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- AudreyOracle
Je me résigne à demander les lumières de qui veut pour un truc qui me prend la tête depuis des jours...
J'ai un devoir de dida à faire sur Rimbaud, en étudiant "notamment le lyrisme".
Le corpus est énorme, 7 textes:
- Ma bohême
- lettre à Izambard du 13 mai 1870, incluant Le coeur supplicié
- Le bateau ivre
- Mémoire
- Larme
- Adieu
Ma question est la suivante, et j'ai beau étudier les exemples de devoirs que j'ai, potasser les bouquins de méthodo, je ne trouve pas la réponse: doit-on organiser sa réflexion composée en grands axes d'étude en faisant coïncider chaque axe avec une "séance" faite en classe, reposant donc sur l'étude d'un texte (ou plusieurs), ou peut-on faire des remarques sur tous les textes du corpus dans chacun des grands axes du devoir, comme on le ferait dans un vrai commentaire composé qui ne porterait que sur un texte? Parce que si c'est la solution 1 qui est à appliquer, comment je fais avec un corpus de cette taille???
J'ai un devoir de dida à faire sur Rimbaud, en étudiant "notamment le lyrisme".
Le corpus est énorme, 7 textes:
- Ma bohême
- lettre à Izambard du 13 mai 1870, incluant Le coeur supplicié
- Le bateau ivre
- Mémoire
- Larme
- Adieu
Ma question est la suivante, et j'ai beau étudier les exemples de devoirs que j'ai, potasser les bouquins de méthodo, je ne trouve pas la réponse: doit-on organiser sa réflexion composée en grands axes d'étude en faisant coïncider chaque axe avec une "séance" faite en classe, reposant donc sur l'étude d'un texte (ou plusieurs), ou peut-on faire des remarques sur tous les textes du corpus dans chacun des grands axes du devoir, comme on le ferait dans un vrai commentaire composé qui ne porterait que sur un texte? Parce que si c'est la solution 1 qui est à appliquer, comment je fais avec un corpus de cette taille???
- VioletEmpereur
Je vais te donner une réponse sans doute très bête mais pour la méthodologie, il n'y a pas de conseils dans les rapports de jury ? je sais, tu as déjà dû regarder...
Les agrégés du forum pourront sans doute te répondre.
Les agrégés du forum pourront sans doute te répondre.
- Invité13Habitué du forum
Je crois que c'est la deuxième version. En fait il faut être franc personne ne sait trop comment faire, nous on avait deux profs différents avec des conseils de méthodes différents. J'avais eu 10/20 à un devoir de M. Duras et 6/20 (ou moins à un sur Retz. (Prof fumiste et désagréable au possible on avait eu 3 jours pour le faire, comme ça il n'avait eu que deux copies). Je crois que j'en avais fait une aussi sur Claudel.
J'ai eu 10 à l'écrit.
J'ai vu sur un autre topic que tu désespérais un peu de cette épreuve. Tout ce que je peux te dire, c'est que personne n'en sait plus que toi et que ceux qui y arrivent ne sauront pas t'expliquer forcément comment ils y arrivent.
Le plus important est que tu t'entraînes et que tu rendes des copies même si elles sont nulles. Ensuite demande à celles/ceux qui ont eu de bonnes notes de te montrer les leurs, c'est ce qui t'instruira le plus !
N'oublie jamais que c'est un concours. Même avec un 5 ou un 6 tu peux être admissible.
Si tu veux je peux faire une recherche dans mes archives et t'envoyer mes copies si je les retrouve, mais je ne suis même pas sûre que cela t'aide. (peut-être si j'y joins les corrections...)
J'ai eu 10 à l'écrit.
J'ai vu sur un autre topic que tu désespérais un peu de cette épreuve. Tout ce que je peux te dire, c'est que personne n'en sait plus que toi et que ceux qui y arrivent ne sauront pas t'expliquer forcément comment ils y arrivent.
Le plus important est que tu t'entraînes et que tu rendes des copies même si elles sont nulles. Ensuite demande à celles/ceux qui ont eu de bonnes notes de te montrer les leurs, c'est ce qui t'instruira le plus !
N'oublie jamais que c'est un concours. Même avec un 5 ou un 6 tu peux être admissible.
Si tu veux je peux faire une recherche dans mes archives et t'envoyer mes copies si je les retrouve, mais je ne suis même pas sûre que cela t'aide. (peut-être si j'y joins les corrections...)
- InvitéeHrÉrudit
Il y a des ex. de copies notées sur weblettres, ça peut être utile aussi de les lire.
- FrisouilleEnchanteur
Audrey ! Audrey ! Audrey ! Audrey ! Audrey ! Audrey ! Audrey !
- RaphFidèle du forum
La copie qui suit a obtenu 18/20 en didactique et apporte des réponses à ta question. En spoiler pour gagner de la place.
