- SergeMédiateur
Je trouve la violence de ton et le recours aux sarcasmes assez gênants et bien peu constructifs. Ne peut-on chacun échanger des idées et des arguments en restant respectueux ?
Sinon je souhaiterais sincèrement avoir des réponses ( pas dans la demi-heure bien sûr ) à ces questions sans doute naïves :
Quand on valide une compétence, comme " sait mémoriser un texte" par exemple, l'élève en question n'a plus à faire de récitations de l'année du coup, non ?
N'est-ce pas dangereux de valider avant la fin de l'année ? Combien d'entre eux aussi semblent réussir une évaluation et oublient presque tout en suivant ? Avec un système de croix qu'on ne peut plus décocher, ne fausserait-on pas souvent le niveau réel ? Comment éviter concrètement cet écueil ?
Et à celles-ci, posées également par marquisedemerteuil :
Sinon je souhaiterais sincèrement avoir des réponses ( pas dans la demi-heure bien sûr ) à ces questions sans doute naïves :
Quand on valide une compétence, comme " sait mémoriser un texte" par exemple, l'élève en question n'a plus à faire de récitations de l'année du coup, non ?
N'est-ce pas dangereux de valider avant la fin de l'année ? Combien d'entre eux aussi semblent réussir une évaluation et oublient presque tout en suivant ? Avec un système de croix qu'on ne peut plus décocher, ne fausserait-on pas souvent le niveau réel ? Comment éviter concrètement cet écueil ?
Et à celles-ci, posées également par marquisedemerteuil :
Serge a écrit:C'est n'évaluer que par compétences qui me poserait souci. Mais surtout laisser penser que hors évaluation par compétences point de salut. Et laisser penser que cette révolution -qui n'en est pas une finalement- va pouvoir tout améliorer ( comment expliques-tu cette contradiction dans le discours : "c'est finalement tout pareil" et "ça va tout révolutionner et les rendre meilleurs"? :shock: ) alors qu'on s'approche dans bien des cas du cache misère qu'on observe dans les consignes d'évaluation du brevet. Un élève, qu'il soit de niveau 10 ou de niveau 17, verra sa compétence validée de la même manière. A quoi bon exceller ?
Ils auront des compétences validées, voire toutes, mais écriront-ils forcément mieux parce qu'on a pris en compte que "Toto parle bien avec sa mère" puis qu'il y a "plus de 10 lignes" ? L'idée du style, du goût du vocabulaire, etc. était déjà presque balayé ... avec un système de socle basique à valider ( et qui doit être donné à tous ) et le tout sans notes, je crains que même des copies sans aucun intérêt s'en sortent bien et que l'absence d'enjeu et de notes ne soient pas des plus stimulants pour travailler ( mais aussi se voir valoriser ) et pour se donner des repères.
Et pourtant je suis dans un collège que j'adore, avec des élèves très fainéants mais corrects .... et qui sont horrifiés à l'idée qu'on puissent à nouveau les évaluer par compétences comme en primaire ..
Comment l'expliquer aussi, alors qu'ils en reviennent justement de l'évaluation uniquement par compétences ?
- InvitéInvité
Chocolat a écrit:
C'est la généralisation de l'expérimentation qui pose problème, ainsi que l'absence totale de coordination de la démarche.
Chacun fait ce qui lui chante, puis on va choisir, en fonction des lubies des uns ou des autres des exemples, voire des modèles à suivre par tout le monde, et sans vérifier leur efficacité sur le terrain (comment vérifier, lorsqu'on ne sait pas quoi vérifier); la routine, quoi, au sein de l'EN, et depuis un bon moment déjà.
Et le pire, c'est qu'il n'y en a pas, de nouveauté...
Tu connais la DEPP ?
- Reine MargotDemi-dieu
Cripure a écrit:milasaintanne a écrit:Tiens d'ailleurs, au passage, dans les bonheurs du collège avant Haby, tu as oublié de préciser que le collège n'était pas mixte, que les châtiments corporels étaient autorisés
J'ai accompli ma scolarité la dernière année avant Haby, cette assertion est fausse.
, que les profs fumaient en classe
J'ai connu cela dans les établissements jusqu'à la fin des années 80, et ne parlons pas des facs !
et que seulement 25% d'une tranche d'âge arrivait au baccalauréat.
Aujourd'hui, ils sont plus nombreux, mais comme ce n'est plus le même Baccalauréat, la comparaison n'est guère pertinente. Ceci dit, je suis d'accord avec vous, c'est bien mieux qu'il y ait beaucoup plus d'élèves poursuivant des études. Je soupçonne seulement (euphémisme) les gouvernements successifs de reculer devant le coût d'une vraie ouverture de l'enseignement et de chercher, via les démarches actuelles que vous, parmi d'autres, promouvez, des économies.
C'est vrai, c'était tellement mieux avant.....
cela dit, il est faux de dire comme je l'ai entendu ici ou là que l'allongement de la durée des études élève forcément le niveau; quand on voit les étudiants de licence de lettres faire des modules de remise à niveau en orthographe, on se pose la question. c'est les exigences qu'il faut augmenter pour relever le niveau! en donnant les heures nécessaires à l'acquisition des connaissances que cela suppose, bien sûr.
- Reine MargotDemi-dieu
milasaintanne a écrit:iphigénie a écrit:m*****alors!sans blague?Tiens d'ailleurs, au passage, dans les bonheurs du collège avant Haby, tu as oublié de préciser que le collège n'était pas mixte, que les châtiments corporels étaient autorisés, que les profs fumaient en classe
T'as relu récemment David Copperfield ouHarry Potter ou quoi?
Peut-être même qu'il n'y avait pas de collège et que le lycée commençait en sixième,d'ailleurs,non?(la mixité en sixième c'est bien avant 68)
Tu peux peut être te plonger avec profit dans quelques livres d'histoire. C'est la réforme Haby qui a rendu la mixité obligatoire.
Et oui, avant le lycée commençait en 6e. C'est pour cela que la très grande majorité des enfants issus des classes sociales dites "défavorisées" n'allaient pas au lycée. Les autres allaient à l'usine.
certes, mais dans les faits la mixité était déjà là (mes parents peuvent en témoigner) avant 1975. Sinon, il y a des élèves que l'école n'intéresse pas, sans les faire aller à l'usine, ne pourrait-on pas réfléchir à un parcours qui leur permettrait à la fois de continuer leur scolarité, tout en testant autre chose (alternance par ex), notamment en 4e-3e on a pas mal de gamins qui clairement ont envie d'autre chose et ont la maturité nécessaire pour le dire.
- InvitéInvité
Serge a écrit:Je trouve la violence de ton et le recours aux sarcasmes assez gênantes et bien peu constructives. Ne peut-on chacun échanger des idées et des arguments en restant respectueux ?
Sinon je souhaiterais sincèrement avoir des réponses ( pas dans la demi-heure bien sûr ) à ces questions sans doute naïves :
Quand on valide une compétence, comme " sait mémoriser un texte" par exemple, l'élève en question n'a plus à faire de récitations de l'année du coup, non ?
N'est-ce pas dangereux de valider avant la fin de l'année ? Combien d'entre eux aussi semblent réussir une évaluation et oublient presque tout en suivant ? Avec un système de croix qu'on ne peut plus décocher, ne fausserait-on pas souvent le niveau réel ? Comment éviter concrètement cet écueil ?
je vais déjà te répondre à toi.
- on ne valide pas une compétence en cours d'année. Le prof n'a pas à valider les compétences. Le prof est là pour évaluer. Et ce autant de fois qu'il le souhaite. Donc, tes élèves peuvent faire des récitations toute l'année et tu pourras les évaluer et évaluer leurs progrès tout au long de l'année.
- on ne peut pas valider avant la fin de l'année puisque la validation se fait en fin de 3e (et par le CDE sur les indications du PP et de l'équipe éducative).
Pas d'écueil à éviter donc.
- Reine MargotDemi-dieu
sinon, une question est revenue plusieurs fois: tu as dit que nos notes avec un barème c'était la même chose que l'évaluation par compétences, or tu considères que l'enseignement par compétences est meilleur?
bien sûr je sais que tu es sollicitée et je n'attends pas de réponse dans la minute...
bien sûr je sais que tu es sollicitée et je n'attends pas de réponse dans la minute...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ChocolatGuide spirituel
milasaintanne a écrit:
Tu peux m'expliquer (je viens de me réveiller, j'ai pas encore tous mes neurones en marche) :
- qui a commencé à parler du collège unique ?
- où sont "les piques" ?
- ou sont les marques d'un "air supérieur" ?
"tout le monde se lance dans des expérimentations sur les élèves, sans véritable réflexion préalable, donc sans avoir d'objectifs précis à atteindre"
Bein, justement, avant de se lancer dans une expérimentation, il y a une réflexion préalable, des objectifs et une évaluation. C'est même le principe de base.
