- Docteur OXGrand sage
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/24/97001-20101124FILWWW00649-orleans-un-collegien-violemment-agresse.php
Délégué des élèves, une fonction à risques. Et puis bien sûr, le courage habituel de ces pauvres "accusés": à 3 contre 1.
Délégué des élèves, une fonction à risques. Et puis bien sûr, le courage habituel de ces pauvres "accusés": à 3 contre 1.
- Reine MargotDemi-dieu
m'enfin, l'école n'a pas assez joué son rôle d'éducatrice, il fallait "contenir" ces élèves!!!
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- PseudoDemi-dieu
Je t'arrête Marquise. Ce matin, dans le journal, la principale insiste sur le fait que les faits se sont déroulés en dehors de l'établissement et que cela n'a rien à voir avec la vie du collège.
- Docteur OXGrand sage
je propose des formations délégué dans tous les collèges :
- "savoir gérer l'exclusion d'un de ses camarades"
- "monter une cellule psychologique après un CD"
- "l'exemple citoyen: savoir encaisser des coups"
- "mes camarades me frappent: les comprendre et ne pas les stigmatiser"
- " l'administration de l'EN: je peux compter sur elle (si je suis mort) "
- "la violence: dépasser les clichés, la comprendre, la sublimer, la transfigurer"
- "savoir gérer l'exclusion d'un de ses camarades"
- "monter une cellule psychologique après un CD"
- "l'exemple citoyen: savoir encaisser des coups"
- "mes camarades me frappent: les comprendre et ne pas les stigmatiser"
- " l'administration de l'EN: je peux compter sur elle (si je suis mort) "
- "la violence: dépasser les clichés, la comprendre, la sublimer, la transfigurer"
- ChocolatGuide spirituel
C'est juste scandaleux! (une fois de plus)
Les enseignants, les élèves et les parents d'élèves devraient être solidaires poutr dénoncer fermement ce genre de d'actes, qu'il s'agisse d'une agression envers des élèves ou des enseignants!
Mais c'est quoi cette société où la violence et la connerie règnent en maîtresses absolues, et où on continue à s'enfoncer en cherchant des circonstances atténuantes aux coupables, parfois en allant jusqu'à inverser les rôles et transformer les victimes en... coupables?
En attendant, ce sont les élèves qui viennent à l'école pour travailler, leurs parents et leurs profs qui trinquent!
Jusqu'à quand?
Excusez-moi, mais là et ça ne va pas me passer!
(désolée, hein, de pousser mon coup de gueule ici; je l'ai fait mardi ds mon établissement, aussi, et hier dans mon entourage)
Est-ce que qq'un a des idées, pour agir de manière efficace?
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- ChocolatGuide spirituel
Pseudo a écrit:Je t'arrête Marquise. Ce matin, dans le journal, la principale insiste sur le fait que les faits se sont déroulés en dehors de l'établissement et que cela n'a rien à voir avec la vie du collège.
Ben voyons!
La formule magique de la planète des bisounours!
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- Docteur OXGrand sage
Pseudo a écrit:Je t'arrête Marquise. Ce matin, dans le journal, la principale insiste sur le fait que les faits se sont déroulés en dehors de l'établissement et que cela n'a rien à voir avec la vie du collège.
Et elle dort bien la nuit ? qu'est ce qu'elle va dire au pauvre gamin qui a perdu sa rate ? "tu sais, c'est con, si ça s'était passé dans le collège, on aurait mis en place une commission éducative pour suivre ceux qui n'ont pas compris le "vivre ensemble " et la signification du "règlement intérieur" et de ses "règles de vie""
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- ChocolatGuide spirituel
Le Chef d'établissement est tenu d'assurer la sécurité de ses élèves aux abords de son établissement et en particulier lors des principaux mouvements d'élèves (entrée et sortie) !
Selon les dispositions de l'article 8 du décret du 30 août 1985, les attriubutions du principal ou du proviseur en matière disciplinaire s'analysent en un pouvoir de police, limité à l'enceinte du collège ou du lycée. A cet égard, l'élève ne relève du règlement intérieur de l'Etablissement Public Local d'Enseignement (EPLE) que durant le "temps scolaire" et pendant la période où il s'y trouve.
Les faits sont donc santionnables que si leur commission intervient dans "l'enceinte" scolaire.
Pourtant, certains actes extérieurs relèvent quand même du droit disciplinaire, comme les fautes commises "aux abords".
Sur un plan purement moral, un chef d'établissement ne peut bien évidemment se désintéresser de ses élèves sitôt la grille d'enceinte franchie.
Par ailleurs, certains agissements, même distants dans l'espace et dans le temps, relèvent parfois d'une sanction disciplinaire. En effet, la jurisprudence considère depuis longtemps comme tels les faits qui ne sont pas dépourvus de tout lien d'appartenance de l'élève à l'établissement.
Est-ce que qq'un a les textes officiels sous la main?
Edit pour compléter: il paraît que tout est là http://www.education.gouv.fr/bo/2000/special7/som.htm
mais c'est long
Selon les dispositions de l'article 8 du décret du 30 août 1985, les attriubutions du principal ou du proviseur en matière disciplinaire s'analysent en un pouvoir de police, limité à l'enceinte du collège ou du lycée. A cet égard, l'élève ne relève du règlement intérieur de l'Etablissement Public Local d'Enseignement (EPLE) que durant le "temps scolaire" et pendant la période où il s'y trouve.
Les faits sont donc santionnables que si leur commission intervient dans "l'enceinte" scolaire.
Pourtant, certains actes extérieurs relèvent quand même du droit disciplinaire, comme les fautes commises "aux abords".
Sur un plan purement moral, un chef d'établissement ne peut bien évidemment se désintéresser de ses élèves sitôt la grille d'enceinte franchie.
Par ailleurs, certains agissements, même distants dans l'espace et dans le temps, relèvent parfois d'une sanction disciplinaire. En effet, la jurisprudence considère depuis longtemps comme tels les faits qui ne sont pas dépourvus de tout lien d'appartenance de l'élève à l'établissement.
Est-ce que qq'un a les textes officiels sous la main?
Edit pour compléter: il paraît que tout est là http://www.education.gouv.fr/bo/2000/special7/som.htm
mais c'est long
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- PseudoDemi-dieu
Il semble que des mesures avaient été prises. Face à une première bagarre à 10h00, les parents avaient été alertés et priés de venir chercher leurs enfants à la sortie. Mais apparemment le gamin n'a pas eu le temps d'arriver à la voiture familiale.
- ChocolatGuide spirituel
Ce qui veut dire que le chef d'établissement était au courant et que les faits se sont produits aux abords de l'établissement.
CQFD
Moi j'appelle cela de la non assistance à personne en danger...
CQFD
Moi j'appelle cela de la non assistance à personne en danger...
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- VioletEmpereur
Pseudo a écrit:Il semble que des mesures avaient été prises. Face à une première bagarre à 10h00, les parents avaient été alertés et priés de venir chercher leurs enfants à la sortie. Mais apparemment le gamin n'a pas eu le temps d'arriver à la voiture familiale.
Je n'ai pas entendu la même version...
Une bagarre aurait commencé à 3 contre 1 ds le bahut.
Le collège aurait prévenu la mère de la victime pour qu'elle vienne le chercher.
Il aurait été vexé que sa mère vienne et hors du collège, se serait un peu éloigné, et les 3 autres auraient poursuivi sauvagement la bagarre. Devant les yeux de la mère...
- VioletEmpereur
Il est bien loin le temps de la guerre des boutons...
Des bagarres, il y en a toujours eu mais je n'ai pas le souvenir qu'elles étaient aussi violentes...et pourtant, je n'ai pas 70 ans même si mon discours fait un peu "mère-grand"...
Des bagarres, il y en a toujours eu mais je n'ai pas le souvenir qu'elles étaient aussi violentes...et pourtant, je n'ai pas 70 ans même si mon discours fait un peu "mère-grand"...
- zabouFidèle du forum
Chocolat a écrit:
C'est juste scandaleux! (une fois de plus)
Les enseignants, les élèves et les parents d'élèves devraient être solidaires poutr dénoncer fermement ce genre de d'actes, qu'il s'agisse d'une agression envers des élèves ou des enseignants!
Mais c'est quoi cette société où la violence et la connerie règnent en maîtresses absolues, et où on continue à s'enfoncer en cherchant des circonstances atténuantes aux coupables, parfois en allant jusqu'à inverser les rôles et transformer les victimes en... coupables?
En attendant, ce sont les élèves qui viennent à l'école pour travailler, leurs parents et leurs profs qui trinquent!
Jusqu'à quand?
Excusez-moi, mais là et ça ne va pas me passer!
(désolée, hein, de pousser mon coup de gueule ici; je l'ai fait mardi ds mon établissement, aussi, et hier dans mon entourage)
Est-ce que qq'un a des idées, pour agir de manière efficace?
+ 1
- Reine MargotDemi-dieu
Pseudo a écrit:Je t'arrête Marquise. Ce matin, dans le journal, la principale insiste sur le fait que les faits se sont déroulés en dehors de l'établissement et que cela n'a rien à voir avec la vie du collège.
oui, j'entends bien, mon message était très ironique (le tien aussi pe ou je me trompe?)...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- PseudoDemi-dieu
violet a écrit:Pseudo a écrit:Il semble que des mesures avaient été prises. Face à une première bagarre à 10h00, les parents avaient été alertés et priés de venir chercher leurs enfants à la sortie. Mais apparemment le gamin n'a pas eu le temps d'arriver à la voiture familiale.
Je n'ai pas entendu la même version...
Une bagarre aurait commencé à 3 contre 1 ds le bahut.
Le collège aurait prévenu la mère de la victime pour qu'elle vienne le chercher.
Il aurait été vexé que sa mère vienne et hors du collège, se serait un peu éloigné, et les 3 autres auraient poursuivi sauvagement la bagarre. Devant les yeux de la mère...
D'après la presse locale, la bagarre avait eu lieu le matin. Au moment où le gamin a été agressé il marchait tranquillement, à proximité de la voiture de sa mère, puisqu'elle a assisté à l'agression. Mais il semble qu'il n'aurait pas voulu monter tout de suite dans la voiture (ou ne pas monté devant le bahut ? Ou vouloir partir seul, finalement ?).
- NuitsFidèle du forum
Perso, je suis horrifiée par les propos rapportés de la CDE. J'espère sincèrement qu'ils sont sortis de leur contexte, qu'en réalité, elle ne minimise pas les faits à ce point !
Je trouve assez extraordinaire cette tendance à minimiser les faits en ce qui concerne la violence... ça me fait penser à un module sur la violence scolaire que j'avais suivi à l'ioufm il y a 2 ou 3 ans. Il avait duré 2h:
- heure 1: Il y a un décalage très important entre la violence ressentie par les personnels (haute) et la violence réelle ( très faible, comme tout le monde le sait)
- heure 2: La vraie violence scolaire, c'est celle que subit "l'apprenant" toujours en insécurité par rapport à son savoir puisque ledit savoir est en permanence à être déconstruit pour être reconstruit, et puis de toute façon, apprendre demande un effort et pour fournir des efforts, il faut "se faire violence". Peut-être nous avait-on déjà parlé des notes à ce moment là...
Je trouve assez extraordinaire cette tendance à minimiser les faits en ce qui concerne la violence... ça me fait penser à un module sur la violence scolaire que j'avais suivi à l'ioufm il y a 2 ou 3 ans. Il avait duré 2h:
- heure 1: Il y a un décalage très important entre la violence ressentie par les personnels (haute) et la violence réelle ( très faible, comme tout le monde le sait)
- heure 2: La vraie violence scolaire, c'est celle que subit "l'apprenant" toujours en insécurité par rapport à son savoir puisque ledit savoir est en permanence à être déconstruit pour être reconstruit, et puis de toute façon, apprendre demande un effort et pour fournir des efforts, il faut "se faire violence". Peut-être nous avait-on déjà parlé des notes à ce moment là...
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- PseudoDemi-dieu
Nuits a écrit:Perso, je suis horrifiée par les propos rapportés de la CDE. J'espère sincèrement qu'ils sont sortis de leur contexte, qu'en réalité, elle ne minimise pas les faits à ce point !
.
Une citation sort toujours un peu les choses de leur contexte. Mais l'idée générale était de dire que l'établissement avait fait ce qu'il fallait (régler la bagarre de 10h00, appeler les parents ou faire raccompagner les élèves menacés - car ils étaient plusieurs -) et que les faits ayant eu lieux à l'extérieur, on ne pouvait pas reprocher quoi que ce soit à l'établissement. Je reprends l'interview demain et préciserai alors si besoin.
Moi, ce que j'ai du mal à comprendre, c'est qu'on mette les victimes sous cloche (ou qu'on tente de le faire) au lieu de contenir l'agresseur.
- Docteur OXGrand sage
Épilogue:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/27/97001-20101127FILWWW00382-collegien-frappe-trois-jeunes-en-cef.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/27/97001-20101127FILWWW00382-collegien-frappe-trois-jeunes-en-cef.php
- InvitéInvité
Pseudo a écrit:Je t'arrête Marquise. Ce matin, dans le journal, la principale insiste sur le fait que les faits se sont déroulés en dehors de l'établissement et que cela n'a rien à voir avec la vie du collège.
Comme il n'allait pas en cours, forcément...Un établissement calme ? Oui, bien sûr...comme tous les collèges aujourd'hui...«C'était un gamin qu'on suivait depuis longtemps, un élève ascolaire, très compliqué à mettre dans un cours», a expliqué la principale-adjointe de cet établissement calme de 550 élèves, situé dans un quartier populaire.
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