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- FantômetteHabitué du forum
Je vous transmets la lettre ouverte écrite par un collègue, diffusée sur une liste de diffusion, et qu'il souhaite faire parvenir au plus grand nombre.
Il s'explique ainsi : " La lettre de démission de Claire-Hélène, peut-être parce que nous fûmes collègues et amis pendant quelques années, m'a, moi aussi, comme beaucoup de collègues, profondément révolté. Mais, il n'y a pas que ça...
Est-il concevable que ce soit un vieillard de 90 ans passés qui nous rappelle à l'ordre ? Ce que les Tunisiens ont fait, ce que visent les Égyptiens, ne sommes-nous plus en mesure de le faire, au moins en mots ? Qu'est devenue la démocratie où les enseignants s'alignent pour aller à l'abattoir ?
Honorer Stéphane Hessel. Honorer Claire-Hélène. Honorer tous ceux qui ont dit non. Voilà seulement ce que j'ai voulu faire.
Soyez nombreux à écrire après moi. Soyons nombreux à faire circuler auprès du plus grand nombre toutes ces lettres ouvertes que nous portons en nous, notre attachement à une certaine école, à une certaine vision de l'homme. Pour la restauration de notre dignité. "
Mesdames et messieurs, très chers compatriotes.
Permettez-moi, à un moment où l’on sent, confusément, que l’on s’en prend à nous depuis si longtemps, et que, très certainement, on prépare la dernière grande attaque contre ce qui a été pour tous, et pendant une si longue période, un modèle de formation de l’homme, permettez-moi, dis-je, de m’exprimer.
L'École est depuis trente ans bafouée, calomniée, attaquée et sapée dans ses fondements et ses principes : trop inégalitaire, trop refermée sur elle-même, trop inadaptée à un monde qui ne marche plus, mais s’emballe – trop chère, surtout, je crois.
Puisqu’ils ont osé mener toutes ces attaques, d’abord discrètement, par touches, puis par en-dessous ou par derrière, et enfin, désormais, en face, de front – permettez-moi que j’ose aussi m’exprimer à mon tour. Je m’exprimerai pour tous ses collègues bafoués, meurtris, certains désespérés, tous démunis, honteux parfois. Combien voudraient avoir la force de démissionner, d’abandonner le navire, ou tout simplement de parler, de clamer haut et fort leur scandale, leur colère, leur révolte ?
Mon devoir est de parler, je ne veux plus être la victime expiatoire, résignée et silencieuse, désignée à la vindicte et au mépris de mes concitoyens, aveuglés par les discours et les mensonges qu’on leur assène depuis des années. Et c’est à vous, chers concitoyens, que je le crierai, ce refus de voir saccager ce que nous avons de plus précieux, ce qui porte notre avenir et notre espérance, ce qui a pour but de former notre jeunesse et de l’armer pour affronter nos incertains lendemains.
Serai-je entendu ? Serai-je seulement écouté ? Qu’importe ! Je veux, désormais, car tel est mon devoir, être de ceux qui auront dit non.
Je refuse d’abandonner ma dignité de professeur, et je vous en refuse le pouvoir. Je ne me laisserai plus bafouer en silence.
Je refuse la lente et inéluctable dérive de notre école républicaine.
Je refuse de vous laisser continuer à brader l’École de la République et à privatiser peu à peu nos établissements. Je refuse d’obéir en silence à des bureaucrates et à des comptables.
Je refuse de me laisser transformer en un vague gardien de troupeaux, en berger isolé au milieu des moutons.
Je refuse de me laisser mépriser, insulter par vos grossières manipulations, et par les rumeurs diffamantes que vous faites courir sur nous. Je refuse de voir mon métier réduit à ses vacances scolaires, ou à de présumées sempiternelles grèves. Je refuse l’idée selon laquelle nos réclamations viseraient toujours notre bien-être : quand nous nous battons, le plus souvent, c’est pour défendre notre idée de l’école pour tous, et non le confort de notre métier.
Je refuse de me voir imputer la responsabilité d’un désastre organisé et planifié depuis trente ans par toute la classe politique et son innombrable clique de gestionnaires.
Je refuse d’être transformé, après tant d’années de formation universitaire, tant de génie étudié et côtoyé, tant de difficile labeur intellectuel désintéressé, je refuse d’être cantonné dans le rôle d’un cocheur de cases, d’un valideur d’improbables compétences et de leur plus improbable livret. Faut-il que nos enfants se promènent désormais avec un livret recensant leurs compétences ? Un passeport pour déambuler de poste précaire en emploi à durée déterminée ? Il s’agit bien de compétences, là où nous travaillons laborieusement à éveiller les appétences de ces adolescents gavés de publicité et acquis à toutes les immédiates facilités de la technologie et du commerce !
Je refuse d’être transformé en pitoyable orpailleur de compétences, condamné à chercher sans cesse, à brasser des litres de boue pour découvrir une discutable pépite dont on me débarrassera sans que je n’en puisse seulement rien faire...