"la plupart des items à cocher en fin de 3° pourraient l'être dès le CP"
Je ne crois pas que les professeurs des écoles aient la même exigence avec leurs élèves de CP que celles que tu peux avoir avec tes 3e. C'est même pour cela qu'il y a les 3 paliers du socle commun.
1° je ne vais pas te résumer l'ensemble; prends un café, c'est ce que je suis en train de faire
2° Où est la réflexion préalable concenrnant le socle? Quels sont les enseignants qui ont participé à cette réflexion? Quels sont les objectifs à atteindre et où apparaissent-ils?
3° Ecoute, j'ai les 3 paliers du socle sous les yeux et je constate que les nuances que tu évoques sont très difficiles à déceler; beaucoup d'items sont interchangeables. Par ailleurs, un élève qui ne réussit pas à acquérir l'ensemble des compétences requises, passe en classe supérieure quand même. Quelle est la finalité de l'exercice, et surtout, quelle est sa plus value, par rapport aux pratiques pédagogiques antérieures? Parce que cases cochées ou non, n'importe quel enseignant digne de ce nom évalue ses élèves en début d'année scolaire pour calibrer son cours.
_________________
- InvitéInvité
marquisedemerteuil a écrit:
Sinon, il y a des élèves que l'école n'intéresse pas, sans les faire aller à l'usine, ne pourrait-on pas réfléchir à un parcours qui leur permettrait à la fois de continuer leur scolarité, tout en testant autre chose (alternance par ex), notamment en 4e-3e on a pas mal de gamins qui clairement ont envie d'autre chose et ont la maturité nécessaire pour le dire.
Oui, c'est ce que mes professeurs pensaient de moi. En quatrième, je ne fichais rien du tout et on m'avait donc jugée incapable de faire des études longues. J'aurais du logiquement aller en formation professionnelle si je n'avais pas eu la chance d'avoir une famille qui a insisté pour que je suive une filière générale scientifique qui m'a menée à une bi-admissibilité à l'agreg de lettres et à un capes d'histoire après en passant par médecine, une maîtrise de littérature médiévale et un DEA d'histoire du droit.
Comme quoi.....
- User5899Demi-dieu
Ruthven a écrit:Ce qui m'inquiète dans l'expérimentation, c'est le vertige de la nouveauté, la fascination pour le changement sans qu'on en mesure nécessairement tous les enjeux et toutes les conséquences. C'est une posture qu'on trouve assez souvent : il faut essayer pour voir, mais on oublie que l'expérimentation est le meilleur moyen pour déréguler l'ensemble. Mais c'est mon platonisme foncier dans ce souci de la conservation qui doit s'exprimer.
Quelqu'un a tout de même renvoyé, avec raison, à ce document bien intéressant
- Reine MargotDemi-dieu
milasaintanne a écrit:marquisedemerteuil a écrit:
Sinon, il y a des élèves que l'école n'intéresse pas, sans les faire aller à l'usine, ne pourrait-on pas réfléchir à un parcours qui leur permettrait à la fois de continuer leur scolarité, tout en testant autre chose (alternance par ex), notamment en 4e-3e on a pas mal de gamins qui clairement ont envie d'autre chose et ont la maturité nécessaire pour le dire.
Oui, c'est ce que mes professeurs pensaient de moi. En quatrième, je ne fichais rien du tout et on m'avait donc jugée incapable de faire des études longues. J'aurais du logiquement aller en formation professionnelle si je n'avais pas eu la chance d'avoir une famille qui a insisté pour que je suive une filière générale scientifique qui m'a menée à une bi-admissibilité à l'agreg de lettres et à un capes d'histoire après en passant par médecine, une maîtrise de littérature médiévale et un DEA d'histoire du droit.
Comme quoi.....
eh bien tu as montré ta motivation et ton désir de faire des études longues, et tu as fourni les efforts nécessaires pour les mériter. mais bien des élèves n'ont pas ta volonté et ont sincèrement d'autres envies...
- InvitéInvité
marquisedemerteuil a écrit:sinon, une question est revenue plusieurs fois: tu as dit que nos notes avec un barème c'était la même chose que l'évaluation par compétences, or tu considères que l'enseignement par compétences est meilleur?
bien sûr je sais que tu es sollicitée et je n'attends pas de réponse dans la minute...