- Spoiler:
- “Passons, car c’est la loi” écrit Victor Hugo dans un poème dédié à Théophile Gautier, lors de la mort de ce dernier. Mais le passage dont il est question (“Passons”) ne se fait jamais sans médiation. Une médiation qui prend toute sa légitimité dans les actes de célébration des défunts : il faut retrouver quelques éléments de leur vie, et ce, afin qu’ils ne soient pas oubliés. Cette dimension est présente, dans le champ littéraire, dans un genre particulier : le tombeau. Créé au XVIe siècle, il se trouve à mi-chemin entre l’épitaphe, texte court, gravé sur une sépulture la plupart du temps, et l’éloge funèbre, un acte oratoire de circonstance (qui oscille, à la fois selon les défunts, les époques et les locuteurs, entre l’exercice de la prédication si l’on songe à Bossuet au XVIIe siècle – voir l’oraison du Duc d’Orléans – et la dimension idéologique, si l’on pense à André Malraux et son célèbre discours lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon).
Trois composantes définissent le genre de l’éloge funèbre. Il s’agit de la célébration d’une personne défunte, sur laquelle est porté un témoignage sur l’existence dans ce qu’elle a de remarquable ; mais c’est aussi et surtout, historiquement, la production d’un message édificateur pour le public. Cette caractéristique est un héritage antique : une forme de communion, qui a vocation à exorciser la peur devant la mort. La religion chrétienne reprendra cette dimension dans un souci d’édification morale. La troisième composante concerne le locuteur, l’auteur de l’éloge funèbre. C’est de la tension entre ces trois éléments constitutifs que naît la force du texte de célébration d’un défunt.
Le genre du tombeau relève davantage de la production écrite que de la prestation oratoire, même s’il conserve les trois caractéristiques de l’éloge funèbre. Il ressortit de la poésie. Dans le cadre de l’étude de la “poésie” en classe de première, nous proposerons un corpus de quatre textes qui relèvent de l’écriture du tombeau. Le premier est de Pierre de Ronsard, extrait des Odes, et intitulé “Aux cendres de Marguerite de Valois, reine de Navarre” (1551) ; le deuxième est tiré du Tombeau de Théophile Gautier de Victor Hugo, et a pour titre “À Théophile Gautier” (1873) ; le troisième est un sonnet de Stéphane Mallarmé, “Le Tombeau d’Edgar Poe” (1876) ; enfin, le quatrième, de Jean Ristat, le “Tombeau de Monsieur Aragon” (Sections I et II), date de 1983.
La grande amplitude diachronique (de 1551 à 1983) ne doit pas masquer l’unité de ce corpus : une double unité générique, la poésie (macrogenre) et le tombeau (microgenre) ; une unité thématique : l’éloge de quatre artistes ou personnages impliqués dans la vie littéraire et culturelle.
Nous nous proposerons d’aborder cette séquence à travers l’étude de deux axes que nous articulerons. D’une part, nous mesurerons en quoi le genre poétique peut être le plus adapté au genre du tombeau. D’autre part, nous aborderons la question du réinvestissement du tombeau au fil du temps, afin de montrer qu’il ne répond plus aux mêmes implications de la part de ceux qui en sont les auteurs.
Les quatre textes proposent des démarches de traitement du tombeau qui peuvent diverger. L’éloge funèbre de Marguerite de Valois par Ronsard adopte la forme d’une ode pastorale : une composition poétique particulière ; mais dans un but qui relève de l’art poétique : en quoi la poésie de Ronsard permet-elle de célébrer et d’ériger un monument à Marguerite de Navarre ? (Extrait 1). Le tombeau de Victor Hugo, centré sur la figure de Th. Gautier, mêle l’éloge de l’ami, du poète, mais dresse aussi une sorte de double panorama : celui de la figure du poète du XIXe siècle, et celui d’un constat, d’un bilan désabusé de ce siècle (Extrait 2). Le texte de Stéphane Mallarmé, de forme fixe – un sonnet – présente le tombeau comme un acte littéraire susceptible à la fois de réhabiliter E. Poe mais aussi de lui assurer une postérité dans la littérature (Extrait 3) : nous entrevoyons déjà ici qu’après Victor Hugo, la problématique du tombeau évolue. Dans le dernier texte du corpus, dédié à L. Aragon, par Jean Ristat, l’éloge funèbre, s’il conserve sa dimension de mémoire, d’hommage (section I), prend un tour différent : il s’agit de produire une scène poétique figurant, sous forme d’hypotypose, l’agonie d’un poète (Extrait 4).
Cette séquence dédiée à la poésie pourra suivre l’étude d’un roman réaliste du XIXe siècle – Flaubert, L’Éducation sentimentale –, répondant à l’objet d’étude “Le personnage de roman : visions de l’homme et du monde”. Il s’agira de montrer que le “personnage” du tombeau obéit à des règles différentes voire opposées à celles du héros réaliste : le défunt subit une forme de déréalisation, un décrochage du réel, pour en faire une figure soit héroïsée, soit divinisée, à tout le moins emblématisée.
La séquence que nous proposerons pourra s’intituler “Éloges de poètes” : il faudra insister sur le pluriel d’“éloges” qui a une dimension autoréflexive. En effet, des défunts sont loués, mais ces louanges rejaillissent sur les poètes-auteurs de tombeau. La séquence articulera deux perspectives d’étude aux deux problématiques énoncées précédemment : “étude de la production et de la singularité des textes” pour ce qui concerne le genre du tombeau et l’“étude des genres et des registres” pour ce qui touche au genre poétique.
Nous attendrons des élèves une connaissance des notions poétiques de versification et des différentes images à l’œuvre dans le langage poétique (métaphores, comparaisons, personnifications...). L’approche d’un mouvement littéraire et culturel, en classe de seconde, a dû les familiariser avec le Romantisme, dont les caractéristiques seront réinvesties dans le cadre de l’étude du texte de Victor Hugo. Quelques éléments du registre lyrique – supposés abordés en classe de troisième – seront également approfondis. Nous ajouterons enfin des notions qui ressortissent de l’étude de l’“éloge et du blâme”, même si cet objet d’étude est facultatif en classe de première.
En termes d’acquis notionnels, dans cette séquence, outre l’approfondissement du registre lyrique, nous donnerons des éléments sur le mouvement littéraire de la Pléiade, lors de l’étude du texte de Ronsard.
Le choix de textes longs impose une séquence un peu plus longue que de coutume, mais l’objet d’étude consacré à la poésie étant absent entre la classe de troisième et la classe de première, cela justifie un travail plus approfondi sur ce genre majeur. Nous proposerons une mise en œuvre didactique en cinq séances. La première séance, d’une durée de deux heures, s’attachera à l’étude du texte de Victor Hugo : après une réflexion sur l’Avis du lecteur d’A. Lemerre, qui propose une définition historique et notionnelle du genre du tombeau, nous envisagerons une lecture d’ensemble du texte pour dégager ses grands mouvements ; puis nous proposerons une lecture analytique des vers 53 à 82. La deuxième séance, d’une durée de deux heures également, sera consacrée à l’ode de Ronsard. Après un travail préparatoire, nous proposerons une étude analytique des sizains 1 à 11. Dans le cadre de l’initiation au commentaire composé, la troisème séance sera l’occasion de mettre en pratique cet exercice, à partir du découpage du texte de Ronsard : sizains 12 à 20. La quatrième séance, d’une durée d’une heure, fera l’objet d’une lecture analytique du texte de Stéphane Mallarmé. Enfin, la cinquième et dernière séance, articulée en deux temps, proposera une comparaison des vers 1 à 12 du texte de V. Hugo (extrait 2) avec les vers 1 à 12 du texte de J. Ristat (extrait 4) ; puis une lecture analytique du texte de la deuxième section, dédié à Louis Aragon. Un exercice d’invention sera donné en travail de prolongement et de bilan de la séquence.
***
Le choix porté sur le texte de V. Hugo comme entrée dans la séquence trouve deux justifications : d’une part l’intérêt de l’Avis au lecteur d’A. Lemerre, et d’autre part, le caractère de charnière entre le tombeau du XVIe siècle qui le précède et les deux tombeaux suivants. Dans une première partie de la séance, on demandera aux élèves de dégager à partir de l’avis au lecteur une définition du tombeau : en effet, les grands enjeux du genre sont contenus dans ce court texte (“souvenir d’une vie”, “que l’art a remplie toute entière”, la “Mémoire”, le “Mouvement littéraire”, la dimension historique, pour louer...”). La dimension de l’écriture littéraire (“Monument littéraire”) par un poète pour un autre artiste servira par conséquent de point de départ à la séquence. Après lecture de ce long texte de V. Hugo, il s’agira de donner un travail préparatoire de repérage autour de quelques axes : la présence de la voix du poète, la dimension romantique (les élèves réinvestiront leurs acquis de seconde sur le mouvement). Ce travail pourra être suivi d’un découpage des grands mouvements du texte : vers 1 à 12 : l’annonce d’un souvenir, v. 13-38 : la figure de Th. Gautier dans son siècle ; v. 39-52 : le départ de Gautier ; vers 52 à 65 : l’annonce du départ prochain du poète, Hugo ; v. 66 à 82 : une fin désenchantée, un siècle qui s’achève. Il s’agira de s’arrêter sur les vers 13 à 38 qui présentent la dimension de l’héroïsation de Gautier : il est le prophète : “Mage, druide, brahme...”. Cette dimension participe dans un même mouvement de l’esthétique et de la conception du poète romantique, mais aussi de la problématique de l’éloge funèbre, qui consiste à héroïser le personnage défunt.
Le second temps de cette première séance sera consacré à la lecture analytique de la deuxième partie du texte, des vers 39 à 82 : le découpage a déjà été proposé, et on pourra demander aux élèves de réfléchir à partir des trois axes suivants : la question des voix structure cet extrait. La première strophe évqoque un tu, Gautier, à qui Hugo s’adresse ; la deuxième un je qui prend à son compte une vision qu’il déploie ; une troisième strophe qui alterne un “nous” recomposant les deux instances précédentes puis tour à tour le “tu” et le “je”. Ce premier axe détermine le projet hugolien qui utilise Gautier dont il fait l’éloge pour résumer le projet romantique : uen mosaïque d’individualités (je, tu mais aussi Dumas, Lamartine, Musset qui sont cités) dans une vision collective. Le deuxième axe abordera la progression du texte en terme de présentation du réel : strophe 1, il s’agit du mouvement (“Va, vers..., Monte, tu vas voir, tu vas sentir...”) qui permet d’accéder à la vérité : mouvement d’ascension du défunt ; strophe 2, il s’agit de la vision d’Hugo, qui “contemple, voi[t]”, “voici”, qui lui aussi se met en mouvement – il faudrait à ce stade, commenter les nombreuses images poétiques qui irriguent le texte et qui subliment et le personnage de Gautier, et l’art du poète, Hugo (“Grandis, plane, ouvre tes ailes...” ; “Entre en cette ombre immense où, pâle, nous fuyons”) ; enfin la strophe 3, le mouvement vers la mort entraîne tout le siècle (“expire, hélas, L’onde antique est tarie...”). Le troisième axe tentera de montrer la forte implication de V. Hugo (“émue, moi banni...”) qui là encore rassemble l’individu et le collectif : mais un collectif qu’il faudrait montrer décimé : “Le dur faucheur avec sa large lame avance / Pensif et pas à pas vers le reste du blé”. V. Hugo enterre Gautier mais aussi le siècle et le Romantisme.
À l’issue de cette première séance, le texte de V. Hugo aura été abordé sous une double dimension : la question de l’héroïsation du défunt, la figure des poètes (tant Gautier qu’Hugo) et la question du Romantisme, dont les bases auront été revues.
La deuxième séance proposera d’étudier le texte de Ronsard, origine du genre du tombeau, tel que Lemerre le rappelait dans son avis au lecteur. La longueur de ce texte impose également de faire des choix, essentiellement guidés par la problématique de l’éloge funèbre, articulée avec le genre poétique. Nous proposerons un travail préparatoire aux élèves, qui visera à montrer la dimension pastorale de ce texte : il s’agira de faire réfléchir sur l’isotopie de la nature ; là encore la question des voix permet de “découper” le texte en mouvements. Le rappel des caractéristiques de genres poétiques – ou de formes – tels que l’églogue ou la pastorale enrichira le bagage notionnel des élèves. L’étude de l’isotopie de la nature permet de montrer, dans un premier temps, l’importance du traitement de la nature, qui s’oppose à ce que ne veut pas le poète : “Il ne faut pas qu’on te face / Un sepulchre (...) Pompeux...”. Au tombeau comme élément architectural s’oppose le poème, sous forme d’ode pastorale. On réalisera avec les élèves une proposition de découpage du texte qui pourrait être celui-ci : sizains 1 à 6, adresse à la défunte ; sizains 7 à 11, adresse aux pasteurs qui doivent composer des chants de louanges (épitaphe 1, inscription sur la tombe) ; sizains 12 à 19 : les pasteurs sont invités à être des “évangélistes” (épitaphe 2 : sur un arbre) ; dernier sizain : une forme d’envoi, dans lequel le poète, Ronsard, s’exprime à la première personne, pour clore son propre chant.
À l’issue de ce travail préparatoire, qui aura balayé le texte et foruni ses principaux mouvements, nous proposerons l’étude analytique des six premiers izains. Cette étude abordera trois axes : d’une part l’opposition entre la nature et l’architecture. Cette opposition utilise deux motifs : la couleur verte, l’eau d’un côté, le poids (“v. 25 : “L’airain...” ; “... la sepulture / Presse soulz...”) et le cercle (“enserre, Un sepulchre qui embrasse / Mille termes en un rond”) d’un autre. Le deuxième axe s’attachera à la figure de la femme défunte : là encore il y a héroïsation, déréalisation. La poésie permet ce décalage entre la réalité et l’image, entre le référent et la figure idéalisée : au moyen d’hyperboles (“Tout ce qu’avoit notre terre / D’honneur, de graces, & de beau”), de comparaisons (“Ainsi te fuz (...) ô Déesse”). Le troisième axe, précisément, renvoie à la valeur d ela poésie : la mémoire, l’idéalisation, la sublimation du défunt passe moins par la pierre que par le vers, moins par les “Pompeux (...) ouvrages antiques”, le lieu de déploiement de la nature, dans les images. Il s’agit bien d’assurer à la reine une postérité dans la littérature, lorsqu’il s’agit du “renom”, de la “renommée”.
Cette séance aura permis de remettre dans son contexte originel – le XVIe siècle – le tombeau. On aura pu intégrer quelques éléments d’histoire littéraire, en particulier sur le mouvement de la Pléiade, dont Ronsard est une figure emblématique. La dimension poétique – traitée à travers la figure héroïsée ou plutôt divinisée – est annoncée à la fin du développement du troisième axe d’étude des six premiers sizains, mais c’est dans la suite du texte, dont l’étude sera proposée dans la troisième séance, que les élèves auront à la réinvestir.
La troisième séance proposera, dans le cadre de l’initiation au commentaire composé, exercice du baccalauréat, l’étude organisée des sizains 12 à 20. L’exercice est proposé en classe et fera l’objet d’un corrigé avant la dernière séance de la séquence. Nous donnerons ici quelques pistes d’étude qui seront les attendus de l’exercice.
Après une situation du passage – qui notera que le poète assigne une mission, au sens quasi religieux du terme, aux pasteurs –, nous proposerons aux élèves trois grandes orientations qui leur permettront d’organiser leur commentaire. La première orientation concerne la figure des Pasteurs : manière dont le poète s’adresse à eux, définit leur rôle autour de l’idée de parole (anaphores, “Dittes”) ; une parole qui doit essaimer. Les Pasteurs sont à la fois les porte-parole, ceux qui portent la “bonne” parole ; ils constituent le prolongement de la figure divinisée de la reine défunte. Il faudra noter que les paroles diffusées sont celles de la poésie et de sa dimension d’éloge (voir sizain 15 : avec la réunion de la fleur, de la reine et de l’image poétique dans le mot “Marguerite”). La deuxième orientation visera à définir précisément la dimension héroïsée de la reine défunte : “Nymphe, excellance, richesse, trésor...”. La troisième orientation concerne la poésie : le tombeau prend tout son sens et sa dimension idéologique : le texte au service de la louange, mais aussi et surtout au service d’une esthétique. Il faudra attendre le commentaire de l’épitaphe 2, qui là encore relie la poésie à la nature : le texte est gravé sur un arbre. Le dernier sizain, comme un envoi, rappelle le projet poétique de Ronsard qui consiste à lier indissociablement l’“oubly” et ses “chantz” : une alliance dans une ultime adresse à la reine défunte :
“Oy ma lyre qui te sonne
Et preste l’aile à mes chantz”.
Au terme de ce parcours, l’enjeu poétique de l’héroïsation aura été perçu par les élèves. Ce qui émerge également de ces deux textes, pris successivement, c’est la dimension idéologique. À travers l’éloge funèbre, dans une pièce artistique qui loue un autre artiste, se dessine tour à tour l’image d’un poète et l’image de sa conception de la poésie : conception romantique pour Hugo, conception liée aux enjeux de la Pléiade (y compris sur la question de la place de la poésie dans les cours royales). Il reste à envisager l’autre pan problématique évoqué : Hugo a été préparé par le tombeau de la Renaissance, mais il le dit lui-même, il est aussi suivi d’un tombeau qui n’a pas les mêmes préoccupations.
La quatrième séance proposera une étude analytique du texte de Mallarmé. Dans l’économie de la séquence sur l’objet d’étude “la poésie”, il est particulièrement intéressant de placer un sonnet. En effet, il s’agit de revenir sur cette forme paradoxale : à la fois fort contraignante mais également exceptionnellement productive. Avec ce texte de Mallarmé, nous proposerons un sonnet de facture classique, avec un système rimique abba cc dede. Ce texte rompt avec les deux textes précédemment abordés. Les axes retenus pour cette lecture analytique auront une double visée : évaluer le degré de correspondance de ce tombeau avec les textes illustrant le genre que sont ceux de Ronsard et Hugo ; constater qu’après Hugo et la vision collective, la poésie a resserré son propos, y compris dans un acte “public” comme un éloge funèbre, autour de la question du langage.
Le premier axe d’étude étudiera la dimension religieuse et mythologique de ce texte (“éternité, hydre, sortilège, l’ange chu, blasphème”). Le tombeau conserve à tout le moins sa forme originelle, la dimension religieuse. Cependant, dans un deuxième temps qui constituera le deuxième axe, il faudra montrer que la figure du défunt est évacuée, au profit de celle du poète : c’est le sens des majuscules (“Lui-même, Poète...”). La rupture avec le texte d’Hugo n’est pas entièrement consommée. Pourtant, Mallarmé est tourné vers le passé, non pas du défunt, mais de la littérature (“Son siècle épouvanté...”) : ce qui importe aujourd’hui, c’est l’art, ce sont les mots, ce qu’il résume dans le vers six, fort célèbre. Dans un troisième temps, nous montrerons le réseau thématique de la chute, dimension religieuse : “nu... bu... chu”. Le poète romantique est tombé, ange déchu, le remplace un poète nouveau, plus proche du langage et du travail sur ce langage. Le texte de Mallarmé, qui retourne au sonnet – forme fixe, classique –, est un hommage a un poète qui ouvre des horizons nouveaux : ceux d’une poésie non pas tournée vers le monde, mais vers elle-même. En d’autres termes, la rupture est consommée.
Ainsi, l’héroïsation existe toujours dans la dimension de l’éloge après Victor Hugo. Cependant, c’est vers un futur que se tourne Mallarmé. La poésie n’a de valeur que dans le travail qui lui est consacré. Mallarmé remplace la tribu des Romantiques (Hugo, Gautier, Lamartine, Dumas) par la tribu des mots. L’éloge funèbre rend hommage non au passé d’un défunt, mais à l’avenir de la poésie.