Je refuse le collège unique et ses sempiternels mensonges d’égalité, ses projets toujours innovants, et toujours abandonnés, les délires des pédagogues bon ton et des bien-pensants qui ne voient d’élèves que de loin en loin. J’aime mes élèves, et par-dessus tout, je refuse catégoriquement qu’on puisse en douter, ou qu’on m’en refuse le droit. Si je suis encore enseignant, aujourd’hui, c’est seulement pour l’amour et la curiosité que j’entretiens à leur égard ! Et si, souvent, je suis dur avec eux, je suis déçu par eux, c’est par amour déçu, et par peur pour leurs lendemains incertains. Je me refuse à être un simple animateur socioculturel, je me refuse à les occuper, ces perdus pour la culture et le savoir, ces pauvres d’esprit, parfois quasi illettrés après dix ans de scolarité.
Je refuse de découper, séparer en portions, mes élèves, ces petits humains, en listes de compétences, en « piliers » bâtis pour soutenir le vide de constructions insensées – modernes tours de Babel qui ne concurrencent plus que les abîmes ! Je clame que tout être humain vaut plus que la somme de ses parties, de ses compétences définies par ceux qui veulent toujours réduire l’humain, l’assujettir à la machine et à la technologie.
Je me refuse, aussi, à me laisser piétiner par les « enfants-rois » à qui on ne sait plus dire non. Je refuse d’être la cible de ces enfants, cibles perpétuelles des publicitaires. Je refuse de m’abaisser à complaire à l’air du temps. Je refuse de brader mon savoir, ma culture et toute la séculaire humanité qui repose en moi, pour me métamorphoser en un gestionnaire à la petite semaine, triste manager qui gère du temps de présence, qui cherche ce que peuvent valoir ses élèves, et non pas ce qu’ils sont.
Je refuse de voir arriver tous ces jeunes collègues abandonnés à leur poste d’avant-garde sans aucune formation, sans aucune préparation, comme si le métier de professeur n’en était pas un, comme si notre public ne méritait pas un minimum de respect. On voudrait nous infantiliser, nous faire sentir inutiles et sans valeur, on ne s’y prendrait pas autrement. A quoi bon apprendre à devenir professeur, c’est sans doute le métier le plus impossible, la gageure la plus irréductible. Nos enfants ne méritent-ils pas une véritable éducation ? N’importe qui peut-il leur enseigner n’importe quoi ?
Je refuse d’abdiquer, désormais. Je revendique notre valeur. On nous accuse d’être une force d’inertie, un « mammouth » inutile et non rentable ? Mais à quel mouvement nous opposons-nous ? Je crois que nous devons être les freins de cette société que les chauffeurs, devenus fous, lancent dans un précipice, tandis que les passagers, préoccupés, regardent ailleurs. Nous devons forcer chacun à regarder tout droit.
Je sais ce que j’encours pour ces refus. Je les imagine déjà me menaçant de m’enlever de l’argent, de me punir comme un méchant petit fonctionnaire désobéissant.
Nous, les enseignants, avons le devoir de désobéir à ces ordres que nous savons iniques et dangereux. Nous sommes fonctionnaires, nous devons obéir aux décrets et circulaires ?
Et bien je refuse cette obéissance aveugle. Certes, le socle commun et les compétences ne conduiront pas nos enfants dans des wagons plombés, mais je clame qu’il est de notre devoir de désobéir, de refuser ces artifices qui nous détournent du meilleur de l’humain, qui ne cherchent pas à élever ou grandir les élèves – ce qui, pour moi comme pour beaucoup d’autres, demeure la tâche fondamentale et irréductible de l’enseignant.
Je m’indigne ! Indignons-nous !
Indignez-vous avec nous, et refondons notre dignité.
David Corre,
Académie de Créteil,
professeur de Lettres en collège depuis septembre 1998.
Il s'explique ainsi : " La lettre de démission de Claire-Hélène, peut-être parce que nous fûmes collègues et amis pendant quelques années, m'a, moi aussi, comme beaucoup de collègues, profondément révolté. Mais, il n'y a pas que ça...
Est-il concevable que ce soit un vieillard de 90 ans passés qui nous rappelle à l'ordre ? Ce que les Tunisiens ont fait, ce que visent les Égyptiens, ne sommes-nous plus en mesure de le faire, au moins en mots ? Qu'est devenue la démocratie où les enseignants s'alignent pour aller à l'abattoir ?
Honorer Stéphane Hessel. Honorer Claire-Hélène. Honorer tous ceux qui ont dit non. Voilà seulement ce que j'ai voulu faire.
Soyez nombreux à écrire après moi. Soyons nombreux à faire circuler auprès du plus grand nombre toutes ces lettres ouvertes que nous portons en nous, notre attachement à une certaine école, à une certaine vision de l'homme. Pour la restauration de notre dignité. "
Mesdames et messieurs, très chers compatriotes.
Permettez-moi, à un moment où l’on sent, confusément, que l’on s’en prend à nous depuis si longtemps, et que, très certainement, on prépare la dernière grande attaque contre ce qui a été pour tous, et pendant une si longue période, un modèle de formation de l’homme, permettez-moi, dis-je, de m’exprimer.
L'École est depuis trente ans bafouée, calomniée, attaquée et sapée dans ses fondements et ses principes : trop inégalitaire, trop refermée sur elle-même, trop inadaptée à un monde qui ne marche plus, mais s’emballe – trop chère, surtout, je crois.
Puisqu’ils ont osé mener toutes ces attaques, d’abord discrètement, par touches, puis par en-dessous ou par derrière, et enfin, désormais, en face, de front – permettez-moi que j’ose aussi m’exprimer à mon tour. Je m’exprimerai pour tous ses collègues bafoués, meurtris, certains désespérés, tous démunis, honteux parfois. Combien voudraient avoir la force de démissionner, d’abandonner le navire, ou tout simplement de parler, de clamer haut et fort leur scandale, leur colère, leur révolte ?
Mon devoir est de parler, je ne veux plus être la victime expiatoire, résignée et silencieuse, désignée à la vindicte et au mépris de mes concitoyens, aveuglés par les discours et les mensonges qu’on leur assène depuis des années. Et c’est à vous, chers concitoyens, que je le crierai, ce refus de voir saccager ce que nous avons de plus précieux, ce qui porte notre avenir et notre espérance, ce qui a pour but de former notre jeunesse et de l’armer pour affronter nos incertains lendemains.
Serai-je entendu ? Serai-je seulement écouté ? Qu’importe ! Je veux, désormais, car tel est mon devoir, être de ceux qui auront dit non.
Je refuse d’abandonner ma dignité de professeur, et je vous en refuse le pouvoir. Je ne me laisserai plus bafouer en silence.
Je refuse la lente et inéluctable dérive de notre école républicaine.
Je refuse de vous laisser continuer à brader l’École de la République et à privatiser peu à peu nos établissements. Je refuse d’obéir en silence à des bureaucrates et à des comptables.
Je refuse de me laisser transformer en un vague gardien de troupeaux, en berger isolé au milieu des moutons.
Je refuse de me laisser mépriser, insulter par vos grossières manipulations, et par les rumeurs diffamantes que vous faites courir sur nous. Je refuse de voir mon métier réduit à ses vacances scolaires, ou à de présumées sempiternelles grèves. Je refuse l’idée selon laquelle nos réclamations viseraient toujours notre bien-être : quand nous nous battons, le plus souvent, c’est pour défendre notre idée de l’école pour tous, et non le confort de notre métier.
Je refuse de me voir imputer la responsabilité d’un désastre organisé et planifié depuis trente ans par toute la classe politique et son innombrable clique de gestionnaires.
Je refuse d’être transformé, après tant d’années de formation universitaire, tant de génie étudié et côtoyé, tant de difficile labeur intellectuel désintéressé, je refuse d’être cantonné dans le rôle d’un cocheur de cases, d’un valideur d’improbables compétences et de leur plus improbable livret. Faut-il que nos enfants se promènent désormais avec un livret recensant leurs compétences ? Un passeport pour déambuler de poste précaire en emploi à durée déterminée ? Il s’agit bien de compétences, là où nous travaillons laborieusement à éveiller les appétences de ces adolescents gavés de publicité et acquis à toutes les immédiates facilités de la technologie et du commerce !
Je refuse d’être transformé en pitoyable orpailleur de compétences, condamné à chercher sans cesse, à brasser des litres de boue pour découvrir une discutable pépite dont on me débarrassera sans que je n’en puisse seulement rien faire...
Je refuse le collège unique et ses sempiternels mensonges d’égalité, ses projets toujours innovants, et toujours abandonnés, les délires des pédagogues bon ton et des bien-pensants qui ne voient d’élèves que de loin en loin. J’aime mes élèves, et par-dessus tout, je refuse catégoriquement qu’on puisse en douter, ou qu’on m’en refuse le droit. Si je suis encore enseignant, aujourd’hui, c’est seulement pour l’amour et la curiosité que j’entretiens à leur égard ! Et si, souvent, je suis dur avec eux, je suis déçu par eux, c’est par amour déçu, et par peur pour leurs lendemains incertains. Je me refuse à être un simple animateur socioculturel, je me refuse à les occuper, ces perdus pour la culture et le savoir, ces pauvres d’esprit, parfois quasi illettrés après dix ans de scolarité.
Je refuse de découper, séparer en portions, mes élèves, ces petits humains, en listes de compétences, en « piliers » bâtis pour soutenir le vide de constructions insensées – modernes tours de Babel qui ne concurrencent plus que les abîmes ! Je clame que tout être humain vaut plus que la somme de ses parties, de ses compétences définies par ceux qui veulent toujours réduire l’humain, l’assujettir à la machine et à la technologie.
Je me refuse, aussi, à me laisser piétiner par les « enfants-rois » à qui on ne sait plus dire non. Je refuse d’être la cible de ces enfants, cibles perpétuelles des publicitaires. Je refuse de m’abaisser à complaire à l’air du temps. Je refuse de brader mon savoir, ma culture et toute la séculaire humanité qui repose en moi, pour me métamorphoser en un gestionnaire à la petite semaine, triste manager qui gère du temps de présence, qui cherche ce que peuvent valoir ses élèves, et non pas ce qu’ils sont.
Je refuse de voir arriver tous ces jeunes collègues abandonnés à leur poste d’avant-garde sans aucune formation, sans aucune préparation, comme si le métier de professeur n’en était pas un, comme si notre public ne méritait pas un minimum de respect. On voudrait nous infantiliser, nous faire sentir inutiles et sans valeur, on ne s’y prendrait pas autrement. A quoi bon apprendre à devenir professeur, c’est sans doute le métier le plus impossible, la gageure la plus irréductible. Nos enfants ne méritent-ils pas une véritable éducation ? N’importe qui peut-il leur enseigner n’importe quoi ?
Je refuse d’abdiquer, désormais. Je revendique notre valeur. On nous accuse d’être une force d’inertie, un « mammouth » inutile et non rentable ? Mais à quel mouvement nous opposons-nous ? Je crois que nous devons être les freins de cette société que les chauffeurs, devenus fous, lancent dans un précipice, tandis que les passagers, préoccupés, regardent ailleurs. Nous devons forcer chacun à regarder tout droit.
Je sais ce que j’encours pour ces refus. Je les imagine déjà me menaçant de m’enlever de l’argent, de me punir comme un méchant petit fonctionnaire désobéissant.
Nous, les enseignants, avons le devoir de désobéir à ces ordres que nous savons iniques et dangereux. Nous sommes fonctionnaires, nous devons obéir aux décrets et circulaires ?
Et bien je refuse cette obéissance aveugle. Certes, le socle commun et les compétences ne conduiront pas nos enfants dans des wagons plombés, mais je clame qu’il est de notre devoir de désobéir, de refuser ces artifices qui nous détournent du meilleur de l’humain, qui ne cherchent pas à élever ou grandir les élèves – ce qui, pour moi comme pour beaucoup d’autres, demeure la tâche fondamentale et irréductible de l’enseignant.
Je m’indigne ! Indignons-nous !
Indignez-vous avec nous, et refondons notre dignité.
David Corre,
Académie de Créteil,
professeur de Lettres en collège depuis septembre 1998.
- stenchMonarque
C'est bien beau ces lettres, elles font toujours leur petit effet parce que brillantes et efficaces. C'est aussi un besoin de s'exprimer qui fait surface à chaque fois. Mais quel intéret tant que chacun-e reste dans son coin pour porter sa croix? Peut-être qu'il faudrait faire bloc ensemble, par une grève massive? Un formidable élan de contestation?
Dois-je préciser que même en disant ça, je n'y crois plus trop :|
Dois-je préciser que même en disant ça, je n'y crois plus trop :|
- barègesÉrudit
Il y a un mouvement d'indignation en ce moment. Et des nouvelles tous les jours, mauvaises pour beaucoup.
Mais, tout indignés que nous soyions pour la plupart, que faire?
V. Marchais dit d'attendre 2012 en profitant de ce laps de temps pour s'organiser, pour essayer de peser sur les partis.
Mais c'est que tout va si vite qu'en 2012-2013, que restera-t-il à "sauver" ou plus modestement préserver?
Je me demande souvent si internet n'a pas, en tant que tribune géante, un effet pervers. Oui, cela permet d'avoir les nouvelles, d'avoir du soutien des collègues, d'en donner si on peut, par voie "virtuelle" - c'est mieux que la solitude ou l'animosité larvée de certaines salles des profs. Mais c'est aussi l'endroit où on s'indigne un bon coup, et puis tout se tasse en attendant le coup d'état virtuel suivant.
Mais, tout indignés que nous soyions pour la plupart, que faire?
V. Marchais dit d'attendre 2012 en profitant de ce laps de temps pour s'organiser, pour essayer de peser sur les partis.
Mais c'est que tout va si vite qu'en 2012-2013, que restera-t-il à "sauver" ou plus modestement préserver?
Je me demande souvent si internet n'a pas, en tant que tribune géante, un effet pervers. Oui, cela permet d'avoir les nouvelles, d'avoir du soutien des collègues, d'en donner si on peut, par voie "virtuelle" - c'est mieux que la solitude ou l'animosité larvée de certaines salles des profs. Mais c'est aussi l'endroit où on s'indigne un bon coup, et puis tout se tasse en attendant le coup d'état virtuel suivant.
