- LMVénérable
Je cherche des poèmes à proposer à mes élèves de 5ème pendant notre séquence "Aventures" (GT et OI).
En fait, j'ai des idées mais elles relèvent plus du "voyage" que de "l'aventure".
Je cible plusieurs thèmes: bateau, naufrage, pirates, île, lion...(je râtisse large! pour coller à mon GT).
Auriez-vous des idées? Merci merci
En fait, j'ai des idées mais elles relèvent plus du "voyage" que de "l'aventure".
Je cible plusieurs thèmes: bateau, naufrage, pirates, île, lion...(je râtisse large! pour coller à mon GT).
Auriez-vous des idées? Merci merci
- MélisandeNeoprof expérimenté
Je ne réponds pas car je suis dans la même situation que toi.
J'attends donc que d'autres répondent.
J'attends donc que d'autres répondent.
- LMVénérable
D'accord, Mélisande
Bon, on n'est pas sorties de l'auberge là...
Bon, on n'est pas sorties de l'auberge là...
- lulucastagnetteEmpereur
Cette année j'ai donné ça :
Le coin poésie : « Les Voiles » d’Alphonse de Lamartine (XIXème siècle)
Quand j’étais jeune et fier et que j’ouvrais mes ailes,
Les ailes de mon âme à tous les vents des mers,
Les voiles emportaient ma pensée avec elles,
Et mes rêves flottaient sur tous les flots amers.
[Je voyais dans ce vague où l’horizon se noie
Surgir tout verdoyants de pampre et de jasmin
Des continents de vie et des îles de joie
Où la gloire et l’amour m’appelaient de la main.]
J’enviais chaque nef qui blanchissait l’écume,
Heureuse d’aspirer au rivage inconnu,
Et maintenant, assis au bord du cap qui fume,
J’ai traversé ces flots et j’en suis revenu.
Et j’aime encore ces mers autrefois tant aimées,
Non plus comme le champ de mes rêves chéris,
Mais comme un champ de mort où mes ailes semées
De moi-même partout me montrent les débris.
Cet écueil me brisa, ce bord surgit funeste,
Ma fortune sombra dans ce calme trompeur ;
La foudre ici sur moi tomba de l’arc céleste
Et chacun de ces flots roule un peu de mon cœur.
Et ce poème de Hugo (j'avais fait deux séquences sur le roman d'aventures)
Le coin poésie : « Les Voiles » d’Alphonse de Lamartine (XIXème siècle)
Quand j’étais jeune et fier et que j’ouvrais mes ailes,
Les ailes de mon âme à tous les vents des mers,
Les voiles emportaient ma pensée avec elles,
Et mes rêves flottaient sur tous les flots amers.
[Je voyais dans ce vague où l’horizon se noie
Surgir tout verdoyants de pampre et de jasmin
Des continents de vie et des îles de joie
Où la gloire et l’amour m’appelaient de la main.]
J’enviais chaque nef qui blanchissait l’écume,
Heureuse d’aspirer au rivage inconnu,
Et maintenant, assis au bord du cap qui fume,
J’ai traversé ces flots et j’en suis revenu.
Et j’aime encore ces mers autrefois tant aimées,
Non plus comme le champ de mes rêves chéris,
Mais comme un champ de mort où mes ailes semées
De moi-même partout me montrent les débris.
Cet écueil me brisa, ce bord surgit funeste,
Ma fortune sombra dans ce calme trompeur ;
La foudre ici sur moi tomba de l’arc céleste
Et chacun de ces flots roule un peu de mon cœur.
Et ce poème de Hugo (j'avais fait deux séquences sur le roman d'aventures)
Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir Quels sont ces bruits sourds ? Ecoutez vers l'onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Et qui toujours gronde, Quoiqu'un son plus clair Parfois l'interrompe... - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Comme il pleut ce soir ! N'est-ce pas, mon hôte ? Là-bas, à la côte, Le ciel est bien noir, La mer est bien haute ! On dirait l'hiver ; Parfois on s'y trompe... - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Oh ! marins perdus ! Au loin, dans cette ombre Sur la nef qui sombre, Que de bras tendus Vers la terre sombre ! Pas d'ancre de fer Que le flot ne rompe. - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Nochers imprudents ! Le vent dans la voile Déchire la toile Comme avec les dents ! Là-haut pas d'étoile ! L'un lutte avec l'air, L'autre est à la pompe. - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. C'est toi, c'est ton feu Que le nocher rêve, Quand le flot s'élève, Chandelier que Dieu Pose sur la grève, Phare au rouge éclair Que la brume estompe ! - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. |
- melaniguizHabitué du forum
Le Retour du marin
Quand le marin revient de guerre
Tout mal chaussé tout mal vêtu.
- Pauvre marin, d’où reviens-tu ?
- Madame je reviens de guerre
Apportez-moi donc du vin blanc
Que le marin boive en passant.
Brave marin se met à boire,
Se met à boire et à chanter…
La belle se met à pleurer.
- Ah ! Qu’avez-vous la belle hôtesse
Regrettez-vous votre vin blanc
Que le marin boit en passant ?
- C’est pas mon vin que je regrette
Mais c’est la mort de mon mari,
Monsieur, vous ressemblez à lui.
- Ah ! dites-moi, la belle hôtesse
Vous aviez de lui trois enfants
Et j’en vois quatre z’à présent
- J’ai reçu tant de fausses lettres
Il était mort et enterré,
Et je me suis remariée.
Brave marin vide son verre
Sans remercier, tout en pleurant
S’en retourne à son bâtiment.
Trésor de la poésie, Edition Seghers
Le chant du pirate
Edith Piaf
Paroles: Henri Contet.
1946
Marchant par-dessus les tempêtes,
Courant dans la vague et le vent,
Chassant les blanches goélettes,
C'est nous ça, les gaillards d'avant.
C'est nous qui sommes les corsaires,
Brigands tout comme étaient nos pères.
Ho-hisse et Ho ! Miséricorde !
Pour nous tenir au bout d'une corde,
Faudra d'abord nous attraper,
Faudra d'abord nous aborder...
Ho-hisse-ho ! Pavillon noir !
Ho-hisse-ho ! Pavillon haut !
Tant que le vent pousse la frégate,
Y a du bon temps pour les pirates.
Tant que la mer est par-dessous,
C'est le corsaire qui tient le bon bout !
Ho-hisse-ho ! Pavillon noir !
Ho-hisse-ho ! Pavillon haut !
Tant pis pour les yeux de ta mère.
Tant pis pour la reine et le roi.
Tant mieux si tu deviens corsaire.
Jésus était un hors-la-loi.
Viens donc fréquenter les étoiles.
Dormir dans le ventre des voiles.
Marine
L'Océan sonore
Palpite sous l'oeil
De la lune en deuil
Et palpite encore,
Tandis qu'un éclair
Brutal et sinistre
Fend le ciel de bistre
D'un long zigzag clair,
Et que chaque lame,
En bonds convulsifs,
Le long des récifs
Va, vient, luit et clame,
Et qu'au firmament,
Où l'ouragan erre,
Rugit le tonnerre
Formidablement.
Paul Verlaine
Quand le marin revient de guerre
Tout mal chaussé tout mal vêtu.
- Pauvre marin, d’où reviens-tu ?
- Madame je reviens de guerre
Apportez-moi donc du vin blanc
Que le marin boive en passant.
Brave marin se met à boire,
Se met à boire et à chanter…
La belle se met à pleurer.
- Ah ! Qu’avez-vous la belle hôtesse
Regrettez-vous votre vin blanc
Que le marin boit en passant ?
- C’est pas mon vin que je regrette
Mais c’est la mort de mon mari,
Monsieur, vous ressemblez à lui.
- Ah ! dites-moi, la belle hôtesse
Vous aviez de lui trois enfants
Et j’en vois quatre z’à présent
- J’ai reçu tant de fausses lettres
Il était mort et enterré,
Et je me suis remariée.
Brave marin vide son verre
Sans remercier, tout en pleurant
S’en retourne à son bâtiment.
Trésor de la poésie, Edition Seghers
Le chant du pirate
Edith Piaf
Paroles: Henri Contet.
1946
Marchant par-dessus les tempêtes,
Courant dans la vague et le vent,
Chassant les blanches goélettes,
C'est nous ça, les gaillards d'avant.
C'est nous qui sommes les corsaires,
Brigands tout comme étaient nos pères.
Ho-hisse et Ho ! Miséricorde !
Pour nous tenir au bout d'une corde,
Faudra d'abord nous attraper,
Faudra d'abord nous aborder...
Ho-hisse-ho ! Pavillon noir !
Ho-hisse-ho ! Pavillon haut !
Tant que le vent pousse la frégate,
Y a du bon temps pour les pirates.
Tant que la mer est par-dessous,
C'est le corsaire qui tient le bon bout !
Ho-hisse-ho ! Pavillon noir !
Ho-hisse-ho ! Pavillon haut !
Tant pis pour les yeux de ta mère.
Tant pis pour la reine et le roi.
Tant mieux si tu deviens corsaire.
Jésus était un hors-la-loi.
Viens donc fréquenter les étoiles.
Dormir dans le ventre des voiles.
Marine
L'Océan sonore
Palpite sous l'oeil
De la lune en deuil
Et palpite encore,
Tandis qu'un éclair
Brutal et sinistre
Fend le ciel de bistre
D'un long zigzag clair,
Et que chaque lame,
En bonds convulsifs,
Le long des récifs
Va, vient, luit et clame,
Et qu'au firmament,
Où l'ouragan erre,
Rugit le tonnerre
Formidablement.
Paul Verlaine
- CelebornEsprit sacré
Santiano d'Hugues Aufray ?
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- CelebornEsprit sacré
Et pourquoi pas Les Deux Pigeons de La Fontaine ?
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- melaniguizHabitué du forum
La brise soufflait, l’écume volait,
Le sillage allait librement ;
Nous étions les premiers à pénétrer
Dans ce silencieux océan.
Tomba la brise, les voiles tombèrent,
Il faisait un triste accablant ;
Et nous ne parlions plus que pour briser
Le silence de l’océan !
Dans un ciel brûlant qui semblait de cuivre,
Tout juste au-dessus de la hune,
Le Soleil sanglant perchait à midi,
Pas plus grand que ne l’est la Lune.
Et jour après jour, et jour après jour,
Nous restâmes encalminés ;
Aussi figés qu’un dessin de navire
Sur un océan dessiné.
De l’eau, de l’eau, de l’eau, partout de l’eau,
Et les planches racornissaient ;
De l’eau, de l’eau, de l’eau, partout de l’eau,
Nulle goutte ne nous restait.
Extrait de Le Dit du vieux marin, Samuel Taylor Coleridge
Le sillage allait librement ;
Nous étions les premiers à pénétrer
Dans ce silencieux océan.
Tomba la brise, les voiles tombèrent,
Il faisait un triste accablant ;
Et nous ne parlions plus que pour briser
Le silence de l’océan !
Dans un ciel brûlant qui semblait de cuivre,
Tout juste au-dessus de la hune,
Le Soleil sanglant perchait à midi,
Pas plus grand que ne l’est la Lune.
Et jour après jour, et jour après jour,
Nous restâmes encalminés ;
Aussi figés qu’un dessin de navire
Sur un océan dessiné.
De l’eau, de l’eau, de l’eau, partout de l’eau,
Et les planches racornissaient ;
De l’eau, de l’eau, de l’eau, partout de l’eau,
Nulle goutte ne nous restait.
Extrait de Le Dit du vieux marin, Samuel Taylor Coleridge
- LMVénérable
Merci beaucoup!
Je n'avais pas vu vos réponses!
J'avais quelques titres comme Brise marine...
Je n'avais pas vu vos réponses!
J'avais quelques titres comme Brise marine...
- LMVénérable
Je n'aime plus Les conquérants...
Je cherchais un poème pas trop difficile à apprendre non plus. Heureux qui comme Ulysse, je l'ai déjà pris pour autre chose en fait!
Merci merci!
Je cherchais un poème pas trop difficile à apprendre non plus. Heureux qui comme Ulysse, je l'ai déjà pris pour autre chose en fait!
Merci merci!
- lulucastagnetteEmpereur
Oceano nox je l'ai donné l'année dernière (en coupant une partie, hein ! )
- adlidiHabitué du forum
Merci pour les idées!!
_________________
"La vie c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber."
- AlmaloNiveau 5
Oui, c'est formidable, j'ai tout pris !
_________________
Je suis le maître de mon destin,
le capitaine de mon âme
Invictus
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