- Reine MargotDemi-dieu
j'avais parlé des sifflements...
ce matin j'avais mes 3e à 9h. bruit, bavardages, ils ont autre chose à faire que de m'écouter moi et les 2 qui participent. je ne cesse de faire des réprimandes, punir certains, et de plus le sifflement revient. je fais donc le truc d'ainara. malheureusement ils ne se dénoncent pas et soit dénoncent le seul bon élève de la classe, soit "albert", selon la plaisanterie de l'un d'eux. je fais comme si je le savais et que j'en parlerai à la PP. je vire celui qui n'arrête pas de dire "c albert". je continue le cours dans le bruit. je punis en donnant des verbes à conjuguer àa la classe et d'autre punitions à certains qui se font particulièrement remarquer.
ensuite la récré. je vois la PP qui me conseille de faire un rapport d'incident, que je fais pendant mon heure de 3e latin (les pauvres).
l'après-midi je dois les revoir de 15 à 16 (ma dernière heure).
la PP les a eus entre-temps en vie de classe et les a sermonnés.
je décide de leur donner le travail et de les laisser se débrouiller seuls, avec interro jeudi. ils arrivent et je les fais se ranger, et je prends les carnets.
ils attendent debout et j'explique: "je ne suis pas contente du cours de ce matin, puisque vous avez mieux à faire que d'écouter les corrections, vous ferez tout seuls et interro jeudi".
je les mets au boulot en faisant attention de ne pas gueuler et de rester neutre. silence religieux, puis bourdonnenement studieux des élèves qui angoissent "et ça, ça veut dire quoi, tu crois?" je refuse de répondre aux questions. celui aui a fait le mariole le matin reprend les autres "vous vez déconné, on est mal maintenant". j'en punis un qui faisait trop de bruit mais pas plus.
j'ai donc eu la paix, je jubilais.
j'attends de voir la portée mais normalement ça devrait améliorer les choses.
j'ai un peu peur que ça ne recommence, même si je sais que ça se termine aux vacances... pensez-vous que j'aie fait ce qu'il fallait? les autres collègues ne se plaignent guère de cette classe même si la collègue qui les a eus en français l'année dernière a dû avoir recours à la même methode que moi (qui a marché). je me sens un peu nulle, même si les collègues disent que c'est parce que je suis nouvelle (tzr) et qu'ils me testent.
je les aurai encore jeudi et bon ils auront encore leur contrôle, que j'ai conçu salé :diable:
ce matin j'avais mes 3e à 9h. bruit, bavardages, ils ont autre chose à faire que de m'écouter moi et les 2 qui participent. je ne cesse de faire des réprimandes, punir certains, et de plus le sifflement revient. je fais donc le truc d'ainara. malheureusement ils ne se dénoncent pas et soit dénoncent le seul bon élève de la classe, soit "albert", selon la plaisanterie de l'un d'eux. je fais comme si je le savais et que j'en parlerai à la PP. je vire celui qui n'arrête pas de dire "c albert". je continue le cours dans le bruit. je punis en donnant des verbes à conjuguer àa la classe et d'autre punitions à certains qui se font particulièrement remarquer.
ensuite la récré. je vois la PP qui me conseille de faire un rapport d'incident, que je fais pendant mon heure de 3e latin (les pauvres).
l'après-midi je dois les revoir de 15 à 16 (ma dernière heure).
la PP les a eus entre-temps en vie de classe et les a sermonnés.
je décide de leur donner le travail et de les laisser se débrouiller seuls, avec interro jeudi. ils arrivent et je les fais se ranger, et je prends les carnets.
ils attendent debout et j'explique: "je ne suis pas contente du cours de ce matin, puisque vous avez mieux à faire que d'écouter les corrections, vous ferez tout seuls et interro jeudi".
je les mets au boulot en faisant attention de ne pas gueuler et de rester neutre. silence religieux, puis bourdonnenement studieux des élèves qui angoissent "et ça, ça veut dire quoi, tu crois?" je refuse de répondre aux questions. celui aui a fait le mariole le matin reprend les autres "vous vez déconné, on est mal maintenant". j'en punis un qui faisait trop de bruit mais pas plus.
j'ai donc eu la paix, je jubilais.
