- FantômetteHabitué du forum
Bonjour à tous et toutes,
Face à l'acception-résignation de mes collègues, j'ai décidé de leur écrire une lettre, afin de susciter une réflexion collective sur le socle et le livret, à défaut d'une action collective efficace, malheureusement. Ca sera mon dernier acte. Je pense l'afficher en salle des profs ou la mettre dans chaque casier. Je ne sais pas encore. Et je ne sais pas encore si je vais le faire. J'ai l'impression de me battre dans le vent. Je vous la soumets, et me jette en pâture à vos remarques, critiques...Si vous pensez que c'est ridicule, alors rideau.
Fantômette
Chers collègues,
Parce qu’un discours fait dans le brouhaha de la salle des profs à un instant T ne permet pas qu’il soit reçu par le plus grand nombre, parce qu’un message écrit me permet de tenir des propos plus réfléchis qu’un discours prononcé sur le vif, et qu’il permet à ceux qui les reçoivent de revenir dessus autant de fois qu’ils le souhaitent, j’ai fait le choix d’écrire une lettre, dont l’objet est de vous exposer mon questionnement, mes doutes et mes craintes quant au Socle commun.
« Le temps n’est plus au débat » a-t-on entendu, le Socle ayant été validé par le décret du 11 juillet 2006. Peut-être. Mais je crois encore faire partie d’une profession dite « intellectuelle », censée d’ailleurs développer chez les élèves l’esprit d’analyse et l’esprit critique. Difficile alors pour moi d’avaler une couleuvre aussi grosse que le Socle sans l’avoir préalablement mastiquée, pour en apprécier, ou non, toutes les subtilités. Or le livret de compétences, dans sa dernière version, n’a été publié qu’en juin dernier, peu de temps avant les grandes vacances. Il ne nous a été ni proposé, encore moins présenté dans les détails depuis la rentrée de Septembre 2010. Comme tout bon professeur, j’ai donc pris sur mon temps et mes ressources matérielles personnels pour télécharger - sur le site Eduscol -, consulter, lire consciencieusement le document et tous les autres, officiels, qui s’y réfèrent, entre autres : le diaporama de présentation du livret destiné aux enseignants, celui destiné aux familles, les grilles de références du palier 3 (datant seulement de novembre 2010, et encore incomplètes à ce jour), le cahier de fiches repères de 51 pages. Des outils d’évaluation sont bien proposés également, mais malheureusement pas encore pour la compétence 1 qui me concerne directement, alors que la validation du socle est nécessaire pour obtenir le DNB au mois de juin prochain 1 .
Après ces lectures et quelques autres, des questions sont restées sans réponse : à partir de combien d’items acquis une compétence peut-elle être validée ? La réponse est vague. Peut-on s’appuyer sur une seule note chiffrée pour considérer un item comme acquis, et si oui, à partir de quel seuil ? Dans le cas contraire2 , combien d’évaluations faut-il pour évaluer et faire acquérir correctement un item, sachant qu’un item est décliné en plusieurs sous-items dans les grilles de références ? Pour la compétence 1, j’en ai compté une quarantaine. Vais-je devoir faire plusieurs évaluations pour chacun des 40 items ? S’il faut mettre en place le Socle pour tous les niveaux dès la rentrée prochaine, une charge de travail monumental s’annonce. Les items doivent être renseignés « tout au long de l’année »3 par les enseignants pour que les familles puissent avoir des attestations intermédiaires rendant compte des acquisitions/ non acquisitions de leur enfant. Je crains de devoir orienter mon enseignement uniquement vers la validation des items, qui implique, vu leur nombre et leur formulation parfois floue ou obscure, une évaluation quasi permanente.
Et les programmes dans tout cela ? Je veux bien qu’on m’explique très concrètement, dans les faits, comment je vais pouvoir faire coexister une pédagogie à deux vitesses, programmes, enseignement disciplinaire et notation chiffrée d’une part, Socle, validation de compétences transversales selon un mode d’évaluation réduit à un système binaire d’autre part. Je ne me fais pas d’illusions sur ce qui sera abandonné, textes oblige. L’incurie de la mise en place du Socle, et plus concrètement du Livret, me pose problème. Le caractère définitif de la validation me pose problème. L’évaluation binaire, sans aucune nuance, me pose problème. Juger le comportement des élèves4 , et non évaluer un travail qu’ils ont produit, me pose problème. Evaluer un item d’une autre compétence que celle qui me concerne directement me pose problème. Je ne reviendrai pas sur la notion de compétence 5 et je ne parlerai pas ici du fichage des individus que le Livret entérine 6. L’indignation et la mobilisation suscitées par les récents problèmes de chauffage au collège me font espérer des réactions aussi vives, au moins une réflexion que j’aimerais partagée avec vous, sur les problèmes posés par la mise en œuvre du Socle, et sur la refonte profonde de l’enseignement tel qu’on le connaissait, de notre métier et de notre statut 7 . Il s’agit bien pour moi, comme l’a dit notre chef d’établissement lors de la dernière réunion plénière, d’agir en mon « âme et conscience ».
**, professeur de Lettres.
PS : Et pour finir, parce que, comme Beaumarchais, « je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer », je joins un petit texte comique sur la validation des compétences. [ Si Celeborn le permet, je pensais joindre son texte "Tache complexe: pose ton gun!"]
Notes en bas de page:
1.Cahier des fiches repères, p 11.
2. « L’évaluation se fait dans des situations variées, éventuellement sur des tâches complexes. L’évaluation est progressive, renouvelable » p 15 du diaporama destiné aux enseignants.
3. Diaporama destiné aux parents, p 14.
4. Items de la compétence 7 notamment.
5. Voir documents et articles laissés à votre disposition en salle des professeurs.
6. Base-élèves 1er degré pour le primaire, Sconet pour le secondaire, base nationale des identifiants élèves pour donner un matricule à chaque enfant. Décision du Conseil d’Etat en Octobre 2010. Voir l’article éclairant de Richard Abauzit « du marché du travail au marché des travailleurs », enseignant et ancien inspecteur du travail.
7. Voir Les 10 compétences professionnelles des enseignants, arrêté du 18 juillet 2010, et le rapport parlementaire sur les rythmes scolaires du 8 Décembre 2010.
Face à l'acception-résignation de mes collègues, j'ai décidé de leur écrire une lettre, afin de susciter une réflexion collective sur le socle et le livret, à défaut d'une action collective efficace, malheureusement. Ca sera mon dernier acte. Je pense l'afficher en salle des profs ou la mettre dans chaque casier. Je ne sais pas encore. Et je ne sais pas encore si je vais le faire. J'ai l'impression de me battre dans le vent. Je vous la soumets, et me jette en pâture à vos remarques, critiques...Si vous pensez que c'est ridicule, alors rideau.
Fantômette
Chers collègues,
Parce qu’un discours fait dans le brouhaha de la salle des profs à un instant T ne permet pas qu’il soit reçu par le plus grand nombre, parce qu’un message écrit me permet de tenir des propos plus réfléchis qu’un discours prononcé sur le vif, et qu’il permet à ceux qui les reçoivent de revenir dessus autant de fois qu’ils le souhaitent, j’ai fait le choix d’écrire une lettre, dont l’objet est de vous exposer mon questionnement, mes doutes et mes craintes quant au Socle commun.
« Le temps n’est plus au débat » a-t-on entendu, le Socle ayant été validé par le décret du 11 juillet 2006. Peut-être. Mais je crois encore faire partie d’une profession dite « intellectuelle », censée d’ailleurs développer chez les élèves l’esprit d’analyse et l’esprit critique. Difficile alors pour moi d’avaler une couleuvre aussi grosse que le Socle sans l’avoir préalablement mastiquée, pour en apprécier, ou non, toutes les subtilités. Or le livret de compétences, dans sa dernière version, n’a été publié qu’en juin dernier, peu de temps avant les grandes vacances. Il ne nous a été ni proposé, encore moins présenté dans les détails depuis la rentrée de Septembre 2010. Comme tout bon professeur, j’ai donc pris sur mon temps et mes ressources matérielles personnels pour télécharger - sur le site Eduscol -, consulter, lire consciencieusement le document et tous les autres, officiels, qui s’y réfèrent, entre autres : le diaporama de présentation du livret destiné aux enseignants, celui destiné aux familles, les grilles de références du palier 3 (datant seulement de novembre 2010, et encore incomplètes à ce jour), le cahier de fiches repères de 51 pages. Des outils d’évaluation sont bien proposés également, mais malheureusement pas encore pour la compétence 1 qui me concerne directement, alors que la validation du socle est nécessaire pour obtenir le DNB au mois de juin prochain 1 .
Après ces lectures et quelques autres, des questions sont restées sans réponse : à partir de combien d’items acquis une compétence peut-elle être validée ? La réponse est vague. Peut-on s’appuyer sur une seule note chiffrée pour considérer un item comme acquis, et si oui, à partir de quel seuil ? Dans le cas contraire2 , combien d’évaluations faut-il pour évaluer et faire acquérir correctement un item, sachant qu’un item est décliné en plusieurs sous-items dans les grilles de références ? Pour la compétence 1, j’en ai compté une quarantaine. Vais-je devoir faire plusieurs évaluations pour chacun des 40 items ? S’il faut mettre en place le Socle pour tous les niveaux dès la rentrée prochaine, une charge de travail monumental s’annonce. Les items doivent être renseignés « tout au long de l’année »3 par les enseignants pour que les familles puissent avoir des attestations intermédiaires rendant compte des acquisitions/ non acquisitions de leur enfant. Je crains de devoir orienter mon enseignement uniquement vers la validation des items, qui implique, vu leur nombre et leur formulation parfois floue ou obscure, une évaluation quasi permanente.
Et les programmes dans tout cela ? Je veux bien qu’on m’explique très concrètement, dans les faits, comment je vais pouvoir faire coexister une pédagogie à deux vitesses, programmes, enseignement disciplinaire et notation chiffrée d’une part, Socle, validation de compétences transversales selon un mode d’évaluation réduit à un système binaire d’autre part. Je ne me fais pas d’illusions sur ce qui sera abandonné, textes oblige. L’incurie de la mise en place du Socle, et plus concrètement du Livret, me pose problème. Le caractère définitif de la validation me pose problème. L’évaluation binaire, sans aucune nuance, me pose problème. Juger le comportement des élèves4 , et non évaluer un travail qu’ils ont produit, me pose problème. Evaluer un item d’une autre compétence que celle qui me concerne directement me pose problème. Je ne reviendrai pas sur la notion de compétence 5 et je ne parlerai pas ici du fichage des individus que le Livret entérine 6. L’indignation et la mobilisation suscitées par les récents problèmes de chauffage au collège me font espérer des réactions aussi vives, au moins une réflexion que j’aimerais partagée avec vous, sur les problèmes posés par la mise en œuvre du Socle, et sur la refonte profonde de l’enseignement tel qu’on le connaissait, de notre métier et de notre statut 7 . Il s’agit bien pour moi, comme l’a dit notre chef d’établissement lors de la dernière réunion plénière, d’agir en mon « âme et conscience ».
**, professeur de Lettres.
PS : Et pour finir, parce que, comme Beaumarchais, « je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer », je joins un petit texte comique sur la validation des compétences. [ Si Celeborn le permet, je pensais joindre son texte "Tache complexe: pose ton gun!"]
Notes en bas de page:
1.Cahier des fiches repères, p 11.
2. « L’évaluation se fait dans des situations variées, éventuellement sur des tâches complexes. L’évaluation est progressive, renouvelable » p 15 du diaporama destiné aux enseignants.
3. Diaporama destiné aux parents, p 14.
4. Items de la compétence 7 notamment.
5. Voir documents et articles laissés à votre disposition en salle des professeurs.
6. Base-élèves 1er degré pour le primaire, Sconet pour le secondaire, base nationale des identifiants élèves pour donner un matricule à chaque enfant. Décision du Conseil d’Etat en Octobre 2010. Voir l’article éclairant de Richard Abauzit « du marché du travail au marché des travailleurs », enseignant et ancien inspecteur du travail.
7. Voir Les 10 compétences professionnelles des enseignants, arrêté du 18 juillet 2010, et le rapport parlementaire sur les rythmes scolaires du 8 Décembre 2010.
- frankensteinVénérable
Tu peux mettre la lettre de V.Marchais dans la même enveloppe. :lol:
et jeter un coup d'oeil ici:
https://www.neoprofs.org/t29482-pour-les-collegues-de-l-ain-et-les-courageux-du-coin-rencontre-debat-sur-les-competences-le-27-janvier
et jeter un coup d'oeil ici:
https://www.neoprofs.org/t29482-pour-les-collegues-de-l-ain-et-les-courageux-du-coin-rencontre-debat-sur-les-competences-le-27-janvier
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- FantômetteHabitué du forum
Oui, décidément la tendance est aux lettres. :-) Merci pour le lien en tout cas.
- MélaneNiveau 6
Bravo pour ta résistance !
Il va te falloir du courage pour affronter l'éventuelle indifférence de tes collègues : j'ai l'impression que seuls les profs de lettres - voire de langues - réagissent de façon épidermique au socle, dont les autres matières semblent pouvoir/vouloir plus ou moins s'accommoder... C'était comme ça en tout cas dans mon collège l'année dernière.
Il va te falloir du courage pour affronter l'éventuelle indifférence de tes collègues : j'ai l'impression que seuls les profs de lettres - voire de langues - réagissent de façon épidermique au socle, dont les autres matières semblent pouvoir/vouloir plus ou moins s'accommoder... C'était comme ça en tout cas dans mon collège l'année dernière.
- InvitéNGrand sage
Mélane a écrit:Bravo pour ta résistance !
