- CationNiveau 5
En classe entière : une trentaine de garçon...
- Une pression de malade pour les cadrer avant d'entrer dans la salle de cours : des animaux capable de hurler, de pousser des cris étranges, de vouloir amuser bêtement la galerie, etc.
- Une pression de malade pour les cadrer dans la salle de classe (tentative de bavardages, tentative de retournement, tentative de ricanement bête, etc...)
-> le paramètre que je n'arrive pas à gérer pour l'instant : lors de la sortie de cours, certains élèves poussent des hurlement en déformant mon nom de famille : quelqu'un à t-il une stratégie pour repérer le ou les responsables afin de le ou les calmer ?
-> Je n'aime pas faire cours à ce genre de classe....
J'attend des témoignages...
- Une pression de malade pour les cadrer avant d'entrer dans la salle de cours : des animaux capable de hurler, de pousser des cris étranges, de vouloir amuser bêtement la galerie, etc.
- Une pression de malade pour les cadrer dans la salle de classe (tentative de bavardages, tentative de retournement, tentative de ricanement bête, etc...)
-> le paramètre que je n'arrive pas à gérer pour l'instant : lors de la sortie de cours, certains élèves poussent des hurlement en déformant mon nom de famille : quelqu'un à t-il une stratégie pour repérer le ou les responsables afin de le ou les calmer ?
-> Je n'aime pas faire cours à ce genre de classe....
J'attend des témoignages...
- skindiverÉrudit
Bon courage... Moi c'est l'inverse je suis le seul garçon pour une classe de filles
Je ne suis pas sur hélas qu'à ce niveau il y ait des choses à faire.... A moins que tu n'aies une très bonne équipe dans ton bahut qui t'aide.
Je ne suis pas sur hélas qu'à ce niveau il y ait des choses à faire.... A moins que tu n'aies une très bonne équipe dans ton bahut qui t'aide.
- CationNiveau 5
Malheureusement dans mon bahut, c'est un peu la loi du silence qui règne, rare sont les profs qui évoquent ouvertement leurs problèmes, comme si c'était tabou : trop drôle d'ambiance dans la salle des profs...-> je déteste...
la CPE n'est pas solidaire des profs mais surprotège les élèves : une vrai ....biiiip...
La direction remet en cause les profs en cas de signalement d'élèves et de rapports d'incidents trop nombreux...
Génial comme lycée...
la CPE n'est pas solidaire des profs mais surprotège les élèves : une vrai ....biiiip...
La direction remet en cause les profs en cas de signalement d'élèves et de rapports d'incidents trop nombreux...
Génial comme lycée...
- *Lady of Shalott*Fidèle du forum
Ah tiens, ça me rappelle des souvenirs C'était une classe de ce genre que j'avais récupérée en arrivant dans un nouvel établissement... Pleine d'innocence, j'avais commencé l'année avec mes 1ères STI en abordant la poésie Y avait comme un décalage !
Je les avais deux heures en classe entière (le matin, heureusement !). Je les faisais travailler par écrit une heure, et à l'oral la deuxième heure (ou l'inverse, l'idée étant de varier les activités). Pendant le travail écrit, j'exigeais un silence absolu. La participation orale était laborieuse, mais j'avais quelques élèves de bonne volonté tout de même.
En groupe, ça roulait à peu près...
Les profs d'atelier m'avaient proposé d'intervenir si besoin : ils ont plus d'influence sur ces classes qu'un prof de matière générale (le français, en l'occurrence, ils s'en moquaient royalement...). Je n'en ai pas eu besoin finalement, mais ça m'avait permis de cerner le public un peu mieux. Essaie peut-être de discuter avec les collègues, ils seront peut-être de bon conseil !
Je me suis fait respecter parce qu'ils ont compris que je pouvais être plus teigneuse qu'eux, je crois bien. J'ai laissé ceux qui refusaient de travailler dans leur coin, du moment qu'ils étaient SILENCIEUX. J'ai déplacé des élèves dans la classe quand ils me gênaient. J'en ai collé quelques uns. J'ai failli en étrangler un ou deux, de colère. Globalement, on a fini l'année dans un climat acceptable - pas vraiment détendu non plus. L'année d'après, il y en avait pour changer de trottoir lorsqu'ils me croisaient en ville. Au lycée, ma réputation était faite
Je les avais deux heures en classe entière (le matin, heureusement !). Je les faisais travailler par écrit une heure, et à l'oral la deuxième heure (ou l'inverse, l'idée étant de varier les activités). Pendant le travail écrit, j'exigeais un silence absolu. La participation orale était laborieuse, mais j'avais quelques élèves de bonne volonté tout de même.
En groupe, ça roulait à peu près...
Les profs d'atelier m'avaient proposé d'intervenir si besoin : ils ont plus d'influence sur ces classes qu'un prof de matière générale (le français, en l'occurrence, ils s'en moquaient royalement...). Je n'en ai pas eu besoin finalement, mais ça m'avait permis de cerner le public un peu mieux. Essaie peut-être de discuter avec les collègues, ils seront peut-être de bon conseil !
Je me suis fait respecter parce qu'ils ont compris que je pouvais être plus teigneuse qu'eux, je crois bien. J'ai laissé ceux qui refusaient de travailler dans leur coin, du moment qu'ils étaient SILENCIEUX. J'ai déplacé des élèves dans la classe quand ils me gênaient. J'en ai collé quelques uns. J'ai failli en étrangler un ou deux, de colère. Globalement, on a fini l'année dans un climat acceptable - pas vraiment détendu non plus. L'année d'après, il y en avait pour changer de trottoir lorsqu'ils me croisaient en ville. Au lycée, ma réputation était faite
_________________
"Est-ce que les professeurs vont dans un au-delà spécial quand ils meurent ? fit Cohen. - Je ne crois pas", répondit tristement monsieur Cervelas. Il se demanda un instant s'il existait réellement dans les cieux une grande Heure de Libre. Ça paraissait peu probable. Il y aurait sûrement des corrections à se taper. (T. Pratchett, Les Tribulations d'un mage en Aurient)
- CationNiveau 5
Impossible en classe entière et d'ailleurs même en demi-groupe d'instaurer "une ambiance à la cool" : il en profiterez pour trouver prétexte à se chamailler les uns les autres -> de vrais gamins...
-> je me sens obligé de maintenir la pression...
Le pire, j'ai l'impression qu'ils sont solidaires dans la connerie dans ce genre de classe...
-> je me sens obligé de maintenir la pression...
Le pire, j'ai l'impression qu'ils sont solidaires dans la connerie dans ce genre de classe...
- Luigi_BGrand Maître
Pourquoi s'inquiéter ? La série STi2D2 est celle qui obtient les meilleurs résultats au bac : 92,3% en 2014...
http://www.education.gouv.fr/cid81249/bac-2014-le-pourcentage-de-bacheliers-dans-une-generation-s-approche-des-80.html
http://www.education.gouv.fr/cid81249/bac-2014-le-pourcentage-de-bacheliers-dans-une-generation-s-approche-des-80.html
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- AlexisPNiveau 5
Pour ma part, après 2h de cours (j'ai 2 STI2D dans un lycée techno de banlieue parisienne), ils sont agités et bavards mais ils ont l'air "gérables".
Je pense que ça dépend vraiment des élèves, j'aurais plus tendance à dire qu'il faut se concentrer sur les quelques cons qui hurlent et poussent des cris, indépendamment du fait qu'ils soient en STI ou non.
Je pense que ça dépend vraiment des élèves, j'aurais plus tendance à dire qu'il faut se concentrer sur les quelques cons qui hurlent et poussent des cris, indépendamment du fait qu'ils soient en STI ou non.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Eh bien bon courage Cation, ce n'est pas facile... Que faire?
Peut-être rester calme, attendre le silence pour parler. Il faut être patient: accepter parfois de perdre beaucoup de temps au début pour pouvoir travailler normalement par la suite.
Leur expliquer l'épreuve du baccalauréat à la fin de l'année, l'importance des appréciations sur les bulletins pour l'orientation. Leur rappeler que tu es payé pour les faire progresser, réussir et envisager au mieux l'année prochaine. Que tu encourageras fortement dans les dossiers ceux qui jouent leur rôle d'élève et font des efforts.
Leur dire concrètement que les plus mauvais dossiers auront moins de choix pour la filière ou la ville de leur futur BTS ou DUT.
Tenter de leur signifier l'opinion que leurs parents pourraient avoir d'eux si tu les informais de leur attitude, leur déception. Et appeler effectivement 5 ou 6 parents pour servir d'exemples.
Peut-être rester calme, attendre le silence pour parler. Il faut être patient: accepter parfois de perdre beaucoup de temps au début pour pouvoir travailler normalement par la suite.
Leur expliquer l'épreuve du baccalauréat à la fin de l'année, l'importance des appréciations sur les bulletins pour l'orientation. Leur rappeler que tu es payé pour les faire progresser, réussir et envisager au mieux l'année prochaine. Que tu encourageras fortement dans les dossiers ceux qui jouent leur rôle d'élève et font des efforts.
Leur dire concrètement que les plus mauvais dossiers auront moins de choix pour la filière ou la ville de leur futur BTS ou DUT.
Tenter de leur signifier l'opinion que leurs parents pourraient avoir d'eux si tu les informais de leur attitude, leur déception. Et appeler effectivement 5 ou 6 parents pour servir d'exemples.
- neomathÉrudit
*Lady of Shalott* a écrit:Les profs d'atelier m'avaient proposé d'intervenir si besoin : ils ont plus d'influence sur ces classes qu'un prof de matière générale (le français, en l'occurrence, ils s'en moquaient royalement...). Je n'en ai pas eu besoin finalement, mais ça m'avait permis de cerner le public un peu mieux. Essaie peut-être de discuter avec les collègues, ils seront peut-être de bon conseil !
Conseil avisé. Les collègues de STI sont une ressource que, par ignorance ou par mépris, très peu d'enseignants des matières générales pensent à utiliser.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Alors? Est-ce que cela va mieux avec tes classes Cation?
- CationNiveau 5
Pour le moment, ça va à peu près...
Le prix à payer :
- en classe entière : je ne tourne pas le dos, j'interroge à l'orale te je dicte la réponse.
- en demi-groupe : je maintiens la bride très serrée en ne me retournant pas...
Je sais, c'est pourri pour la pédagogie : moi qui aime utiliser le tableau pour montrer des résultats...
Le prix à payer :
- en classe entière : je ne tourne pas le dos, j'interroge à l'orale te je dicte la réponse.
- en demi-groupe : je maintiens la bride très serrée en ne me retournant pas...
Je sais, c'est pourri pour la pédagogie : moi qui aime utiliser le tableau pour montrer des résultats...
- SérénaNeoprof expérimenté
Cation a écrit:Pour le moment, ça va à peu près...
Le prix à payer :
- en classe entière : je ne tourne pas le dos, j'interroge à l'orale te je dicte la réponse.
- en demi-groupe : je maintiens la bride très serrée en ne me retournant pas...
Je sais, c'est pourri pour la pédagogie : moi qui aime utiliser le tableau pour montrer des résultats...
Je crois qu'avec le genre de classe que tu décris, arriver à faire cours est déjà énorme en soi!
- InvitéInvité
Je pense que tu as des ITEC non : chez nous ce sont les pires.
J'ai des SIN, ils ont un peu de mal à se mettre au boulot, mais ils ne sont pas méchants.
Perso je préfère ce type de classe à une classe de ST2S avec seulement 1 ou 2 gars.
J'ai des SIN, ils ont un peu de mal à se mettre au boulot, mais ils ne sont pas méchants.
Perso je préfère ce type de classe à une classe de ST2S avec seulement 1 ou 2 gars.
- CationNiveau 5
oui des itec mélangés avec des ee...
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum