- BrunettiNiveau 6
bonjour à tous
Bonjour a tous
J'ai un problème: depuis que j'ai commencé ma séquence sur la bible, je me heurte à l'opposition d'un père d'élève qui se refuse à admettre que l'on puisse lire une seule ligne d'un texte religieux dans un collège laîque; J'ai tout tenté ( renvoi au programme, long entretien avec lui). Rien n'y fait: il critique tout: l'étude des publicités, le poème de Victor Hugo,etc..Chacune de mes séances donne lieu à une diatribe d'une page dans le carnet de correspondance dans laquelle il la taxe de cours de catéchisme. J'ai continué vaille que vaille avec donc un élève qui ne faisait rien et une contestation qui ne demandait qu'à s'étendre au reste de la classe. Le trimestre s'est terminé par l'évaluation lecture de bibliocollège consacré à la bible. Evaluation largement râtée et que l'élève en question a refusé de faire. Et c'est là qu'intervient le problème. Mon principal refuse que je sanctionne ce refus par un Zéro ET lorsque je lui dis que je trouve cela injuste vis à vis des autres élèves, il me dit que je n'ai qu'à noter personne. Bien que convaincue que le but de l'enseignement n'est pas de mettre des notes, je ne me retrouve pas dans cette décision. Q"en pensez-vous et que feriez-vous à ma place?
Merci de vos conseils et bonne année à tous
Elisabeth
Bonjour a tous
J'ai un problème: depuis que j'ai commencé ma séquence sur la bible, je me heurte à l'opposition d'un père d'élève qui se refuse à admettre que l'on puisse lire une seule ligne d'un texte religieux dans un collège laîque; J'ai tout tenté ( renvoi au programme, long entretien avec lui). Rien n'y fait: il critique tout: l'étude des publicités, le poème de Victor Hugo,etc..Chacune de mes séances donne lieu à une diatribe d'une page dans le carnet de correspondance dans laquelle il la taxe de cours de catéchisme. J'ai continué vaille que vaille avec donc un élève qui ne faisait rien et une contestation qui ne demandait qu'à s'étendre au reste de la classe. Le trimestre s'est terminé par l'évaluation lecture de bibliocollège consacré à la bible. Evaluation largement râtée et que l'élève en question a refusé de faire. Et c'est là qu'intervient le problème. Mon principal refuse que je sanctionne ce refus par un Zéro ET lorsque je lui dis que je trouve cela injuste vis à vis des autres élèves, il me dit que je n'ai qu'à noter personne. Bien que convaincue que le but de l'enseignement n'est pas de mettre des notes, je ne me retrouve pas dans cette décision. Q"en pensez-vous et que feriez-vous à ma place?
Merci de vos conseils et bonne année à tous
Elisabeth
- LMVénérable
Et bien moi dans ce cas-là, je donne le numéro de mon IPR à ce monsieur et je fais ce que je veux.
- SteredDoyen
Ton chef est un crétin... Il doit être bien frileux...
Tu as les textes pour toi et tu devrais être soutenue. Le problème est que la direction ne tienne pas son rôle.
As-tu pensé à contacter ton IPR pour lui exposer le problème ?
Tu as les textes pour toi et tu devrais être soutenue. Le problème est que la direction ne tienne pas son rôle.
As-tu pensé à contacter ton IPR pour lui exposer le problème ?
- CathEnchanteur
ganasciae a écrit: Mon principal refuse que je sanctionne ce refus par un Zéro
Celle qui met (ou pas) les notes, c'est toi.
Pas lui.
- Mamz'elleNiveau 7
A ta place : je note !
Tu suis le programme, point barre ! Pour éviter ça (enfin, si un parent a envie de faire chier, il fera chier....) j'ajoute un extrait du Coran....
Tu suis le programme, point barre ! Pour éviter ça (enfin, si un parent a envie de faire chier, il fera chier....) j'ajoute un extrait du Coran....
_________________
"Le sommet de la courbe du raté" ; "Comment faire un bout de chemin en société ? En baisant la gueule des débiles..."
- DinaaaExpert spécialisé
Lorsque je travaillais à Sarcelles, la contestation avait pris une ampleur démesurée. Un collègue avait écrit au grand recteur de la Mosquée de Paris, qui a répondu très officiellement et très clairement que les élèves, de quelque confession que ce soit, doivent suivre les programmes et se soumettre à tous les enseignements (on avait aussi des pbl pour la piscine). Cela avait réglé le pbl.
