- JohnMédiateur
Chronique d'abonnés : "T'es prof de quoi ?"
par ccileParis19, Enseignant à paris 19ème.
04.12.10
Cette semaine,
— Lundi :
Un élève refuse de me donner sa fiche de suivi. Il s'est tellement mal tenu qu'il ne veut pas que je la remplisse... Il s'est montré odieux pendant une heure. Il sort de ma classe en courant et en me tutoyant.
Je me rends compte qu'ont disparu de ma salle une séquence entière, 10 ans de travail dans une pochette, des documents importants, d'anciens exposés d'élèves... et une pochette de polycopiés qui étaient placés sous le bureau...
Dans les couloirs, la tension monte. Les élèves se mettent à détaler à toute vitesse par groupe de 8 ou 10. Pas d'autre chose à faire que de se ranger sur le côté pour éviter d'être percutée. Pendant les heures de cours, ils sont 6 ou 7 à faire des allers retours dans le couloir du 1er. Ils crient, se battent, mettent des coups dans les portes, se moquent de ceux qui sont en classe... Ils se sont « échappés » de la perm.
— Mardi :
J'apprends qu'une collègue s'est fait griffer au cou par une élève. Je suis abasourdie. Un peu effrayée aussi. Mais pas de conseil de discipline prévu, l'élève ne va pas bien ! Et la collègue ?
L'après-midi est tendu au 1er étage. Je fais cours porte ouverte, comme d'habitude. Mais à présent, les élèves qui « zonent » dans le couloir pénètrent dans ma salle, m'interpellent, interpellent mes élèves de 5e : « Ouesch, t'es prof de quoi ? Et les bouffons ! Regardez y travaillent... ». Au bout d'1/2 heure, je décide de fermer ma porte. On me l'ouvrira 9 fois dans la 2e 1/2 heure...
Dans la salle à côté, une élève de 12 ans répond à son professeur d'Histoire « Tu m'saoules, ta gueule ! »... Elle sera renvoyée une journée.
— Mercredi :
Je tente de vider les couloirs à 10 h 20. Je fais le deuil de ma pause et de mon café. Plus facile quand on sait que deux heures plus tard, c'est la quille... Je parviens à sortir une bonne vingtaine d'élèves. Et trois minutes plus tard, je les vois entrer à nouveau dans le hall... On leur a dit qu'il pouvait. Il fait trop froid dehors... Je suis énervée, totalement abattue...
— Vendredi :
Je me rends compte qu'on m'a aussi volé 2 manuels dans ma salle. Je m'en veux de ne pas avoir vidé mon bureau. J'en veux à ces 3 armoires fermées à clé au fond de la salle 116. Je n'ai pas une seule des clés qui ouvrent ces armoires... Elles me narguent. Pourtant en début d'année, je suis allée deux fois demander une clé à l'intendance. Personne ne sait où elles sont...
Je suis déçue et consciente du message des élèves : toi, t'as pris trop la confiance en laissant tes affaires, ici, on est chez nous... J'ai l'impression que cette semaine, on m'a envoyé un message clair...
Je vois 2 de mes élèves de 6e se faire rouer de coups par des 4es. Un nouveau jeu ? Ça m'inquiète. Mais je continue à tenter de vider le couloir : une bande de nanas écoute de la musique en dansant. Si. Si. Une bande de types tient le radiateur. Ils font semblant de ne pas m'entendre quand je leur demande avec un grand sourire d'aller se ranger dans la cour. Heureusement, parmi eux un des 3es dont je suis prof principal. Je lui demande de sortir et au passage d'emmener ses copains avec lui. Et puis, j'apprends qu'il y a eu un souci dans cette classe de 3e. Des élèves ont été convoqués à la vie scolaire la veille. Mais je l'apprends par une collègue et par les élèves eux-mêmes. Je me sens seule. Sans le rapport de mon collègue dans le casier, je n'aurai pas pu réagir. Drôle d'ambiance, on n'a plus vraiment l'impression d'être dans un collège. La veille, devant l'établissement, un élève a tenté une intimidation sur une prof pour éviter un rapport... Il sera renvoyé une journée.
— Vendredi soir
Je craque un peu ce soir. Je fonds en larmes en préparant le biberon de mon fils.
J'ai bientôt 40 ans. 15 ans d'ancienneté. Je suis passée par Clichy sous Bois, la cité Michelet... J'aime mon boulot. À 36 ans, j'ai obtenu la hors classe. Et j'en suis encore là. Je ne suis plus dans un établissement classé ZEP. Après la zone sensible, la zone prévention violence, je pensais qu'un collège non classé, c'était un peu ma récompense à moi...