Il va te falloir du courage pour affronter l'éventuelle indifférence de tes collègues : j'ai l'impression que seuls les profs de lettres - voire de langues - réagissent de façon épidermique au socle, dont les autres matières semblent pouvoir/vouloir plus ou moins s'accommoder... C'était comme ça en tout cas dans mon collège l'année dernière.
Je l'ai constaté aussi dans les collèges traversés. En tous les cas les résistances sont plus argumentées. Dans les autres cas, c'est souvent le refus d'un surplus de travail et de réunions qui est invoqué.
Bon courage car en arriver à devoir écrire une lettre ( à moins que tu aimes écrire )pour pouvoir te faire entendre en dit long sur les réactions auxquelles tu peux t'exposer.
Une idée : essaie de réfléchir aux réactions hypothétiques les plus négatives et d'anticiper des façons d'y répondre .
Et surtout : bon courage
- FantômetteHabitué du forum
Merci pour votre soutien. Merci aussi pour le conseil Nateka, en effet je n'avais pas anticiper les réactions négatives. Naïve et idéaliste comme je suis, je n'y avais pas songé! Pour l'instant l'indifférence règne.
- MarieLNeoprof expérimenté
Eh bien à vrai dire chez nous, nous avons multiplié les stages et les réunions pour évoquer ce fameux livret et savoir comment l'utiliser.
Selon la personne qui parle (formateur IUFM, collègue, CDE, IPR) les consignes peuvent être, hum, disons extrêmes.
Au début (stage de 3 jours avec un formateur enthousiaste) j'étais convaincue qu'il s'agissait d'un plus pour les élèves qui me tiennent à coeur : ceux qui se donnent du mal mais n'y arrivent pas. Aujourd'hui je fais plus que douter (surtout après avoir entendu une IPR un rien méprisante nous expliquer que de toutes façons toutes les compétences devaient être validées pour 90 % des élèves...)
En maths, physique et SVT, quelques collègues ont élaboré une grille de compétences en relation avec tous les travaux donnés aux élèves, et donc ils ont de quoi valider chaque semaine s'ils le veulent.
En langues, les collègues ont décidé d'évaluer réellement les compétences et commencent à dire qu'elles ne pourront valider que quelques élèves de 3° seulement... résultat : on leur a clairement fait comprendre que les compétences seraient validées avec ou sans elles...
Du coup, je crois qu'une lettre comme la tienne peut en effet faire réfléchir chacun. Réfléchir, parce que pour ma part, je n'arrive pas à me résoudre à ne prendre en compte que les risques de dérive.
Dire à un élève en difficulté scolaire qu'il a cependant des compétences reconnues par l'institution je persiste à trouver que c'est un point très positif.
Selon la personne qui parle (formateur IUFM, collègue, CDE, IPR) les consignes peuvent être, hum, disons extrêmes.
Au début (stage de 3 jours avec un formateur enthousiaste) j'étais convaincue qu'il s'agissait d'un plus pour les élèves qui me tiennent à coeur : ceux qui se donnent du mal mais n'y arrivent pas. Aujourd'hui je fais plus que douter (surtout après avoir entendu une IPR un rien méprisante nous expliquer que de toutes façons toutes les compétences devaient être validées pour 90 % des élèves...)
En maths, physique et SVT, quelques collègues ont élaboré une grille de compétences en relation avec tous les travaux donnés aux élèves, et donc ils ont de quoi valider chaque semaine s'ils le veulent.
En langues, les collègues ont décidé d'évaluer réellement les compétences et commencent à dire qu'elles ne pourront valider que quelques élèves de 3° seulement... résultat : on leur a clairement fait comprendre que les compétences seraient validées avec ou sans elles...
Du coup, je crois qu'une lettre comme la tienne peut en effet faire réfléchir chacun. Réfléchir, parce que pour ma part, je n'arrive pas à me résoudre à ne prendre en compte que les risques de dérive.
Dire à un élève en difficulté scolaire qu'il a cependant des compétences reconnues par l'institution je persiste à trouver que c'est un point très positif.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- FantômetteHabitué du forum
Alors ce matin j'ai donc mis un exemplaire de ma lettre dans tous les casiers. Pour l'instant j'ai eu des réactions plutôt positives: on m'a félicité, dit que j'avais raison, que j'avais dit ce qui se pense tout bas. Je n'ai pas eu le temps d'entamer une discussion plus poussée avec les collègues car nous avons eu affaire à un autre problème immédiat et refuser de faire cours aujourd'hui (pas de chauffage dans les salles depuis une semaine). Avec un collègue de Maths on va proposer une heure syndicale en tout cas. Je vous tiens au courant.
- MélaneNiveau 6
Super ! J'espère que cela va déboucher sur une résistance collective plus effective !
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