Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- FrisouilleEnchanteur
Elo86 a écrit:Je ne veux pas polluer le topic sur le socle comique...
Un petit mot, tout petit (ou un autre fil, mais là, je ne voudrais pas pousser mémé).....
- LoEsprit sacré
Fait dans les joies du jour!
- CelebornEsprit sacré
Elo86 a écrit:
Lilith je suis d'accord avec ces collègues, loin de moi l'idée de vouloir faire du zèle...c'est juste que je me demande du coup quelle est la finalité du truc si personne n'y réfléchit et se contente de dire "non" sans autre argument que la charge de travail...
Le problème de lancer la discussion sur l'intérêt pédagogique, c'est que ce n'est pas fédérateur et que c'est compliqué. Des collègues sont fans des compétences. D'autres n'ont pas spécialement étudié les enjeux de la chose, l'historique du truc, et le "bon sens" ne suffira pas forcément pour lutter contre l'argumentation de ton principal/principal adjoint. Tu n'es pas sûr de te retrouver en position de force, et si la direction veut imposer le truc, elle a tout intérêt à diviser pour mieux régner. L'avantage de porter le débat au niveau de la charge de travail et de la liberté pédagogique, c'est que tes collègues pourront difficilement s'opposer à toi sur le sujet. Stratégiquement, ça me semble le + efficace, mais je te dirai ça demain en rentrant de ma réunion. Ça ne m'empêche pas de glisser deux trois choses au sujet des compétences d'attitude, qui sont une monstruosité à mon sens, mais j'y vais mollo : je me suis rendu compte que tout le monde ne partageait pas le même point de vue sur le sujet.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- zabriskieÉrudit
Celeborn a écrit:
Le problème de lancer la discussion sur l'intérêt pédagogique, c'est que ce n'est pas fédérateur et que c'est compliqué. Des collègues sont fans des compétences. D'autres n'ont pas spécialement étudié les enjeux de la chose, l'historique du truc, et le "bon sens" ne suffira pas forcément pour lutter contre l'argumentation de ton principal/principal adjoint. Tu n'es pas sûr de te retrouver en position de force, et si la direction veut imposer le truc, elle a tout intérêt à diviser pour mieux régner. L'avantage de porter le débat au niveau de la charge de travail si cela est fédérateur, je ne crois pas que cela soit la chose à mettre en avant en premier lieu ; tout ce qui en restera, c'est qu'on est des branleurs attachés à nos prérogatives. Tant pis, me diras-tu, mais je trouve vraiment dommage de ne pas essayer d'amener le débat vers nos autres arguments qui sont bien moins terre à terre. Et, en plus, voir les analyses de Daphné : on nous dira bientôt "et bien vous ne corrigerez plus de copies", et le tour sera joué. et de la liberté pédagogique, c'est que tes collègues pourront difficilement s'opposer à toi sur le sujet. Stratégiquement, ça me semble le + efficace, mais je te dirai ça demain en rentrant de ma réunion. Ça ne m'empêche pas de glisser deux trois choses au sujet des compétences d'attitude, qui sont une monstruosité à mon sens, mais j'y vais mollo : je me suis rendu compte que tout le monde ne partageait pas le même point de vue sur le sujet. Pareil, je me suis froissée avec mon collègue d'EPS sur la question de "savoir préserver sa santé". Ca lui semblait tout à fait logique et faire absolument partie de sa mission - j'en déduis donc qu'on ne valide pas un élève surpris à cloper derrière le gymnase?? Et aussi que je n'ai pas acquis le S3C
- LoEsprit sacré
Celeborn a écrit:Elo86 a écrit:
Lilith je suis d'accord avec ces collègues, loin de moi l'idée de vouloir faire du zèle...c'est juste que je me demande du coup quelle est la finalité du truc si personne n'y réfléchit et se contente de dire "non" sans autre argument que la charge de travail...
Le problème de lancer la discussion sur l'intérêt pédagogique, c'est que ce n'est pas fédérateur et que c'est compliqué. Des collègues sont fans des compétences. D'autres n'ont pas spécialement étudié les enjeux de la chose, l'historique du truc, et le "bon sens" ne suffira pas forcément pour lutter contre l'argumentation de ton principal/principal adjoint. Tu n'es pas sûr de te retrouver en position de force, et si la direction veut imposer le truc, elle a tout intérêt à diviser pour mieux régner. L'avantage de porter le débat au niveau de la charge de travail et de la liberté pédagogique, c'est que tes collègues pourront difficilement s'opposer à toi sur le sujet. Stratégiquement, ça me semble le + efficace, mais je te dirai ça demain en rentrant de ma réunion. Ça ne m'empêche pas de glisser deux trois choses au sujet des compétences d'attitude, qui sont une monstruosité à mon sens, mais j'y vais mollo : je me suis rendu compte que tout le monde ne partageait pas le même point de vue sur le sujet.
+1, et ça, j'ai osé le dire hier...
- lilith888Grand sage
Elo86 a écrit:
Lilith je suis d'accord avec ces collègues, loin de moi l'idée de vouloir faire du zèle...c'est juste que je me demande du coup quelle est la finalité du truc si personne n'y réfléchit et se contente de dire "non" sans autre argument que la charge de travail...
franchement, depuis le temps qu'on en parle sur le forum, il m'a pourtant bien semblé qu'il y avait pas mal d'autres arguments que le "ouh la la, du travail en plus" ou qu'un non de principe.
J'ai bien réfléchi à la chose et ma conclusion est que c'est une fumisterie, et pourtant, j'ai bien réfléchi, hein.
Ne nous leurrons pas, la finalité de ce machin c'est de faire croire, au sortir du collège, que tout compte fait, le niveau des petits élèves français n'est pas si mauvais - regardez, ma p'tite dame, les croix en sont la preuve !
- CelebornEsprit sacré
Zabriskie, j'insiste plutôt sur la liberté pédagogique, effectivement. Ça parle à tout le monde et ça ne fait pas branleur. Mais en ce moment, dans mon collège (et à mon avis pas que dans le mien), l'argument sur la charge de travail (notamment en termes de réunions non rémunérées), il porte bien. Et je pense qu'il est justifié, ce qui ne gâte rien.
edit : d'accord avec toi Lilith sur l'aspect fumisterie. Mais à mon avis, ce n'est pas juste un cache-misère (même s'il y a aussi de ça, évidemment). Il y a de très bonnes analyses sur le fait que cette vision de l'éducation par "compétences-clefs" nous vient tout droit de l'OCDE et des instances européennes, et vise à former une main d'œuvre adaptable plutôt que des êtres pensants.
edit : d'accord avec toi Lilith sur l'aspect fumisterie. Mais à mon avis, ce n'est pas juste un cache-misère (même s'il y a aussi de ça, évidemment). Il y a de très bonnes analyses sur le fait que cette vision de l'éducation par "compétences-clefs" nous vient tout droit de l'OCDE et des instances européennes, et vise à former une main d'œuvre adaptable plutôt que des êtres pensants.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- LoEsprit sacré
Celeborn a écrit:Zabriskie, j'insiste plutôt sur la liberté pédagogique, effectivement. Ça parle à tout le monde et ça ne fait pas branleur. Mais en ce moment, dans mon collège (et à mon avis pas que dans le mien), l'argument sur la charge de travail (notamment en termes de réunions non rémunérées), il porte bien. Et je pense qu'il est justifié, ce qui ne gâte rien.
Notamment pour le PP...
- InvitéNGrand sage
zabriskie a écrit:Celeborn a écrit:
Le problème de lancer la discussion sur l'intérêt pédagogique, c'est que ce n'est pas fédérateur et que c'est compliqué. Des collègues sont fans des compétences. D'autres n'ont pas spécialement étudié les enjeux de la chose, l'historique du truc, et le "bon sens" ne suffira pas forcément pour lutter contre l'argumentation de ton principal/principal adjoint. Tu n'es pas sûr de te retrouver en position de force, et si la direction veut imposer le truc, elle a tout intérêt à diviser pour mieux régner. L'avantage de porter le débat au niveau de la charge de travail si cela est fédérateur, je ne crois pas que cela soit la chose à mettre en avant en premier lieu ; tout ce qui en restera, c'est qu'on est des branleurs attachés à nos prérogatives. Tant pis, me diras-tu, mais je trouve vraiment dommage de ne pas essayer d'amener le débat vers nos autres arguments qui sont bien moins terre à terre. Et, en plus, voir les analyses de Daphné : on nous dira bientôt "et bien vous ne corrigerez plus de copies", et le tour sera joué. et de la liberté pédagogique, c'est que tes collègues pourront difficilement s'opposer à toi sur le sujet. Stratégiquement, ça me semble le + efficace, mais je te dirai ça demain en rentrant de ma réunion. Ça ne m'empêche pas de glisser deux trois choses au sujet des compétences d'attitude, qui sont une monstruosité à mon sens, mais j'y vais mollo : je me suis rendu compte que tout le monde ne partageait pas le même point de vue sur le sujet. Pareil, je me suis froissée avec mon collègue d'EPS sur la question de "savoir préserver sa santé". Ca lui semblait tout à fait logique et faire absolument partie de sa mission - j'en déduis donc qu'on ne valide pas un élève surpris à cloper derrière le gymnase?? Et aussi que je n'ai pas acquis le S3C
Les profs d'EPS se sont battus parce qu'ils n'étaient pas dans le socle ( enfin spécifiquement à part le savoir nager ) et ils ont ( je crois que c'est une bataille du SNEP ) obtenu le nébuleux : savoir maîtriser son corps devenu dans une nouvelle version " savoir mobiliser son corps de manière efficiente dans un contexte adapté " ...Dans mon actuel collège on a traduit de façon ambitieuse par Avoir acquis le niveau 2 dans une activité au moins de chaque groupement : la barre est si haute que je pense que 1 élève sur 2 auront acquis ( je ne dis pas consolidé car il suffit de voir un comportement apparâitre 3 fois dans une séquence et l'on considérera qu'il est acquis, ce qui ne veut pas dire qu'il est consolidé ou stabilisé n'est ce pas ? ). Les apprentissages moteurs sont d'une grande complexité et en articulant ainsi les exigences du socle aux niveaux définis par les programmes, les profs d'EPS dans leurs conditions de travail rarement faciles vont avoir une grande pression.
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- Parcours de Découverte des Formations et des Métiers
- parcours de découverte des métiers et formations
- En trois ans (2013-2015), le ministère aura tout refondé : rythmes scolaires, ZEP, collège, socle commun, statut des métiers (enseignants, directeurs, CPE, etc.), rentrée, horaires et TOUS les programmes.
- remédiation pour socle commun
- Une sélection de liens pour le socle commun.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum