- LokomazoutNiveau 9
ArtTeacher a écrit:De toute manière, je continue à préparer le concours comme si la LA n'existait pas car je n'ai pas coutume de choisir les solutions de facilité
Cela peut soulager financièrement mais, me connaissant, je resterais frustrée de ne pas avoir véritablement obtenu le concours !
Puisque la LA est une possibilité qui existe, perso je n'aurais absolument aucun scrupule à l'obtenir de la sorte. Ce n'est quand même pas du vol !
Il y a bien des enseignants qui sont rentrés dans le métier par la petite porte, qui n'ont pas démérité, ont eu des rapports d'inspection élogieux ; alors si à un moment donné de leur carrière ils peuvent être promus de la sorte, tant mieux.
- ElyasEsprit sacré
Piwi a écrit:Pour les enseignants du privé, c'est une liste à part avec il me semble 10% du nombre d admis au dernier caer PA. En maths cela en donne 2 (il y avais 18 admis à l'interne je crois l'an dernier). Beaucoup de disciplines ne proposent pas de place sur cette liste pour le privé.
2 postes sur toute la France, non ? Pas par Académie.
- PiwiNiveau 2
Elyas a écrit:Piwi a écrit:Pour les enseignants du privé, c'est une liste à part avec il me semble 10% du nombre d admis au dernier caer PA. En maths cela en donne 2 (il y avais 18 admis à l'interne je crois l'an dernier). Beaucoup de disciplines ne proposent pas de place sur cette liste pour le privé.
2 postes sur toute la France, non ? Pas par Académie.
Oui toute la France
- ArtTeacherNiveau 6
Dans ma discipline … il y a 6 lauréats maximum pour l’interne publique … et 2 lauréats maximum pour l’interne privée (2 postes en 2020 après 13 ans de fermeture du concours, 0 poste en 2021 et 1 poste en 2022)….. je n’ose même pas imaginer combien de candidats seront promus sur liste d’aptitude ! …. 0,25 ? après qui ne tente rien n’a rien
- PiwiNiveau 2
- BaldredSage
- PiwiNiveau 2
Carrément! Et encore le doc parle des promotions "possibles"!!!
- ArtTeacherNiveau 6
Il n’y a même pas ma discipline… « design et métiers d’art » … qui était fermée l’an dernier (est-ce la raison ?) … je n’aurais donc pas dû recevoir le courrier du rectorat
- BaldredSage
ArtTeacher a écrit:Il n’y a même pas ma discipline… « design et métiers d’art » … qui était fermée l’an dernier (est-ce la raison ?) … je n’aurais donc pas dû recevoir le courrier du rectorat
La circulaire du rectorat, comme l'onglet perspectives sur Iprof est malheureusement une information administrative pas une invitation. Les conditions ( 40a ans, 10a de service et 5a dans le grade) doivent concerner plusieurs dizaines de milliers de certifiés...
Ta discipline est rare mais heureusement magnifique
Bon courage.
- ArtTeacherNiveau 6
Mais est-ce que la constitution d'un dossier pourrait s'avérer judicieuse (pas forcément pour cette année mais pour celles qui vont suivent) si ma discipline n'apparait pas ?
- BaldredSage
Ça dépend de ta stratégie ( j'adore employer ce mot pour désigner une tentative aveuglée d'organiser le hasard en destin) de ta relation avec l'inspection et de l'âge du capitaine @artTeacher. Signaler son ambition, surtout quand elle est fondée ne me paraît pas condamnable et peut être un des éléments à négocier avec ton inspecteur pour une éventuelle apparition de ta discipline.
La seule vraie erreur serait de tout miser sur ce cheval là, mais tu sembles avoir de la ressource..
La seule vraie erreur serait de tout miser sur ce cheval là, mais tu sembles avoir de la ressource..
- ArtTeacherNiveau 6
Merci !
je ne mise pas sur cette utopie, même si ça peut valoir le coup de tenter ! Je préfère miser sur une solide préparation à l'interne via le PAF, couplée à une tentative de l'externe. Ayant déjà été admissible sans réellement la préparer (25h-26h de cours par semaine en moyenne), je finirai bien par la décrocher
Quant à l'inspection, il y a eu un véritable turn over dans mon académie, et je ne connais pas la nouvelle inspectrice !
je ne mise pas sur cette utopie, même si ça peut valoir le coup de tenter ! Je préfère miser sur une solide préparation à l'interne via le PAF, couplée à une tentative de l'externe. Ayant déjà été admissible sans réellement la préparer (25h-26h de cours par semaine en moyenne), je finirai bien par la décrocher
Quant à l'inspection, il y a eu un véritable turn over dans mon académie, et je ne connais pas la nouvelle inspectrice !
- sthendhalNiveau 1
Bonjour,
J'avoue ne pas être au fait de toutes ces subtilités
S'agissant de mon cas personnel, 55 ans et certifiée hors classe échelon 6 et IM 806 depuis octobre 2020, quelles peuvent être alors mes perspectives d'évolution ? Le 7ème échelon en 2023 ? Et après, à savoir est-il utile de candidater au corps des agrégés (liste d'aptitude) ou bien la classe exceptionnelle est-elle plus intéressante et automatique, et si oui au bout de combien de temps après le 7ème échelon (les grilles ne sont pas toujours très claires pour moi ...) ?
Merci de vos éclairages, je fais un petit point carrière pour la première fois depuis bien longtemps
J'avoue ne pas être au fait de toutes ces subtilités
S'agissant de mon cas personnel, 55 ans et certifiée hors classe échelon 6 et IM 806 depuis octobre 2020, quelles peuvent être alors mes perspectives d'évolution ? Le 7ème échelon en 2023 ? Et après, à savoir est-il utile de candidater au corps des agrégés (liste d'aptitude) ou bien la classe exceptionnelle est-elle plus intéressante et automatique, et si oui au bout de combien de temps après le 7ème échelon (les grilles ne sont pas toujours très claires pour moi ...) ?
Merci de vos éclairages, je fais un petit point carrière pour la première fois depuis bien longtemps
- BaldredSage
sthendhal a écrit:Bonjour,
J'avoue ne pas être au fait de toutes ces subtilités
S'agissant de mon cas personnel, 55 ans et certifiée hors classe échelon 6 et IM 806 depuis octobre 2020, quelles peuvent être alors mes perspectives d'évolution ? Le 7ème échelon en 2023 ? Et après, à savoir est-il utile de candidater au corps des agrégés (liste d'aptitude) ou bien la classe exceptionnelle est-elle plus intéressante et automatique, et si oui au bout de combien de temps après le 7ème échelon (les grilles ne sont pas toujours très claires pour moi ...) ?
Merci de vos éclairages, je fais un petit point carrière pour la première fois depuis bien longtemps
Bonjour,
En réalité, notre carrière est si tracée qu'il est peu besoin d'en faire le point avant... 55ans, et faire le point est assez vite fait compte tenu des munificentes voies de promotion offertes.
Tu devaris trouver dans l'onglet Iprof/vos perpectives/promotions ce qu'il est possible d'avoir, à quelle échéance et dsitinguer ce qui est automatique de ce qui ne l'est pas.
La réponse à ta première question dépend des chances mesurables d'obtenir à relativement court terme la liste d'aptitude, c'est à dire être "favorablement" connu de l'inspection, en plus de l'excellent dossier que possèdent tant de profs. Cette promotion est si rare que rien ne coûte de la demander. Il sera toujours temps de la refuser si tu dois choisir entre l'agrégation et la classe exceptionnelle.
La CE arrive en fin de montée en charge en 2023, les places sont également rares. La première question est de savoir si tu peux prétendre au vivier 1, ou au vivier 2 vraiment très restreint.
Si tu obtiens la CE tu pourras prétendre à l'échelon spécial au bout de 3 ans à l'échelon 4. (20% de l'effectif)
Donc pour faire le point tu dois prendre en compte le nombre d'années qui te séparent de la retraite, ton égibilité au vivier 1 ou 2 de la CE, tes chances d'obtenir la liste d'aptitude.
je ne sais pas si j'ai été assez clair... N'hésite pas à demander des précisions.
- sthendhalNiveau 1
Baldred a écrit:sthendhal a écrit:Bonjour,
J'avoue ne pas être au fait de toutes ces subtilités
S'agissant de mon cas personnel, 55 ans et certifiée hors classe échelon 6 et IM 806 depuis octobre 2020, quelles peuvent être alors mes perspectives d'évolution ? Le 7ème échelon en 2023 ? Et après, à savoir est-il utile de candidater au corps des agrégés (liste d'aptitude) ou bien la classe exceptionnelle est-elle plus intéressante et automatique, et si oui au bout de combien de temps après le 7ème échelon (les grilles ne sont pas toujours très claires pour moi ...) ?
Merci de vos éclairages, je fais un petit point carrière pour la première fois depuis bien longtemps
Bonjour,
En réalité, notre carrière est si tracée qu'il est peu besoin d'en faire le point avant... 55ans, et faire le point est assez vite fait compte tenu des munificentes voies de promotion offertes.
Tu devaris trouver dans l'onglet Iprof/vos perpectives/promotions ce qu'il est possible d'avoir, à quelle échéance et dsitinguer ce qui est automatique de ce qui ne l'est pas.
La réponse à ta première question dépend des chances mesurables d'obtenir à relativement court terme la liste d'aptitude, c'est à dire être "favorablement" connu de l'inspection, en plus de l'excellent dossier que possèdent tant de profs. Cette promotion est si rare que rien ne coûte de la demander. Il sera toujours temps de la refuser si tu dois choisir entre l'agrégation et la classe exceptionnelle.
La CE arrive en fin de montée en charge en 2023, les places sont également rares. La première question est de savoir si tu peux prétendre au vivier 1, ou au vivier 2 vraiment très restreint.
Si tu obtiens la CE tu pourras prétendre à l'échelon spécial au bout de 3 ans à l'échelon 4. (20% de l'effectif)
Donc pour faire le point tu dois prendre en compte le nombre d'années qui te séparent de la retraite, ton égibilité au vivier 1 ou 2 de la CE, tes chances d'obtenir la liste d'aptitude.
je ne sais pas si j'ai été assez clair... N'hésite pas à demander des précisions.
Merci beaucoup pour ces précisions très claires, le plus dur parait donc d'atteindre la classe exceptionnelle après l'échelon 7 de la hors classe où on peut donc rester bloqué plusieurs années si j'ai bien compris, notamment si on n'est seulement promouvable qu'au titre du 2ème vivier ... pas très réjouissant.
- BaldredSage
En effet, après 2023 le nombre de places pour la CE dépendra de celles libérées par les départs en retraite. Cependant, le système actuel pourrait être remis en question, en particulier la répartition vivier 1 vivier 2, et leurs critères. Les syndicats porteurs du PPCR le disent inachevé et perfectible. D'autre part, Les pantins du Grenelle de l'éducation visent la fin des promotions à l'ancienneté et du PPCR pour un système davantage lié "au mérite". En fonction des élections, et de la forme que prendra la nouvelle réforme des retraites, les lignes peuvent bouger un peu entre la dose de carotte et de bâton.sthendhal a écrit: Merci beaucoup pour ces précisions très claires, le plus dur parait donc d'atteindre la classe exceptionnelle après l'échelon 7 de la hors classe où on peut donc rester bloqué plusieurs années si j'ai bien compris, notamment si on n'est seulement promouvable qu'au titre du 2ème vivier ... pas très réjouissant.
- sthendhalNiveau 1
Baldred a écrit:En effet, après 2023 le nombre de places pour la CE dépendra de celles libérées par les départs en retraite. Cependant, le système actuel pourrait être remis en question, en particulier la répartition vivier 1 vivier 2, et leurs critères. Les syndicats porteurs du PPCR le disent inachevé et perfectible. D'autre part, Les pantins du Grenelle de l'éducation visent la fin des promotions à l'ancienneté et du PPCR pour un système davantage lié "au mérite". En fonction des élections, et de la forme que prendra la nouvelle réforme des retraites, les lignes peuvent bouger un peu entre la dose de carotte et de bâton.sthendhal a écrit: Merci beaucoup pour ces précisions très claires, le plus dur parait donc d'atteindre la classe exceptionnelle après l'échelon 7 de la hors classe où on peut donc rester bloqué plusieurs années si j'ai bien compris, notamment si on n'est seulement promouvable qu'au titre du 2ème vivier ... pas très réjouissant.
Oui, le système est très perfectible, la preuve est que j'ignorais qu'on pouvait patiner en fin de carrière une fois arrivée au bout de la hors classe. Pas très motivant ... merci en tout cas pour vos judicieux éclairages.
- LombalgiaNiveau 10
sthendhal a écrit:Baldred a écrit:En effet, après 2023 le nombre de places pour la CE dépendra de celles libérées par les départs en retraite. Cependant, le système actuel pourrait être remis en question, en particulier la répartition vivier 1 vivier 2, et leurs critères. Les syndicats porteurs du PPCR le disent inachevé et perfectible. D'autre part, Les pantins du Grenelle de l'éducation visent la fin des promotions à l'ancienneté et du PPCR pour un système davantage lié "au mérite". En fonction des élections, et de la forme que prendra la nouvelle réforme des retraites, les lignes peuvent bouger un peu entre la dose de carotte et de bâton.sthendhal a écrit: Merci beaucoup pour ces précisions très claires, le plus dur parait donc d'atteindre la classe exceptionnelle après l'échelon 7 de la hors classe où on peut donc rester bloqué plusieurs années si j'ai bien compris, notamment si on n'est seulement promouvable qu'au titre du 2ème vivier ... pas très réjouissant.
Oui, le système est très perfectible, la preuve est que j'ignorais qu'on pouvait patiner en fin de carrière une fois arrivée au bout de la hors classe. Pas très motivant ... merci en tout cas pour vos judicieux éclairages.
Oui c'est exactement ça qui se passe. Pour répondre clairement à une question plus haut, postuler pour la CE ou la liste d'aptitude à l'échelle de rémunération etc., ma réponse est de tenter les deux. Les avis portés sur chacune des deux candidatures peuvent être instructifs...
- BaldredSage
Lombalgia a écrit:sthendhal a écrit:Baldred a écrit:En effet, après 2023 le nombre de places pour la CE dépendra de celles libérées par les départs en retraite. Cependant, le système actuel pourrait être remis en question, en particulier la répartition vivier 1 vivier 2, et leurs critères. Les syndicats porteurs du PPCR le disent inachevé et perfectible. D'autre part, Les pantins du Grenelle de l'éducation visent la fin des promotions à l'ancienneté et du PPCR pour un système davantage lié "au mérite". En fonction des élections, et de la forme que prendra la nouvelle réforme des retraites, les lignes peuvent bouger un peu entre la dose de carotte et de bâton.sthendhal a écrit: Merci beaucoup pour ces précisions très claires, le plus dur parait donc d'atteindre la classe exceptionnelle après l'échelon 7 de la hors classe où on peut donc rester bloqué plusieurs années si j'ai bien compris, notamment si on n'est seulement promouvable qu'au titre du 2ème vivier ... pas très réjouissant.
Oui, le système est très perfectible, la preuve est que j'ignorais qu'on pouvait patiner en fin de carrière une fois arrivée au bout de la hors classe. Pas très motivant ... merci en tout cas pour vos judicieux éclairages.
Oui c'est exactement ça qui se passe. Pour répondre clairement à une question plus haut, postuler pour la CE ou la liste d'aptitude à l'échelle de rémunération etc., ma réponse est de tenter les deux. Les avis portés sur chacune des deux candidatures peuvent être instructifs...
Il n'est plus nécessaire de postuler à la CE, les dossiers des promouvables sont examinés, il faut juste veiller à avoir un CV et les justificatifs des missions et fonctions à jour si l'on pense avoir une chance pour le vivier 1. Mais ton conseil @Lombalgia reste judicieux pour la liste d'aptitude
- sthendhalNiveau 1
Baldred a écrit:Lombalgia a écrit:sthendhal a écrit:Baldred a écrit:
En effet, après 2023 le nombre de places pour la CE dépendra de celles libérées par les départs en retraite. Cependant, le système actuel pourrait être remis en question, en particulier la répartition vivier 1 vivier 2, et leurs critères. Les syndicats porteurs du PPCR le disent inachevé et perfectible. D'autre part, Les pantins du Grenelle de l'éducation visent la fin des promotions à l'ancienneté et du PPCR pour un système davantage lié "au mérite". En fonction des élections, et de la forme que prendra la nouvelle réforme des retraites, les lignes peuvent bouger un peu entre la dose de carotte et de bâton.
Oui, le système est très perfectible, la preuve est que j'ignorais qu'on pouvait patiner en fin de carrière une fois arrivée au bout de la hors classe. Pas très motivant ... merci en tout cas pour vos judicieux éclairages.
Oui c'est exactement ça qui se passe. Pour répondre clairement à une question plus haut, postuler pour la CE ou la liste d'aptitude à l'échelle de rémunération etc., ma réponse est de tenter les deux. Les avis portés sur chacune des deux candidatures peuvent être instructifs...
Il n'est plus nécessaire de postuler à la CE, les dossiers des promouvables sont examinés, il faut juste veiller à avoir un CV et les justificatifs des missions et fonctions à jour si l'on pense avoir une chance pour le vivier 1. Mais ton conseil @Lombalgia reste judicieux pour la liste d'aptitude
Oui, il semble aussi que la candidature au vivier 2 de la CE se fasse automatiquement maintenant, contrairement à celle de la LA des agrégés. Merci pour ces précisions @Lombalgia
- EsclarmondeNiveau 5
Question un peu pointue sur la liste d'aptitude : quel risque en cas de changement d'académie en cours de route ? (Oui, un quinqua peut muter ) Imaginons 2 cas :
1) On a obtenu le soutien de son IPR et de son CE (j'entends par là un avis "très favorable" et une appréciation très positive) mais on n'est pas encore entré dans le bas de la liste, puis on change d'académie : les avis et appréciations des années passées disparaissent / s'effacent ou se maintiennent-ils automatiquement ?
2) Même question mais, cette fois-ci, on est déjà entré dans le bas de la liste ("salle d'attente") et on change alors d'académie.
Formulé autrement : le fait d'être bien placé pour entrer un jour sur la liste (cas 1) ou d'y figurer déjà (cas 2) est-il remis en question si l'on arrive dans une nouvelle académie ? Il faut alors se faire connaître, reconnaître, inspecter, etc.
Si quelqu'un a vraiment connu ce cas, cela m'intéresse. Merci !
1) On a obtenu le soutien de son IPR et de son CE (j'entends par là un avis "très favorable" et une appréciation très positive) mais on n'est pas encore entré dans le bas de la liste, puis on change d'académie : les avis et appréciations des années passées disparaissent / s'effacent ou se maintiennent-ils automatiquement ?
2) Même question mais, cette fois-ci, on est déjà entré dans le bas de la liste ("salle d'attente") et on change alors d'académie.
Formulé autrement : le fait d'être bien placé pour entrer un jour sur la liste (cas 1) ou d'y figurer déjà (cas 2) est-il remis en question si l'on arrive dans une nouvelle académie ? Il faut alors se faire connaître, reconnaître, inspecter, etc.
Si quelqu'un a vraiment connu ce cas, cela m'intéresse. Merci !
- BaldredSage
Esclarmonde a écrit:Question un peu pointue sur la liste d'aptitude : quel risque en cas de changement d'académie en cours de route ? (Oui, un quinqua peut muter ) Imaginons 2 cas :
1) On a obtenu le soutien de son IPR et de son CE (j'entends par là un avis "très favorable" et une appréciation très positive) mais on n'est pas encore entré dans le bas de la liste, puis on change d'académie : les avis et appréciations des années passées disparaissent / s'effacent ou se maintiennent-ils automatiquement ?
2) Même question mais, cette fois-ci, on est déjà entré dans le bas de la liste ("salle d'attente") et on change alors d'académie.
Formulé autrement : le fait d'être bien placé pour entrer un jour sur la liste (cas 1) ou d'y figurer déjà (cas 2) est-il remis en question si l'on arrive dans une nouvelle académie ? Il faut alors se faire connaître, reconnaître, inspecter, etc.
Si quelqu'un a vraiment connu ce cas, cela m'intéresse. Merci !
Bonjour,
Pas de connaissance de cas précis, mais :
Cas 1 + cas 2 : il faudra sans doute refaire tout le chemin. C'est l'inspecteur qui gère la liste, et il est possible qu'elle soit déja bien convoitée dans une nouvelle académie. Je doute fortement que, même inscrit sur la liste, tu puisses passer dans celle d'une nouvelle académie sans passer par un inspecteur.
Dans le meilleur des cas, l'inspecteur de l'académie de départ connait celui de l'académie d'arrivée ( ce n'est pas impossible) et peux te recommander. Il faudrait en discuter avec lui. Même chose pour le nouveau CE ( mais j'ignore si la chose se fait entre CE).
Donc formulé autrement : oui le changement d'académie remet en question ta position pour entrer ou progresser dans la liste d'aptitude. Le truc est si opaque que ce n'est évidemment écrit nulle part. Il faudra contacter le nouvel inspecteur, signaler ton beau parcours et sa reconnaissance antérieure ( là tes expériences, missions etc... peuvent compter), et ton désir d'entrer dans le jeu.
La liste d'aptitude n'est pas un plan de carrière donc si la priorité est la mutation, tu ne devrais pas avoir de regrets. En revanche si tu es déjà sur la liste, ce serait vraiment cornélien, car on peut y progresser assez vite ( pour moi 7 places en 3ans ). Il serait dommage de laisser la proie pour l'ombre.
L'âge est aussi un facteur important, la LA est plutôt obtenue vers 58a. Où en es-tu de la CE ?
Je suis désolé si je n'ai pas été d'une grande aide mais c'est loin d'être une science exacte.
Bon courage.
- EsclarmondeNiveau 5
Merci beaucoup, Baldred, pour ta réponse à ma question mais aussi pour tes contributions intéressantes et constructives sur ce fil.
Effectivement, c'est ce que je pressens : le ministère recevant la "sélection" de chaque rectorat pour arrêter la liste définitive, je me doute qu'être "sélectionné" par le rectorat A ne donne aucune garantie ni équivalence pour être sélectionné par le rectorat B si on y mute. Et j'avoue que reprendre "de zéro", se faire (re)connaître, inspecter bien entré dans la cinquantaine, ça me décourage et me fatigue à l'avance.
Effectivement, c'est ce que je pressens : le ministère recevant la "sélection" de chaque rectorat pour arrêter la liste définitive, je me doute qu'être "sélectionné" par le rectorat A ne donne aucune garantie ni équivalence pour être sélectionné par le rectorat B si on y mute. Et j'avoue que reprendre "de zéro", se faire (re)connaître, inspecter bien entré dans la cinquantaine, ça me décourage et me fatigue à l'avance.
- BaldredSage
Esclarmonde a écrit:Merci beaucoup, Baldred, pour ta réponse à ma question mais aussi pour tes contributions intéressantes et constructives sur ce fil.
Effectivement, c'est ce que je pressens : le ministère recevant la "sélection" de chaque rectorat pour arrêter la liste définitive, je me doute qu'être "sélectionné" par le rectorat A ne donne aucune garantie ni équivalence pour être sélectionné par le rectorat B si on y mute. Et j'avoue que reprendre "de zéro", se faire (re)connaître, inspecter bien entré dans la cinquantaine, ça me décourage et me fatigue à l'avance.
Je t'en prie.
Peut-être peux-tu poser franchement la question à ton inspecteur ? S'il t'a mis un avis très favorable, il pourrait te donner son avis.
- AlbiusNiveau 10
J'ai survolé du mieux que possible le contenu du fil, mais je me résous tout de même à poser ma question.
Nous avons un nouveau CDE, arrivé depuis deux ans, qui ne connait visiblement pas grand chose des états de service des enseignants qu'il a en charge -nous en témoignons tous-... et ne semble guère préoccupé de les mieux connaître.
Une de mes collègues, étant, elle, depuis plus de vingt ans dans l'établissement, se voit pour la deuxième fois attribuer par ce CDE un avis "seulement" favorable. En voici la teneur : "Même avis que l'an passé. Favorable. Mme X est une enseignante sérieuse qui entretient une bonne relation de travail avec ses élèves".
La collègue en question, la cinquantaine, jouit depuis toujours d'une aura indiscutable et jamais démentie auprès des élèves comme des autres professeurs, est certifiée hors classe, s'est investie, et continue à le faire, dans de multiples activités périscolaires, des échanges avec l'Espagne, a été formatrice en IUFM, tutrice... j'arrête là la liste, loin d'être exhaustive.
Cet avis peu enthousiaste est-il de nature à discréditer dès l'abord le dossier, qui n'aurait alors aucune chance par rapport à ceux portant la mention "très favorable"? Un chef d'établissement mesure-t-il clairement -je suppose que oui- l'extrême différence de poids entre les deux mentions, "favorable" et "très favorable"? A l'inverse, un relatif manque de professionnalisme peut-il le conduire à l'ignorer, avec les conséquences qui ne découleraient ?
Vos avis éclairés seraient précieux!
Nous avons un nouveau CDE, arrivé depuis deux ans, qui ne connait visiblement pas grand chose des états de service des enseignants qu'il a en charge -nous en témoignons tous-... et ne semble guère préoccupé de les mieux connaître.
Une de mes collègues, étant, elle, depuis plus de vingt ans dans l'établissement, se voit pour la deuxième fois attribuer par ce CDE un avis "seulement" favorable. En voici la teneur : "Même avis que l'an passé. Favorable. Mme X est une enseignante sérieuse qui entretient une bonne relation de travail avec ses élèves".
La collègue en question, la cinquantaine, jouit depuis toujours d'une aura indiscutable et jamais démentie auprès des élèves comme des autres professeurs, est certifiée hors classe, s'est investie, et continue à le faire, dans de multiples activités périscolaires, des échanges avec l'Espagne, a été formatrice en IUFM, tutrice... j'arrête là la liste, loin d'être exhaustive.
Cet avis peu enthousiaste est-il de nature à discréditer dès l'abord le dossier, qui n'aurait alors aucune chance par rapport à ceux portant la mention "très favorable"? Un chef d'établissement mesure-t-il clairement -je suppose que oui- l'extrême différence de poids entre les deux mentions, "favorable" et "très favorable"? A l'inverse, un relatif manque de professionnalisme peut-il le conduire à l'ignorer, avec les conséquences qui ne découleraient ?
Vos avis éclairés seraient précieux!
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La littérature, comme toute forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas. F. Pessoa
- TungstèneNiveau 5
@Esclarmonde en plus de tout ce qu'a dit @Baldred , tu as peut-être une autre piste à explorer. Elle ne fonctionne que si tu connais un inspecteur général ou une inspectrice générale, par exemple parce que tu as travaillé avec ces personnes pour l'élaboration de sujets d'examens nationaux, ou dans le cadre d'un jury de concours ou encore (autre exemple parmi sans doute d'autres encore) dans un groupe chargé de rénover tel ou tel diplôme. Dans ce cas, tu peux probablement leur en toucher un mot et si ces personnes pensent que ta démarche est justifiée, elles n'hésiteront sans doute pas à en parler avec les IA-IPR concerné(e)s.
Si tu n'en connais pas, les IA-IPR ont parfois des contacts inter-académiques (notamment lorsque certains examens sont gérés en inter-académie et/ou parce qu'ils ont fréquenté les bancs de l'ESEN ou de l'IH2EF ensemble, etc.) Ou bien, si l'IA-IPR de ton académie sortante est convaincu(e) de la place que tu dois avoir sur la liste, elle ou il peut en parler à l'IGESR.
Bref, dans tous les cas, tu le vois, il faut mettre de côté sa modestie et/ou son éventuel syndrome de l'imposteur et ne pas hésiter à en parler avec ta hiérarchie pédagogique (la hiérarchie administrative me semble avoir peu de poids, en revanche).
Bon courage ! c'est une longue route.
Si tu n'en connais pas, les IA-IPR ont parfois des contacts inter-académiques (notamment lorsque certains examens sont gérés en inter-académie et/ou parce qu'ils ont fréquenté les bancs de l'ESEN ou de l'IH2EF ensemble, etc.) Ou bien, si l'IA-IPR de ton académie sortante est convaincu(e) de la place que tu dois avoir sur la liste, elle ou il peut en parler à l'IGESR.
Bref, dans tous les cas, tu le vois, il faut mettre de côté sa modestie et/ou son éventuel syndrome de l'imposteur et ne pas hésiter à en parler avec ta hiérarchie pédagogique (la hiérarchie administrative me semble avoir peu de poids, en revanche).
Bon courage ! c'est une longue route.
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