- InvitéInvité
Voilà, je suis à la recherche de textes (extraits de pièces ou Essai) sur le thème de la Mort ou de la vie après la Mort (l'Au-delà, quoi). Je travaille sur une pièce de Eric-Emmanuel Schmitt et je ne trouve pas de textes complémentaires qui me conviennent. J'ai pensé au fameux pari de Pascal et à quelques extraits du Visiteur de Schmitt, mais après? Plus d'idées...
En fait je voudrais des textes qui posent la problème de Dieu, de la Mort, de la vie après la Mort...J'avais un peu pensé à Hamlet, mais je le connais mal et je ne trouve pas d'extraits pertinents.
Des idées?
En fait je voudrais des textes qui posent la problème de Dieu, de la Mort, de la vie après la Mort...J'avais un peu pensé à Hamlet, mais je le connais mal et je ne trouve pas d'extraits pertinents.
Des idées?
- lulucastagnetteEmpereur
Instinctivement, je pense au Roi se meurt de Ionesco.
Voici le résumé :
"Au lever du rideau, le Garde annonce solennellement la Cour, le roi Bérenger Ier entre dans la salle du trône et sort, il est suivi des deux reines, Marguerite et Marie, de Juliette et du Médecin. La situation est préoccupante : le froid s’est installé, le chauffage refuse de fonctionner, le soleil se rebelle et les murs du palais se lézardent. La reine Marie qui pleure devant cette dégradation se fait tancer par la reine Marguerite pour sa frivolité. Il est convenu que le roi doit être informé de cet état et que la fin de son règne est proche, mais la reine Marie refuse de croire à l’irréversibilité des choses. La reine Marguerite insiste : le sol est mou, il n’a pas d’armée dans le royaume, la population vieillit, le roi est malade. C’est assuré par le Médecin qui rapporte que les astres sont formels, c’est la fin.
Bérenger Ier entre dans la salle du trône et se plaint de sa santé, de l’état de l’Univers, du royaume, ce que le Médecin confirme en l’informant de sa mort prochaine. Le roi refuse d’admettre la réalité, même s’il convient que tout n'est pas pour le mieux, d’ailleurs il n’a pas encore décidé de mourir. Toute la cour, à l’exception de la reine Marie, s’emploie à lui décrire sa décrépitude et celle du monde. Dès lors, son comportement va être une suite de revirements face à l'inéluctable, pour finalement l’admettre. Tout au long de cette pièce, le roi contestera ce que le médecin lui dira alors qu'il devrait l'écouter. Il essayera à plusieurs reprise de se relever mais il n'y parvient pas. Il ne peut même plus donner d'ordre. A la fin de la pièce, les éléments du décor disparaîtront peu à peu jusqu'à que ce soit le roi qui disparaîtra. On peut constater que tout le royaume meurt avec leur roi lors de la dernière réplique."
Voici le résumé :
"Au lever du rideau, le Garde annonce solennellement la Cour, le roi Bérenger Ier entre dans la salle du trône et sort, il est suivi des deux reines, Marguerite et Marie, de Juliette et du Médecin. La situation est préoccupante : le froid s’est installé, le chauffage refuse de fonctionner, le soleil se rebelle et les murs du palais se lézardent. La reine Marie qui pleure devant cette dégradation se fait tancer par la reine Marguerite pour sa frivolité. Il est convenu que le roi doit être informé de cet état et que la fin de son règne est proche, mais la reine Marie refuse de croire à l’irréversibilité des choses. La reine Marguerite insiste : le sol est mou, il n’a pas d’armée dans le royaume, la population vieillit, le roi est malade. C’est assuré par le Médecin qui rapporte que les astres sont formels, c’est la fin.
Bérenger Ier entre dans la salle du trône et se plaint de sa santé, de l’état de l’Univers, du royaume, ce que le Médecin confirme en l’informant de sa mort prochaine. Le roi refuse d’admettre la réalité, même s’il convient que tout n'est pas pour le mieux, d’ailleurs il n’a pas encore décidé de mourir. Toute la cour, à l’exception de la reine Marie, s’emploie à lui décrire sa décrépitude et celle du monde. Dès lors, son comportement va être une suite de revirements face à l'inéluctable, pour finalement l’admettre. Tout au long de cette pièce, le roi contestera ce que le médecin lui dira alors qu'il devrait l'écouter. Il essayera à plusieurs reprise de se relever mais il n'y parvient pas. Il ne peut même plus donner d'ordre. A la fin de la pièce, les éléments du décor disparaîtront peu à peu jusqu'à que ce soit le roi qui disparaîtra. On peut constater que tout le royaume meurt avec leur roi lors de la dernière réplique."
