Contractuelle fatiguée ... où vais-je trouver la motivation cette année?

Bonjour à tous,

Pour la plupart d'entre nous/vous, ça sent la rentrée... mais moi, je n'y arrive pas. Pas cette année. Tétanisée serait le terme exact...

J'ai un parcours particulier, mais pas exceptionnel ... Titulaire d'une maîtrise de FLE (je n'ai pas terminé ma maïtrise en Lettres Modernes, cause travail...), je n'ai jamais excercé longuement le métier pour lequel j'avais été formée initialement, et j'ai "fini" aux portes du rectorat. Cela fait maintenant 8 ans que j'enseigne (en tout cas j'essaie !), et on me propose des postes chaque année... la plupart du temps à partir de mi-octobre...
A l'occasion d'un stage, j'ai pu rencontrer des collègues contractuels. Cela nous a fait le plus grand bien, d'échanger nos impressions sur notre statut, sur notre travail au quotidien.

Les collègues titulaires du CAPES pensent tout naturellement qu'une personne comme moi ferait mieux de passer le concours. Je n'en pense pas moins. La réalité, c'est que, d'une part la vie nous complique un peu les choses parfois, d'autre part je travaille tellement pour "assurer" mes rempla et "coller" aux attentes des personnes que je remplace que je n'ai plus guère d'énergie pour rien... alors, le concours... même en interne, c'est devenu une sorte de fantasme !

Habituellement, je ne décroche jamais vraiment... Je flâne sur Weblettres, je revisite les séquences que j'ai jugé "réussies" pour les améliorer... Je travaille mes progressions annuelles... J'invente mes exos...Je lis ce que je n'ai pas le temps de lire durant l'année scolaire... parce qu'on aime bien ça, non ?

Cette année, je me sens lessivée. J'ai eu un remplacement très dur, dans un collège très cool pourtant... concours malheureux de circonstances. Le principal, avec lequel j'ai entretenu des relations tendues ne m'a pas "ratée" en m'évaluant... La responsable du rectorat a essayé de me rassurer mais je me suis sentie super nulle... Ensuite, j'ai terminée l'année sur un poste à 22 heures, puis à une heure de route de chez moi... Malgré une fin d'année très agréable, et de bonnes éval' dans mes deux derniers établissements, je me sens toujous aussi déprimée.
Début juillet, sur un coups de tête, j'ai mis à la poubelle tout mon travail. Tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant. Je me disais que ce serait l'occasion. Comme repartir à zéro. Me sentir toute neuve.

Je ne me suis pas inscrite au concours, parce que j'avais vraiment la tête à l'envers à ce moment-là.

Et là, ça ne va plus du tout... Je me sens fragmentée. D'un côté, je sais que j'adore ce métier et je sens toute l'énergie qui monte en moi pour assurer cette année, d'un autre côté, je suis très en colère... contre ceux qui mésestiment le travail des contractuels/vacataires, contre moi-même qui suis incapable de prendre du recul, contre tous les gentils couillons qui continuent à penser qu'on fait ça pour les vacances...

Alors, c'est l'angoisse, et je bloque : je ne parviens plus à travailler.

Est-ce que ce genre de crise vous est déjà arrivé ? Comment avez-vous fait ? Pensez-vous qu'il me suffit d'attendre, et que je vais redémarrer toute seule devant l'urgence d'une nouvelle suppléance ?? Pensez-vous que je n'ai pas la "vocation" pour tout ça ?

Merci par avance...



Si vous avez un avis...

Il me paraît évident que tu as la vocation...

Bienvenue à toi et surtout courage !
Visiblement, à te lire, je pense que ça ira mieux en t'y remettant : ce ne sont pas les élèves et les cours, mais les conditions qu'on t'impose qui t'usent ! Et effectivement, je te comprends...
C'est malheureusement le lot de beaucoup de se retrouver en simples pions de l'EN et les vacataires sont encore plus touchés, hélas...

N'hésite pas en tout cas si tu as besoin d'aide

Je pense que ça reviendra. Si tu as vraiment "la flamme" (ce que tu sembles avoir), la rentrée te ravivera.
Je comprends tout à fait ton malaise, tes craintes: je suis MA aussi, j'ai planté le capes aux oraux il y a 1 mois et sur le coup, j'aurais bien tout envoyer valser: besoin de reconnaissance et sentiment profond de ne pas être à ma place, de ne rien valoir ou bien trop peu.
ça passe... Comme tout. mais ça passe.

Alors courage! Reprends du poil de la bête. flane par ici, prends le temps de regarder ce que font les autres, donne ton avis, ça ramènera l'envie.

Je connais cette situation, j'ai été MA pendant plus de 3ans. La motivation reviendra.
Courage

pas vraiment de conseils à te donner, sinon de t'y remettre tranquillement et sans trop forcer (et de t'inscrire au concours pour la session suivante !); Tout mon soutien !

Salut Carole,
Je suis contractuelle, tout comme toi, avec un parcours sensiblement différent et similaire à la fois... bref, ce sera ma troisième rentrée.
Cette année, j'ai la pêche, je suis contente de retrouver les élèves, j'ai plein de nouvelles choses à leur apprendre, bref je suis motivée. Tout ça malgré (ou grâce à) mon mémoire de master que j'ai travaillé tout l'été.
Par contre, l'année dernière, j'ai craqué tout comme toi, le dernier remplacement m'avait complètement démolie, je n'y croyais plus, mauvaise ambiance, de la route... une fin d'année bien pourrie m'a fait refusé un remplacement en début d'année. J'ai cherché à refaire autre chose, je me suis réinvestie dans mon master...mais y'a pas... ça me manquait alors j'ai repris contact avec le rectorat et j'ai eu la chance de n'avoir que deux remplacement sur l'année dont un sur 6 mois à 20 km de chez moi!
Je comprends aisément ton malaise quant à notre statut parfois injustement méprisé, tu as 8 ans d'ancienneté, donc tu as ta place, c'est évident. Face à certaines remarques désobligeantes, je reste calme mais n'hésite pas à revendiquer mes compétences, à me faire entendre.
Pour moi, être contractuelle est la meilleure chose qui me soit arrivée, je me suis réalisée devant mes élèves, je n'aurais jamais passé le concours en externe pensant ne pas être faite pour ça.
Garde confiance, réfléchis peut-être à l'interne, d'ici peu il faudra un M2 pour le passer... Demande peut-être moins d'heures et la prépa du rectorat, il n'y a aucune raison que tu n'y arrives pas.
Repose-toi, respire, va prendre l'air... et sois assurée de mon soutien intégral et massif!

Bonsoir,

C'est un métier difficile où on rencontre parfois des gens qui aiment faire du mal aux autres. Dans le privé c'est pareil, on rencontre deux types de personnes:

-celles qui ne savent que travailler en mettant une pseudo-pression, mais souvent tout cela reste superficiel et cache des carences.
-celles plus décontractées qui donnent l'impression d'un rythme lent, mais qui en réalité sont bien plus compétentes et à l'issue la rentabilité, même si elle ne se constate pas de prime abord, est nettement meilleure.

Comme les autres, je vous conseille aussi de relativiser. De plus le cas de MA expérimentés refusés définitifs après réussite au concours existe bel et bien, et par conséquent il vous faudra vous blinder d'autant plus.

Bonne soirée.

Tout a été dit

Bonsoir à tous !

Merci à Cath, Stered, Nell, Cristal, Celeborn, Lulu, Olivier et Littlemary...

Je pense que j'ai bien fait de vous adresser ce message. Vos réponses me réconfortent et me font réfléchir aussi.

Je me sens souvent dans la première catégorie d'Olivier : travaillant bêtement pour compenser des carences, mais je vise la deuxième !

Je vais regarder dans les yeux le monstre caché sous mon lit et rouvrir mes amis les spécimens... L'action, ça détend aussi, parfois.

Contente que nous ayons réussi à te remonter un petit peu le moral.

je vais poser une question bête, mais...

Il n'y a pas possibilité, pour un MA, après 6 ans d'ancienneté, d'être inspecté et, si cela se passe bien, d'être titularisée par "ancienneté" ? Si je ne me trompe pas, cela n'apporte pas le salaire d'un certifié, mais cela permet de "posséder" son poste et de pouvoir s'inscrire dans le système des mutations, non ?

Mélisande a écrit:je vais poser une question bête, mais...

Il n'y a pas possibilité, pour un MA, après 6 ans d'ancienneté, d'être inspecté et, si cela se passe bien, d'être titularisée par "ancienneté" ? Si je ne me trompe pas, cela n'apporte pas le salaire d'un certifié, mais cela permet de "posséder" son poste et de pouvoir s'inscrire dans le système des mutations, non ?

Il faut 6 années "pleines" et consécutives (de plus en plus difficiles...), c'est-à-dire que tu es en contrat à l'année, de la rentrée jusqu'à Juillet... Suite à quoi, tu peux demander au rectorat d'obtenir un statut sensiblement différent, équivalent à un cdi dans le privé, avec lequel tu as plus de "chances" d'obtenir des contrats à l'année. Cette sorte de contrat te permet d'accéder à de petites choses qui ne sont pas accessibles aux précaires : prêts bancaires, par ex. Les démarches sont longues et les rectorats sont réticents : on s'est donné du mal pour faire disparaître les MA... Personnellement, j'ai encore des "trous"...

En règle générale, il y a un grand "flou" concernant notre statut, et d'importantes disparités d'une académie à l'autre. Comme les contractuels/vacataires passent le concours assez rapidement ou changent de voie, ils sont difficiles à réunir, via les syndicats, et leurs droits difficiles à défendre en conséquence. C'est dommage. J'ai appris ce que je sais en vérifiant des "on-dits" sur les sites de syndicats.

Par contre, n'importe quel contractuel peut demander à être inspecter. Il doit prendre contact via le chef d'établissement. Cette inspection n'a pas de valeur officielle. L'année dernière, j'ai fait cette démarche. Je trouve que c'est important, même si c'est un peu stressant... La visite est sans doute moins "formelle", mais elle est enrichissante et permet de prendre un peu de recul . Je garde une synthèse qui n'a de valeur que pour moi mais dont la responsable des remplaçants de lettres a reçu une copie.

Voilà. Pour info.

Mon conjoint est vacataire comme toi. Il vient de terminer sa 6eme année, a reçu son pré-accord pour CDI-sation et attend son inspection pour enfin être titulariser et muter.

Courage! Avec ou sans concours c'est usant, et sans coucours c'est en plus déprimant, mon conjoint avait parfois l'impression qu'il n'y arriverai jamais, et même là encore on flippe à l'idée qu'il ne soit pas reconduit dans son étab' (alors qu'il y enseigne depuis 6 ans donc!)

Tiens bon!

Clarianz a écrit:Mon conjoint est vacataire comme toi. Il vient de terminer sa 6eme année, a reçu son pré-accord pour CDI-sation et attend son inspection pour enfin être titulariser et muter.

Courage! Avec ou sans concours c'est usant, et sans coucours c'est en plus déprimant, mon conjoint avait parfois l'impression qu'il n'y arriverai jamais, et même là encore on flippe à l'idée qu'il ne soit pas reconduit dans son étab' (alors qu'il y enseigne depuis 6 ans donc!)

Tiens bon!

Ah ben c'est une bonne nouvelle ! Félicitations, et bravo pour la ténacité ! Je croise les doigts pour lui, pour l'année qui s'annonce.
Merci pour les encouragements. Cela fait du bien de réaliser qu'on n'est pas tout seul dans cette situation !

Ecoute j'ai fait le parcours du combattant de l'en : vacataire , contractuelle (en lp) , stagiaire en situation , tzr et enfin après 8 ans de tzriat poste fixe.Des moments de découragement j'en ai eus mais je me dis aussi que ce parcours m'a formée , m'a aidée et fait devenir la prof et même la personne que je suis.L'interne est quand même axé sur le professionnel , je l'avais un peu préparé (cned et formation uifm) mais surtout deux jours avant je suis allée au crdp pour lire tous les rapports de jury (surtout pour le plp lettres-histoire puisque j'ai passé l'interne nouvelle mouture).Résultat , alors que je n'avais pas vraiment préparé le plp (mais 3 ans de lp) j'ai été reçue 6° (avec une meilleure note en histoire qu'en français) et j'ai eu le capes en même temps ! le plus dur fut de choisir ! la roue tourne toujours ! mais inscris-toi aux concours , aux formations si il y en a ! courage !

[b]Bonjour ! Merci de me donner des exemples de réussites ! Je reste toujours dans les bouquins, en vue de passer le concours, même si je ne suis pas inscrite cette année. Je crois en effet que c'est la seule manière de sortir de cette situation parfois décourageante... C'est bon de savoir qu'il est possible de réussir ces épreuves lorsqu'on travaillle comme tu l'as fait, et même sans avoir eu le temps de se préparer à fond. Tous les espoirs sont permis.

Mélisande a écrit:je vais poser une question bête, mais...

Il n'y a pas possibilité, pour un MA, après 6 ans d'ancienneté, d'être inspecté et, si cela se passe bien, d'être titularisée par "ancienneté" ? Si je ne me trompe pas, cela n'apporte pas le salaire d'un certifié, mais cela permet de "posséder" son poste et de pouvoir s'inscrire dans le système des mutations, non ?

rien à voir mais...... Arggggggg "Les passagers du vent" ont marqué toute mon adolescence

merci pour ton témoignage Carole qui retranscrit bien le statut de vacataire/contractuel dont je fais partie ce que tu dis à propos du concours est tellement vrai : j'en ai marre de m'entendre dire "passe le concours" comme tu dis, encore faut-il en avoir le temps et l'envie

venus13 a écrit:merci pour ton témoignage Carole qui retranscrit bien le statut de vacataire/contractuel dont je fais partie ce que tu dis à propos du concours est tellement vrai : j'en ai marre de m'entendre dire "passe le concours" comme tu dis, encore faut-il en avoir le temps et l'envie

Bonjour,

cela me fait du bien, d'en discuter... Au printemps, nous avons eu droit à un stage de deux jours (exceptionnel !), et j'ai pu échanger quelques idées avec des collègues qui vivent la même chose. Quel soulagement de savoir qu'on est ni une mauviette, ni une paresseuse !

Le concours me fait parfois l'effet d'un bateau qu'on verrait s'approcher, quand on est naufragé sur une île... l'image du "salut", mais si loin de la rive ! Le bateau passe, et moi je calcule mes chances de le rejoindre à la nage... Je peux crier, faire du feu, je suis toujours trop loin et j'ai peur de me lancer... quand il disparaît de ma vue, je suis TRES seule, et je me focalise sur ma propre survie (perso et pro).

Le formateur, un agrégé qui allait partir à la retraite, a eu la gentillesse de nous dire :"moi, à votre place, au vu de ce que j'ai entendu ds cette salle, je n'aurais pas tenu un trimestre dans le costume d'enseignant"...

Je pense qu'il est difficile pour le remplaçant d'obtenir de la reconnaissance pour le travail réalisé, et pourtant ! Les TZR le savent bien... Cela demande beaucoup d'efforts de reprendre le travail d'un autre, de se "couler" dans ses choix, pour repartir ensuite... A la fin de l'année, j'ai bossé sur le socle commun, avec les collègues. Pour la première fois, on m'a remerciée pour l'aide et les idées apportées ! Avant les conseils de classe, le principal ne connaissait même pas mon visage !

Oui, et c'est même assez curieux, parfois, de la part de certains collègues, de faire moins d'efforts parce qu'on est TZR, alors qu'eux-mêmes sont souvent (pour ne pas dire tout le temps) passés par là!!

Idem de la part du chef d'établissement: on se voit refuser des demandes (matériel pédagogique par exemple) qui sont ensuite accordées à la collègue qui reprend le poste en cours d'année. Et si on l'ouvre un peu trop.....

chtiboulie a écrit:Oui, et c'est même assez curieux, parfois, de la part de certains collègues, de faire moins d'efforts parce qu'on est TZR, alors qu'eux-mêmes sont souvent (pour ne pas dire tout le temps) passés par là!!

Idem de la part du chef d'établissement: on se voit refuser des demandes (matériel pédagogique par exemple) qui sont ensuite accordées à la collègue qui reprend le poste en cours d'année. Et si on l'ouvre un peu trop.....

J'ai compris ça cette année : éviter de dire ce qu'on pense ! A l'avenir, je me méfierai, parce que cela m'a causé pas mal de problèmes... D'autant qu'en général, avec quelqu'un qui doit partir, le chef d'établissement se prend moins la tête avec la diplomatie ! Le mot d'ordre : "rien à f.. de toi" ... C'est un peu difficile à encaisser... Dans nos éval', en tant que "contractuel", il y a une case "rayonnement"... cela me fait toujours rigoler : on se donne un mal fou à intégrer l'équipe éducative, on en fait souvent trois fois trop, et au final, ben RIEN : on n'a pas assez rayonné !

D'un bahut à l'autre, on peut nuancer... heureusement ! L'an dernier, j'avais la possibilité de participer à TOUTES les rencontres de l'équipe de français... même la discussion sur le choix des manuels de sixième, ou sur l'achat de nouvelles séries... J'ai pris un grand plaisir à le faire, je me sentais bien... parmi mes collègues. La principale m'a même envoyé une carte de voeux cet hiver : j'en ai pleuré ! Relations humaines, quoi !

En contre-partie, je crois que je suis devenue plus exigeante aussi : je pense aujourd'hui qu'un réel (même minim') effort doit être fait de la part de l'admin, mais aussi des profs en poste fixe.

je te souhaite plein de courage, repose-toi autant que possible ces quelques jours qui nous restent.
J'ai également été contractuelle, ça n'a duré qu'une année avec un remplacement plutôt sympas mais quelques collègues qui avaient été affreux avec moi même si j'avais eu la chance d'être soutenue par mon cde... en parler ici m'avait fait beaucoup de bien à l'époque et j'ai reçu pas mal de soutien et d'aide notamment de Nell. Ce que je veux dire c'est qu'ici tu trouveras toujours quelqu'un pour t'écouter et te rassurer.

cannelle59 a écrit:je te souhaite plein de courage, repose-toi autant que possible ces quelques jours qui nous restent.
J'ai également été contractuelle, ça n'a duré qu'une année avec un remplacement plutôt sympas mais quelques collègues qui avaient été affreux avec moi même si j'avais eu la chance d'être soutenue par mon cde... en parler ici m'avait fait beaucoup de bien à l'époque et j'ai reçu pas mal de soutien et d'aide notamment de Nell. Ce que je veux dire c'est qu'ici tu trouveras toujours quelqu'un pour t'écouter et te rassurer.

Merci ! Je disais tout à l'heure à mon compagnon que je regrettais de ne pas avoir connu Neoprof cet hiver. En effet, il y a une très bonne ambiance sur le site, on se sent soutenu tout suite : c'est très réconfortant !
En plus, pratiquer l'échange et la mise en commun (de questions et de réponses), c'est vraiment très enrichissant... J'envisage ma rentrée avec un peu moins d'angoisse, je me sens moins isolée. :flower:

Pour ma part, je suis professeur non titulaire depuis près de 9 ans maintenant. J'ai été vacataire et contractuelle dans le public en métropole ; maintenant, je suis MA dans le privé en outre-mer. J'ai un peu le même profil que toi, Carole17 : après avoir obtenu ma maîtrise FLE et avoir enseigné dans cette branche pendant quelques mois, j'ai poussé les portes du rectorat.
Je n'ai jamais passé le concours (mon mari, militaire, est souvent muté) et n'ai pas l'intention de le passer. Quand je rentrerai en métropole (dans 3 ans), j'aimerai reprendre l'enseignement du FLE.
Je comprends tout à fait ce que tu peux ressentir. J'ai aussi connu cela quand j'étais en métropole : les remarques des collègues sur mon statut, le manque de reconnaissance ...
Depuis que je suis en outre-mer, cela va beaucoup mieux puisqu'il y a davantage de MA que de titulaires.
J'espère que tu retrouveras ta motivation.