- User5899Demi-dieu
Ah ! Cette polysémie sur "déménage", c'est sublime :lol!:Invité a écrit:Aga, qui finit par comprendre que Kevina n'a pas lu l'oeuvre : peux-tu me résumer l'Etranger ?
Kevina : Oui c'est l'histoire de Meursault qui déménage quand sa mère meurt.
J'en voudrais des comme ça moi aussi, histoire de rire. On écrit tout sur le PV bien soigneusement, on met 1 ou 0, c'est rigolo
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
J'essaie de rester zen avec ces sympathiques candidats.
Que voulez dire à cette jeune fille qui me regarde désolée quand je lui demande de préciser un peu la chronologie d'évènements qu'elle me sert tous à la suite sans presque de pause:
"Oh vous savez moi, ces trucs de date, j'ai jamais pu"
Bon courage à tous!
Que voulez dire à cette jeune fille qui me regarde désolée quand je lui demande de préciser un peu la chronologie d'évènements qu'elle me sert tous à la suite sans presque de pause:
"Oh vous savez moi, ces trucs de date, j'ai jamais pu"
Bon courage à tous!
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Pour vous consoler du niveau du bac...
LE "WORST OF" du CAPES DE LETTRES CLASSIQUES 2005
Sujet de dissertation : lecture et relecture ("Relire n'est pas lire une seconde fois, c'est nouer un rapport nouveau avec ce qui s'est fait reconnaître comme texte", citation de Claude Lefort dans sa préface du Discours sur la servitude volontaire de La Boétie).
ON ÉCRIT COMME ON PARLE (ET ON NE SAIT PAS PARLER)
Cette ouvrage (souvent)
Un paysage hostil
Les échelons sociales
Prise de contacte
Il pourrait être intéressant de comprendre comment cette ambiguïté a-t-elle pu…
Le théâtre de l'absurde, dont Ionesco et Beckett en sont les plus grands représentants
Comment envisager la littérature s'en prendre en compte la lecture ?
Calderon, dramaturge espagnole
Boulversement (fréquent)
Nous suivons le fils du texte
Évènement (dans la plupart des copies)
Quoiqu'il en soit (idem)
Exhaltant (…)
Désué
La pérénité
Un playdoyer
Dans toute l'acceptation du terme (très fréquent)
"soit-disant" (aussi)
Synthagmatique (…) paradygmatique (dans plusieurs copies… ils sont aussi censés avoir fait du grec, non ?)
L'Iliade et L'Odyssée, empruntes de tradition orale…
Le commentaire composé déscelle les finesses du texte
"à priori" (CAPES de lettres classiques !!!)
La "mos majorum"(…), la furor
Un rapsode
"docere, placere, emouere" (CAPES de lettres classiques !!!)
"pallier à " et parfois même "palier à"
le délivrement du message que voudrait faire passer l'auteur
L'OUTRECUIDANCE DES NÉOPHYTES
Seules les œuvres contemporaines sont polysémiques.
Les œuvres romantiques sont faites pour ne pas être relues.
Les personnages de En attendant Godot sont bêtes.
Le lecteur naïf se fie à ses connaissances. (no comment)
La poesie des poetes petrarquistes est une poesie avec de nombreuses figures de style.
Les références scatologiques dans le D. Juan de Molière.
Les fables de La Fontaine sont appelées à être récitées, ce qui leur vaut leur place en primaire et au collège. (Miam, ça sent bon l'IUFM)
Corneille a été mis en butte par Racine.
Mallarmé veut amener le lecteur à une lecture passive.
Robbe-Grillet prône une littérature de la lecture émotive, pour faire ressentir le fugasse. (aux anchois ?)
CULTURE LITTÉRAIRE : LA CONFUSION LA PLUS TOTALE !
Basil de Césarée
Amphitrion (CAPES de lettres classiques, ne l'oublions pas !!!)
L'Énéïde
Servantès
Les fables de Lafontaine (plusieurs fois dans la copie)
Les fables de La Fontaine comportent toutes une morale à la fin : "Rien ne sert de courir, il faut partir à point".
La mort d'Hyppolite (il passe quel CAPES, déjà ?)
Titus et Bérénice de Racine
Robinson Crusoé de William Dafoë
Saint-Priest et M. de Vermer, héros de La Nouvelle Héloïse …
Dans L'Ingénue, le Héron…
On peut endosser le personnage de Candide ou de son maître (?)
L'ironie de Montesquieu dans Les Lois
Renée de Chateaubriand
Fabrice à Vaterlot
Une soirée perdu de Vigny
Avec L'Education sentimentale, Flaubert a voulu faire "un livre sur rien"
Le roman expérimental, avec Benjamin Constant …
Mallarmé, poète abscond
Dans l'Education sentimentale, Frédérique (plusieurs fois dans la copie)
Le Vallon de Rimbaud
Beaudelaire (depuis le collège, sans doute…)
Les textes de Beaudelaire sont souvent le résultats du hachish
Théophile Gauthier fait parti de la veine des surréalistes qui pratique une écriture mécanique
Dans Les Rougon-Macquart, Balzac dit que…
Au début du roman éponyme, Madame Bovary fait l'acquisition d'un nain de jardin (MA PRÉFÉRÉE !! JE M'EN REMETS PAS !!! IL DOIT CONFONDRE AVEC AMÉLIE POULAIN !)
L'Assomoir (parfois L'Asomoir, voire L'Assomoire)
L'absente de tout bouquet, comme dit Lautréamont
Dans le Nouveau Roman, Gide…
Huit-clos de Sartre (Sarthre, dans d'autres copies, voire Sarthe)
La Route des Flandres de Michel Butor
Le mille-pattes dans Le labyrinthe de Robbe-Grillet
Les Essais critiques de Bakhtine
Psychanalyse des contes de fée, de Jung
Le Vampire du CDI (???!!!) est un roman très intéressant
Marine d'Appolinaire (Chantre ???)
Philippe Soulpault
Aragon s'insurge contre la montée du totalitarisme dans Retour d'URSS : ce texte préfigure les Goulags et les exportations massives en Sibérie.
Zazie dans le métro, texte de facture surréaliste, reproduit une histoire selon différents points de vue…
"Et rose elle a vécu ce que vivent les roses / l'espace d'un printemps"
"Abeli bibelot…"
Les Chattes de Baudelaire (J’ADOOORE)
Le Chaplin décoiffé de Boileau
L'Amant de Marguerite Yourcenar
La Cigale et la foumis
Le banquier et le savetier
Monsieur Madelaine
Les Verdurins
REGISTRE DE LANGUE
Qui n'a pas relu cette tirade, pour, à nouveau, être emballé ?
La petite fille qui se ballade seule dans la forêt
Proust débute la Recherche…
Le "vous" débute La Modification
L'auteur mène son lecteur par le bout de son nez.
On peut relever Stéphane Mallarmé (MAIS DANS QUEL ÉTAT !!!)
Le père Goriot se laisse démolir par sa gentillesse.
L'auteur se rappelle du passé
TENTATIVES DE DISCOURS CRITIQUE ("LA VOIX DE SON MAÎTRE…")
Relire sous-entend l'acte physique de relire plusieurs fois.
La critique a consacré ses études sur la notion d'auteur : l'être humain a tendance à le définir (…) mais le critique, lui (…), critique.
La lecture est en fait le premier contact que le lecteur a avec le texte de l'œuvre.
La lecture est une des premières approches de l'oeuvre après l'avoir choisi.
Depuis qu'il a été donné à l'homme de communiquer, il produit des textes.
Lire est déjà bien assez difficile à définir, alors, lorqu'il s agit de donner un sens précis et bien déterminé de "relire", cela l'est encore plus.
J'accuse est un article de journal dont la relecture est à relire une seconde fois.
Il faut relire pour ne pas se laisser tromper par l'auteur (quelle idéologie !!! on sent le Viala là-dessous…)
Ce n'est pas toujours en comprenant qu'on découvre les meilleurs aspects.
La relecture du mythe d'Amphitrion est relue par Giraudoux afin de dénoncer, en s'en moquant, de l'audace des hommes.
Dès le début du XXe siècle, il y a un grand changement aux theories litteraires.
Tout texte littéraire est destiné à quelqu'un ou à quelque chose, et délivre des signifiants et des signifiés.
Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud, la parataxe profuse et déstabilise le lecteur ; néanmoins, ce que le texte apporte au lecteur est réciproquement possible.
ET POUR LA BONNE BOUCHE, UN EXTRAIT DE LA COPIE DU MAIRE DE CHAMPIGNAC :
"Le livre, tel une cloche qui frissonne encore, teintant son œil de différentes émotions…"
…CELLE DE M. DE LA PALISSE :
"Proust s'illustre par ses périodes proustiennes qui nous emmènent dans l'univers proustien."
"L'éclairage d'informations complémentaires qui illumine le texte…"
"Les Antiquités de Rome abordent des thèmes liés à l'Antiquité."
ET LES ILLETTRÉ(E)S DE SERVICE (QUI, POUR SE PRÉSENTER AU CAPES, ONT, RAPPELONS-LE, OBTENU LEUR LICENCE)
D'autres lectures d'ouvrages ayant étudiées le texte, permet un éclairage à chaque fois pour le lecteur à chaque fois
Chez les Anciens de l'Antiquité, à leurs élèves, ils leur faisaient apprendre par cœur L'Odyssé d'Homere (…) et la Tôra
On pourrait rapprocher cette relecture aux premiers poèmes (…) qu'on ne sait pas vraiment ce qu'ils veulent dire
Une relecture où on en développe des hypothèses de sens.
LE "WORST OF" du CAPES DE LETTRES CLASSIQUES 2005
Sujet de dissertation : lecture et relecture ("Relire n'est pas lire une seconde fois, c'est nouer un rapport nouveau avec ce qui s'est fait reconnaître comme texte", citation de Claude Lefort dans sa préface du Discours sur la servitude volontaire de La Boétie).
ON ÉCRIT COMME ON PARLE (ET ON NE SAIT PAS PARLER)
Cette ouvrage (souvent)
Un paysage hostil
Les échelons sociales
Prise de contacte
Il pourrait être intéressant de comprendre comment cette ambiguïté a-t-elle pu…
Le théâtre de l'absurde, dont Ionesco et Beckett en sont les plus grands représentants
Comment envisager la littérature s'en prendre en compte la lecture ?
Calderon, dramaturge espagnole
Boulversement (fréquent)
Nous suivons le fils du texte
Évènement (dans la plupart des copies)
Quoiqu'il en soit (idem)
Exhaltant (…)
Désué
La pérénité
Un playdoyer
Dans toute l'acceptation du terme (très fréquent)
"soit-disant" (aussi)
Synthagmatique (…) paradygmatique (dans plusieurs copies… ils sont aussi censés avoir fait du grec, non ?)
L'Iliade et L'Odyssée, empruntes de tradition orale…
Le commentaire composé déscelle les finesses du texte
"à priori" (CAPES de lettres classiques !!!)
La "mos majorum"(…), la furor
Un rapsode
"docere, placere, emouere" (CAPES de lettres classiques !!!)
"pallier à " et parfois même "palier à"
le délivrement du message que voudrait faire passer l'auteur
L'OUTRECUIDANCE DES NÉOPHYTES
Seules les œuvres contemporaines sont polysémiques.
Les œuvres romantiques sont faites pour ne pas être relues.
Les personnages de En attendant Godot sont bêtes.
Le lecteur naïf se fie à ses connaissances. (no comment)
La poesie des poetes petrarquistes est une poesie avec de nombreuses figures de style.
Les références scatologiques dans le D. Juan de Molière.
Les fables de La Fontaine sont appelées à être récitées, ce qui leur vaut leur place en primaire et au collège. (Miam, ça sent bon l'IUFM)
Corneille a été mis en butte par Racine.
Mallarmé veut amener le lecteur à une lecture passive.
Robbe-Grillet prône une littérature de la lecture émotive, pour faire ressentir le fugasse. (aux anchois ?)
CULTURE LITTÉRAIRE : LA CONFUSION LA PLUS TOTALE !
Basil de Césarée
Amphitrion (CAPES de lettres classiques, ne l'oublions pas !!!)
L'Énéïde
Servantès
Les fables de Lafontaine (plusieurs fois dans la copie)
Les fables de La Fontaine comportent toutes une morale à la fin : "Rien ne sert de courir, il faut partir à point".
La mort d'Hyppolite (il passe quel CAPES, déjà ?)
Titus et Bérénice de Racine
Robinson Crusoé de William Dafoë
Saint-Priest et M. de Vermer, héros de La Nouvelle Héloïse …
Dans L'Ingénue, le Héron…
On peut endosser le personnage de Candide ou de son maître (?)
L'ironie de Montesquieu dans Les Lois
Renée de Chateaubriand
Fabrice à Vaterlot
Une soirée perdu de Vigny
Avec L'Education sentimentale, Flaubert a voulu faire "un livre sur rien"
Le roman expérimental, avec Benjamin Constant …
Mallarmé, poète abscond
Dans l'Education sentimentale, Frédérique (plusieurs fois dans la copie)
Le Vallon de Rimbaud
Beaudelaire (depuis le collège, sans doute…)
Les textes de Beaudelaire sont souvent le résultats du hachish
Théophile Gauthier fait parti de la veine des surréalistes qui pratique une écriture mécanique
Dans Les Rougon-Macquart, Balzac dit que…
Au début du roman éponyme, Madame Bovary fait l'acquisition d'un nain de jardin (MA PRÉFÉRÉE !! JE M'EN REMETS PAS !!! IL DOIT CONFONDRE AVEC AMÉLIE POULAIN !)
L'Assomoir (parfois L'Asomoir, voire L'Assomoire)
L'absente de tout bouquet, comme dit Lautréamont
Dans le Nouveau Roman, Gide…
Huit-clos de Sartre (Sarthre, dans d'autres copies, voire Sarthe)
La Route des Flandres de Michel Butor
Le mille-pattes dans Le labyrinthe de Robbe-Grillet
Les Essais critiques de Bakhtine
Psychanalyse des contes de fée, de Jung
Le Vampire du CDI (???!!!) est un roman très intéressant
Marine d'Appolinaire (Chantre ???)
Philippe Soulpault
Aragon s'insurge contre la montée du totalitarisme dans Retour d'URSS : ce texte préfigure les Goulags et les exportations massives en Sibérie.
Zazie dans le métro, texte de facture surréaliste, reproduit une histoire selon différents points de vue…
"Et rose elle a vécu ce que vivent les roses / l'espace d'un printemps"
"Abeli bibelot…"
Les Chattes de Baudelaire (J’ADOOORE)
Le Chaplin décoiffé de Boileau
L'Amant de Marguerite Yourcenar
La Cigale et la foumis
Le banquier et le savetier
Monsieur Madelaine
Les Verdurins
REGISTRE DE LANGUE
Qui n'a pas relu cette tirade, pour, à nouveau, être emballé ?
La petite fille qui se ballade seule dans la forêt
Proust débute la Recherche…
Le "vous" débute La Modification
L'auteur mène son lecteur par le bout de son nez.
On peut relever Stéphane Mallarmé (MAIS DANS QUEL ÉTAT !!!)
Le père Goriot se laisse démolir par sa gentillesse.
L'auteur se rappelle du passé
TENTATIVES DE DISCOURS CRITIQUE ("LA VOIX DE SON MAÎTRE…")
Relire sous-entend l'acte physique de relire plusieurs fois.
La critique a consacré ses études sur la notion d'auteur : l'être humain a tendance à le définir (…) mais le critique, lui (…), critique.
La lecture est en fait le premier contact que le lecteur a avec le texte de l'œuvre.
La lecture est une des premières approches de l'oeuvre après l'avoir choisi.
Depuis qu'il a été donné à l'homme de communiquer, il produit des textes.
Lire est déjà bien assez difficile à définir, alors, lorqu'il s agit de donner un sens précis et bien déterminé de "relire", cela l'est encore plus.
J'accuse est un article de journal dont la relecture est à relire une seconde fois.
Il faut relire pour ne pas se laisser tromper par l'auteur (quelle idéologie !!! on sent le Viala là-dessous…)
Ce n'est pas toujours en comprenant qu'on découvre les meilleurs aspects.
La relecture du mythe d'Amphitrion est relue par Giraudoux afin de dénoncer, en s'en moquant, de l'audace des hommes.
Dès le début du XXe siècle, il y a un grand changement aux theories litteraires.
Tout texte littéraire est destiné à quelqu'un ou à quelque chose, et délivre des signifiants et des signifiés.
Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud, la parataxe profuse et déstabilise le lecteur ; néanmoins, ce que le texte apporte au lecteur est réciproquement possible.
ET POUR LA BONNE BOUCHE, UN EXTRAIT DE LA COPIE DU MAIRE DE CHAMPIGNAC :
"Le livre, tel une cloche qui frissonne encore, teintant son œil de différentes émotions…"
…CELLE DE M. DE LA PALISSE :
"Proust s'illustre par ses périodes proustiennes qui nous emmènent dans l'univers proustien."
"L'éclairage d'informations complémentaires qui illumine le texte…"
"Les Antiquités de Rome abordent des thèmes liés à l'Antiquité."
ET LES ILLETTRÉ(E)S DE SERVICE (QUI, POUR SE PRÉSENTER AU CAPES, ONT, RAPPELONS-LE, OBTENU LEUR LICENCE)
D'autres lectures d'ouvrages ayant étudiées le texte, permet un éclairage à chaque fois pour le lecteur à chaque fois
Chez les Anciens de l'Antiquité, à leurs élèves, ils leur faisaient apprendre par cœur L'Odyssé d'Homere (…) et la Tôra
On pourrait rapprocher cette relecture aux premiers poèmes (…) qu'on ne sait pas vraiment ce qu'ils veulent dire
Une relecture où on en développe des hypothèses de sens.
- User5899Demi-dieu
Un émule de Doubrowski, probablementPalombella Rossa a écrit:[justify]Pour vous consoler du niveau du bac...
LE "WORST OF" du CAPES DE LETTRES CLASSIQUES 2005
Sujet de dissertation : lecture et relecture ("Relire n'est pas lire une seconde fois, c'est nouer un rapport nouveau avec ce qui s'est fait reconnaître comme texte", citation de Claude Lefort dans sa préface du Discours sur la servitude volontaire de La Boétie).
ON ÉCRIT COMME ON PARLE (ET ON NE SAIT PAS PARLER)
Cette ouvrage (souvent)
Un paysage hostil
Les échelons sociales
Prise de contacte
Il pourrait être intéressant de comprendre comment cette ambiguïté a-t-elle pu…
Le théâtre de l'absurde, dont Ionesco et Beckett en sont les plus grands représentants
Comment envisager la littérature s'en prendre en compte la lecture ?
Calderon, dramaturge espagnole
Boulversement (fréquent)
Nous suivons le fils du texte
- User5899Demi-dieu
Tiens ! Des Néos :diable:Palombella Rossa a écrit:[justify]Pour vous consoler du niveau du bac...
LE "WORST OF" du CAPES DE LETTRES CLASSIQUES 2005
Sujet de dissertation : lecture et relecture ("Relire n'est pas lire une seconde fois, c'est nouer un rapport nouveau avec ce qui s'est fait reconnaître comme texte", citation de Claude Lefort dans sa préface du Discours sur la servitude volontaire de La Boétie).
ON ÉCRIT COMME ON PARLE (ET ON NE SAIT PAS PARLER)
Cette ouvrage (souvent)
Un paysage hostil
Les échelons sociales
Prise de contacte
Il pourrait être intéressant de comprendre comment cette ambiguïté a-t-elle pu…
Le théâtre de l'absurde, dont Ionesco et Beckett en sont les plus grands représentants
Comment envisager la littérature s'en prendre en compte la lecture ?
Calderon, dramaturge espagnole
Boulversement (fréquent)
Nous suivons le fils du texte
Évènement (dans la plupart des copies)
Quoiqu'il en soit (idem)
- User5899Demi-dieu
Bah, c'est pas faux :lol!:Palombella Rossa a écrit:[justify]Pour vous consoler du niveau du bac...
LE "WORST OF" du CAPES DE LETTRES CLASSIQUES 2005
Sujet de dissertation : lecture et relecture ("Relire n'est pas lire une seconde fois, c'est nouer un rapport nouveau avec ce qui s'est fait reconnaître comme texte", citation de Claude Lefort dans sa préface du Discours sur la servitude volontaire de La Boétie).
ON ÉCRIT COMME ON PARLE (ET ON NE SAIT PAS PARLER)
Cette ouvrage (souvent)
Un paysage hostil
Les échelons sociales
Prise de contacte
Il pourrait être intéressant de comprendre comment cette ambiguïté a-t-elle pu…
Le théâtre de l'absurde, dont Ionesco et Beckett en sont les plus grands représentants
Comment envisager la littérature s'en prendre en compte la lecture ?
Calderon, dramaturge espagnole
Boulversement (fréquent)
Nous suivons le fils du texte
Évènement (dans la plupart des copies)
Quoiqu'il en soit (idem)
Exhaltant (…)
Désué
La pérénité
Un playdoyer
Dans toute l'acceptation du terme (très fréquent)
"soit-disant" (aussi)
Synthagmatique (…) paradygmatique (dans plusieurs copies… ils sont aussi censés avoir fait du grec, non ?)
L'Iliade et L'Odyssée, empruntes de tradition orale…
Le commentaire composé déscelle les finesses du texte
- Libé-RationGuide spirituel
Palombella, c'est vraiment effrayant ! :shock: Je veux bien croire au stress de l'examen, mais il y a des limites...
- CeladonDemi-dieu
Evénement issu d'une coquille s'écrit dorénavant évènement, non ?
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Celadon a écrit:Evénement issu d'une coquille s'écrit dorénavant évènement, non ?
Certes, mais le jury 2005, chatouilleux, tenait à l'accent aigu.
His dictis, s'il n'y avait eu que cela à relever ...
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Libellune a écrit:Palombella, c'est vraiment effrayant ! :shock: Je veux bien croire au stress de l'examen, mais il y a des limites...
Oui, il y a des limites, surtout quand on pense que pour passer le CAPES il fallait avoir obtenu sa licence de lettres classiques.
Et j'ai gardé pour la bonne bouche les perles de l'oral du CAPES, qui, là encore, même en tenant compte du stress du concours, ne sont pas piquées des hannetons.
- IphigénieProphète
Peut-être que l'explication en est que dans aucun des examens antérieurs l'orthographe n'est considérée comme essentielle.
Et qu'elle ne s'apprend pas par l'opération du Saint-Esprit, quoi qu'on en dise.
Et ce n'est pas près de s'arranger (-2 au bac s'il y a plus de dix grosses fautes par page...)
Et qu'elle ne s'apprend pas par l'opération du Saint-Esprit, quoi qu'on en dise.
Et ce n'est pas près de s'arranger (-2 au bac s'il y a plus de dix grosses fautes par page...)
- ysabelDevin
qq belles perles du même élève aujourd'hui (STG)
J'interrogeais sur Gargantua de Rabelais (OI) et sur le descriptif figurait "contexte historique de la Renaissance et de l'humanisme"
Je demande donc à l'élève quels sont les différents évènements historiques dans la 2ème moitié du XV qui marquent le début de la Renaissance
devant son regardbovin stupide interrogateur je lui demande à quoi lui fait penser 1492. Il ne savait pas...
je comble doncson abîme sa lacune. Ensuite il me dit : le bombardement de Guernica
Un peu plus tard je lui demande s'il connaît d'autres écrivains du XVIe et là, il me dit Camus...
Je lui ai dit qu'il devrait recommencer sa scolarité depuis le CP (je sais c'est mal mais j'en avais marre !)
J'interrogeais sur Gargantua de Rabelais (OI) et sur le descriptif figurait "contexte historique de la Renaissance et de l'humanisme"
Je demande donc à l'élève quels sont les différents évènements historiques dans la 2ème moitié du XV qui marquent le début de la Renaissance
devant son regard
je comble donc
Un peu plus tard je lui demande s'il connaît d'autres écrivains du XVIe et là, il me dit Camus...
Je lui ai dit qu'il devrait recommencer sa scolarité depuis le CP (je sais c'est mal mais j'en avais marre !)
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ProvenceEnchanteur
iphigénie a écrit:Peut-être que l'explication en est que dans aucun des examens antérieurs l'orthographe n'est considérée comme essentielle.
Et qu'elle ne s'apprend pas par l'opération du Saint-Esprit, quoi qu'on en dise.
Et ce n'est pas près de s'arranger (-2 au bac s'il y a plus de dix grosses fautes par page...)
Il suffit de voir l'orthographe des sortants de 3e... Au collège, on s'efforce de consolider les bases le mieux possible. Alors ce qui dépasse de la base passe souvent à la trappe...
- User5899Demi-dieu
"événement" s'écrit avec deux aigus, etpicétou. Ceux qui savent écrire ont autre chose à faire qu'à réapprendre.Palombella Rossa a écrit:Celadon a écrit:Evénement issu d'une coquille s'écrit dorénavant évènement, non ?
Certes, mais le jury 2005, chatouilleux, tenait à l'accent aigu.
His dictis, s'il n'y avait eu que cela à relever ...
- User5899Demi-dieu
Pour un concours de profs ? On n'a aucune exigence à faire passer à la trappe. On attend un français impeccable, c'est la moindre des choses.Celadon a écrit:Il faut savoir où arrêter les "exigences" tout de même !
- User5899Demi-dieu
A Besançon, on peut aller jusqu'à -4 pour la syntaxe.iphigénie a écrit:Peut-être que l'explication en est que dans aucun des examens antérieurs l'orthographe n'est considérée comme essentielle.
Et qu'elle ne s'apprend pas par l'opération du Saint-Esprit, quoi qu'on en dise.
Et ce n'est pas près de s'arranger (-2 au bac s'il y a plus de dix grosses fautes par page...)
- Thalia de GMédiateur
C'était le cas la dernière fois que j'ai corrigé le bac, voici une éternité. Je me rappelle même avoir surnoté une copie à laquelle j'avais attribué 5/20 tant elle était indigente. Si j'enlevais les 4 points dévolus à l'orthographe, j'aboutissais à 1/20. je n'ai pas voulu me fendre d'un rapport, alors obligatoire pour les notes inférieures à 2, et le candidat a eu 2 au lieu de 1.Cripure a écrit:A Besançon, on peut aller jusqu'à -4 pour la syntaxe.iphigénie a écrit:Peut-être que l'explication en est que dans aucun des examens antérieurs l'orthographe n'est considérée comme essentielle.
Et qu'elle ne s'apprend pas par l'opération du Saint-Esprit, quoi qu'on en dise.
Et ce n'est pas près de s'arranger (-2 au bac s'il y a plus de dix grosses fautes par page...)
Péché de jeunesse.
- Hermione0908Modérateur
iphigénie a écrit:Peut-être que l'explication en est que dans aucun des examens antérieurs l'orthographe n'est considérée comme essentielle.
Et qu'elle ne s'apprend pas par l'opération du Saint-Esprit, quoi qu'on en dise.
Et ce n'est pas près de s'arranger (-2 au bac s'il y a plus de dix grosses fautes par page...)
Ce sont des gens qui n'ont pas eu ma prof de comparée à la fac (que j'ai eue 2 ans en comparée et jusqu'au capes en espagnol et civi espagnole). J'ai pris un -2 une fois parce que sur deux copies doubles, j'avais fait deux "fautes graves" (vraisemblablement de l'orthographe grammaticale, je ne m'en souviens plus). A cinq fautes, c'était -5. Au-delà, c'était 03/20 d'office, quelle que soit la valeur de la copie par ailleurs.
Je ne l'ai pris qu'une fois ce -2. Je vous garantis que je me relisais à la virgule près ensuite.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- MarcassinHabitué du forum
Aujourd'hui, pendant tout l'exposé :
- L'abbé Prévost est amoureux fou de Manon Lescaut.
- ... :shock: Bon, vous connaissez la différence entre auteur et narrateur ?
- Oui, et dans ce texte c'est le même.
- Manon Lescaut est donc une autobiographie ?
- Oui.
- C'est bizarre d'intituler une autobiographie avec le nom de quelqu'un d'autre, non ?
-...
- Vous êtes sûre d'avoir lu Manon Lescaut, qui était à votre programme ?
- Oui, oui.
- Vous pouvez me citer un épisode particulier, en dehors des passages que vous avez étudiés ?
- Heu... Non, comme ça, je ne pourrais pas.
-...
_________________
"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- LibellulouNiveau 4
Thalia de G a écrit:C'était le cas la dernière fois que j'ai corrigé le bac, voici une éternité. Je me rappelle même avoir surnoté une copie à laquelle j'avais attribué 5/20 tant elle était indigente. Si j'enlevais les 4 points dévolus à l'orthographe, j'aboutissais à 1/20. je n'ai pas voulu me fendre d'un rapport, alors obligatoire pour les notes inférieures à 2, et le candidat a eu 2 au lieu de 1.Cripure a écrit:A Besançon, on peut aller jusqu'à -4 pour la syntaxe.iphigénie a écrit:Peut-être que l'explication en est que dans aucun des examens antérieurs l'orthographe n'est considérée comme essentielle.
Et qu'elle ne s'apprend pas par l'opération du Saint-Esprit, quoi qu'on en dise.
Et ce n'est pas près de s'arranger (-2 au bac s'il y a plus de dix grosses fautes par page...)
Péché de jeunesse.
Chez nous on n’enlèvera pas plus de 3 points et "on ne fera pas figurer expressément la soustraction, on signalera par une annotation que : l'orthographe n'est pas maîtrisée, voca pauvre ou imprécis, etc" bref on doit noter le minimum de choses même en ce qui concerne le contenu en lui-même aucune annotation et les inspecteurs nous ont dit ce matin, de mettre un peu de rouge en fin de copie pour éviter de devoir se justifier devant les parents, car c'est bien là le fond du problème
- bruno09Niveau 10
doublecasquette a écrit:Ruthven a écrit:Le rapport totalement brouillé à la chronologie est inquiétant. J'ai souvent rencontré cette difficulté à situer les choses dans le temps chez les élèves, comme si la notion de durée n'avait plus de sens pour eux qui vivent dans l'instant permanent.
L'autre jour, je me suis rendu compte d'un truc tout bête, avec ma fille qui est en Seconde. Elle écrit en introduction d'une explication de texte "Rimbaud, auteur duXVII°XVIII° Siècle écrit le poème *** en 18**". Evidemment, c'était corrigé en rouge et je lui demande comment elle peut écrire un tel non-sens. C'est tout simple, en fait. C'est la panade totale, non pas tant sur le plan de la chronologie que sur:
0-100 = I° siècle
100-200= II° siècle
etc
Donc, elle sait que Rimbaud a écrit en 18**, même en fin 18** mais ensuite, et surtout dans le stress d'un DS, elle ne sait plus s'il faut rajouter, ôter ou ne rien faire. Donc, elle commence par ôter, ce qui lui semble incongru, rajoute, se panne, enfin bref, ça donne cette ânerie.
Ier siècle: 1 à 100
II ème 101 à 200
Ier siècle av. JC -100 à -1 (la date zéro n'existe pas)
Erreur courante, y compris dans certains manuels (notamment sur les frises)
- ClarinetteGrand Maître
Palombella Rossa a écrit:[justify]Pour vous consoler du niveau du bac...
LE "WORST OF" du CAPES DE LETTRES CLASSIQUES 2005
Ben oui, on dit bien "c'est de la belle ouvrage !"Cette ouvrage (souvent)
Ça, c'est à cause des Inconnus et de leur "boulversifiant" ! :lol:Boulversement (fréquent)
Et la réforme de 1990 ? (même si j'écris encore événement)Évènement (dans la plupart des copies)
exhorter ? exhaler ? haletant ?Exhaltant (…)
Ça, j'aime beaucoup ; ça me rappelle la Bible, Josué : et ils ont bien besoin d'un guide dans le désert, tous ces pauvres candidats !Désué
Ne jouons pas sur les mots ! :lol:Un playdoyer
Les personnages de En attendant Godot sont bêtes.
J'adore le fugasse !Robbe-Grillet prône une littérature de la lecture émotive, pour faire ressentir le fugasse. (aux anchois ?)
La version X ? :lol:Renée de Chateaubriand
(Et là, le correcteur pousse une morne plainte ! )Fabrice à Vaterlot
:shock:Dans Les Rougon-Macquart, Balzac dit que…
99, très exactement ! A moins que... :lol:Zazie dans le métro, texte de facture surréaliste, reproduit une histoire selon différents points de vue…
d'humanité s'honore ?"Abeli bibelot…"
(Et c'est là qu'Hadrien fait le mur parce qu'il a perdu la mémoire !)L'Amant de Marguerite Yourcenar
Pas possible ? :shock:La lecture est en fait le premier contact que le lecteur a avec le texte de l'œuvre.
"Proust s'illustre par ses périodes proustiennes qui nous emmènent dans l'univers proustien."
Merci pour cette franche rigolade, Madame la Présidente !
- User5899Demi-dieu
Pff... Je mets des 1/20 depuis 24 ans sans le moindre rapport Même un zéro C'est une légende urbaine, ça, non ?Thalia de G a écrit:C'était le cas la dernière fois que j'ai corrigé le bac, voici une éternité. Je me rappelle même avoir surnoté une copie à laquelle j'avais attribué 5/20 tant elle était indigente. Si j'enlevais les 4 points dévolus à l'orthographe, j'aboutissais à 1/20. je n'ai pas voulu me fendre d'un rapport, alors obligatoire pour les notes inférieures à 2, et le candidat a eu 2 au lieu de 1.Cripure a écrit:A Besançon, on peut aller jusqu'à -4 pour la syntaxe.iphigénie a écrit:Peut-être que l'explication en est que dans aucun des examens antérieurs l'orthographe n'est considérée comme essentielle.
Et qu'elle ne s'apprend pas par l'opération du Saint-Esprit, quoi qu'on en dise.
Et ce n'est pas près de s'arranger (-2 au bac s'il y a plus de dix grosses fautes par page...)
Péché de jeunesse.
- User5899Demi-dieu
Quand je passais l'agreg, le correcteur de version grecque enlevait des quarts de points pour les points sur les "i" qui n'étaient pas à la verticale du corps de la lettreHermione0908 a écrit:iphigénie a écrit:Peut-être que l'explication en est que dans aucun des examens antérieurs l'orthographe n'est considérée comme essentielle.
Et qu'elle ne s'apprend pas par l'opération du Saint-Esprit, quoi qu'on en dise.
Et ce n'est pas près de s'arranger (-2 au bac s'il y a plus de dix grosses fautes par page...)
Ce sont des gens qui n'ont pas eu ma prof de comparée à la fac (que j'ai eue 2 ans en comparée et jusqu'au capes en espagnol et civi espagnole). J'ai pris un -2 une fois parce que sur deux copies doubles, j'avais fait deux "fautes graves" (vraisemblablement de l'orthographe grammaticale, je ne m'en souviens plus). A cinq fautes, c'était -5. Au-delà, c'était 03/20 d'office, quelle que soit la valeur de la copie par ailleurs.
Je ne l'ai pris qu'une fois ce -2. Je vous garantis que je me relisais à la virgule près ensuite.
Et il le revendiquait dans le rapport...
Il ne connaissait pas Thyffanye et ses coeurs sur les "i"
Edit. Et tant qu'à jouer les psycho-rigides, ce qui n'est pas mon genre
DC, "18° siècle" se lit "dix-huit degrés siècle" ou "dix-huitièmement siècle" !! Qu'est-ce que c'est que ces abréviations ? Pourquoi tant de gens écrivent-ils ces âneries ? Et depuis quand écrit-on les siècles en chiffres arabes ?
XVIIIe siècle. What else ?
- araliaNiveau 5
Et que dire de "pallier à ses lacunes", des résultats faibles "dûs" à un manque de travail ? Tout le monde en prend pour son grade. Même les profs de français.
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