Etude pour devenir journaliste ??

Il existe des écoles de journalisme, me semble-t-il, mais c'est assez cher, je crois.

Globalement, soit des IUT, soit des formations spécifiques (comme à Paris I, par exemple, si je ne m'abuse) soit la voie royale avec Sciences Po : mais il faut alors qu'elle s'y mette tout de suite car la concurrence est rude. En quelle classe est-elle?

Le mieux est une école de journaliste comme

http://www.esj-lille.fr/spip.php?rubrique25

Le problème de la profession est que l'avenir est sombre.. le journalisme subit une dure période. vente des journaux en baisse, jeunes astreints à des piges ou des stages à rallonge.. à cause du miroir du tout gratuit internet.

La mode est en outre un monde à part.. où tout le monde se connaît et suppose une solide connaissance de la couture et des courants justement.. on ne s'improvise pas journaliste pour parler de la dernière collection de Ralph Lauren, Versace ou Karl L... c'est l'aspect mode qui l'emporte sur l'aspect journalisme.Sur les métiers de la mode et du marketing, une école http://www.esmod.com/fr/index.html Mais disons que c'est plus la création .. ou du marketing.. enfin, il faut un sacré niveau..

Le rêve d' Uglybetty n'est pas à la portée de tous.

Aurelien a écrit:

Le problème de la profession est que l'avenir est sombre.. le journalisme subit une dure période. vente des journaux en baisse, jeunes astreints à des piges ou des stages à rallonge.. à cause du miroir du tout gratuit internet.

Tout a fait : qu'importe la vérification de l'info, pourvu qu'on la sorte en premier...
Donc les enquêtes de fond...

Et le journalisme régional, genre raconter "comment Madame Michu a fait une vente record de tartelettes à la fraise à la kermesse de la paroisse" .. ne permet pas du tout de vivre. Un ex collégue le faisait à côté de son métier de prof auxiliaire..cela lui rapportait trés trés peu.

Par "journalisme de mode", n'entendrait-elle pas pigiste pour Cosmo par exemple ?

Aurelien a écrit:Et le journalisme régional, genre raconter "comment Madame Michu a fait une vente record de tartelettes à la fraise à la kermesse de la paroisse" .. ne permet pas du tout de vivre. Un ex collégue le faisait à côté de son métier de prof auxiliaire..cela lui rapportait trés trés peu.

C'était sans doute "correspondant" et là c'est par définition très ponctuel : quelque articles ponctuels.

Sinon justement la presse régionale s'en sort bien par rapport à la presse nationale, mais jene sais pas ce que ça donne en terme d'emplois.

Pierre_au_carré a écrit:

Aurelien a écrit:Et le journalisme régional, genre raconter "comment Madame Michu a fait une vente record de tartelettes à la fraise à la kermesse de la paroisse" .. ne permet pas du tout de vivre. Un ex collégue le faisait à côté de son métier de prof auxiliaire..cela lui rapportait trés trés peu.

C'était sans doute "correspondant" et là c'est par définition très ponctuel : quelque articles ponctuels.

Sinon justement la presse régionale s'en sort bien par rapport à la presse nationale, mais jene sais pas ce que ça donne en terme d'emplois.

Je parle évidemment des correspondants .. Mais mon voisin était journaliste ( il est vieux et retraité) au quotidien régional le plus important de la région..pendant plus de 30 ans..Le journal marche encore bien mais moins que par le passé.. et surtout là il n'y a pas de gratuit. Les journalistes par contre subissent la crise.

eaudere a écrit:

Merci pour vos infos. Je transmets. Si vous en avez d'autres. J'attends en outre que l'élève me rappelle sa section - parce que, bon, ben, c'est une ANCIENNE élève, et je ne me souviens pas de son orientation...

Edit: elle passe en première ES option LVR (kezako ??).

langue vivante renforcée

Mon mari est journaliste, il a fait une école (euh, bon, L'Ecole) de journalisme par alternance, après une licence d'anglais.

Il n'est pas obligatoire de suivre un certain cursus ; beaucoup de journalistes arrivent là par d'autres voies, d 'autres passions. Un passionné de jardinage peut très bien devenir journaliste chez "jardins et Cie"...

Des amis journalistes que nous fréquentons, aucun n'a fait Sciences Po. DEs parcours compètement différents. DEs jobs complètement différents. Mais tous rentrent gratuitement partout avec la carte de presse... grrrrr !

Oui, pour le presse spécialisée, c'est effectivement totalement différent. Mais mieux vaut avoir les bons contacts par ce biais.

Et pour Sciences Po, je parle de Journalisme avec un grand J (Adler, Barbier et consorts).

je n'ai pas tout lu mais je sais que dans mon coin, le journal local "choisit" (comment? ) le meilleur correspondant local et l'embauche, je ne sais pas comment non plus...

J'ai 3 amis journalistes. L'un d'entre eux est pigiste pour le Parisien depuis des années. Aucune étude particulière, il s'est fait une place petit à petit.
Une autre a fait passer une maîtrise en histoire puis a été reçue à l'école de journalisme de Lille. elle est aujourd'hui payée au lance-pierre en cdi dans un hebdo régional.
La dernière a fait l'Iep d'aix puis reçue à l'école de Strasbourg. Pigiste pour RFI en Afrique (rwanda puis tchad) elle enchaîne aujourd'hui les cdd sur paris toujours à RFI avec l'espoir un jour peut être d'être embauchée pour de bon.
Bref le journalisme est une profession sinistrée en radio et presse. Peu de places beaucoup de candidats

Eh ben, elle va être contente de m'avoir demandé, mon "ancienne"...