- V.MarchaisEmpereur
Ouaip. J'ai aussi un peu tiqué. C'est beau, "je refuse..., je refuse..." mais concrètement, ça se traduit comment ?
Je n'ai pas de solution miracle à proposer, mais j'essaie, avec les moyens qui sont les miens, de fédérer un mouvement de revendication. Au-delà des mots, j'aimerais bien qu'on m'aide à proposer du concret.
Pour l'instant, tout ce que je propose, c'est "la révolte de la violette". Que tous ceux qui veulent saisir leur chance de changer un tant soit peu les choses écrivent à leur syndicat pour lui demander de porter ce mouvement et s'y engagent.
Commençons par bloquer ce qui peut l'être sans grève ni exposition dangereuse. C'est très facile. Il suffit de refuser massivement d'être PP, coordinateur, de siéger aux différentes instances... C'est un début. Un truc tenable sur le long terme (contrairement à une grève) et qui peut vraiment avoir des conséquences. Alors, on le fait, ou on continue de se résigner ?
Je n'ai pas de solution miracle à proposer, mais j'essaie, avec les moyens qui sont les miens, de fédérer un mouvement de revendication. Au-delà des mots, j'aimerais bien qu'on m'aide à proposer du concret.
Pour l'instant, tout ce que je propose, c'est "la révolte de la violette". Que tous ceux qui veulent saisir leur chance de changer un tant soit peu les choses écrivent à leur syndicat pour lui demander de porter ce mouvement et s'y engagent.
Commençons par bloquer ce qui peut l'être sans grève ni exposition dangereuse. C'est très facile. Il suffit de refuser massivement d'être PP, coordinateur, de siéger aux différentes instances... C'est un début. Un truc tenable sur le long terme (contrairement à une grève) et qui peut vraiment avoir des conséquences. Alors, on le fait, ou on continue de se résigner ?
- scoeursNiveau 9
Ecoute tout arrive. Mon lycée est plutôt du genre passif et demain enfin les collègues seront solidaires pour défendre notre patrimoine: opération lycée mort qui n'est qu'un début. Et quand je dis début, c'est aussi que nous cherchons des modes d'action autres que le sacrifice financier et sans nous mettre à dos les parents. Des actions sur le long terme, tenables, sans souci, sans plier puisque légaux.
- V.MarchaisEmpereur
barèges a écrit:Il y a un mouvement d'indignation en ce moment. Et des nouvelles tous les jours, mauvaises pour beaucoup.
Mais, tout indignés que nous soyions pour la plupart, que faire?
V. Marchais dit d'attendre 2012 en profitant de ce laps de temps pour s'organiser, pour essayer de peser sur les partis.
Mais c'est que tout va si vite qu'en 2012-2013, que restera-t-il à "sauver" ou plus modestement préserver?
Je me demande souvent si internet n'a pas, en tant que tribune géante, un effet pervers. Oui, cela permet d'avoir les nouvelles, d'avoir du soutien des collègues, d'en donner si on peut, par voie "virtuelle" - c'est mieux que la solitude ou l'animosité larvée de certaines salles des profs. Mais c'est aussi l'endroit où on s'indigne un bon coup, et puis tout se tasse en attendant le coup d'état virtuel suivant.
Barèges, je n'ai pas dit d'attendre sans rien faire.
J'ai dit que c'est dans un an, en plein coeur de la campagne, qu'il faudra frapper fort. Mais on ne peut pas maintenir plus d'un an des actions spectaculaires.
Pendant un an, nous pouvons commencer à bloquer le système et mobiliser collègues et syndicats en ce sens.
C'est simple.
C'est sans danger (pas de retrait sur salaire, aucun manquement à nos obligations de service).
Ca peut être redoutable.
- DinaaaExpert spécialisé
Véronique, j'ai entendu parler d'un blog qui relaie cette contestation... pourrais-tu nous en rappeler le nom ?
Merci.
Merci.
- AudreyOracle
Aujourd'hui, j'ai demandé à mes collègues s'ils étaient d'accord pour faire front commun contre l'évaluation par compétence et refuser de valider quoi que ce soit. La réponse est oui!
Je suis contente: je ne m'y attendais pas!
Je suis contente: je ne m'y attendais pas!
- SteredDoyen
Concrètement, David étant mon collègue, ça se traduit par des actions au sein de notre établissement, notamment pour refuser, comme chez Audrey, l'évaluation par compétenceC'est beau, "je refuse..., je refuse..." mais concrètement, ça se traduit comment ?
Ça se traduit aussi par des messages à nos syndicats, contre la hausse des effectifs, la suppression d'un poste en anglais, etc.
Cette lettre a volonté à pousser d'autres matières à nous suivre, au sein de notre établissement, déjà, et d'autres collègues à s'interroger ailleurs si la réflexion n'est déjà amorcée
- JohnMédiateur
Faut dire à David Corre de venir sur le forum
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- AudreyOracle
Dis à ton collègue de ma part que j'aime sa plume.
Je ne changerais pas un mot à son courrier.
Je ne changerais pas un mot à son courrier.
- AudreyOracle
Et je reviens à la charge, mais que pensez-vous d'une réaction politique à ce merdier, en fondant un "parti", un "mouvement", appelez ça comme vous voulez... parce que concrètement, je ne vois pas comment on pourrait peser autrement dans l'élection de 2012! Mais je ne suis peut-être pas très inventive, je ne sais pas...
- V.MarchaisEmpereur
Stered a écrit:Concrètement, David étant mon collègue, ça se traduit par des actions au sein de notre établissement, notamment pour refuser, comme chez Audrey, l'évaluation par compétenceC'est beau, "je refuse..., je refuse..." mais concrètement, ça se traduit comment ?
Ça se traduit aussi par des messages à nos syndicats, contre la hausse des effectifs, la suppression d'un poste en anglais, etc.
Cette lettre a volonté à pousser d'autres matières à nous suivre, au sein de notre établissement, déjà, et d'autres collègues à s'interroger ailleurs si la réflexion n'est déjà amorcée
Alors je pense qu'il est important de le dire, dans cette lettre. Montrer aux collègues qu'il est possible de FAIRE quelque chose et pas seulement de protester, même en termes choisis. C'est de cela que nous manquons cruellement.
- SteredDoyen
Pour l'instant rien n'est fait, c'est pour cela, je pense, qu'il n'en parle pas Ce courrier a aussi pour but de bouger notre équipe : certains sont conscients des menaces, d'autres s'en accommodent par désintérêt, peur du "Chef", ce terrible croque-mitaine qui a un tel pouvoir sur nos carrières et nos vies (joke inside) ou par soucis de leur tranquillité.
Mais grâce à notre merveilleux CDE et son refus de la démocratie en CA, les choses sont en train de bouger ! Merci à lui
Mais grâce à notre merveilleux CDE et son refus de la démocratie en CA, les choses sont en train de bouger ! Merci à lui
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Merci de l'info. Je vais en parler à certains collègues un peu plus "rebelles" ou un peu moins amorphes, dans mon lycée, mais j'ai peu d'espoir d'un résultat concret... la majorité d'entre eux sont visiblement prêts à tout accepter, à tout faire pour "plaire", paralysés par la peur d'une éventuelle sanction ou d'un 'retour de bâton', déjà docilement soumis à la volonté du grand manitou -qui lui ne pensant qu'à sa carrière, obéit docilement aux injonctions du recteur, lui-même prêt à tous les sacrifices pour plaire au sinistre- breef les techniques de manipulation des masses marchent plein tube ici... La loi du silence est tacitement acceptée, c'est déprimant de voir comme ils sont apathiques, prompts à la lèche, et hyper individualistes dès que la direction gonfle la voix, on dirait des gosses coupables, même en n'ayant rien fait de "mal", ils sont prêts à s'excuser d'avoir éffleuré l'idée d'en faire par la pensée.. ça me fait gerber de plus en plus souvent... et je m'inquiète car rien ne dit qu'en 2012 il y aura un réveil des mentalités et un retour majoritaire vers tous les idéaux piétinés actuellement.. on dirait que les gens sont anesthésiés.. et les défenseurs de la "culture" et du "savoir" ne défendent plus guère que leur statut personnel s'ils se sentent attaqués.. il n'y a que lorsqu'un groupe se trouve touché par des mesures de suppression de postes qu'ils réagissent un peu..mais aucune solidarité réelle entre les matières... c'est chacun pour soi et pour sa chapelle.. ni chez mes collègues ni chez les autres, je ne reconnais plus la plupart de mes concitoyens...
_________________
[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- AudreyOracle
Audrey a écrit:Aujourd'hui, j'ai demandé à mes collègues s'ils étaient d'accord pour faire front commun contre l'évaluation par compétence et refuser de valider quoi que ce soit. La réponse est oui!
Je suis contente: je ne m'y attendais pas!
Bon, ben en fait, non. La réunion pour valider a eu lieu, j'ai exprimé mon refus, j'ai été la seule. J'ai demandé à ma principale, opposée au socle, de quelle façon elle estimait possible la résistance à ce truc, sinon en refusant de valider. Elle m'a répondu qu'on aurait dû réagir en 2005, et que pour sa part elle était démocrate, syndiquée et engagée politiquement, en me demandant si je m'opposais à la validation pour certains. J'ai dit que refusant de participer à ça, je ne me prononcerais pas dans ce sens non plus...et je suis sortie.
Un collègue a quand même trouvé le moyen de me dire qu'on n'avait jamais parlé ensemble au collège du socle de compétences... Ça fait bien 3 ans que j'en parle à mes collègues, et qu'on en débat!
- Marie LaetitiaBon génie
Audrey a écrit:Et je reviens à la charge, mais que pensez-vous d'une réaction politique à ce merdier, en fondant un "parti", un "mouvement", appelez ça comme vous voulez... parce que concrètement, je ne vois pas comment on pourrait peser autrement dans l'élection de 2012! Mais je ne suis peut-être pas très inventive, je ne sais pas...
je vais aussi revenir à la charge. Mais "parti" a un sens politique qui implique d'être prêt à assurer le gouvernement dans sa globalité.
Une association me semble mieux, et j'en suis si cela vous dit (ou alors éventuellement un collectif), pour regrouper professeurs et parents.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ZeldaHabitué du forum
COLLECTIF
Nom masculin :
1- Le collectif budgétaire désigne l'ensemble des crédits supplémentaires qui sont demandés à date fixe au parlement par le gouvernement.
2 - On appelle "collectif" un groupe de personnes ou d'associations qui poursuivent un objectif commun. Il peut être organisé en association, ce qui lui donne une personnalité morale et en particulier le droit d'agir en justice.
Résultant d'une entente et d'une volonté de développer des solidarités, un collectif regroupe des moyens, des compétences et des énergies dans le but d'être plus efficace dans les actions qu'il s'est fixées.
Je n'étais pas très sûre de la définition d'un collectif donc je l'ai mise ici. Cela me semble une très bonne idée car dans un bon nombre d'établissement, les profs en majorité ne veulent pas du socle mais ont le sentiment que tout est déjà joué et ils ont peur de se faire remarquer.
S'ils savaient qu'on est nombreux a être opposé au SCC, je pense qu'ils se sentiraient moins isolés et cela nous permettrait de mettre en commun nos idées/ pistes à propos des moyens de refuser le SCC sans s'attirer trop d'ennuis (comme par exemple la démission du rôle de PP avant de cocher les cases).
- Marie LaetitiaBon génie
et puis ça aurait l'avantage d'être "trans-syndicats" sans les négliger pour autant, ça permet aussi de focaliser l'attention du public sur une action, ciblée, un programme à objectif précis.
Et le statut d'association donne des moyens d'action.
Et le statut d'association donne des moyens d'action.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- V.MarchaisEmpereur
Audrey, pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups ? Céline est en train de créer un site pour héberger le contenu de l'actuel blog "C'est l'école qu'on assassine" et permettre un fonctionnement sous forme de forum ouvert à tous les inscrits.
Je pensais justement à donner de la lisibilité à cette action en sous-titrant le site : le collectif des professeurs en lutte (en pensant au collectif SLE, par exemple), histoire de bien cibler les objectifs et que n'importe qui ne vienne pas poster sa petite opinion sur l'école en général.
Ce même collectif pourrait avoir un volet politique au sens large du terme. Après, si tu veux aller jusqu'à présenter un candidat aux élections pour te faire entendre durant la campagne, tu sais ce qu'il y a à faire. Mais j'avoue que, personnellement, je n'aurai pas la disponibilité pour courir les signatures d'élus ou les fonds.
Je pensais justement à donner de la lisibilité à cette action en sous-titrant le site : le collectif des professeurs en lutte (en pensant au collectif SLE, par exemple), histoire de bien cibler les objectifs et que n'importe qui ne vienne pas poster sa petite opinion sur l'école en général.
Ce même collectif pourrait avoir un volet politique au sens large du terme. Après, si tu veux aller jusqu'à présenter un candidat aux élections pour te faire entendre durant la campagne, tu sais ce qu'il y a à faire. Mais j'avoue que, personnellement, je n'aurai pas la disponibilité pour courir les signatures d'élus ou les fonds.
- ZeldaHabitué du forum
Cela suppose que tu acceptes qu'on parle du refus du socle sur ton blog, ce que tu ne semblais pas souhaiter au début.
J'aimerai beaucoup que l'on puisse lier ces deux "motifs de lutte", je pense que ça pourrait parler à des nombreux collègues.
J'aimerai beaucoup que l'on puisse lier ces deux "motifs de lutte", je pense que ça pourrait parler à des nombreux collègues.
- V.MarchaisEmpereur
C'est à double tranchant.
Il y a des points qui font consensus : refonder le respect du professeur, indispensable à l'enseignement. Exiger de notre hiérarchie qu'elle signifie ce respect en sanctionnant sans complaisance les "incivilités" qui sont devenues notre inacceptable quotidien. Refonder le respect de l'élève dans l'exigence que l'on a pour lui, notamment l'exigence d'effort, de travail personnel.
Tous les collègues excédés par le fait que seule une minorité d'élèves, désormais, apprend ses leçons, et qu'à partir de là, construire quoi que ce soit est bien hasardeux, tous nous suivront.
Le socle divise. Rien que dans mon établissement, le socle a des défenseurs ardents. Nous ne rassemblerons pas en pointant ce qui fait litige : la pédagogie, l'évaluation...
Quels sont les objectifs ? C'est la question préalable à se poser.
Il me semble que, pour la lutte contre le socle, il existe déjà des associations consitutées auprès desquelles on peut militer.
Il y a des points qui font consensus : refonder le respect du professeur, indispensable à l'enseignement. Exiger de notre hiérarchie qu'elle signifie ce respect en sanctionnant sans complaisance les "incivilités" qui sont devenues notre inacceptable quotidien. Refonder le respect de l'élève dans l'exigence que l'on a pour lui, notamment l'exigence d'effort, de travail personnel.
Tous les collègues excédés par le fait que seule une minorité d'élèves, désormais, apprend ses leçons, et qu'à partir de là, construire quoi que ce soit est bien hasardeux, tous nous suivront.
Le socle divise. Rien que dans mon établissement, le socle a des défenseurs ardents. Nous ne rassemblerons pas en pointant ce qui fait litige : la pédagogie, l'évaluation...
Quels sont les objectifs ? C'est la question préalable à se poser.
Il me semble que, pour la lutte contre le socle, il existe déjà des associations consitutées auprès desquelles on peut militer.
- AugustinBanni
V.Marchais a écrit:
Le socle divise. Rien que dans mon établissement, le socle a des défenseurs ardents.
Oui et il faut aussi arrêter de se faire toutes ces politesses à la con, y compris sur ce forum, et mettre les pieds dans le plat. L'opposition au socle est avant tout un truc du "pôle sciences humaines" et encore quand ça prend. Le "pôle science" et les langues et l'EPS sont, pour la plupart de leurs représentants, soit totalement soumis, soit à fond de dedans depuis quelques années maintenant. Perso, quand je vois le tableau, je suis très pessimiste sur l'idée d'une résistance active.
- FinrodExpert
Non Augustin, aucun prof de maths n'est pour le socle chez moi. Il y a en a bien qui s'en foutent et ne cherchent pas à avoir une vision politique de la situation, mais bon...
En fait un seul a participé a une expérimentation, de manière honnête, en essayant de s'intéresser à la méthode et en a tiré de manière honnête, après un dur labeur les conséquences : une catastrophe pour le niveau des élèves.
Si mouvement il doit y avoir, il faut de décentrer de l'éducation nationale et le recentrer sur ce que veut le peuple. Une école républicaine, fondée sur le respect, le mérite.
Je pense que agir avec les parents seraient bien plus efficaces. S'ils savaient, ils seraient enragés (pour certains).
Même la PEEP, dans un de ces derniers communiqués (sans gène et laconique) a précisé que si la réduction du nombre de fonctionnaire ne les dérangeait pas, ils étaient agacé et trouvaient anormal que les absences des enseignants de leur enfants ne soient pas remplacés.
(c'est bien peu comme prise de conscience, on serait plus dans de l'aveuglement, mais bon, pleins de parents, individuellement, peuvent et veulent comprendre.)
En fait un seul a participé a une expérimentation, de manière honnête, en essayant de s'intéresser à la méthode et en a tiré de manière honnête, après un dur labeur les conséquences : une catastrophe pour le niveau des élèves.
Si mouvement il doit y avoir, il faut de décentrer de l'éducation nationale et le recentrer sur ce que veut le peuple. Une école républicaine, fondée sur le respect, le mérite.
Je pense que agir avec les parents seraient bien plus efficaces. S'ils savaient, ils seraient enragés (pour certains).
Même la PEEP, dans un de ces derniers communiqués (sans gène et laconique) a précisé que si la réduction du nombre de fonctionnaire ne les dérangeait pas, ils étaient agacé et trouvaient anormal que les absences des enseignants de leur enfants ne soient pas remplacés.
(c'est bien peu comme prise de conscience, on serait plus dans de l'aveuglement, mais bon, pleins de parents, individuellement, peuvent et veulent comprendre.)
- RuthvenGuide spirituel
Finrod a écrit:Non Augustin, aucun prof de maths n'est pour le socle chez moi. Il y a en a bien qui s'en foutent et ne cherchent pas à avoir une vision politique de la situation, mais bon...
En fait un seul a participé a une expérimentation, de manière honnête, en essayant de s'intéresser à la méthode et en a tiré de manière honnête, après un dur labeur les conséquences : une catastrophe pour le niveau des élèves.
Ce que j'aime bien chez les collègues de maths en lycée, dans la plupart des lycées où je suis passé, c'est qu'ils essaient pas mal de choses tout en tentant de maintenir leurs exigences. J'ai toujours vu dans les équipes de maths des échanges pédagogiques intéressants sur des manières d'aborder les concepts, sur des exercices etc ... Peut-être est-ce dû aussi à l'impossibilité d'échapper à la rigueur de leur discipline.
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