La violence ordinaire de ce bahut semble être acceptée, banalisée ? Les gens font-ils semblant d'aller bien ? À quel moment prend-on en compte la sécurité des élèves ? Et la nôtre ?
Alors ce soir, je décide de ne plus tenter de vider les couloirs seule.
Je décide de ranger mes affaires, enfin ce qu'il en reste, ailleurs.
Je vais tenir jusqu'aux vacances en espérant trouver des solutions pour garder la tête froide et continuer d'être choquée par ce qui est choquant, abattue par ce qui est inacceptable. Je ne veux pas banaliser la violence. Je ne veux pas me montrer moins exigeante avec mes élèves. J'aimerais continuer à garder une vision raisonnable des choses et des êtres. Et ce soir, je suis usée par une semaine banale finalement. Et je me demande si deux jours suffiront à me remettre d'aplomb.
Cécile
par ccileParis19, Enseignant à paris 19ème.
04.12.10
Cette semaine,
— Lundi :
Un élève refuse de me donner sa fiche de suivi. Il s'est tellement mal tenu qu'il ne veut pas que je la remplisse... Il s'est montré odieux pendant une heure. Il sort de ma classe en courant et en me tutoyant.
Je me rends compte qu'ont disparu de ma salle une séquence entière, 10 ans de travail dans une pochette, des documents importants, d'anciens exposés d'élèves... et une pochette de polycopiés qui étaient placés sous le bureau...
Dans les couloirs, la tension monte. Les élèves se mettent à détaler à toute vitesse par groupe de 8 ou 10. Pas d'autre chose à faire que de se ranger sur le côté pour éviter d'être percutée. Pendant les heures de cours, ils sont 6 ou 7 à faire des allers retours dans le couloir du 1er. Ils crient, se battent, mettent des coups dans les portes, se moquent de ceux qui sont en classe... Ils se sont « échappés » de la perm.
— Mardi :
J'apprends qu'une collègue s'est fait griffer au cou par une élève. Je suis abasourdie. Un peu effrayée aussi. Mais pas de conseil de discipline prévu, l'élève ne va pas bien ! Et la collègue ?
L'après-midi est tendu au 1er étage. Je fais cours porte ouverte, comme d'habitude. Mais à présent, les élèves qui « zonent » dans le couloir pénètrent dans ma salle, m'interpellent, interpellent mes élèves de 5e : « Ouesch, t'es prof de quoi ? Et les bouffons ! Regardez y travaillent... ». Au bout d'1/2 heure, je décide de fermer ma porte. On me l'ouvrira 9 fois dans la 2e 1/2 heure...
Dans la salle à côté, une élève de 12 ans répond à son professeur d'Histoire « Tu m'saoules, ta gueule ! »... Elle sera renvoyée une journée.
— Mercredi :
Je tente de vider les couloirs à 10 h 20. Je fais le deuil de ma pause et de mon café. Plus facile quand on sait que deux heures plus tard, c'est la quille... Je parviens à sortir une bonne vingtaine d'élèves. Et trois minutes plus tard, je les vois entrer à nouveau dans le hall... On leur a dit qu'il pouvait. Il fait trop froid dehors... Je suis énervée, totalement abattue...
— Vendredi :
Je me rends compte qu'on m'a aussi volé 2 manuels dans ma salle. Je m'en veux de ne pas avoir vidé mon bureau. J'en veux à ces 3 armoires fermées à clé au fond de la salle 116. Je n'ai pas une seule des clés qui ouvrent ces armoires... Elles me narguent. Pourtant en début d'année, je suis allée deux fois demander une clé à l'intendance. Personne ne sait où elles sont...
Je suis déçue et consciente du message des élèves : toi, t'as pris trop la confiance en laissant tes affaires, ici, on est chez nous... J'ai l'impression que cette semaine, on m'a envoyé un message clair...
Je vois 2 de mes élèves de 6e se faire rouer de coups par des 4es. Un nouveau jeu ? Ça m'inquiète. Mais je continue à tenter de vider le couloir : une bande de nanas écoute de la musique en dansant. Si. Si. Une bande de types tient le radiateur. Ils font semblant de ne pas m'entendre quand je leur demande avec un grand sourire d'aller se ranger dans la cour. Heureusement, parmi eux un des 3es dont je suis prof principal. Je lui demande de sortir et au passage d'emmener ses copains avec lui. Et puis, j'apprends qu'il y a eu un souci dans cette classe de 3e. Des élèves ont été convoqués à la vie scolaire la veille. Mais je l'apprends par une collègue et par les élèves eux-mêmes. Je me sens seule. Sans le rapport de mon collègue dans le casier, je n'aurai pas pu réagir. Drôle d'ambiance, on n'a plus vraiment l'impression d'être dans un collège. La veille, devant l'établissement, un élève a tenté une intimidation sur une prof pour éviter un rapport... Il sera renvoyé une journée.
— Vendredi soir
Je craque un peu ce soir. Je fonds en larmes en préparant le biberon de mon fils.
J'ai bientôt 40 ans. 15 ans d'ancienneté. Je suis passée par Clichy sous Bois, la cité Michelet... J'aime mon boulot. À 36 ans, j'ai obtenu la hors classe. Et j'en suis encore là. Je ne suis plus dans un établissement classé ZEP. Après la zone sensible, la zone prévention violence, je pensais qu'un collège non classé, c'était un peu ma récompense à moi...
La violence ordinaire de ce bahut semble être acceptée, banalisée ? Les gens font-ils semblant d'aller bien ? À quel moment prend-on en compte la sécurité des élèves ? Et la nôtre ?
Alors ce soir, je décide de ne plus tenter de vider les couloirs seule.
Je décide de ranger mes affaires, enfin ce qu'il en reste, ailleurs.
Je vais tenir jusqu'aux vacances en espérant trouver des solutions pour garder la tête froide et continuer d'être choquée par ce qui est choquant, abattue par ce qui est inacceptable. Je ne veux pas banaliser la violence. Je ne veux pas me montrer moins exigeante avec mes élèves. J'aimerais continuer à garder une vision raisonnable des choses et des êtres. Et ce soir, je suis usée par une semaine banale finalement. Et je me demande si deux jours suffiront à me remettre d'aplomb.
Cécile
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- EmeraldiaÉrudit
Pour moi, un collège non classé ZEP peut devenir presque pire :
-S'il est mal géré.
-Si les collègues ne sont pas solidaires, s'il y a une mauvaise ambiance etc.
-S'il est mal géré.
-Si les collègues ne sont pas solidaires, s'il y a une mauvaise ambiance etc.
- JaneBNeoprof expérimenté
Edifiant, ce petit témoignage!
Je pense effectivement qu'on finit par fermer les yeux sur certaines choses et faire semblant que tout va bien!
Ce métier me donne un fort sentiment d'impuissance ...on est là, on constate des choses choquantes et pourtant ...on continue bon gré mal gré!
Je pense effectivement qu'on finit par fermer les yeux sur certaines choses et faire semblant que tout va bien!
Ce métier me donne un fort sentiment d'impuissance ...on est là, on constate des choses choquantes et pourtant ...on continue bon gré mal gré!
- leyadeEsprit sacré
Quelle horreur.....
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- frimoussette77Guide spirituel
C'est possible hors classe à 36 ans avec 15 ans d'ancienneté ?
- cristalExpert spécialisé
C'est vraiment triste!
- InvitéNGrand sage
Emeraldia a écrit:Pour moi, un collège non classé ZEP peut devenir presque pire :
-S'il est mal géré.
-Si les collègues ne sont pas solidaires, s'il y a une mauvaise ambiance etc.
Presque pire et sans moyens supplémentaires...
- kvasirNiveau 6
frimoussette77 a écrit:C'est possible hors classe à 36 ans avec 15 ans d'ancienneté ?
j'ai vu pire hors classe avec 8 ans 1/2 d'ancienneté qui dit mieux
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"Si nous avons chacun un objet et que nous les échangeons nous aurons chacun un objet.
Si nous avons chacun une idée et que nous les échangeons nous aurons chacun deux idées. "
- ChocolatGuide spirituel
frimoussette77 a écrit:C'est possible hors classe à 36 ans avec 15 ans d'ancienneté ?
Franchement, je trouve que c'est très cher payé.
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- frimoussette77Guide spirituel
La hors-classe c'est bien après le 11 ème échelon non ?
- frimoussette77Guide spirituel
Chocolat a écrit:frimoussette77 a écrit:C'est possible hors classe à 36 ans avec 15 ans d'ancienneté ?
Franchement, je trouve que c'est très cher payé.
Je ne comprends pas ?
- Docteur OXGrand sage
http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2010/12/05/t-es-prof-de-quoi_1449221_3232.html
125 réactions sur la chronique d'une abonnée...
edit : déjà posté, désolé..
125 réactions sur la chronique d'une abonnée...
edit : déjà posté, désolé..
- SylviaNiveau 9
A lire...
http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2010/12/05/t-es-prof-de-quoi_1449221_3232.html
http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2010/12/05/t-es-prof-de-quoi_1449221_3232.html
- Invité13Habitué du forum
frimoussette77 a écrit:C'est possible hors classe à 36 ans avec 15 ans d'ancienneté ?
+1, ça m'étonne
- Invité13Habitué du forum
kvasir a écrit:frimoussette77 a écrit:C'est possible hors classe à 36 ans avec 15 ans d'ancienneté ?
j'ai vu pire hors classe avec 8 ans 1/2 d'ancienneté qui dit mieux
On ne peut pas passer à la hors-classe avant le 7è échelon et je crois que ça n'arrive jamais. Dans les faits c'est quasiment exclusivement des 11è échelon sauf pour les agrégés où on trouve du 10è, peut-être du 9è...
Donc en théorie impossible avant 9 ans, sauf à nouveau si on a des points d'ASA.
Ta collègue avait dû travailler avant dans la fonction publique et être reclassée au début de sa carrière.
Pour la cession 2010, pas un seul échelon 9 pour les agrégés.
http://www.sgen-cfdt-plus.org/IMG/pdf/tableau_statistique_HC_2010.pdf
- nhebbekNiveau 10
Et quand on en a marre de faire semblant? On quitte le navire avant de sombrer. En étant honnête, ce métier n'a plus grand chose pour faire rêver. Quel gâchis
- mel93Grand sage
Merci John de nous transmettre ce message dans lequel je me reconnais beaucoup. Après 5 ans de bons et loyaux services en PEP IV dans le 93, j'ai eu un poste fixe dans Paris, dans un bahut sans étiquette : l'horreur ! A tel point que j'ai demandé ma mutation pour devenir TZR (c'est tout ce que je pouvais avoir avec les points qui me restaient !) : et je ne le regrette pas une minute depuis !
- Invité13Habitué du forum
mel93 a écrit:Merci John de nous transmettre ce message dans lequel je me reconnais beaucoup. Après 5 ans de bons et loyaux services en PEP IV dans le 93, j'ai eu un poste fixe dans Paris, dans un bahut sans étiquette : l'horreur ! A tel point que j'ai demandé ma mutation pour devenir TZR (c'est tout ce que je pouvais avoir avec les points qui me restaient !) : et je ne le regrette pas une minute depuis !
Paris c'est très particulier entre les très bons endroits et les coins tout pourris + tous les établissements qui ne veulent pas du label ZEP alors qu'ils en auraient besoin... ça doit être l'académie ou la mixité sociale est la moindre et où les parents bidouillent le plus. En plus c'est cher en points et souvent les collègues sont déçus.
Le pire ce sont les lycées.
J'espère qu'on aura déménagé lorsque mes loupiots seront en âge d'aller au collège.
- AlbertineNiveau 9
Je me reconnais aussi dans ce message, malheureusement!
J'ai l'impression, quand je suis au collège, que je joue dans une tragi-comédie!
J'ai l'impression, quand je suis au collège, que je joue dans une tragi-comédie!
- LeclochardEmpereur
mel93 a écrit:Merci John de nous transmettre ce message dans lequel je me reconnais beaucoup. Après 5 ans de bons et loyaux services en PEP IV dans le 93, j'ai eu un poste fixe dans Paris, dans un bahut sans étiquette : l'horreur ! A tel point que j'ai demandé ma mutation pour devenir TZR (c'est tout ce que je pouvais avoir avec les points qui me restaient !) : et je ne le regrette pas une minute depuis !
C'est pas de chance Mel. Heureusement que tu as trouvé une solution.
Le paradoxe souligné par ce témoignage, c'est qu'il est parfois plus dur d'enseigner dans un établissement ordinaire que dans un collège classé ZEP ou autre. On a l'impression que les profs sont seuls dans son collège.
Sinon, je suis aussi étonné qu'à 36 ans, elle soit à la hors-classe.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- olivier-np30Habitué du forum
Il me semble que qqn en parlait sur ce forum : il y a des établissements dans la Sarthe qui sont loin d'être une sinecure et ce même après la RP ...
Dans ce métier on apprend à ne pas avoir de certitudes...
Dans ce métier on apprend à ne pas avoir de certitudes...
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- Hermione0908Modérateur
Je connais un bahut sympa au fin fond du trou du c*** de ma région, non classé, où j'ai fait mon stage, et où j'ai appris la vie très vite (droit de retrait de l'ensemble des profs fin novembre, ça faisait à peine deux mois que j'enseignais...).
Le seul bahut sur les 9 où j'ai plus ou moins travaillé dans lequel j'ai failli me faire taper par un élève de... sixième !!! (bon, l'était trapu le bestiau).
Le seul bahut sur les 9 où j'ai plus ou moins travaillé dans lequel j'ai failli me faire taper par un élève de... sixième !!! (bon, l'était trapu le bestiau).
- frankensteinVénérable
C'est finalement le plus choquant dans l'histoire...Sinon, je suis aussi étonné qu'à 36 ans, elle soit à la hors-classe.
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
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