abord merci de m’avoir répondu, et je trouve aussi que tu te débrouilles très bien dans la « fosse ». Je te réponds à mon tour.

« Dura lex sed lex...
La loi, c'est la loi. Nous vivons dans un État démocratique et en tant que démocrate, nous reconnaissons que la loi votée s'applique à tous. À moins d'être anti-démocrate, et en tant que fonctionnaire d'État, nous devons appliquer les lois votées par le parlement. Donc, le Socle est "légitime", même au sens étymologique.
Je sais, cette réponse ne va pas te satisfaire... mais essaye de lire mon argumentation jusqu'au bout »


Effectivement cet argument ne me satisfait pas . Je ne suis pas anti-démocrate mais, comme Antigone ou d’autres personnes faites de chair et d’os, si une loi me semble injuste, illégitime, j’aurais bien dû mal à l’appliquer, au contraire, j’ai envie de me révolter contre. C’est ça, pour moi, « agir de façon éthique et responsable » pour reprendre les termes de la première compétence que nous-mêmes sommes censés avoir. Mais je lis ton argumentation jusqu'au bout!

«L'enseignement disciplinaire reste la base. Il n'est dit nulle part le contraire dans la loi.
D'ailleurs, quand je prépare les cours, je me fonde sur le programme et je vois ENSUITE ce que je peux valider comme items. Les programmes sont beaucoup plus exigeants que le socle.
»

J’ai lu au contraire, dans différents rapports officiels dont celui du HCE, que les disciplines devaient être au service du socle. D’ailleurs tous les programmes, depuis 2009, ont été revus dans ce sens. On constate tout de même un allègement notionnel, peut-être différent selon les disciplines, je le concède. Quant à ce que tu expliques ensuite, je crois Al et Marquise, dans leur post respectif, en ont déjà soulevé les contradictions.

« Peux-tu donner des exemples d'items qui te semblent contestables ? S'ils le sont pour toi, rien ne t'oblige à les évaluer. Et c'est à toi de fixer librement les modalités de l'évaluation de ces items. »

Oui, je donne des exemples : ceux dont on a déjà parlé, qui concernent la curiosité, la créativité des élèves, tous ceux qui concernant des traits de la personnalité et qui confinent à la vie intérieure, intime, de chaque individu. La réponse que tu as faite à John à ce sujet, « On ne peut pas l'"évaluer" mais on peut faciliter le contexte pour la faire naître. » ne me satisfait pas professionnellement. Si on ne peut pas évaluer, et si surtout on ne devrait même pas le faire, ça n’a rien à faire dans le Socle commun.

« L'évaluation est un des devoirs de l'enseignant (pas la notation, mais je ne veux pas faire dériver le sujet) mais il est laissé à son appréciation et à sa liberté pédagogique. Certaines équipes se sont réparties les items à valider ».
Je suis d’accord, on doit évaluer. Mais justement cette répartition aléatoire et arbitraire des items d’un établissement à un autre, je ne trouve pas cela très sérieux, ni professionnel et en contradiction avec le caractère « commun » qu’est censé avoir la chose. La question de la dénationalisation de l’instruction a été soulevée par d’autres collègues.

Sur la question de la validation, son caractère binaire et définitif :
« La validation est la responsabilité du chef d'établissement, sur conseil du professeur principal qui prend l'avis de l'équipe éducative (élargie à la vie scolaire). Les enseignants ne valident pas les compétences, ils évaluent les items. Le chef d'établissement valide les compétences dans leur globalité. »
Dans le diaporama destiné aux enseignants (site Eduscol), il est bien dit que c’est le professeur principal qui valide, en concertation avec l’équipe pédagogique. C’est bien un enseignant qui valide une compétence. Encore une fois, je ne trouve pas sérieux de valider une compétence dans une globalité d’items, notion floue, qui comme ça a été dit, est traduite différemment d’une académie, d’un établissement à l’autre.

« Elle est binaire et définitive tout comme une décision d'orientation. Cela ne te pose pas de problème de dire "Untel peut passer en 2nde" ou "il ne peut pas".Elle est définitive. Oui, comme l'est mon baccalauréat.. »
Je trouve que la validation est faussement binaire dans la mesure où, de par la loi, tous les élèves doivent avoir le Socle. Il y a, selon les textes officiels, obligation de réussite. De toute façon, quoi qu’on fasse, on validera un élève dans notre dos, comme c’est déjà le cas pour le niveau A2 ou le B2i, plusieurs personnes l’ont rappelé au cours du fil.
En revanche, l’évaluation des items me semble « plus » binaire car c’est acquis/ non acquis, et surtout, on peut valider une compétence alors que certains items ne sont pas acquis (puisqu’elle est validée dans sa « globalité ». D’où le problème qui se pose pour moi, et sans doute pour d’autres : en quoi une évaluation binaire acquis/ non acquis, que je trouve fort sommaire et simpliste, serait plus pertinente et efficace qu’une évaluation chiffrée ? La palette des nuances me semble plus large, et je l’accompagne d’appréciations les plus justes et précises possibles. Sur les attestations, il n’y a aucune place pour les appréciations prévue, on y précise seulement des dates…
Concernant le bac, c’est un diplôme qui dit seulement qu’on a « réussi » des épreuves signifiant qu’on savait en effet faire telles choses à un moment donné, mais justement, il ne dit pas que c’est « acquis » ad vitam aeternam. Quant au permis, personnellement, je ne serais pas contre un petit contrôle régulier comme ça se fait dans certains pays européens, mais c’est un autre débat ! Le terme « acquis » me semble en tout cas problématique, et l’est surtout pour mes collègues de langue qui voient malheureusement des élèves régresser. Bref, tout cela pour moi manque de nuance, de justesse et ça implique une conception peu satisfaisante de l’être humain comme si c’était quelque chose de figé.