- InvitéInvité
Bonne idée! Je vais relire ça. Merci! :flower:
- InvitéInvité
Moi instinctivement, je pense à Huis clos de Sartre et à une jolie piéce trés courte de Jean Claude Grumberg qui se trouve dans "3 pièces contemporaines" en Bibliothéque Gallimard "Maman revient pauvre orphelin"..c'est un dialogue avec Dieu .. qui se termine par "lève toi et marche pauvre orphelin maman et papa ne reviendront jamais"..
- InvitéInvité
Bon. M'en vais piller mon libraire, alors!
Merci mille fois !
Merci mille fois !
- pimousseNiveau 10
Je pense personnellement aux deux courtes pièces "Intruse" et "intérieur" de Maeterlinck.
- bibliominisNiveau 8
J'ai aussi tout de suite pensé au Roi se meurt de Ionesco et au Huis Clos de Sartre. Il y a un Balises (ouvrage critique) très bien fait sur le Roi se meurt (je l'avais acheté pour réviser le bac).
Peut-être que Oh les beaux jours de Becket pourrait t'intéresser puisque les héros (Une femme - Winny ? et son mar) disparissent peu à peu).
Le Diable et le bon Dieu de Sartre mettent les hommes à l'épreuve. Don Juan de Molière "pose le problème de Dieu" (de son existence).
Il y a Antigone qui décide d'affronter la mort pour offrir une sépulture à son frère. La mort est une porte de sortie pour la mère d'Oedipe. Dans les tragédie on se suicide (Hermione) et on tue (Néron, Médée). Les Dieux exigeraient des sacrifices (Iphigénie). Une pièce de Vigny : écrivain rejeté, Chatterton se suicide per désespoir. Il y a Werter...
Il y a aussi le problème de donner la mort ou pas : Camus, Les Justes ; Musset, Lorenzaccio.
Dans Malraux, La condition humaine, le héros hésite à tuer (suspense, monologue).
Peut-être que Oh les beaux jours de Becket pourrait t'intéresser puisque les héros (Une femme - Winny ? et son mar) disparissent peu à peu).
Le Diable et le bon Dieu de Sartre mettent les hommes à l'épreuve. Don Juan de Molière "pose le problème de Dieu" (de son existence).
Il y a Antigone qui décide d'affronter la mort pour offrir une sépulture à son frère. La mort est une porte de sortie pour la mère d'Oedipe. Dans les tragédie on se suicide (Hermione) et on tue (Néron, Médée). Les Dieux exigeraient des sacrifices (Iphigénie). Une pièce de Vigny : écrivain rejeté, Chatterton se suicide per désespoir. Il y a Werter...
Il y a aussi le problème de donner la mort ou pas : Camus, Les Justes ; Musset, Lorenzaccio.
Dans Malraux, La condition humaine, le héros hésite à tuer (suspense, monologue).
- bibliominisNiveau 8
De nombreux poèmes de Victor Hugo évoque la mort et l'au-delà. Dans les Contemplations, il dit qu'il y a une vie après la mort mais je ne me rappelle plus du titre. Désolée ! Il se promène à cheval dans une forêt ...
- InvitéInvité
Merci! Merci! Merci! Vous êtes mes sauveurs!
- InvitéInvité
En revoyant les images de la pièce de Grumberg que je t'ai proposé..( en fait le personnage ne meurt pas..il subit une opération .. mais croit sa dernière heure venue à cause de l'anesthésie) je me suis souvenu d'une oeuvre qui m'avait vraiment fasciné quand je l'ai vu à la télévision quand j'étais adolescent.. la fin de "Dialogue des carmélites" quand toutes les religieuses sont exécutées, y compris Blanche de la Force. Bien sur, je t'aurais dit aussi Polyeucte mais la langue je crois posera problème à tes élèves.
- GolouNeoprof expérimenté
huis clos ou les mouches de Sartre
_________________
mon recueil de poèmes
ma petite autobio
- InvitéInvité
Bon, je vais aller emprunter tout ça....
Encore une fois, merci!
Encore une fois, merci!
- EGnyNiveau 4
Je pense aussi à En attendant Godot, qu'il faut expliquer bien sûr, mais qui peut donner une autre perspective dans le non-dit.
- luxlNiveau 1
Bah et je ne résiste pas à proposer la fin de L'Annonce faite à Marie...
- AbraxasDoyen
Et en prolongement cinématographique (mais uniquement avec des élèves un peu avertis), le sublime film de Bob Fosse, All that jazz (en français, Que le spectacle commence) où le héros, mourant, voit des pans entiers de sa vie, tout en discutant avec la Mort (qui a le visage de Jessica Lange : ça doit valoir le coup...).
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