Dans ton cas, je me réfèrerais aux textes : nous avons le droit de mettre un zéro pour une copie blanche, donc tu le mets, ce zéro. Tu as dispensé un enseignement, un élève a refusé de travaillé, tu sanctionnes le refus de travailler, et non une attitude idéologique. Tu as pris le temps de parler avec le père, de lui transmettre les éléments du programme, tu ne peux guère faire plus que de l'adresser à ton IPR pour la suite.
Dans ton cas, je me réfèrerais aux textes : nous avons le droit de mettre un zéro pour une copie blanche, donc tu le mets, ce zéro. Tu as dispensé un enseignement, un élève a refusé de travaillé, tu sanctionnes le refus de travailler, et non une attitude idéologique. Tu as pris le temps de parler avec le père, de lui transmettre les éléments du programme, tu ne peux guère faire plus que de l'adresser à ton IPR pour la suite.
- KikiHabitué du forum
Tu dis que l'évaluation est catastrophique. Cela signifie que tu as passé du temps à la corriger. Donc tu peux lui mettre zéro. Si l'élève n'a pas fait son travail, ce n'est pas de ta faute. De plus, je suppose que les autres élèves ont été évalué. Ils ont aussi passé du temps à travailler. Crois-tu qu'ils trouveraient juste que tu ne les notes pas parce que Pierre n'a pas fait son travail ?
- RuthvenGuide spirituel
Dinaaa a écrit:Lorsque je travaillais à Sarcelles, la contestation avait pris une ampleur démesurée. Un collègue avait écrit au grand recteur de la Mosquée de Paris, qui a répondu très officiellement et très clairement que les élèves, de quelque confession que ce soit, doivent suivre les programmes et se soumettre à tous les enseignements (on avait aussi des pbl pour la piscine). Cela avait réglé le pbl.
Solution discutable. On n'a pas à attendre l'autorisation du curé, du pape, de l'imam ou du rabbin ; chercher une légitimitation extérieure à l'autorité républicaine, c'est déjà présupposer que les religieux de tout bord ont quelque chose à dire (que cela soit pour autoriser ou pour interdire). Imagine que le grand recteur dise qu'il ne faut pas étudier la Bible, ou proposer des théories alternatives à la théorie de l'évolution, on fait quoi ?
- KikiHabitué du forum
Ou alors, pour ne contrarier personne, tu mets 0,25 (pour l'encre et le papier). Je mets souvent 0,25 et j'exige une copie avec nom, prénom et le titre du devoir quand le travail (maison) n'a pas été fait.
- RuthvenGuide spirituel
ganasciae a écrit:bonjour à tous
Bonjour a tous
J'ai un problème: depuis que j'ai commencé ma séquence sur la bible, je me heurte à l'opposition d'un père d'élève qui se refuse à admettre que l'on puisse lire une seule ligne d'un texte religieux dans un collège laîque; J'ai tout tenté ( renvoi au programme, long entretien avec lui). Rien n'y fait: il critique tout: l'étude des publicités, le poème de Victor Hugo,etc..Chacune de mes séances donne lieu à une diatribe d'une page dans le carnet de correspondance dans laquelle il la taxe de cours de catéchisme. J'ai continué vaille que vaille avec donc un élève qui ne faisait rien et une contestation qui ne demandait qu'à s'étendre au reste de la classe. Le trimestre s'est terminé par l'évaluation lecture de bibliocollège consacré à la bible. Evaluation largement râtée et que l'élève en question a refusé de faire. Et c'est là qu'intervient le problème. Mon principal refuse que je sanctionne ce refus par un Zéro ET lorsque je lui dis que je trouve cela injuste vis à vis des autres élèves, il me dit que je n'ai qu'à noter personne. Bien que convaincue que le but de l'enseignement n'est pas de mettre des notes, je ne me retrouve pas dans cette décision. Q"en pensez-vous et que feriez-vous à ma place?
Merci de vos conseils et bonne année à tous
Elisabeth
Il ne fait pas le travail, il rend copie blanche, il a zéro.
Un petit courriel à l'IPR ne semble pas de trop.
- DinaaaExpert spécialisé
Ruthven a écrit:Dinaaa a écrit:Lorsque je travaillais à Sarcelles, la contestation avait pris une ampleur démesurée. Un collègue avait écrit au grand recteur de la Mosquée de Paris, qui a répondu très officiellement et très clairement que les élèves, de quelque confession que ce soit, doivent suivre les programmes et se soumettre à tous les enseignements (on avait aussi des pbl pour la piscine). Cela avait réglé le pbl.
Solution discutable. On n'a pas à attendre l'autorisation du curé, du pape, de l'imam ou du rabbin ; chercher une légitimitation extérieure à l'autorité républicaine, c'est déjà présupposer que les religieux de tout bord ont quelque chose à dire (que cela soit pour autoriser ou pour interdire). Imagine que le grand recteur dise qu'il ne faut pas étudier la Bible, ou proposer des théories alternatives à la théorie de l'évolution, on fait quoi ?
Je suis amplement d'accord avec toi, j'avais eu exactement la même réaction à l'époque. Le problème, c'est quand les gamins refusent de travailler, se braquent, sont instrumentalisés par leurs familles à la fois pour les cours de Français, d'HG (la Bible), d'EPS (la piscine), les SVT (la reproduction)... il faut bien trouver une solution dans l'urgence et surtout, surtout, faire retomber la pression. Parce qu'étudier un ou deux textes du Coran comme presque tous les manuels le proposent (proposaient ?) alors que ça ne figure en rien dans les programmes, c'est une démagogie qui est tout aussi dangereuse. A l'époque, le courrier du grand recteur nous a redonné de la légitimité, aussi paradoxal et discutable que ça soit.
- mav80Niveau 5
pour ma part, je trouve fort regrettable que des textes comme la bible (mais aussi coran, si j'ai bien lu les textes) figurent dans les programmes.
Mais un fonctionnaire se doit d'appliquer les programmes - s'il ne le faisait pas, ce sont les élèves qui seraient lésés (lacunes dans ce qui leur a été enseigné).
La réponse du recteur de la mosquée de Paris est excellente !
D'un autre côté, je vois l'élève qui est entre deux chaises : la soumission à son père d'un côté, l'obligation scolaire de l'autre - et je le plains d'être dans cette situation !
L'attitude du chef d'établissement est fort regrettable - s'il ne connaît pas les programmes d'enseignement, les lui mettre sous le nez ! Il se doit de défendre l'institution d'une part et les enseignants qui appliquent les directives d'autre part.
Un message à l' IPR me semble nécessaire : quel conseil a-t-il/elle à donner, puisque son rôle est de faire appliquer les textes.
A l'élève, j'essaierais d'expliquer qu'on n'est pas obligé de CROIRE à ce qui est écrit dans la bible ; après tout, le Bourgeois Gentilhomme n'est pas un personnage réel non plus.
Quant à la note, je dirais aussi : travail non fait, donc zéro - mais en reparlant avec lui
ps - textes de 2008 (toujours valables ? : (c'est moi qui souligne)[size=7][size=7]
[size=12]Le socle commun de connaissances et de compétences prévoit, au
titre de la culture humaniste (pilier 5) que, tout au long de la scolarité
au collège, les élèves soient « préparés à partager une culture
européenne par une connaissance des textes majeurs de l’Antiquité
(L’Iliade ]L’Odyssée], récits de la fondation de Rome, ]La Bible» et
que soit ménagée en classe une « première approche du fait religieux
en France, en Europe et dans le monde, en prenant notamment appui
sur des textes fondateurs (en particulier des extraits de La Bible et du
Coran) dans un esprit de laïcité respectueux des consciences et des
convictions ».
Mais un fonctionnaire se doit d'appliquer les programmes - s'il ne le faisait pas, ce sont les élèves qui seraient lésés (lacunes dans ce qui leur a été enseigné).
La réponse du recteur de la mosquée de Paris est excellente !
D'un autre côté, je vois l'élève qui est entre deux chaises : la soumission à son père d'un côté, l'obligation scolaire de l'autre - et je le plains d'être dans cette situation !
L'attitude du chef d'établissement est fort regrettable - s'il ne connaît pas les programmes d'enseignement, les lui mettre sous le nez ! Il se doit de défendre l'institution d'une part et les enseignants qui appliquent les directives d'autre part.
Un message à l' IPR me semble nécessaire : quel conseil a-t-il/elle à donner, puisque son rôle est de faire appliquer les textes.
A l'élève, j'essaierais d'expliquer qu'on n'est pas obligé de CROIRE à ce qui est écrit dans la bible ; après tout, le Bourgeois Gentilhomme n'est pas un personnage réel non plus.
Quant à la note, je dirais aussi : travail non fait, donc zéro - mais en reparlant avec lui
ps - textes de 2008 (toujours valables ? : (c'est moi qui souligne)[size=7][size=7]
[size=12]Le socle commun de connaissances et de compétences prévoit, au
titre de la culture humaniste (pilier 5) que, tout au long de la scolarité
au collège, les élèves soient « préparés à partager une culture
européenne par une connaissance des textes majeurs de l’Antiquité
(L’Iliade ]L’Odyssée], récits de la fondation de Rome, ]La Bible» et
que soit ménagée en classe une « première approche du fait religieux
en France, en Europe et dans le monde, en prenant notamment appui
sur des textes fondateurs (en particulier des extraits de La Bible et du
Coran) dans un esprit de laïcité respectueux des consciences et des
convictions ».
- XanaNiveau 7
mav80 a écrit:pour ma part, je trouve fort regrettable que des textes comme la bible (mais aussi coran, si j'ai bien lu les textes) figurent dans les programmes.
Je ne veux surtout pas lancer de polémique sur le bien-fondé d'étudier la Bible ou d'autres textes religieux dans notre école laïque mais je me rappelle l'incapacité d'une classe de Seconde à comprendre les symboles bibliques contenus dans une nouvelle de Buzzati (aussi simples que la présence d'un serpent par exemple) et je ne peux m'empêcher de penser que sans culture biblique - il n'est en aucun cas question de foi, de prosélytisme - on n'a pas accès à une grande partie de la littérature (et même à la publicité!). Au même titre qu'on doit donner une culture mythologique, on doit fournir des bases de culture biblique.
Quant au fond du problème, il va de soi que la direction ne joue pas son rôle et que l'IPR doit être consulté. Les programmes restent les programmes et une copie blanche, une copie blanche (et un parent borné, un parent borné).
- MéluEmpereur
Littérairement parlant, la Bible a quand même des passages magnifiques ! et culturellement parlant, c'est incontournable, alors je ne comprends pas les réticences.
_________________
"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- XanaNiveau 7
Mélu a écrit:Littérairement parlant, la Bible a quand même des passages magnifiques ! et culturellement parlant, c'est incontournable, alors je ne comprends pas les réticences.
Oui, j'ai oublié d'évoquer la beauté de certains passages en voulant insister sur le côté incontournable du point de vue culturel!
- ysabelDevin
Xana a écrit:mav80 a écrit:pour ma part, je trouve fort regrettable que des textes comme la bible (mais aussi coran, si j'ai bien lu les textes) figurent dans les programmes.
Je ne veux surtout pas lancer de polémique sur le bien-fondé d'étudier la Bible ou d'autres textes religieux dans notre école laïque mais je me rappelle l'incapacité d'une classe de Seconde à comprendre les symboles bibliques contenus dans une nouvelle de Buzzati (aussi simples que la présence d'un serpent par exemple) et je ne peux m'empêcher de penser que sans culture biblique - il n'est en aucun cas question de foi, de prosélytisme - on n'a pas accès à une grande partie de la littérature (et même à la publicité!). Au même titre qu'on doit donner une culture mythologique, on doit fournir des bases de culture biblique.
Quant au fond du problème, il va de soi que la direction ne joue pas son rôle et que l'IPR doit être consulté. Les programmes restent les programmes et une copie blanche, une copie blanche (et un parent borné, un parent borné).
tout à fait d'accord avec toi.
Croyant ou pas, en France nous sommes dans une société de culture judéo-chrétienne et notre travail est de donner des clés aux élèves (en plus de la culture).
Ce crétin de père ne va donc voir aucun film américain, parce que la lecture de l'ancien testament est bien utile...
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- yseultFidèle du forum
attention!!
Il me semble que nous n'avons pas le droit de mettre un zéro pour un devoir sur table non effectué. Je détourne le problème en demandant à l'élève d'écrire tout de même son nom, son prénom, sa classe et le titre du devoir sur une feuille. Ainsi il me rend feuille blanche et là, je peux noter!! :diable:
Il me semble que nous n'avons pas le droit de mettre un zéro pour un devoir sur table non effectué. Je détourne le problème en demandant à l'élève d'écrire tout de même son nom, son prénom, sa classe et le titre du devoir sur une feuille. Ainsi il me rend feuille blanche et là, je peux noter!! :diable:
- ProvenceEnchanteur
yseult a écrit:attention!!
Il me semble que nous n'avons pas le droit de mettre un zéro pour un devoir sur table non effectué. Je détourne le problème en demandant à l'élève d'écrire tout de même son nom, son prénom, sa classe et le titre du devoir sur une feuille. Ainsi il me rend feuille blanche et là, je peux noter!! :diable:
Et les élèves n'ont pas le droit de ne pas rendre leurs contrôles. Comme quoi, l'interdiction n'empêche rien. Continuons à mettre zéro sans nous mettre nous-mêmes des bâtons dans les roues.