La cinquième séance, dernière de cette séquence, prolongera le travail et la réflexion sur la poésie moderne : celle-ci est centrée sur les mots et par conséquent peut s’affranchir de certaines règles. Mais à cette évolution, s’ajoute un dévoiement : l’éloge funèbre peut remotiver – et c’est le cas dans le texte de Ristat – les fondements de l’art oratoire. L’ethos du poète qui écrit l’éloge funèbre ne conçoit pas la dimension religieuse du recueillement dans le souvenir : il faut au contraire proposer une image frappante de la mort. Quel pouvoir reconnaît-il à ce type de texte ? Le pouvoir de la poésie.
Dans un premier temps, il semble fructueux, pour mesurer le chemin parcouru, de comparer le début du texte de Victor Hugo, vers 1 à 12, où le poète s’adresse à son pair, “ami, poète, esprit...”, et écrit son poème en convoquant le souvenir, au début du texte de Jean Ristat, dans lequel l’auteur invoque non pas l’ami, d’emblée, ni le poète, mais l’“Écriture”. Les deux esthétiques divergent : pour Hugo les mots traduisent la vision, pour Ristat les mots “rendent la mémoire”. On comparera avec profit l’utilisation des images qui fonctionnent presque en échos (“je pense à toi aussi maintenant” // “je me souviens des temps écoulés”). Cependant, la vision hugolienne n’a pas le caractère intimiste de la vision de Ristat. Le travail sur le mot et sur le langage, par conséquent sur l’image, revivifie la poésie : nous ne citerons que “Que tu aimais égorger avec des ciseaux / D’argent...”.
À l’issue de ce travail de comparaison, nous proposerons une lecture analytique de la deuxième section du texte de Jean Ristat. Ce sera l’occasion de revenir sur le registre pathétique peu à l’œuvre dans ce corpus, mais fortement structurant dans les douze derniers vers de cette section. Ce texte permet aussi d’envisager la poésie libérée de certaines contraintes (ponctuation, versification, système des rimes...). Dans ce texte, nous verrons un dévoiement du genre du tombeau, ou à tout le moins une évolution sensible de celui-ci. En effet, cette deuxième section s’attache à une veillée funèbre, que le poète revit dans une sorte d’hypotypose (présent de l’indicatif à partir du vers 31 jusqu’au vers 40 ; image forte ; déplacement de l’attention sur plusieurs figures...). Le projet est davantage de conserver l’image du poète réduit au silence. À cet égard, le premier axe d’étude s’attachera à la dimension du silence qui règne dans l’ensemble du texte (“sourd”, “je t’appelle”, “toute parole est refusée”, “le silence enfin et l’éclair”) ; un silence d’autant plus marquant qu’il est rompu dans l’agonie finale (“turbulents, rompre tes os... battements d’oiseaux”). Le deuxième axe proposera l’étude des figures présentes lors de cette agonie : il ne s’agit plus d’une inhumation mais du tableau d’une agonie, dont plusieurs individus sont les témoins (“Des femmes, un jeune homme, elles, elle...”) ; le poète n’est plus seul dans la mort, il est accompagné : c’est qu’il est plus accessible, plus humain. Il n’en est pas moins héroïsé, comme c’est toujours le cas dans l’esthétique du tombeau. Ici, Aragon est héroïsé dans l’expiration, à en juger par la force des derniers vers et la présence d’une chute “L’antre de la mort se refermer sur ta gorge / Aux battements d’oiseau blessé mordue”. Le troisième axe étudiera la fonction du poète qui réalise le tombeau. Il se définit lui-même : le passeur. Ce passeur est celui qui lui tient la main dans l’agonie – dimension humaine, révélateur de l’amitié – mais c’est aussi celui qui passe le témoin, en même temps qu’il est témoin. D’une certaine manière les élèves seront amenés à comprendre que le XXe siècle, à tout le moins Jean Ristat dans ce texte, réalise une synthèse entre la nécessaire obligation de mémoire vis-à-vis du poète, mais aussi et surtout l’idée selon laquelle cette obligation ne peut se réaliser autrement que par un acte poétique : ici un flux mimétique du souffle qui part et de la mémoire qui peine à ressaisir ce moment.
À l’issue de cette séance, et en guise à la fois de réinvestissement des notions de la séquence et d’évaluation sommative, nous proposerons un devoir sous la forme d’un exercice d’invention dont l’intitulé pourrait être le suivant : “En reprenant la forme du sonnet canonique, à la manière de S. Mallarmé, vous écrirez le tombeau d’un poète de votre choix, sur le modèle suivant :
J’ai vu...
J’ai vu...
Dites...
Mais n’oubliez pas...
Vous veillerez à la structure et au respect de la versification et vous réinvestirez les caractéristiques principales du tombeau”.
La correction mettra en évidence les réussites et les échecs et insistera sur les attendus suivants, outre les attendus formels précisés dans l’énoncé : l’héroïsation ou la divination du défunt, l’articulation entre célébration et dimension poétique.
***
Cette séquence abordant l’objet d’étude “la poésie” aura permis de recomposer un paysage d’histoire littéraire plus complet : la Pléiade, le Romantisme, les expériences sur le langage à partir de Mallarmé. Elle aura également permis de montrer à quel point la dimension poétique peut être le creuset de thématiques diverses : cependant, quelle forme peut le mieux remplacer un monument de pierres qu’un poème, monument de mots ? Le parcours dans la dimension historique du corpus a enfin montré qu’à la constante de l’héroïsation – la déréalisation, qui constitue une caractéristique essentielle du genre poétique – répondent néanmoins des infléchissements : en particulier, et c’est le plus net, une vision de plus en plus individualiste du monde. L’évolution, la pente est ancienne (“Tout penche” écrit V. Hugo) mais il y a basculement au XIXe siècle. Ce corpus est éclairant dans la mesure où c’est à un genre particulièrement tourné vers le collectif, la célébration, que “s’attaque” cette érosion individualiste. Il en va de même du sacré, qui quitte peu à peu la sphère poétique au profit du mot, qui appartient “à la tribu”, et de ses formidables potentialités poétiques.
Comme prolongement, nous proposerons d’illustrer cette pente vers l’individualisme – amorcée avec l’étude du roman de Flaubert et poursuivie par la séquence qui vient de nous occuper – par son illustration dans un autre genre, celui du théâtre. Il s’agira d’étudier, dans le cadre de l’objet d’étude “Le théâtre : texte et représentation”, un groupement de textes autour de “la question des personnages, du collectif au “deux”” : extraits de Racine, de V. Hugo, de Beckett et de Ionesco : une trajectoire vers le dépouillement de la scène et une désacralisation.
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"Il faut rire de tout. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans." Pierre Desproges
- LoEsprit sacré
Audrey je ne peux pas t'éaider, mais je t'encourage! :vvv:
- Reine MargotDemi-dieu
Tu dois d'abord cerner les enjeux du corpus , puis trouver une problématique littéraire et didactique qui lui correspondent.
chaque séance est consacrée à un texte, étudié selon un axe précis mais dans un commentaire rendant compte des principaux enjeux du texte.
Attention: penser à varier et à ne pas faire que des LA: tu peux croiser l'étude de deux textes (vu le nombre ici ça doit se faire), c'est apprécié.
chaque séance est consacrée à un texte, étudié selon un axe précis mais dans un commentaire rendant compte des principaux enjeux du texte.
Attention: penser à varier et à ne pas faire que des LA: tu peux croiser l'étude de deux textes (vu le nombre ici ça doit se faire), c'est apprécié.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
Raph, à lire l'introduction, tu as posté une dissert de LM, et pas de LC. Et l'épreuve n'est pas la même.
- HestiaNiveau 10
Attention, en LC, on ne fait pas de didactique, le nom est trompeur mais les rapports de jury l'indiquent bien; c'est une dissert littéraire qu'ils attendent. On évoque très peu les élèves et le voc didactique n'est que très peu employé.
La copie que cite Raph correspond à sujet de LM et par rapportà ce que dit Marquise, en LC, on ne parle même pas de LA.
Notre épreuve est une "composition sur auteurs". Donc, perso, je fais une dissert en intégrant chaque texte à mes différentes parties s'ils s'y prêtent bien sûr.
La copie que cite Raph correspond à sujet de LM et par rapportà ce que dit Marquise, en LC, on ne parle même pas de LA.
Notre épreuve est une "composition sur auteurs". Donc, perso, je fais une dissert en intégrant chaque texte à mes différentes parties s'ils s'y prêtent bien sûr.
- AudreyOracle
Merci à tous d'avoir voulu m'aider et oui, dida LC et LM n'ont rien à voir. Hestia a eu la gentillesse de m'expliquer tout plein de choses en MP, je devrais pouvoir m'en sortir avec ça, même si je vais avoir du mal à faire un plan qui tienne la route...
- FrisouilleEnchanteur
Audrey a écrit:Merci aux pom-pom girls...
Et n'hésite pas à crier dès que tu as besoin d'autres encouragements...
- InvitéInvité
Audrey a écrit:Merci à tous d'avoir voulu m'aider et oui, dida LC et LM n'ont rien à voir. Hestia a eu la gentillesse de m'expliquer tout plein de choses en MP, je devrais pouvoir m'en sortir avec ça, même si je vais avoir du mal à faire un plan qui tienne la route...
Dis, tu nous en ferais pas profiter, hein ?
- AudreyOracle
Bah, elle m'a dit plein de choses que seuls ceux qui sont sur agreglettres pourraient comprendre...
Mais en gros, il ne faut pas faire de progression comme le font les LM, car sinon, ça limite à n'étudier à chaque fois qu'un aspect de chaque texte du corpus. Or, en LC, c'est la seule épreuve de français qu'on a à l'écrit, il faut donc montrer qu'on est capable d'analyser les textes finement pour les rattacher à une problématique littéraire, comme dans un commentaire composé.
Mais en gros, il ne faut pas faire de progression comme le font les LM, car sinon, ça limite à n'étudier à chaque fois qu'un aspect de chaque texte du corpus. Or, en LC, c'est la seule épreuve de français qu'on a à l'écrit, il faut donc montrer qu'on est capable d'analyser les textes finement pour les rattacher à une problématique littéraire, comme dans un commentaire composé.
- AudreyOracle
Ouhla...
Plan de merde toujours pas fini... (j'ai les idées, mais j'ai pas "rempli" toutes les parties d'éléments de commentaire... j'en suis au II 3/)
En gros, ma problématique: Le lyrisme faisant du "je" poétique l'objet de la création, en travaillent notamment sur la musicalité et la quête d'un idéal, à quelle distance Rimbaud s'en tient-il tout au long de son cheminement poétique?
I La libération du poète
1/ Nécessité de cette étape
2/ L'ivresse du départ
3/ S'émanciper des autorités
II Voyager vers l'inconnu
1/ Etre poète, c'est travailler
2/ Ce travail se fait par le dérèglement des sens
3/ Se faire "Voyant" pour comprendre une nouvelle réalité
4/ Plonger dans les Enfers
III Transmettre l'expérience: un poète alchimiste (bof, je sais...)
1/ Créer un monde nouveau par le langage
2/ Affranchir la poésie des conventions
3/ Tirer les conclusions de l'expérience
Franchement..... je trouve ça bof bof... et mon plan en tant que tel ne répond pas à la problématique, ce sera fait (si j'y arrive! ) par les remarques de commentaire à l'intérieur des parties... ce que je trouve bâtard.
Plan de merde toujours pas fini... (j'ai les idées, mais j'ai pas "rempli" toutes les parties d'éléments de commentaire... j'en suis au II 3/)
En gros, ma problématique: Le lyrisme faisant du "je" poétique l'objet de la création, en travaillent notamment sur la musicalité et la quête d'un idéal, à quelle distance Rimbaud s'en tient-il tout au long de son cheminement poétique?
I La libération du poète
1/ Nécessité de cette étape
2/ L'ivresse du départ
3/ S'émanciper des autorités
II Voyager vers l'inconnu
1/ Etre poète, c'est travailler
2/ Ce travail se fait par le dérèglement des sens
3/ Se faire "Voyant" pour comprendre une nouvelle réalité
4/ Plonger dans les Enfers
III Transmettre l'expérience: un poète alchimiste (bof, je sais...)
1/ Créer un monde nouveau par le langage
2/ Affranchir la poésie des conventions
3/ Tirer les conclusions de l'expérience
Franchement..... je trouve ça bof bof... et mon plan en tant que tel ne répond pas à la problématique, ce sera fait (si j'y arrive! ) par les remarques de commentaire à l'intérieur des parties... ce que je trouve bâtard.
- RaphFidèle du forum
Agamemnon a écrit:Raph, à lire l'introduction, tu as posté une dissert de LM, et pas de LC. Et l'épreuve n'est pas la même.
:Oups: The boulette... J'avais oublié la distinction LM/LC. :boulet:
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"Il faut rire de tout. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans." Pierre Desproges
- AudreyOracle
Bah, c'est pas grave Raph...
Mais pour continuer dans la série "la poisse aime Audrey d'un amour passionné", j'arrive pas à lancer Word........
P***** de m*****...
Je fais quoi moi si je veux taper mon devoir? pfffffff....
J'crois bien que je vais arrêter pour ce soir... tant pis si j'ai déjà passé le délai... tant pis si je reprends le boulot mercredi... là... suis à bout.
Mais pour continuer dans la série "la poisse aime Audrey d'un amour passionné", j'arrive pas à lancer Word........
P***** de m*****...
Je fais quoi moi si je veux taper mon devoir? pfffffff....
J'crois bien que je vais arrêter pour ce soir... tant pis si j'ai déjà passé le délai... tant pis si je reprends le boulot mercredi... là... suis à bout.
- LoEsprit sacré
Audrey a écrit:Bah, c'est pas grave Raph...
Mais pour continuer dans la série "la poisse aime Audrey d'un amour passionné", j'arrive pas à lancer Word........
P***** de m*****...
Je fais quoi moi si je veux taper mon devoir? pfffffff....
J'crois bien que je vais arrêter pour ce soir... tant pis si j'ai déjà passé le délai... tant pis si je reprends le boulot mercredi... là... suis à bout.
Télécharge open office au pire!
- AudreyOracle
Agamemnon a écrit:Vous reprenez mercredi en France ?
Non, je reprends mercredi à cause de ma principale qui ne veut pas me laisser aller au cours d'agreg à lyon, et qui tient absolument à ce que je rattrape le pont de l'ascension que dans l'ain nous rattrapons par anticipation mercredi...
- AudreyOracle
Merci Elo... mais là... merdouilles sur tous les fronts avec le PC...les téléchargements mettent des plombes...(quand ça merde, ça merde à fond..)
Je vais bosser au brouillon, on verra bien si le problème Word est résolu demain..
Je vais bosser au brouillon, on verra bien si le problème Word est résolu demain..
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