Oui parce que le plus gros problèmes de nos élèves (enfin ce que je peux voir des miens), c'est que quand ils n'ont pas confiance, il préfèrent ne pas répondre plutôt que de faire quelque chose dont ils ne sont pas sûrs. C'est d'ailleurs la première cause de nos mauvais résultats aux tests PISA (en dehors de ce qu'on peut en penser). Les petits français ne sont pas globalement moins bon, mais ils répondent moins souvent.
Quand il n'y a pas de notes, ils osent faire des choses, écrire, essayer.... cela renvoie également au statut de l'erreur dans notre enseignement.
Comme tu peux aller le lire sur mon blog (ca m'évitera de me répéter) il n'y a pas, pour moi, de bons et de mauvais élèves. Certains sont compétents dans certains domaines, d'autres ailleurs. Les compétences permettent justement de ne pas enfermer les élèves dans une image de soi négative ou positive qui sont à mon avis toutes les deux préjudiciables.... et favorise la remédiation et le formation par les pairs.
http://milasaintanne.wordpress.com/2010/11/19/plus-on-rate-plus-on-a-de-chance-que-ca-marche/
http://milasaintanne.wordpress.com/2010/08/08/je-suis-ce-que-je-suis/
- InvitéInvité
marquisedemerteuil a écrit:milasaintanne a écrit:marquisedemerteuil a écrit:
Sinon, il y a des élèves que l'école n'intéresse pas, sans les faire aller à l'usine, ne pourrait-on pas réfléchir à un parcours qui leur permettrait à la fois de continuer leur scolarité, tout en testant autre chose (alternance par ex), notamment en 4e-3e on a pas mal de gamins qui clairement ont envie d'autre chose et ont la maturité nécessaire pour le dire.
Oui, c'est ce que mes professeurs pensaient de moi. En quatrième, je ne fichais rien du tout et on m'avait donc jugée incapable de faire des études longues. J'aurais du logiquement aller en formation professionnelle si je n'avais pas eu la chance d'avoir une famille qui a insisté pour que je suive une filière générale scientifique qui m'a menée à une bi-admissibilité à l'agreg de lettres et à un capes d'histoire après en passant par médecine, une maîtrise de littérature médiévale et un DEA d'histoire du droit.
Comme quoi.....
eh bien tu as montré ta motivation et ton désir de faire des études longues, et tu as fourni les efforts nécessaires pour les mériter. mais bien des élèves n'ont pas ta volonté et ont sincèrement d'autres envies...
Non, je n'ai rien montré du tout. J'avais 2 en maths et sans doute une moyenne générale qui tournait aux alentours de 6 ou 7. Je ne foutais rien. J'avais juste des parents qui avaient "un nom" connu dans la ville où j'étudiais.
- ChocolatGuide spirituel
milasaintanne a écrit:Chocolat a écrit:
C'est la généralisation de l'expérimentation qui pose problème, ainsi que l'absence totale de coordination de la démarche.
Chacun fait ce qui lui chante, puis on va choisir, en fonction des lubies des uns ou des autres des exemples, voire des modèles à suivre par tout le monde, et sans vérifier leur efficacité sur le terrain (comment vérifier, lorsqu'on ne sait pas quoi vérifier); la routine, quoi, au sein de l'EN, et depuis un bon moment déjà.
Et le pire, c'est qu'il n'y en a pas, de nouveauté...
Tu connais la DEPP ?
Oui, et je maintiens mon propos (hélas).
_________________
- Reine MargotDemi-dieu
Pourtant nous ne sommes pas les seuls à pratiquer la notation...les anglo-saxons mettent des A, B, C avec des + ou -, donc on ne voit pas pourquoi la note inhiberait les petits Français à ce point...c'est peut-être autre chose (l'importance des études et du diplôme chez nous, notamment pour décrocher un boulot, pe?)
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- RuthvenGuide spirituel
Cripure a écrit:Ruthven a écrit:Ce qui m'inquiète dans l'expérimentation, c'est le vertige de la nouveauté, la fascination pour le changement sans qu'on en mesure nécessairement tous les enjeux et toutes les conséquences. C'est une posture qu'on trouve assez souvent : il faut essayer pour voir, mais on oublie que l'expérimentation est le meilleur moyen pour déréguler l'ensemble. Mais c'est mon platonisme foncier dans ce souci de la conservation qui doit s'exprimer.
Quelqu'un a tout de même renvoyé, avec raison, à ce document bien intéressant
Sur la critique des compétences, il y a aussi le bon dossier de Nico Hirtt - qu'on ne peut taxer d'être droitier -, "l'approche par compétences : une mystification pédagogique" :
http://www.skolo.org/IMG/pdf/APC_Mystification.pdf
- Reine MargotDemi-dieu
milasaintanne a écrit:marquisedemerteuil a écrit:milasaintanne a écrit:marquisedemerteuil a écrit:
Sinon, il y a des élèves que l'école n'intéresse pas, sans les faire aller à l'usine, ne pourrait-on pas réfléchir à un parcours qui leur permettrait à la fois de continuer leur scolarité, tout en testant autre chose (alternance par ex), notamment en 4e-3e on a pas mal de gamins qui clairement ont envie d'autre chose et ont la maturité nécessaire pour le dire.
Oui, c'est ce que mes professeurs pensaient de moi. En quatrième, je ne fichais rien du tout et on m'avait donc jugée incapable de faire des études longues. J'aurais du logiquement aller en formation professionnelle si je n'avais pas eu la chance d'avoir une famille qui a insisté pour que je suive une filière générale scientifique qui m'a menée à une bi-admissibilité à l'agreg de lettres et à un capes d'histoire après en passant par médecine, une maîtrise de littérature médiévale et un DEA d'histoire du droit.
Comme quoi.....
eh bien tu as montré ta motivation et ton désir de faire des études longues, et tu as fourni les efforts nécessaires pour les mériter. mais bien des élèves n'ont pas ta volonté et ont sincèrement d'autres envies...
Non, je n'ai rien montré du tout. J'avais 2 en maths et sans doute une moyenne générale qui tournait aux alentours de 6 ou 7. Je ne foutais rien. J'avais juste des parents qui avaient "un nom" connu dans la ville où j'étudiais.
tu l'as montré ensuite, je veux dire. c'est pour ça que des passerelles sont importantes pour ceux qui se mettent à bosser plus tard.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
marquisedemerteuil a écrit:Pourtant nous ne sommes pas les seuls à pratiquer la notation...les anglo-saxons mettent des A, B, C avec des + ou -, donc on ne voit pas pourquoi la note inhiberait les petits Français à ce point...c'est peut-être autre chose (l'importance des études et du diplôme chez nous, notamment pour décrocher un boulot, pe?)
"A, B ou C" ça ressemble à "acquis, en cours d'acquisition et non acquis", non ?
Moi j'ajoute même un niveau "expert" pour ceux qui vont au delà des compétences attendues, et ils servent de ressource à leurs camarades.
Essaie de voir aussi du côté de la Nouvelle Zélande, qui évalue par compétences depuis dix ans maintenant et qui ont donc le recul dont nous manquons pour discuter sereinement de tout ça.
- ChocolatGuide spirituel
Cripure a écrit:
Quelqu'un a tout de même renvoyé, avec raison, à ce [/color]document bien intéressant
Oui, mais Mila n'a sans doute pas eu le temps ou l'envie de le consulter.
_________________
- InvitéInvité
marquisedemerteuil a écrit:
tu l'as montré ensuite, je veux dire. c'est pour ça que des passerelles sont importantes pour ceux qui se mettent à bosser plus tard.
Pour être souvent en contact avec des jeunes qui sont dans les formations en alternance ou en apprentissage, je peux t'assurer que leur vécu n'est pas toujours rose, et que leurs essais de retour dans les filières classiques relève du parcours du combattant....
En théorie, oui, c'est possible. En pratique c'est autre chose.
- Reine MargotDemi-dieu
milasaintanne a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Pourtant nous ne sommes pas les seuls à pratiquer la notation...les anglo-saxons mettent des A, B, C avec des + ou -, donc on ne voit pas pourquoi la note inhiberait les petits Français à ce point...c'est peut-être autre chose (l'importance des études et du diplôme chez nous, notamment pour décrocher un boulot, pe?)
"A, B ou C" ça ressemble à "acquis, en cours d'acquisition et non acquis", non ?
Moi j'ajoute même un niveau "expert" pour ceux qui vont au delà des compétences attendues, et ils servent de ressource à leurs camarades.
Essaie de voir aussi du côté de la Nouvelle Zélande, qui évalue par compétences depuis dix ans maintenant et qui ont donc le recul dont nous manquons pour discuter sereinement de tout ça.
ah non, A B ou C ne n'est pas du tout une évaluation par compétences en termes d'acquisition, dans tous les films et les séries américaines on voit bien les gamins contents qui reviennent "j'ai eu un A+" ou "dommage j'ai un D", c'est vraiment une note. la nouvelle zélande, je ne connais pas. le canada pratique l'évaluation par compétences (quebec) aussi, et Angélique del rey en a fait 'lanalyse dans sa conférence, ça fait froid dans le dos.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
milasaintanne a écrit:marquisedemerteuil a écrit:
tu l'as montré ensuite, je veux dire. c'est pour ça que des passerelles sont importantes pour ceux qui se mettent à bosser plus tard.
Pour être souvent en contact avec des jeunes qui sont dans les formations en alternance ou en apprentissage, je peux t'assurer que leur vécu n'est pas toujours rose, et que leurs essais de retour dans les filières classiques relève du parcours du combattant....
En théorie, oui, c'est possible. En pratique c'est autre chose.
c'est vrai c'est difficile, mais c'est une bonne manière de montrer qu'on a fini avec la période "je ne fous rien", non? beau défi...
et là on parle de gamins qui ont envie de revenir vers des filières générales, quid de ceux qui continuent à ne pas être intéressés par l'école? on les fait passer en seconde?
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
Chocolat a écrit:Cripure a écrit:
Quelqu'un a tout de même renvoyé, avec raison, à ce [/color]document bien intéressant
Oui, mais Mila n'a sans doute pas eu le temps ou l'envie de le consulter.
Je le connais.
Je travaille beaucoup avec des collègues canadiens.
Et là bas, le débat est aussi vif qu'il l'est ici.
Ils ont abandonné les compétences transversales (sociales), mais pas les compétences disciplinaires.
- ChocolatGuide spirituel
milasaintanne a écrit:
"A, B ou C" ça ressemble à "acquis, en cours d'acquisition et non acquis", non ?
Moi j'ajoute même un niveau "expert" pour ceux qui vont au delà des compétences attendues, et ils servent de ressource à leurs camarades.
Essaie de voir aussi du côté de la Nouvelle Zélande, qui évalue par compétences depuis dix ans maintenant et qui ont donc le recul dont nous manquons pour discuter sereinement de tout ça.
Sauf que nous, ici, nous n'avons plus le choix entre "acquis" "non acquis" et "en cours d'acquisition"; nous devons cocher "acquis" en complétant la date...
_________________
- InvitéInvité
marquisedemerteuil a écrit:milasaintanne a écrit:marquisedemerteuil a écrit:
tu l'as montré ensuite, je veux dire. c'est pour ça que des passerelles sont importantes pour ceux qui se mettent à bosser plus tard.
Pour être souvent en contact avec des jeunes qui sont dans les formations en alternance ou en apprentissage, je peux t'assurer que leur vécu n'est pas toujours rose, et que leurs essais de retour dans les filières classiques relève du parcours du combattant....
En théorie, oui, c'est possible. En pratique c'est autre chose.
c'est une bonne manière de montrer qu'on a fini avec la période "je ne fous rien", non? beau défi...
Tu sais, quand on a deux parents au chômage.... c'est peut être un beau défi, mais aller bosser c'est quand même la solution la plus cohérente.
- ChocolatGuide spirituel
milasaintanne a écrit:
Je le connais.
Je travaille beaucoup avec des collègues canadiens.
Et là bas, le débat est aussi vif qu'il l'est ici.
Ils ont abandonné les compétences transversales (sociales), mais pas les compétences disciplinaires.
Et nous, on veut faire l'inverse: tout dans le cadre de projets "inter" et "trans"...
_________________
- InvitéInvité
Chocolat a écrit:milasaintanne a écrit:
"A, B ou C" ça ressemble à "acquis, en cours d'acquisition et non acquis", non ?
Moi j'ajoute même un niveau "expert" pour ceux qui vont au delà des compétences attendues, et ils servent de ressource à leurs camarades.
Essaie de voir aussi du côté de la Nouvelle Zélande, qui évalue par compétences depuis dix ans maintenant et qui ont donc le recul dont nous manquons pour discuter sereinement de tout ça.
Sauf que nous, ici, nous n'avons plus le choix entre "acquis" "non acquis" et "en cours d'acquisition"; nous devons cocher "acquis" en complétant la date...
Bis repetitas placent.
LES ENSEIGNANTS NE DOIVENT PAS VALIDER LES COMPÉTENCES.
Ils doivent évaluer les acquis des élèves et donc dire si un item est "acquis, en cours d'acquisition ou non acquis".
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum