Petite question concernant le droit de retrait...

Une de mes amies travaille dans un collège difficile: vendredi, une de ses collègues s'est fait caillassée en cours. réfugiée sous son bureau, avec un élève qui secouait celui-ci, elle a atterri en larmes en sdp.
Aujourd'hui, les collègues ont débrayé. or, le principal estime que le droit de retrait est un droit individuel, que les autres profs ne sont pas en danger aujourd'hui. Il demande donc que cette journée de retrait soit décomptée de leur salaire comme une journée de non-travail, sachant que les profs sont retés tute la journée au collège à parler des solutions possibles à ce genre de problème (s'il y en a!)... Est-ce normal/légal?

plumedair a écrit:Une de mes amies travaille dans un collège difficile: vendredi, une de ses collègues s'est fait caillassée en cours. réfugiée sous son bureau, avec un élève qui secouait celui-ci, elle a atterri en larmes en sdp.
Aujourd'hui, les collègues ont débrayé. or, le principal estime que le droit de retrait est un droit individuel, que les autres profs ne sont pas en danger aujourd'hui. Il demande donc que cette journée de retrait soit décomptée de leur salaire comme une journée de non-travail, sachant que les profs sont retés tute la journée au collège à parler des solutions possibles à ce genre de problème (s'il y en a!)... Est-ce normal/légal?

Pas de réponse à ta question mais ! A-t-elle porté plainte?

ce CDE est un vrai

Ils devraient caillasser le CDE... :colere:

Tout est normal pour le CDE? Quel abruti, quel mufle!

Si je retrouve ça dans mes archives, je scannerai le document que nous avons fait transmettre aux parents quand nous avons exercé noter droit de retrait quand j'étais en stage. Un collègue s'était pris une mandale de la part d'un parent d'élève dans le bureau du cde alors qu'ils étaient en rdv (pour la faire courte, il y avait d'autres choses derrière ce rdv). Cela a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase des problèmes qui animaient le bahut. Tout le monde a exercé son droit de retrait (même moi, pauvre stagiaire qui n'en menait pas large au bout de deux mois d'exercice et qui se demandait si ça allait lui retomber dessus). Je me souviens que nous avions tous signé un registre (mais je ne me souviens plus de son nom) dans lequel nous avions fait un énoncé des faits qui expliquaient notre droit de retrait.
L'autonome ou un syndicat pourraient être utiles aussi dans ce cas, pour avoir des conseils pratiques.

plumedair a écrit:Une de mes amies travaille dans un collège difficile: vendredi, une de ses collègues s'est fait caillassée en cours. réfugiée sous son bureau, avec un élève qui secouait celui-ci, elle a atterri en larmes en sdp.
Aujourd'hui, les collègues ont débrayé. or, le principal estime que le droit de retrait est un droit individuel, que les autres profs ne sont pas en danger aujourd'hui. Il demande donc que cette journée de retrait soit décomptée de leur salaire comme une journée de non-travail, sachant que les profs sont retés tute la journée au collège à parler des solutions possibles à ce genre de problème (s'il y en a!)... Est-ce normal/légal?

http://www.snes.edu/le-droit-de-retrait,18946.html

Merci pour vos réponses! Apparemment, il n' y a rien de précis sur la valeur collective ou individuelle de ce droit de retrait.
Je ne sais pas si la collègue a porté plainte. En tout cas, elle a décidé de ne plus revenir... C'est moche!Ce n'est que sa troisième année!
Le CDE lui a dit qu'elle était fragile et peut-être pas faite pour le métier!!!!

Mais quel c** !
Bon courage à ta collègue... Dis-lui de porter plainte, sinon le CDE va étouffer l'affaire tel que tu nous le décris...

plumedair a écrit:
Le CDE lui a dit qu'elle était fragile et peut-être pas faite pour le métier!!!!

J'aimerais bien qu'on me présente des gens dont la vocation serait de se faire caillasser.

ça m'énerve cette idée qu'on serait fait ou pas pour être prof! Franchement, est-ce que quelqu'un se demande si il / elle est fait(e) pour être caissière?
Horace disait bien il me semble qu'on nait écrivain mais qu'on devient orateur! On ne va quand même pas me faire croire que prof est plus proche du métier d'écrivain que de celui d'orateur! S'il faut du génie pour être prof maintenant... la bonne blague!

Pffff, "fragile"... Combien de gens très forts sont tombés de haut en découvrant que tiens, ils n'étaient pas si forts que ça... Il n'y a pas de fragile qui tienne.

Et puis d'abord, tous les profs ne font pas le même métier. Les conditions d'enseignement changent absolument tout. Et ce CDE, décidément, est vraiment...

Provence a écrit:

plumedair a écrit:
Le CDE lui a dit qu'elle était fragile et peut-être pas faite pour le métier!!!!

J'aimerais bien qu'on me présente des gens dont la vocation serait de se faire caillasser.

Lui non plus, manifestement, n'est pas fait pour son métier !
Ou alors malheureusement, dans une logique qui vise à remplacer les CDE humain par des managers sans âme.

Lornet a écrit:
Lui non plus, manifestement, n'est pas fait pour son métier !
Ou alors malheureusement, dans une logique qui vise à remplacer les CDE humain par des managers sans âme.

+1

Daphné a écrit:

Lornet a écrit:
Lui non plus, manifestement, n'est pas fait pour son métier !
Ou alors malheureusement, dans une logique qui vise à remplacer les CDE humain par des managers sans âme.

+1

+2 ! Il vient de France Telecom, ce CDE ?

je me posais une question par rapport au droit de retrait. Comme vous le savez peut être, j'ai été menacée par un élève au mois de novembre (je vais vous claquer, et vous n'avez aucune idée de ce que je suis capable de vous faire)
Le CDE à l'époque m'avait promis que le jour où je le reprendrais en cours, il devra me présenter des excuses orales devant la classe entière.
Or ... le temps a passé, moi j'ai eu des formations,donc je n'ai pas eu la classe, maintenant cette classe est en stage ... et l'élève en question est en stage à l'accueil du lycée !
je suis donc obligée de me le farcir tous les jours ... mais bon.
J'ai donc le sentiment que le jeune homme ne va pas se sentir obligé du tout de me présenter des excuses quand je vais denouveau les avoir en cours.
Que puis-je faire dans ce cas ?

plumedair a écrit:Merci pour vos réponses! Apparemment, il n' y a rien de précis sur la valeur collective ou individuelle de ce droit de retrait.
Je ne sais pas si la collègue a porté plainte. En tout cas, elle a décidé de ne plus revenir... C'est moche!Ce n'est que sa troisième année!
Le CDE lui a dit qu'elle était fragile et peut-être pas faite pour le métier!!!!

Ben voyons

Et lui, il l'est fait pour ce métier :Descartes:

Kroko a écrit:je me posais une question par rapport au droit de retrait. Comme vous le savez peut être, j'ai été menacée par un élève au mois de novembre (je vais vous claquer, et vous n'avez aucune idée de ce que je suis capable de vous faire)
Le CDE à l'époque m'avait promis que le jour où je le reprendrais en cours, il devra me présenter des excuses orales devant la classe entière.
Or ... le temps a passé, moi j'ai eu des formations,donc je n'ai pas eu la classe, maintenant cette classe est en stage ... et l'élève en question est en stage à l'accueil du lycée !
je suis donc obligée de me le farcir tous les jours ... mais bon.
J'ai donc le sentiment que le jeune homme ne va pas se sentir obligé du tout de me présenter des excuses quand je vais denouveau les avoir en cours.
Que puis-je faire dans ce cas ?

Peu importe le temps qui a passé, si vous aviez convenu d'excuses publics, il te les doit ! Une règle salvatrice dans ce métier : toujours faire ce que l'on a dit !

mel93 a écrit:
Peu importe le temps qui a passé, si vous aviez convenu d'excuses publics, il te les doit ! Une règle salvatrice dans ce métier : toujours faire ce que l'on a dit !

Et toujours annoncer ce que l'on va faire!

ouais, mais comment faire là : ce n'est pas moi qui décide, c'est le CdE ... il est censé m'accompagner au début du cours, mais bon ... je doute quoi.
peut être que je me prend la tête pour rien.

Tu vas lui rappeler l'engagement pris en insistant que ce serait perdre toute crédibilité (la sienne et la tienne !) que de ne pas appliquer la décision prise même si elle remonte à plusieurs semaines.