Page 5 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- logannNiveau 2
Bonjour,
Si on peut adhérer à un grand nombre des points que vous mentionnez, je trouve par contre une attitude très étrange et dérangeante : celle de ''l'autruche savante''. L'autruche savante sait ce qui est bon, bien, et grand, mais elle garde la tête dans le sable pour ne pas voir la réalité du monde qui l'entoure...
Beaucoup de profs d'éducation musicale (j'en suis) vont vous rejoindre sur le fond : culture musicale nécessaire, baisse des exigences en Conservatoires, références culturelles des jeunes plus que douteuses, etc. Mais dans vos posts, je lis une sorte d'attitude passéiste complètement braquée, qui à mon avis ne peut conduire qu'au conflit avec des classes de jeunes (si je me trompe, allez-y ).
La réalité actuelle est celle qu'elle est : on ne peut pas, à mon avis, la rejeter en bloc et prôner un retour à un passé idéalisé. Les jeunes écoutent ce qu'ils écoutent, c'est un fait. Le programme de l'agrégation mentionne le slam... et oui, 98 % de nos ados écoutent du slam... Qu'est-ce qu'on en fait ? On fait semblant de ne pas s'en rendre compte, parce que nous, professeurs, on sait que cela ne vaut pas le sprechgesang ou le seconda prattica ?
Je suis d'accord avec vous, nous ne sommes sûrement pas là pour être des animateurs de karaoké. Mais si l'on veut amener nos élèves à découvrir autre chose, cela passe sans doute aussi par accepter de voir leur réalité musicale en face...
Si on peut adhérer à un grand nombre des points que vous mentionnez, je trouve par contre une attitude très étrange et dérangeante : celle de ''l'autruche savante''. L'autruche savante sait ce qui est bon, bien, et grand, mais elle garde la tête dans le sable pour ne pas voir la réalité du monde qui l'entoure...
Beaucoup de profs d'éducation musicale (j'en suis) vont vous rejoindre sur le fond : culture musicale nécessaire, baisse des exigences en Conservatoires, références culturelles des jeunes plus que douteuses, etc. Mais dans vos posts, je lis une sorte d'attitude passéiste complètement braquée, qui à mon avis ne peut conduire qu'au conflit avec des classes de jeunes (si je me trompe, allez-y ).
La réalité actuelle est celle qu'elle est : on ne peut pas, à mon avis, la rejeter en bloc et prôner un retour à un passé idéalisé. Les jeunes écoutent ce qu'ils écoutent, c'est un fait. Le programme de l'agrégation mentionne le slam... et oui, 98 % de nos ados écoutent du slam... Qu'est-ce qu'on en fait ? On fait semblant de ne pas s'en rendre compte, parce que nous, professeurs, on sait que cela ne vaut pas le sprechgesang ou le seconda prattica ?
Je suis d'accord avec vous, nous ne sommes sûrement pas là pour être des animateurs de karaoké. Mais si l'on veut amener nos élèves à découvrir autre chose, cela passe sans doute aussi par accepter de voir leur réalité musicale en face...
- AuroreEsprit éclairé
logann a écrit:Bonjour,
Si on peut adhérer à un grand nombre des points que vous mentionnez, je trouve par contre une attitude très étrange et dérangeante : celle de ''l'autruche savante''. L'autruche savante sait ce qui est bon, bien, et grand, mais elle garde la tête dans le sable pour ne pas voir la réalité du monde qui l'entoure...
Beaucoup de profs d'éducation musicale (j'en suis) vont vous rejoindre sur le fond : culture musicale nécessaire, baisse des exigences en Conservatoires, références culturelles des jeunes plus que douteuses, etc. Mais dans vos posts, je lis une sorte d'attitude passéiste complètement braquée, qui à mon avis ne peut conduire qu'au conflit avec des classes de jeunes (si je me trompe, allez-y ).
La réalité actuelle est celle qu'elle est : on ne peut pas, à mon avis, la rejeter en bloc et prôner un retour à un passé idéalisé. Les jeunes écoutent ce qu'ils écoutent, c'est un fait. Le programme de l'agrégation mentionne le slam... et oui, 98 % de nos ados écoutent du slam... Qu'est-ce qu'on en fait ? On fait semblant de ne pas s'en rendre compte, parce que nous, professeurs, on sait que cela ne vaut pas le sprechgesang ou le seconda prattica ?
Je suis d'accord avec vous, nous ne sommes sûrement pas là pour être des animateurs de karaoké. Mais si l'on veut amener nos élèves à découvrir autre chose, cela passe sans doute aussi par accepter de voir leur réalité musicale en face...
Les jeunes ne sont pas une "classe" au sens marxiste du terme. Regrettable confusion (voir ce qu'écrit Arendt...)
Nulle part il n'est question d'un quelconque "passéisme" dans nos préconisations. Quant à la "réalité musicale" que tu évoques... on parle bien d'enseignement, pas d'animation socioculturelle.
Je suis curieuse de savoir pourquoi est-ce qu'en musique il faudrait impérativement s'intéresser aux goûts et aux avis des "jeunes" alors qu'en maths non (du moins pas encore...) ?
Autre chose : parmi les élèves tout le monde n'aime pas le slam. Doit-on donc s'intéresser aux goûts des caïds, des élèves qui "l'ouvrent" le plus ? Et pourra-t-on contenter tout le monde ? Quoi qu'il en soit, partir systématiquement de "leur" répertoire pour les amener à autre chose est un beau leurre pédagogiste.
Quant à la mention du slam dans les programmes d'agreg, c'est du jeunisme et de la démagogie (politiquement, c'est juste histoire de contrebalancer le sujet sur les quatuors à cordes...).
- frankensteinVénérable
Je ne peux pas nier que l'univers culturel qui m'entoure n'est pas celui auquel j'aspire. Mais on ne peut nier la réalité. Tiens, qu'aurait dit Schuman en ce qui concerne le jazz par exemple (pas incompatible avec ses préconisations mais "culturellement" très différent ! )
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- AuroreEsprit éclairé
logann a écrit:Bonjour,
Si on peut adhérer à un grand nombre des points que vous mentionnez, je trouve par contre une attitude très étrange et dérangeante : celle de ''l'autruche savante''. L'autruche savante sait ce qui est bon, bien, et grand, mais elle garde la tête dans le sable pour ne pas voir la réalité du monde qui l'entoure...
Beaucoup de profs d'éducation musicale (j'en suis) vont vous rejoindre sur le fond : culture musicale nécessaire, baisse des exigences en Conservatoires, références culturelles des jeunes plus que douteuses, etc. Mais dans vos posts, je lis une sorte d'attitude passéiste complètement braquée, qui à mon avis ne peut conduire qu'au conflit avec des classes de jeunes (si je me trompe, allez-y ).
La réalité actuelle est celle qu'elle est : on ne peut pas, à mon avis, la rejeter en bloc et prôner un retour à un passé idéalisé. Les jeunes écoutent ce qu'ils écoutent, c'est un fait. Le programme de l'agrégation mentionne le slam... et oui, 98 % de nos ados écoutent du slam... Qu'est-ce qu'on en fait ? On fait semblant de ne pas s'en rendre compte, parce que nous, professeurs, on sait que cela ne vaut pas le sprechgesang ou le seconda prattica ?
Je suis d'accord avec vous, nous ne sommes sûrement pas là pour être des animateurs de karaoké. Mais si l'on veut amener nos élèves à découvrir autre chose, cela passe sans doute aussi par accepter de voir leur réalité musicale en face...
Il ne faut pas oublier que les goûts musicaux des jeunes relèvent davantage d'un conformisme voire d'un mimétisme : ils sont avant tout les marqueurs de l'appartenance à un groupe, à une communauté. De plus, ils sont très majoritairement d'origine commerciale car suscités par le marketing agressif des producteurs et autres majors.
Les intégrer dans l'enseignement, c'est aussi devoir en assumer toutes les conséquences...
- AuroreEsprit éclairé
frankenstein a écrit:Je ne peux pas nier que l'univers culturel qui m'entoure n'est pas celui auquel j'aspire. Mais on ne peut nier la réalité. Tiens, qu'aurait dit Schuman en ce qui concerne le jazz par exemple (pas incompatible avec ses préconisations mais "culturellement" très différent ! )
Justement !
Le jazz est un langage d'une richesse et d'une complexité considérables, et les grands jazzmen ont mis des années avant de maîtriser pleinement leur art. L'appartenance culturelle et les spécificités de la formation (effectuée le plus souvent en dehors de toute institution telle un conservatoire) n'y changent rien. Le rôle de la transmission est donc une fois de plus capital.