Concernant Sconet et la question du fichage, je veux bien effet lire l’article dont tu parles. Dans la liste de tout ce qui est susceptible de nous ficher (on aurait pu rajouter la carte vitale), ils ne rentrent pas en compte dans mes choix de vie. Ce qui me préoccupe, c’est moins l’aspect sécuritaire de la question, même si elle a son importance, que celle de son utilisation dans les décisions d’orientation et d’affectation des élèves, et dans le cadre du livret de compétences (non du livret personnel de compétences), son utilisation dans le marché du travail. As-tu des informations là-dessus ? Je n’ai vu que des points de suspension à ce sujet dans les différents rapports officiels que j’ai lus. Ce qui me fait remettre sur le tapis, je suis désolée, le but premier du socle qui reste de faire acquérir des compétences utiles à la vie économique. C’est bien dit dans les textes non ? Le détail des 8 compétences-clefs, je le connais, et il y a de belles formules pour sauver les apparences. Ce qui m’intéresse et me préoccupe, c’est le pourquoi de la chose. Je pense qu’il est naïf de croire que c’est fait pour le bien des élèves. Comme d’autres, je crois que le rôle de l’école est d’instruire avant tout, de former l’Homme, pas le futur travailleur (pas au collège en tout cas, pas pour tous). Comme d’autres, je m’aperçois avec l’expérience, et tout naturellement (sans même en avoir discuté avec des collègues ou avoir lu les écrits de plein de chercheurs en sciences de l’éducation), que je reviens à des méthodes « à l’ancienne » et je constate aussi des progrès.
J’ai beaucoup apprécié le témoignage de ton expérience personnelle, et si ça marche, tant mieux. Que chacun garde sa liberté pédagogique, sa liberté tout court même. J’aurais aimé un exemple en Français, ma discipline, comme Véronique Marchais en a proposé un. (Mais même le rapport sur les livrets de compétences suggère qu’il y a une impasse en Lettres et Histoire-géographie dans l’approche par compétences. Que penses-tu d’ailleurs des échecs constatés en Belgique, au Québec et en Suisse romande ? ). Je reste ouverte, et je veux bien essayer si on m’en donne le temps (on double mes heures de français!). Par contre, qu’on me l’impose, et avec tous les vices formels que je constate et les incertitudes qui restent non résolues, je dis non.
[b]
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par Chocolat Mar 8 Mar 2011 - 10:31
Je trouble la sérénité de mes vacances parce que je trouve que ce qui se dit ici et surtout ailleurs au sujet du socle ainsi que des enseignants qui prennent le temps de la réflexion avant d'adopter l'outil commence à friser l'indécence.
(je sais, je n'aurais pas dû lire, mais c'est trop tard...)



Milasaintanne, ce que vous écrivez, toi et tes petits camarades, est loin de restituer la réalité du terrain et ses nuances. Tout n'est pas aussi rose, ni aussi simple, et ce n'est pas à force de nous abreuver de liens que vous allez convaincre les gens qui vous lisent ou vous écoutent du contraire.

Très concrètement:

- dans certaines disciplines (le français, par exemple) il n'existe pas d'expérimentation digne de ce nom à l'heure actuelle, mais si mes informations sont inexactes ou incomplètes, merci de les rectifier ou de les compléter, en ayant la bienveillance de m'épargner les deux exemples qui sont servis à chaque occasion depuis l'année dernière...

- les formateurs qui animent les sessions de formation dans les établissements ne sont pas vraiment formés, pour la plupart - ils ont la décence de nous dire qu'ils ont parfois bénéficié de... deux heures de formation; du coup, ils se trouvent fréquemment en difficulté face aux questions des enseignants

- le contenu des sessions de formation (qui mobilisent tout de même beaucoup d'enseignants par établissement sur au moins deux journées complètes) et trop généraliste et très répétitif; leur objectif flagrant est de faire travailler les enseignants (par groupes interdisciplinaires, de préférence) pour récolter, en vue de "mutualisation" tout document exploitable

- tous les enseignants ne s'opposent pas à l'expérimentation de l'outil mais la plupart sont effrayés par l'absence d'informations fiables en la matière (j'épargne à tout le monde la liste des modifications successives, le fait que les grilles n'ont été complètes et définitives que fin janvier 2011, ainsi que l'aspect contradictoire des consignes de validation; successives, elles aussi)


Quant au fait de s'amuser à discréditer les enseignants qui prennent le temps de la réflexion avant d'adopter un outil d'évaluation qui n'a pas encore fait ses preuves en termes d'efficacité, je trouve cela indigne, pour des enseignants, car très peu adulte - mes élèves de 3° font preuve de plus de retenue; quel crédit accorder aux propos et aux propositions venant de collègues qui agissent de la sorte? Je reconnais que ce genre de comportement n'est, à mes yeux, pas une preuve de professionnalisme, et encore moins une preuve d'ouverture d'esprit.