j'attends de voir la portée mais normalement ça devrait améliorer les choses.
j'ai un peu peur que ça ne recommence, même si je sais que ça se termine aux vacances... pensez-vous que j'aie fait ce qu'il fallait? les autres collègues ne se plaignent guère de cette classe même si la collègue qui les a eus en français l'année dernière a dû avoir recours à la même methode que moi (qui a marché). je me sens un peu nulle, même si les collègues disent que c'est parce que je suis nouvelle (tzr) et qu'ils me testent.
je les aurai encore jeudi et bon ils auront encore leur contrôle, que j'ai conçu salé :diable:
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LodyNiveau 10
marquisedemerteuil a écrit:j'avais parlé des sifflements...
je les aurai encore jeudi et bon ils auront encore leur contrôle, que j'ai conçu salé :diable:
Et ça leur fera du bien !!! Et à toi aussi Au moins tu as la paix et peut être que maintenant ils seront un peu plus receptifs à tes réprimandes
- myrtNiveau 2
Moi je trouve que tu as très bien réagi. Tu dis que les collègues s'en sortent bien mais au fond on ne sait jamais ce qui se passe chez les autres (sauf quand les murs sont très minces).
Ne les lâche pas même si du coup les cours ne sont pas ce que tu voudrais. Ils finiront par se calmer et il sauront qu'avec toi il faut travailler. Courage.
Ne les lâche pas même si du coup les cours ne sont pas ce que tu voudrais. Ils finiront par se calmer et il sauront qu'avec toi il faut travailler. Courage.
- InvitéInvité
Avec les 3e, il y a une donnée qu'il ne faut pas oublier : ils forment un groupe, ils se connaissent, et toi non (tu ne les connais pas). Un prof qui dit que ça se passe bien peut très bien ne pas avoir de bien meilleures conditions de cours que toi, mais il les a déjà "éprouvés", il se sent plus en confiance et a déjà quelques données de base sur le groupe, les individus... C'est toute la différence entre eux et toi. Tiens le coup et ne te dévalorise pas. Tu finiras par les connaître. Tu peux essayer, en même temps que tu restes ferme, de les individualiser, d'avoir à chaque cours un mot ou une attention particulière pour un élève. Ca te fera du bien, pour ne pas les voir comme "une masse" liguée contre toi.
Et puis, si tu penses que les sifflements sont une marque inouïe de bazar, sache que j'ai une collègue aimée des élèves, qui dans une 4e il y a quelques années, avait un élève qui pétait très fort pendant les cours. Apparemment, il le faisait surtout en français, d'après les autres profs. Est-ce bien nécessaire de se torturer à chercher le sens, "pourquoi moi ?" Elle a eu des tas de classes avec qui ça s'est super bien passé, elle a été très populaire, alors...
Et puis, si tu penses que les sifflements sont une marque inouïe de bazar, sache que j'ai une collègue aimée des élèves, qui dans une 4e il y a quelques années, avait un élève qui pétait très fort pendant les cours. Apparemment, il le faisait surtout en français, d'après les autres profs. Est-ce bien nécessaire de se torturer à chercher le sens, "pourquoi moi ?" Elle a eu des tas de classes avec qui ça s'est super bien passé, elle a été très populaire, alors...
- PseudoDemi-dieu
Tu as réussi a récupérer la main, et rapidement encore : je ne vois donc pas ce qui te permets de penser que tu es nulle. Crois moi, cela arrive à tout enseignant, même chevronné, de se retrouver dans ce genre de situation. Quand à l'histoire du nouveau que les élèves testent, c'est vrai. Sauf que je trouve inadmissible que les collègues trouvent cela de bonne guerre, genre bizutage bien sympathique.
- Reine MargotDemi-dieu
merci ça me rassure. les collègues ne trouvent pas cela normal et au contraire la pp m'a conseillé le rapport d'incident, et elle les a sermonnés.
la collègue qui m'a dit que c'était parce que j'étais nouvelle voulait simplement me dire que c'était un test, et non pas moi qui étais nulle.
la collègue qui m'a dit que c'était parce que j'étais nouvelle voulait simplement me dire que c'était un test, et non pas moi qui étais nulle.
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