Alors que là, on parlait de soupette commerciale que n'importe quel musicos pourrait "torcher" en moins de dix minutes, et encore avec l'aide d'un logiciel...
Je ne vois décidément pas en quoi le fait de ne pas intégrer dans l'enseignement de la musique le slam, le rap et compagnie serait un déni de réalité.
- ysabelDevin
Et puis, le slam, ils connaissent, donc autant leur faire découvrir un autre univers...
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- frankensteinVénérable
C'est tout le paradoxe de l'enseignement ! Soit on part de ce qu'ils connaissent déjà ou des réalités quotidiennes en espérant qu'ils les dépassent, soit on part de notions, de concepts ou d'oeuvres inconnus en espérant qu'ils y adhèrent. On peut aussi faire les deux selon les situations (au risque de ne pas savoir définir exactement à quel "camp" on appartient. )ysabel a écrit:Et puis, le slam, ils connaissent, donc autant leur faire découvrir un autre univers...
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- logannNiveau 2
Aurore a écrit:
Il ne faut pas oublier que les goûts musicaux des jeunes relèvent davantage d'un conformisme voire d'un mimétisme : ils sont avant tout les marqueurs de l'appartenance à un groupe, à une communauté. De plus, ils sont très majoritairement d'origine commerciale car suscités par le marketing agressif des producteurs et autres majors.
Les intégrer dans l'enseignement, c'est aussi devoir en assumer toutes les conséquences...
Bien évidemment, il ne s'agit pas d'intégrer aveuglément les goûts d'élèves dans un enseignement... cela serait de la démagogie, du jeunisme, ou tout ce qu'on veut, je suis d'accord. Pourquoi, encore une fois, reformuler les propos des autres avec tant de raccourcis ?
Il me semble simplement qu'un discours complètement dépréciatif sur la musique ''consommée'' actuellement ne portera pas ses fruits.. Un enseignement qui sera ressenti comme forcé, au moyen de l'argument ''je suis le professeur, je sais ce qui est beau et que donc tu dois aimer'', non plus.
Nous sommes bien sûr complètement d'accord sur les enjeux commerciaux et l'état du marché de la musique. Mais plutôt que de le fustiger, le professeur d'éducation n'a t-il pas un rôle à jouer en sensibilisant les élèves à cette réalité, pour qu'ils en soient déjà conscients plutôt que victimes ?
Ah, d'ailleurs les programmes de 2008 invitent le professeur à enseigner aux élèves la compétence de ''tirer parti de la subjectivité de sa perception plutôt que d’en rester dépendant''... pardon
- AuroreEsprit éclairé
logann a écrit:98 % de nos ados écoutent du slam... Qu'est-ce qu'on en fait ? On fait semblant de ne pas s'en rendre compte, parce que nous, professeurs, on sait que cela ne vaut pas le sprechgesang ou le seconda prattica
Un prof de français "à la page" serait-il alors tenu d'introduire l'étude de Molière par celle de la prose de l'animateur télé du moment ?
Ou celle de la Princesse de Clèves par Fun Radio ?
- frankensteinVénérable
Tu rigoles mais certains "modernistes" en sont presque à ce niveau...Aurore a écrit:logann a écrit:98 % de nos ados écoutent du slam... Qu'est-ce qu'on en fait ? On fait semblant de ne pas s'en rendre compte, parce que nous, professeurs, on sait que cela ne vaut pas le sprechgesang ou le seconda prattica
Un prof de français "à la page" serait-il alors tenu d'introduire l'étude de Molière par celle de la prose de l'animateur télé du moment ?
Ou celle de la Princesse de Clèves par Fun Radio ?
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- AuroreEsprit éclairé
logann a écrit:
Il me semble simplement qu'un discours complètement dépréciatif sur la musique ''consommée'' actuellement ne portera pas ses fruits.. Un enseignement qui sera ressenti comme forcé, au moyen de l'argument ''je suis le professeur, je sais ce qui est beau et que donc tu dois aimer'', non plus.
Nous sommes bien sûr complètement d'accord sur les enjeux commerciaux et l'état du marché de la musique. Mais plutôt que de le fustiger, le professeur d'éducation n'a t-il pas un rôle à jouer en sensibilisant les élèves à cette réalité, pour qu'ils en soient déjà conscients plutôt que victimes ?
Ah, d'ailleurs les programmes de 2008 invitent le professeur à enseigner aux élèves la compétence de ''tirer parti de la subjectivité de sa perception plutôt que d’en rester dépendant''... pardon
Mais avons-nous à tenir quelque discours que ce soit - qu'il soit dithyrambique ou au contraire dépréciatif - sur la musique écoutée par les jeunes ? Là n'est pas la question, me semble-t-il, et on ne leur demande pas "d'aimer" ou de "détester"...
Au risque de me répéter, nous n'avons pas à prêcher des attitudes ni à susciter des comportements, mais à enseigner un savoir. Il convient de réfléchir un instant sur les origines de la dépréciation dont est victime notre discipline...
- frankensteinVénérable
Tiens, y a même des thèses sur "les ressemblances entre le slam et le chant grégorien"...
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- AuroreEsprit éclairé
frankenstein a écrit:Tiens, y a même des thèses sur "les ressemblances entre le slam et le chant grégorien"...
Il y a des faqueux qui ont les dents longues...
- ysabelDevin
frankenstein a écrit:Tiens, y a même des thèses sur "les ressemblances entre le slam et le chant grégorien"...
naaan !
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- logannNiveau 2
Aurore a écrit:
Un prof de français "à la page" serait-il alors tenu d'introduire l'étude de Molière par celle de la prose de l'animateur télé du moment ?
Ou celle de la Princesse de Clèves par Fun Radio ?
Caricature d'argument et de pensée...
Je n'ai jamais écrit qu'il fallait absolument et systématiquement introduire dans l'enseignement des références qui sont le quotidien des élèves.
A contrario, une attitude butée et fermée d'un enseignant sûr de posséder la vérité de la qualité artistique ... quel danger !
Ah bon ? Le rôle de l'enseignant (surtout en éducation musicale) se résume à la transmission d'un savoir ?Aurore a écrit:Au risque de me répéter, nous n'avons pas à prêcher des attitudes ni à susciter des comportements, mais à enseigner un savoir.
_________________
Musique à Saint-Jo
- AuroreEsprit éclairé
frankenstein a écrit:Tu rigoles mais certains "modernistes" en sont presque à ce niveau...Aurore a écrit:logann a écrit:98 % de nos ados écoutent du slam... Qu'est-ce qu'on en fait ? On fait semblant de ne pas s'en rendre compte, parce que nous, professeurs, on sait que cela ne vaut pas le sprechgesang ou le seconda prattica
Un prof de français "à la page" serait-il alors tenu d'introduire l'étude de Molière par celle de la prose de l'animateur télé du moment ?
Ou celle de la Princesse de Clèves par Fun Radio ?
Modernistes ? Ça doit faire plus de 40 ans qu'ils le sont, alors... :lol:
Je suis curieuse de connaître la date de péremption de ce modernisme-là ! :lol!:
- AuroreEsprit éclairé
logann a écrit:Aurore a écrit:
Un prof de français "à la page" serait-il alors tenu d'introduire l'étude de Molière par celle de la prose de l'animateur télé du moment ?
Ou celle de la Princesse de Clèves par Fun Radio ?
Caricature d'argument et de pensée...
Je n'ai jamais écrit qu'il fallait absolument et systématiquement introduire dans l'enseignement des références qui sont le quotidien des élèves.
A contrario, une attitude butée et fermée d'un enseignant sûr de posséder la vérité de la qualité artistique ... quel danger !Ah bon ? Le rôle de l'enseignant (surtout en éducation musicale) se résume à la transmission d'un savoir ?Aurore a écrit:Au risque de me répéter, nous n'avons pas à prêcher des attitudes ni à susciter des comportements, mais à enseigner un savoir.
Eh bien moi, j'écris qu'il faut - le plus souvent, du moins - proscrire dans l'enseignement des références qui sont le quotidien des élèves !
Pour le reste, il n'est pas question de qualité artistique (ce serait bien utopique et prétentieux !!!), mais de connaissances à transmettre. Et effectivement, nous avons à leur transmettre un savoir - en musique comme ailleurs.
Enfin, quoi qu'il en soit, nous n'avons pas à nous substituer à leurs parents...
- AuroreEsprit éclairé
logann a écrit:
A contrario, une attitude butée et fermée d'un enseignant sûr de posséder la vérité de la qualité artistique ... quel danger !