Un mot me concernant, afin de t'éviter tout raccourci inutile:

- je baigne dans l'enseignement par compétences depuis quelques bonnes années et j'ai la chance de profiter de l'expérience de deux enseignantes qui ont expérimenté l'outil pendant une bonne quinzaine d'années (sur les quarante d'enseignement) en France et à l'étranger

- je n'ai pas ma carte UMP

- je ne suis pas opposée à l'évaluation par compétences, en tant qu'outil parmi d'autres

- je suis opposée à la voie unique, car très dangereuse, surtout dans le domaine de l'enseignement

- je suis scandalisée par le caractère superficiel de la gestion et de la mise en application de l'outil dont nous parlons

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par Reine Margot Mar 8 Mar 2011 - 11:54
milasaintanne a écrit:
retraitée a écrit:Mais c'est tellement vrai! Ces merveilleux profs qui font des miracles avec les élèves sont les premiers à se tirer dès qu'ils en ont l'occasion. Pourtant, s'ils aimaient tant leur métier, ils resteraient sur le terrain.
Cherchez l'erreur.
Bégaudeau enseigne-t-il encore, au fait?

La très grande majorité des "merveilleux profs" dont tu parles sont "sur le terrain", comme les collègues.
Je ne me vois pas être formatrice sans pouvoir m'appuyer sur mon expérience en classe.

Et s'il faut être sur le terrain, Sophie Coignard (par exemple) est journaliste et n'aurait donc aucune compétence pour parler de l'école.....
Je me trompe ?

Pour être honnête, je suis d'accord avec toi lorsque tu dis qu'un formateur IUFM doit avoir des classes. ça devrait être pareil pour les IPR (avec décharge pour inspecter).

Sinon, Sophie Coignard n'est pas prof mais elle a rencontré beaucoup d'enseignants tout à fait chevronnés, elle a fait un travail de journaliste, l'essentiel ce sont les sources.
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frankenstein
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par frankenstein Mar 8 Mar 2011 - 12:55
Allez, pour se faire une idée de ce qu'en pensent "les soclistes", allez faire un tour sur:
http://ecole.cycle2.pagesperso-orange.fr/Cahiers_pedagogiques_Le%20socle%20commun...%20Mais%20comment%20faire%20-.pdf
Il n'y a que 270 pages "d'originalités" et "d'innovations" ! mdr Un article est consacré au collège expérimental cité par Mila. J'en rigole déjà parce que ce collège a mis plusieurs années à se bâtir son propre livret de compétences.J'imagine qu'ils vont mettre en oeuvre docilement celui imposé par le MEN qui n'a rien à voir avec celui que les enseignants de ce collège ont élaboré après d'inombrables réunions !

Trop bon, j'vous dis ! :diable: :diable: :diable:

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par Gryphe Mar 8 Mar 2011 - 13:00
frankenstein a écrit:Il n'y a que 270 pages "d'originalités" et "d'innovations" ! socle commun - Discussions sur le socle commun - Page 40 475529
Mais Frankenstein, c'est une revue d'il y a trois ans !

Ceci dit, à l'époque il fallait l'acheter (5 euros), apparemment c'est en diffusion libre maintenant.

J'avais commencé à la lire, mais c'est vrai que je n'ai jamais réussi à parvenir au bout des 270 pages.
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frankenstein
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par frankenstein Mar 8 Mar 2011 - 13:10
Gryphe a écrit:
frankenstein a écrit:Il n'y a que 270 pages "d'originalités" et "d'innovations" ! socle commun - Discussions sur le socle commun - Page 40 475529
Mais Frankenstein, c'est une revue d'il y a trois ans !

Ceci dit, à l'époque il fallait l'acheter (5 euros), apparemment c'est en diffusion libre maintenant.

J'avais commencé à la lire, mais c'est vrai que je n'ai jamais réussi à parvenir au bout des 270 pages.

Mais justement, ça fait plus de trois ans que ce livret aurait dû faire son apparition dans les écoles et les collèges! On a reçu le "monstre" il y a deux semaines et sa version numérique(car au final ce sera la version à utiliser , s'il est mis en place socle commun - Discussions sur le socle commun - Page 40 Siffler) n'est même pas prête !
Allez, je suis certain qu'au sein même du MEN, beaucoup savent depuis le début que ce livret national est déjà mort-né ! Ils ont bien raison, ce fut déjà le cas pour celui de Jospin en 90 ! calimero calimero :lol!:

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