- InvitéInvité
lien vers le rapport de la commission parlementaire:
http://www.assemblee-nationale.fr/13/budget/plf2011/b2857-tiii-a22.asp
extrait de l'intro:
"
La prévision financière pluriannuelle prévoit que la règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite va continuer de s’appliquer pendant les trois ans de la programmation pour les deux systèmes d’enseignement.
Le Rapporteur spécial, bien que d’accord avec le principe défini de manière nationale, s’inquiète aujourd’hui des conséquences d’une application uniforme de ce principe. Dans certains domaines, la règle doit à l’évidence être appliquée avec un discernement particulier au regard de la spécificité des enseignements, des missions incombant aux personnels en dehors du face à face pédagogique, ou aux données locales et géographiques."
http://www.assemblee-nationale.fr/13/budget/plf2011/b2857-tiii-a22.asp
extrait de l'intro:
"
La prévision financière pluriannuelle prévoit que la règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite va continuer de s’appliquer pendant les trois ans de la programmation pour les deux systèmes d’enseignement.
Le Rapporteur spécial, bien que d’accord avec le principe défini de manière nationale, s’inquiète aujourd’hui des conséquences d’une application uniforme de ce principe. Dans certains domaines, la règle doit à l’évidence être appliquée avec un discernement particulier au regard de la spécificité des enseignements, des missions incombant aux personnels en dehors du face à face pédagogique, ou aux données locales et géographiques."
- DaphnéDemi-dieu
Ah quand même, ils y viennent.
Reste à voir si ce sera pris en considération, mais :Descartes:
Reste à voir si ce sera pris en considération, mais :Descartes:
- InvitéInvité
oui.
et puis il y a plein d'autres choses dans ce rapport.
et puis il y a plein d'autres choses dans ce rapport.
- Invité13Habitué du forum
Déjà qu'ils viennent de retrouver plus de 20.000 ETP (équivalents temps pleins) dans l'éducation nationale ! ça donne quand même une sacrée impression de bazar !
http://bercy.blog.lemonde.fr/2010/11/04/quand-leducation-nationale-retrouve-plus-de-20-300-emplois/
http://bercy.blog.lemonde.fr/2010/11/04/quand-leducation-nationale-retrouve-plus-de-20-300-emplois/
- frankensteinVénérable
Le lien ne fonctionne pas...c'est évoqué dans le "Canard Enchaîné" de mercredi, mais c'est à se demander s'il ne s'agit pas d'un canular ou une façon de truquer les chiffres des prochaines suppressions de poste...
Sinon, je ne crois pas du tout que la situation va s'améliorer: après la retraite, les services publics, la santé, le statut des fonctionnaires; que restera-t-il ?
La démolition en marche de nos acquis sociaux
Il y a soixante-six ans, les résistants avaient inventé une société plus juste. Aujourd'hui, elle est en pièces.
Les jours heureux. Merveilleux titre qui claque comme une insolente promesse d'espoir dans la nuit noire de 1944. Il fallait un sacré culot aux chefs de la Résistance, des gaullistes aux communistes, réunis clandestinement le 15 mars de cette année, pour adopter à l'unanimité le programme du Conseil national de la Résistance (son titre faisait référence à un film et une pièce de théâtre à succès). Non content de préparer la libération de la France, celui-ci posait déjà les bases d'une «véritable démocratie économique et sociale» : la Sécu, les retraites par répartition, les droits des travailleurs dans l'entreprise, les services publics… toutes ces réformes engagées à la Libération en sont issues.
Un monument pour l'Histoire, une vieillerie que ce programme éblouissant ? En plein débat sur les retraites, il se révèle d'une brûlante actualité. Denis Kessler, l'ex vice-président du Medef, ne s'y était pas trompé, lui qui déclarait en octobre 2007 au magazine Challenges à propos de la liste des réformes à engager par Nicolas Sarkozy : «C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance».
Sa réédition aux éditions de La Découverte, soixante-six ans plus tard, va bien au-delà de la leçon d'Histoire. Jean-Luc Porquet, le journaliste du Canard enchaîné auquel revient cette initiative, a voulu montrer, spécialistes à l'appui, «comment Sarkozy accélère sa démolition». Vingt-cinq ans de détricotage de notre système social, des retraites à la Sécu (la gauche socialiste n'est pas épargnée), sont racontés avec les dates clés, montrant ce qu'on n'avait pas forcément saisi à chaud : la logique perverse du démantèlement global de notre système de protection. En 1993, la réforme du gouvernement Balladur apparaît ainsi comme un des points de rupture essentiels ayant provoqué une baisse de l'ordre de 36% du niveau des retraites en raison du changement de leur mode de calcul : allongement de la durée de cotisation, prise en compte de la moyenne des 25 meilleures années au lieu des 10, et indexation sur le coût de la vie au lieu de l'évolution des salaires.
Les auteurs ne nient pas les nouvelles questions d'aujourd'hui (allongement de la durée de vie, assèchement des comptes publics sous l'effet du libéralisme puis de la crise mondiale…), ils pointent juste la lente démolition d'un modèle que la gauche, notamment, n'a pas su protéger. Au fond, rien de moins que la question du partage des richesses, et l'idéal d'un monde plus juste auquel aspiraient les résistants de 1944.
Sinon, je ne crois pas du tout que la situation va s'améliorer: après la retraite, les services publics, la santé, le statut des fonctionnaires; que restera-t-il ?
La démolition en marche de nos acquis sociaux
Il y a soixante-six ans, les résistants avaient inventé une société plus juste. Aujourd'hui, elle est en pièces.
Les jours heureux. Merveilleux titre qui claque comme une insolente promesse d'espoir dans la nuit noire de 1944. Il fallait un sacré culot aux chefs de la Résistance, des gaullistes aux communistes, réunis clandestinement le 15 mars de cette année, pour adopter à l'unanimité le programme du Conseil national de la Résistance (son titre faisait référence à un film et une pièce de théâtre à succès). Non content de préparer la libération de la France, celui-ci posait déjà les bases d'une «véritable démocratie économique et sociale» : la Sécu, les retraites par répartition, les droits des travailleurs dans l'entreprise, les services publics… toutes ces réformes engagées à la Libération en sont issues.
Un monument pour l'Histoire, une vieillerie que ce programme éblouissant ? En plein débat sur les retraites, il se révèle d'une brûlante actualité. Denis Kessler, l'ex vice-président du Medef, ne s'y était pas trompé, lui qui déclarait en octobre 2007 au magazine Challenges à propos de la liste des réformes à engager par Nicolas Sarkozy : «C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance».
Sa réédition aux éditions de La Découverte, soixante-six ans plus tard, va bien au-delà de la leçon d'Histoire. Jean-Luc Porquet, le journaliste du Canard enchaîné auquel revient cette initiative, a voulu montrer, spécialistes à l'appui, «comment Sarkozy accélère sa démolition». Vingt-cinq ans de détricotage de notre système social, des retraites à la Sécu (la gauche socialiste n'est pas épargnée), sont racontés avec les dates clés, montrant ce qu'on n'avait pas forcément saisi à chaud : la logique perverse du démantèlement global de notre système de protection. En 1993, la réforme du gouvernement Balladur apparaît ainsi comme un des points de rupture essentiels ayant provoqué une baisse de l'ordre de 36% du niveau des retraites en raison du changement de leur mode de calcul : allongement de la durée de cotisation, prise en compte de la moyenne des 25 meilleures années au lieu des 10, et indexation sur le coût de la vie au lieu de l'évolution des salaires.
Les auteurs ne nient pas les nouvelles questions d'aujourd'hui (allongement de la durée de vie, assèchement des comptes publics sous l'effet du libéralisme puis de la crise mondiale…), ils pointent juste la lente démolition d'un modèle que la gauche, notamment, n'a pas su protéger. Au fond, rien de moins que la question du partage des richesses, et l'idéal d'un monde plus juste auquel aspiraient les résistants de 1944.
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- Invité13Habitué du forum
La plateforme du Monde du monde ne fonctionne pas correctement. Ils invitent à la patience...
Sinon il ne faut pas toujours croire au complot et aux intentions perverses partout...
Enfin quelles sont les références de ton texte ?
Sinon il ne faut pas toujours croire au complot et aux intentions perverses partout...
Enfin quelles sont les références de ton texte ?
- frankensteinVénérable
Hou là , il est cité plusieurs fois...Tape "les acquis du CNR" ou la destruction programmée voulue par Kessler" etc. Tu constateras que ces craintes sont fondées, citées et analysées plusieurs fois.Briséis a écrit:La plateforme du Monde du monde ne fonctionne pas correctement. Ils invitent à la patience...
Sinon il ne faut pas toujours croire au complot et aux intentions perverses partout...
Enfin quelles sont les références de ton texte ?
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- Invité13Habitué du forum
Je ne connaissais pas Kessler. Il a un parcours étonnant.
Quand on lit sa biographie sur Wikipédia, je trouve la citation plus mesurée. Dans ton texte j'avais l'impression qu'il militait pour l'abrogation de droits sociaux, il me semble dans Wikipédia qu'il se contente de constater.
Sinon je te posais la question pour ton texte car il me semble être la présentation d'un livre et je voulais savoir lequel. C'est la réédition du programme du CNR ? Ou bien du programme et de ses applications ? (car il n'a pas été complètement appliqué, je crois par exemple qu'on n'a pas été au bout de ce qui était prévu pour la SS, d'où un certain nombre de pb qu'on actuellement.)
Quand on lit sa biographie sur Wikipédia, je trouve la citation plus mesurée. Dans ton texte j'avais l'impression qu'il militait pour l'abrogation de droits sociaux, il me semble dans Wikipédia qu'il se contente de constater.
Sinon je te posais la question pour ton texte car il me semble être la présentation d'un livre et je voulais savoir lequel. C'est la réédition du programme du CNR ? Ou bien du programme et de ses applications ? (car il n'a pas été complètement appliqué, je crois par exemple qu'on n'a pas été au bout de ce qui était prévu pour la SS, d'où un certain nombre de pb qu'on actuellement.)
- frankensteinVénérable
http://jmmasson.wordpress.com/2010/10/12/defense-du-programme-du-cnr-par-un-ami-du-triptyque-economique-et-de-levolution-democratique/
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- Invité13Habitué du forum
Il ne répond pas à ma question le lien, si ?
C'est agaçant ces citations tronquées de Kessler à nouveau on lui fait dire ce qu'on veut. Il faudrait retrouver le texte original, mais comme il est de 2007, j'ai l'impression qu'on ne saura jamais !
C'est agaçant ces citations tronquées de Kessler à nouveau on lui fait dire ce qu'on veut. Il faudrait retrouver le texte original, mais comme il est de 2007, j'ai l'impression qu'on ne saura jamais !
- frankensteinVénérable
Je vais te trouver ça...Donc: le bouquin, les décisions prises par le CNR et leurs mises en oeuvre, la vie de Kessler.Briséis a écrit:Il ne répond pas à ma question le lien, si ?
C'est agaçant ces citations tronquées de Kessler à nouveau on lui fait dire ce qu'on veut. Il faudrait retrouver le texte original, mais comme il est de 2007, j'ai l'impression qu'on ne saura jamais !
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- Invité13Habitué du forum
frankenstein a écrit:Je vais te trouver ça...Donc: le bouquin, les décisions prises par le CNR et leurs mises en oeuvre, la vie de Kessler.Briséis a écrit:Il ne répond pas à ma question le lien, si ?
C'est agaçant ces citations tronquées de Kessler à nouveau on lui fait dire ce qu'on veut. Il faudrait retrouver le texte original, mais comme il est de 2007, j'ai l'impression qu'on ne saura jamais !
Le CNR je connais ! ça te soulagera ! Kessler oui il m'intéresse. Merci !
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