- ysabelDevin
yseult a écrit:attention!!
Il me semble que nous n'avons pas le droit de mettre un zéro pour un devoir sur table non effectué. Je détourne le problème en demandant à l'élève d'écrire tout de même son nom, son prénom, sa classe et le titre du devoir sur une feuille. Ainsi il me rend feuille blanche et là, je peux noter!!
t'as un texte ?
pas rendu = 00/20 que ce soit DS ou DM.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- JohnMédiateur
A mon avis, tu as besoin du soutien de l'IPR, pour qu'il te signale par écrit qu'il est de ton devoir de faire étudier les grands textes (religieux et autres) aux élèves.
Le père est-il athée ? Si oui, tu peux lui dire que connaître la Bible est tout de même le meilleur moyen, pour les croyants, d'y croire, et, pour les athées, de ne pas y croire.
Ton proviseur devrait te soutenir toi, sinon lors de la prochaine séquence, des parents vont venir te dicter le programme, et refuser que tu étudies London parce que c'est un anglais ou Lewis Carroll parce que c'est trop compliqué.
Le père est-il athée ? Si oui, tu peux lui dire que connaître la Bible est tout de même le meilleur moyen, pour les croyants, d'y croire, et, pour les athées, de ne pas y croire.
Ton proviseur devrait te soutenir toi, sinon lors de la prochaine séquence, des parents vont venir te dicter le programme, et refuser que tu étudies London parce que c'est un anglais ou Lewis Carroll parce que c'est trop compliqué.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- V.MarchaisEmpereur
Ganasciae, dans ta situation, différencie deux aspects.
1°) La question de la notation de l'élève. Dans la mesure où ton CDE ne te soutient pas, veille à ne pas te mettre dans une situation plus délicate encore. D'une manière générale, il faut toujours exiger qu'un élève présent lors d'un contrôle te rende une copie, fût-elle blanche. Cela permet de justifier, le cas échéant, un zéro bien compté en appliquant de manière parfaitement juste le barème qui vaut pour chaque élève. Est-ce le cas présentement ? Sinon, tu colles l'élève pour travail non fait, tu lui fais refaire le travail et là, tu appliques la règle élève présent = copie rendue. Et ça, ça ne se négocie pas.
2°) Pour le reste, tu préviens ton IPR et tu laisses pisser. Tu ne changeras pas un con en type ouvert d'esprit et tu as mieux à faire de ton temps que de t'emmerder avec des trucs pareils. C'est les vacances, bientôt les soldes : va faire du shopping.
(Rose va m'adorer...)
1°) La question de la notation de l'élève. Dans la mesure où ton CDE ne te soutient pas, veille à ne pas te mettre dans une situation plus délicate encore. D'une manière générale, il faut toujours exiger qu'un élève présent lors d'un contrôle te rende une copie, fût-elle blanche. Cela permet de justifier, le cas échéant, un zéro bien compté en appliquant de manière parfaitement juste le barème qui vaut pour chaque élève. Est-ce le cas présentement ? Sinon, tu colles l'élève pour travail non fait, tu lui fais refaire le travail et là, tu appliques la règle élève présent = copie rendue. Et ça, ça ne se négocie pas.
2°) Pour le reste, tu préviens ton IPR et tu laisses pisser. Tu ne changeras pas un con en type ouvert d'esprit et tu as mieux à faire de ton temps que de t'emmerder avec des trucs pareils. C'est les vacances, bientôt les soldes : va faire du shopping.
(Rose va m'adorer...)
- yseultFidèle du forum
ysabel a écrit:yseult a écrit:attention!!
Il me semble que nous n'avons pas le droit de mettre un zéro pour un devoir sur table non effectué. Je détourne le problème en demandant à l'élève d'écrire tout de même son nom, son prénom, sa classe et le titre du devoir sur une feuille. Ainsi il me rend feuille blanche et là, je peux noter!!
t'as un texte ?
pas rendu = 00/20 que ce soit DS ou DM.
Je l'avais lu quelque part....mais où???
- CelebornEsprit sacré
J'ai bien fait de le garder, celui-là : je savais que j'aurais souvent l'occasion de le sortir. Amateurs des zéros pour copie blanche, voici le texte qui va bien :
Sinon, comme conseillé au-dessus : contacter l'IPR et lui refiler le bébé.
"Note aux recteurs et inspecteurs d’académie en date du 20 février 2001" signée Jean-Paul de Gaudemar, qui apporte les " clarifications " au texte publié au B.O. n. 8 du 13/07/2000 sur la question du zéro.
La formulation inadaptée d’une circulaire parue au BO en juillet 2000 avait suscité une polémique. Elle précisait « qu’il n’est pas permis de baisser la note d’un devoir en raison du comportement d’un élève ou d’une absence injustifiée. Les zéros doivent être proscrits ». Le ministère, en février 2001, a adressé aux recteurs et aux IA une mise au point : « Cette disposition, qui établit une distinction claire entre évaluation pédagogique et domaine disciplinaire, ne signifie en aucune manière que les zéros doivent disparaître de l’évaluation du travail scolaire. Un devoir non remis sans excuse valable, une copie blanche rendue le jour du contrôle, une copie manifestement entachée de tricherie, ou encore un travail dont les résultats sont objectivement nuls, peuvent justifier qu’on y ait recours. L’évaluation du travail scolaire, domaine qui relève de la responsabilité pédagogique propre des enseignants, ne peut être contestée, car elle est fondée sur leur compétence disciplinaire ».
Le zéro sanctionnant le travail scolaire ou le refus de s’y soumettre (devoir non rendu, absence aux contrôles) fait donc bien partie de l’échelle de notation du professeur. En revanche, un « zéro de conduite » ne peut entrer dans une moyenne évaluant les connaissances et les compétences des élèves. Un comportement perturbateur ne peut être sanctionné par une baisse de note mais relève des punitions et sanctions prévues au règlement intérieur de l’établissement. Ces principes sont toutefois contredits par la note de vie scolaire qui évalue le comportement des collégiens et pour laquelle le « zéro » n’est pas proscrit par les textes !
Sinon, comme conseillé au-dessus : contacter l'IPR et lui refiler le bébé.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- TremereNiveau 9
Tiens, j'étudie la Bible en ce moment.
Contexte : établissement sans mixité sociale, grosse majorité d'élèves musulmans (ou de culture musulmane, si vous préférez).
J'ai fait une petit travail de recherche au CDI avant les vacances (qu'est-ce qu'un texte sacré, de quand date la Bible, qui sont les auteurs, etc.) et ils devaient le lire pendant les vacances. J'avais bien insisté sur le fait qu'on étudiait l'aspect littéraire et que ce texte avait une résonance importante de nos jours. Bref, j'ai bien anticipé les problèmes.
A la rentrée, comme je m'y attendais, je reçois un mot d'un papa d'élève :
Je suis le papa de S. et je ne veux pas que ma fille lise la Bible.
J'ai répondu : Monsieur, en refusant que votre fille lise le livre étudié en classe, c'est elle que vous pénalisez car elle ne pourra pas avoir de note convenable pendant toute la durée de la séquence (5 semaines). Je vous suggère d'exprimer votre mécontentement à l'inspection académique car je ne suis pas responsable des programmes scolaires.
Point.
Pas de blabla sur l'intérêt de l'étude du texte, sur le fait qu'on l'étudiait comme n'importe quel livre, etc.
Réponse aujourd'hui :
Madame, j'accepte que ma fille participe à la séquence.
Yeah !
Contexte : établissement sans mixité sociale, grosse majorité d'élèves musulmans (ou de culture musulmane, si vous préférez).
J'ai fait une petit travail de recherche au CDI avant les vacances (qu'est-ce qu'un texte sacré, de quand date la Bible, qui sont les auteurs, etc.) et ils devaient le lire pendant les vacances. J'avais bien insisté sur le fait qu'on étudiait l'aspect littéraire et que ce texte avait une résonance importante de nos jours. Bref, j'ai bien anticipé les problèmes.
A la rentrée, comme je m'y attendais, je reçois un mot d'un papa d'élève :
Je suis le papa de S. et je ne veux pas que ma fille lise la Bible.
J'ai répondu : Monsieur, en refusant que votre fille lise le livre étudié en classe, c'est elle que vous pénalisez car elle ne pourra pas avoir de note convenable pendant toute la durée de la séquence (5 semaines). Je vous suggère d'exprimer votre mécontentement à l'inspection académique car je ne suis pas responsable des programmes scolaires.
Point.
Pas de blabla sur l'intérêt de l'étude du texte, sur le fait qu'on l'étudiait comme n'importe quel livre, etc.
Réponse aujourd'hui :
Madame, j'accepte que ma fille participe à la séquence.
Yeah !
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