Face à des collégiens, pas certaine qu'une telle attitude de doute "philosophique" soit la plus efficace, ni la plus productive... :lol:
- frankensteinVénérable
Ouais, bon, on peut en discuter des heures. Il faudrait mieux savoir et se fixer ce qu'on peut attendre de l'enseignement musical et vocal à l'école...Perso, j'avais enregistré mes élèves, il y a qq années . Ils n'avaient jamais chanté et c'était une classe ZEP...Bon, évidemment c'est largement perfectible (la façon "très scolaire" de couper les phrases ) sinon, c'était pas si mal non, pour des élèves de 8 ans ?
Voir le Fichier : 1PisteAudio01.mp3
Voir le Fichier : 1PisteAudio01.mp3
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- logannNiveau 2
Aurore a écrit:logann a écrit:
A contrario, une attitude butée et fermée d'un enseignant sûr de posséder la vérité de la qualité artistique ... quel danger !
Face à des collégiens, pas certaine qu'une telle attitude de doute "philosophique" soit la plus efficace, ni la plus productive... :lol:
Alors j'espère garder la naïveté de le croire !
_________________
Musique à Saint-Jo
- doctor whoDoyen
Les jeunes n'écoutent pas de slam. Faut pas déconner. Le slam, c'est un truc de prof-Télérama qui s’encanaille avec le rap en mettant des gants et une pince à linge sur le nez.
Faut voir la pauvreté prosodique des slammeurs (genre GCM), comparée à l'extrême inventivité des rappeurs dans le même domaine ! Les slammeurs ne savent pas ce que c'est qu'un mètre ou un accent.
Et pour masquer cette pauvreté, des répétitions, des rimes riches d'une artificialité totale, des métaphores filées lourdingues !
Faut voir la pauvreté prosodique des slammeurs (genre GCM), comparée à l'extrême inventivité des rappeurs dans le même domaine ! Les slammeurs ne savent pas ce que c'est qu'un mètre ou un accent.
Et pour masquer cette pauvreté, des répétitions, des rimes riches d'une artificialité totale, des métaphores filées lourdingues !
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- AuroreEsprit éclairé
Bon, plus sérieusement, Logann, pourrais-tu alors développer en deux mots quel est selon toi le rôle d'un professeur d'éducation musicale - en dehors de la transmission d'un savoir ?logann a écrit:
Ah bon ? Le rôle de l'enseignant (surtout en éducation musicale) se résume à la transmission d'un savoir ?
- AuroreEsprit éclairé
frankenstein a écrit:Ouais, bon, on peut en discuter des heures. Il faudrait mieux savoir et se fixer ce qu'on peut attendre de l'enseignement musical et vocal à l'école...Perso, j'avais enregistré mes élèves, il y a qq années . Ils n'avaient jamais chanté et c'était une classe ZEP...Bon, évidemment c'est largement perfectible (la façon "très scolaire" de couper les phrases ) sinon, c'était pas si mal non, pour des élèves de 8 ans ?
Voir le Fichier : 1PisteAudio01.mp3
Frankenstein MP
- AuroreEsprit éclairé
doctor who a écrit:Les jeunes n'écoutent pas de slam. Faut pas déconner. Le slam, c'est un truc de prof-Télérama qui s’encanaille avec le rap en mettant des gants et une pince à linge sur le nez.
Faut voir la pauvreté prosodique des slammeurs (genre GCM), comparée à l'extrême inventivité des rappeurs dans le même domaine ! Les slammeurs ne savent pas ce que c'est qu'un mètre ou un accent.
Et pour masquer cette pauvreté, des répétitions, des rimes riches d'une artificialité totale, des métaphores filées lourdingues !
C'est effectivement un genre très "institutionnel", et cela se ressent. Pour "l'inventivité" des rappeurs il y a débat, mais au moins ce n'est pas aussi "formaté" que le slam...
Page 5 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- Les difficultés de l'enseignement de l'arabe dans l'EN [Télérama]
- Le collectif Racine (Front National) vu par Jean-Paul Brighelli.
- Luc Ferry : "La Fabrique du crétin, aujourd'hui, c'est plutôt la famille que l'école"
- Education : L'Espagne descend dans la rue contre la loi Wert.
- Perdue dans la conception d'une séquence Agir dans la cité individu et pouvoir
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum